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International

Nouvelles libérations d'otages au Proche-Orient

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Malgré la "lueur d'espoir" apportée par la trêve, les habitants de Gaza vivent "une catastrophe humanitaire monumentale", a dénoncé le patron de l'ONU Antonio Guterres, réclamant un "véritable cessez-le-feu humanitaire". (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un nouveau groupe d'otages israéliens a été libéré mercredi. Cela à quelques heures de l'expiration prévue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas et d'une 3e mission du secrétaire d'Etat Antony Blinken dans la région.

Dix otages israéliens et quatre thaïlandais libérés par le Hamas dans la bande de Gaza sont arrivés en Egypte, a rapporté la télévision AlQahera News, proche des services de sécurité égyptiens.

Ils sont "en route pour Israël", a confirmé de son côté l'armée israélienne. Parmi les Israéliens figurent cinq binationaux, un Néerlandais, trois Allemands et un Américain.

Les dix otages devaient être libérés en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, selon l'accord de trêve négocié par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte.

Deux Russes libérées

Le Hamas a annoncé plus tôt la libération de deux femmes otages russes, mais hors du cadre de l'accord de trêve. Les deux ex-otages sont arrivées en Israël via l'Egypte.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont lancé une attaque en Israël. Environ 1200 personnes ont été tuées et environ 240 enlevées, selon Tel Aviv.

En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve entrée en vigueur le 24 novembre. D'après le gouvernement du Hamas, 14'854 personnes, dont 6150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les bombes israéliennes.

"Catastrophe humanitaire monumentale"

L'accord de trêve a par ailleurs permis l'entrée d'un plus grand lot d'aides humanitaires dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements israéliens.

Mais les organisations internationales constatent que ces aides ne suffisent pas et appellent à un cessez-le-feu durable face à ce que le chef de l'ONU a décrit comme une "catastrophe humanitaire monumentale" à Gaza.

Entrée en vigueur le 24 novembre pour initialement quatre jours, la trêve a été prolongée ensuite jusqu'à jeudi 06h00 heure suisse.

Soldats contre tous les prisonniers

Une source proche du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste était "d'accord" pour la prolonger "de quatre jours" supplémentaires et de libérer de nouveaux otages israéliens.

Un haut responsable a précisé que le mouvement était prêt à libérer tous les soldats israéliens qu'il détient, en échange de tous les Palestiniens emprisonnés en Israël. En soirée, une source au sein du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien jugeait "insatisfaisantes" les propositions israéliennes pour une prolongation de la trêve.

Toute discussion sur un échange des prisonniers militaires, soldats et officiers, devra être précédée d'un arrêt de l'agression (israélienne) et de la levée du blocus qui étouffe Gaza", a-t-il ajouté.

Au moins 60 otages libérés

Ces derniers jours, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de "libérer tous les otages" aux mains du Hamas mais affirmé qu'il voulait "détruire" le mouvement palestinien.

L'accord de trêve a déjà permis la libération au total d'au moins 60 otages israéliens, tous des civils, et de 180 détenus palestiniens. En outre, 23 autres otages, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.

Depuis le 24 novembre, le Hamas a relâché chaque jour une dizaine de femmes et d'enfants, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens. Mardi, dix otages israéliens et deux Thaïlandais ont été libérés, de même que 30 prisonniers palestiniens. Le Hamas a dit détenir la majorité des quelque 240 otages. Les autres sont aux mains d'autres groupes armés palestiniens à Gaza.

Par ailleurs, l'armée israélienne a dit "vérifier" des informations sur la mort d'un bébé de 10 mois, le plus jeune des otages enlevés le 7 octobre, de sa mère et de son frère de 4 ans. La branche armée du Hamas a affirmé qu'ils avaient été "tués à Gaza dans un bombardement israélien".

Prisonnier de 14 ans libéré

A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, Ahmed Salaima, un ex-détenu palestinien de 14 ans a retrouvé sa famille mardi soir. Il s'agit du plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis le 24 novembre.

