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Le Hamas prêt à libérer tous les otages restants en un seul échange

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Un responsable du Hamas a annoncé avoir informé les pays médiateurs que le mouvement était prêt "à libérer tous les otages en une seule fois". (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Le Hamas s'est dit prêt mercredi à libérer en une seule fois tous les otages encore captifs dans la bande de Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve avec Israël devant commencer début mars.

Les négociations, par médiateurs interposés, sur cette deuxième étape censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été jusqu'à présent retardées, les deux camps s'accusant mutuellement de violations de l'accord de cessez-le-feu.

Le ministre israélien des Affaire étrangères Gideon Saar a assuré qu'elles commenceraient "cette semaine".

L'accord de trêve, composé de trois phases, est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël.

Un responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a annoncé avoir informé les pays médiateurs -Qatar, Egypte- que le mouvement était prêt "à libérer tous les otages en une seule fois" durant la deuxième phase, "plutôt que par étapes" comme lors