"Je ne remercierai jamais assez Dieu pour la libération de mon fils", s'est exclamé son père, Nayef Salaima.

Dans l'objectif de prolonger la trêve, les pays médiateurs redoublent d'efforts Antony Blinken doit avoir des entretiens jeudi en Israël et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où siège l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, rival du Hamas.

"Nous souhaiterions voir la pause (dans les combats) prolongée", a affirmé M. Blinken à Bruxelles. Cette prolongation "signifie plus d'otages qui rentrent chez eux, plus d'aide".

Nouveaux morts en Cisjordanie

Depuis le 7 octobre en Israël, les violences ont en outre flambé en Cisjordanie, séparée de la bande de Gaza par le territoire israélien. Mercredi, un enfant de huit ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne, selon l'Autorité palestinienne.

Près de 240 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.

"Menace existentielle"

"Notre peuple fait face à une menace existentielle", a lancé à l'ONU le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.

A la même réunion, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a averti qu'une reprise des combats entre Israël et le Hamas risquerait de provoquer "un désastre qui pourrait engloutir la région".

Malgré la "lueur d'espoir" apportée par la trêve, les habitants de Gaza vivent "une catastrophe humanitaire monumentale", a dénoncé le patron de l'ONU Antonio Guterres, réclamant un "véritable cessez-le-feu humanitaire". Il a aussi réclamé la libération de tous les otages à Gaza "immédiatement et sans condition".

"Ni eau, ni nourriture"

Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël.

Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre et plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits.

Des milliers de Palestiniens, déplacés ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza, la partie du territoire la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.

"Nous n'avons ni eau, ni nourriture, ni farine depuis dix jours. La situation est dure, très dure", raconte à l'AFP Achraf Selim, un habitant de Gaza.

Dans la ville, des gens portant des bidons font la queue près d'une citerne pour s'approvisionner en eau potable. "Les gens arrivent ici à pied, de loin, d'environ 10, 20 ou 30 kilomètres, simplement pour obtenir de l'eau potable", raconte à l'AFP Mohammed Matar, propriétaire d'une installation de dessalement.

Bébés prématurés retrouvés morts

Dans la même ville, à l'hôpital al-Nasr, cinq bébés prématurés ont été découverts morts, a affirmé le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas Ashraf al-Qidreh, en accusant les soldats israéliens de les avoir privés de soins en empêchant les médecins de les approcher.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Les Golden Globes repassent les 10 millions de téléspectateurs

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Si l'audience des Golden Globes remonte, elle reste toutefois très inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie (archives). (© KEYSTONE/AP/Jordan Strauss)

L'audience des Golden Globes a poursuivi son rebond cette année, avec plus de 10 millions de téléspectateurs, ont annoncé lundi leurs organisateurs. La cérémonie a sacré dimanche "Emilia Perez" de Jacques Audiard et "The Brutalist".

Plombées par la pandémie de Covid-19, puis par un scandale en 2021 révélant le racisme et la corruption de leurs membres, ces récompenses se sont profondément réformées et sont sur une pente ascendante. Avec 10,1 millions de téléspectateurs, la 82e cérémonie des Golden Globes a vu son audience augmenter de 7% par rapport à l'édition 2024.

Ces données préliminaires dévoilées lundi par la chaîne CBS confirment le rebond progressif des audiences, après le plus bas historique de 6,3 millions de téléspectateurs en 2023.

Longtemps perçus comme un tremplin essentiel vers les Oscars et la soirée favorite d'Hollywood, les Golden Globes ont failli disparaître pour cause de scandales. La cérémonie avait été boycottée et privée de diffusion télévisée en 2022.

Rachetés la même année par un milliardaire, qui a profondément diversifié leur jury, les Globes ont été relancés sur la chaîne CBS en 2023, plutôt que NBC.

Nikki Glaser

Leur nouvelle mouture semble s'installer dans le paysage audiovisuel américain: parmi les grandes vedettes nominées dimanche soir, il n'y avait pas d'absent notable, signe que la cérémonie retrouve son lustre d'antan.

La soirée a sacré deux grands vainqueurs. "Emilia Perez", l'odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a remporté quatre prix, dont celui de la meilleure comédie et "The Brutalist", long portrait d'un architecte survivant de l'Holocauste, qui tente de refaire sa vie aux États-Unis, a raflé trois récompenses, dont celle du meilleur film dramatique.

La cérémonie s'est également distinguée par la diversité de son palmarès, avec une statuette pour la Brésilienne Fernanda Torres ("Je suis toujours là") et la première récompense majeure de la carrière de Demi Moore, pour son rôle d'ancienne gloire droguée à un sérum de jouvence dans le film français "The Substance".

Première femme à présenter les Golden Globes en solo, l'humoriste Nikki Glaser a réussi son pari, en inondant la cérémonie de blagues bien senties. Au point que la presse américaine évoque déjà la possibilité qu'elle rempile à la prochaine édition.

L'audience des Globes reste toutefois très inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie. En 2020, plus de 18 millions de téléspectateurs avaient assisté à l'émission.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Séisme au Tibet: 53 morts et de nombreux bâtiments détruits

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Le séisme a frappé le canton chinois peu densément peuplé de Dingri, situé près de la frontière sino-népalaise. (© KEYSTONE/EPA/USGS / HANDOUT)

Un puissant séisme survenu mardi dans la région himalayenne du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, a fait au moins 53 morts et provoqué l'effondrement de "nombreux bâtiments". Le tremblement de terre a été ressenti jusqu'au Népal voisin.

Le séisme d'une magnitude de 6,8 a frappé le canton peu densément peuplé de Dingri, situé près de la frontière sino-népalaise, à 09h05 (02h05 en Suisse), selon l'agence nationale chinoise chargée des séismes (CENC). L'institut d'études géologiques américain (USGS) a de son côté fait état d'un tremblement de terre de magnitude de 7,1 dans la région.

Des vidéos diffusées par la télévision publique chinoise CCTV montrent des habitations de couleur blanche en haute altitude, aux murs éventrés et aux toits effondrés, avec de nombreuses pierres qui jonchent le sol.

D'autres images de la chaîne télévisée montrent des pompiers casqués et en tenue orange qui se dirigent vers les lieux de la catastrophe, ou encore des SUV dans une rue, ensevelis sous des briques provenant des bâtiments touchés.

Nombreuses répliques

"Cinquante-trois personnes sont mortes et 62 autres ont été blessées", a indiqué l'agence de presse officielle Chine nouvelle (média d'Etat), qui cite les autorités. Un précédent bilan faisait état de 32 morts et 38 blessés.

"Les secousses ont été très fortement ressenties dans le canton de Dingri et aux alentours et de nombreux bâtiments se sont effondrés près de l'épicentre", a indiqué CCTV. Elle a fait état de "multiples répliques" depuis mardi matin, la plus importante étant de magnitude 4,4.

Chine nouvelle a indiqué que les autorités locales se rendaient dans les différentes communes du canton "afin d'évaluer les répercussions du séisme". Les températures à cet endroit sont d'environ -8 degrés Celsius en journée et pourraient chuter à -18 degrés cette nuit, selon le bureau national météorologique chinois.

Ce canton situé en haute altitude compte environ 62'000 habitants et se situe non loin du versant chinois de l'Everest.

"Cela a secoué assez fort ici"

Si les tremblements de terre sont fréquents dans la région, le séisme de mardi est le plus puissant enregistré dans un rayon de 200 kilomètres au cours des cinq dernières années, a indiqué le CENC.

Au Népal, outre Katmandou, les zones situées autour de Namche et de Lobuche, tout près du camp de base de l'Everest, ont également été frappées par le séisme et ses répliques.

"Cela a secoué assez fort ici. Tout le monde est réveillé, mais nous n'avons pas connaissance de dégâts pour le moment", a indiqué un responsable de la région de Namche, dans le nord-est du Népal.

L'Himalaya se trouve sur la ligne de fracture entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne et connaît une activité sismique régulière. En 2015, un tremblement de terre de magnitude 7,8 avait fait près de 9000 morts et plus de 22'000 blessés au Népal, détruisant plus de 500'000 habitations.

Un important séisme était survenu en décembre 2023 dans le nord-ouest de la Chine et avait fait 148 morts et des milliers de sans-abri dans la province du Gansu (nord-ouest).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le missile nord-coréen tiré était hypersonique, selon Kim

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Le missile nord-coréen tiré lundi était le premier de l'année. (© KEYSTONE/EPA/JEON HEON-KYUN)

Le nouveau système de missile hypersonique utilisé lors d'un tir d'essai lundi va contribuer à dissuader les "rivaux" de la Corée du Nord, a averti mardi son dirigeant Kim Jong-un. Il a supervisé le tir, selon l'agence de presse officielle KCNA.

Pyongyang a procédé lundi matin au tir d'un missile, le premier de l'année, alors même que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se trouvait à Séoul pour une tournée d'adieux avant l'arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Le missile, décrit par l'armée sud-coréenne comme "présumé être un missile balistique de portée intermédiaire", a été tiré en direction de la mer du Japon.

Dans un communiqué diffusé mardi par KCNA, le dirigeant nord-coréen a affirmé que le missile avait parcouru 1500 km - plus que les 1100 km avancé par l'armée sud-coréenne - et avait volé à une vitesse dépassant douze fois la vitesse du son avant de sombrer en mer.

"Pour nous défendre"

"Il s'agit clairement d'un plan et d'un effort pour nous défendre. Ce n'est pas un plan et une action offensive", a-t-il assuré. Il a néanmoins ajouté que "le monde ne peut pas ignorer" la performance de ce missile, estimant qu'il était en mesure de "porter un coup militaire sérieux à un rival en brisant efficacement toute barrière défensive dense".

Kim Jong-un a également assuré que la Corée du Nord allait "accélérer" le "développement de ses capacités de défense afin de devenir une puissance militaire".

Le chef de la diplomatie américaine et son homologue sud-coréen Cho Tae-yul ont condamné ce tir. Les derniers tirs, une salve de missiles balistiques à courte portée, avaient eu lieu le 6 novembre, à quelques heures de l'élection présidentielle aux Etats-Unis.

La semaine précédente, la Corée du Nord avait testé ce qu'elle avait affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Biden sur les lieux de l'attentat à La Nouvelle-Orléans

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Joe et Jill Biden se sont arrêtés un bref instant dans Bourbon Street devant un mémorial improvisé, là où le suspect a foncé dans la foule. (© KEYSTONE/AP/Stephanie Scarbrough)

Le président américain Joe Biden, accompagné de son épouse Jill, s'est recueilli lundi sur les lieux de l'attentat à la voiture-bélier qui a fait 14 morts le 1er janvier à La Nouvelle-Orléans. Le FBI a déclaré traiter l'affaire comme un "acte terroriste".

Le couple présidentiel s'est arrêté un bref instant dans Bourbon Street devant un mémorial improvisé, là où le suspect Shamsud-Din Jabbar a lancé son véhicule parmi les passants de cette rue synonyme de bars, de fête et de jazz.

Jill Biden a déposé des fleurs, puis est restée silencieuse, tête baissée, comme Joe Biden, lequel a fait un signe de croix avant de partir. Tous deux devaient participer ensuite à un moment de recueillement dans la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

Carnaval et Super Bowl

Le chef de l'Etat sortant a ordonné des "ressources fédérales supplémentaires pour aider la Nouvelle-Orléans à se préparer à de futurs événements majeurs", à savoir le célèbre carnaval de la ville, qui s'achèvera le 4 mars, et le Super Bowl, la finale extrêmement suivie du championnat de football américain, qui s'y déroulera le 9 février, a dit la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, lundi dans l'avion pour la Louisiane.

Un drapeau de l'Etat islamique (EI) a été retrouvé dans le véhicule-bélier et le suspect a proclamé dans plusieurs vidéos son soutien à l'EI, affirmant avoir rejoint l'organisation des djihadistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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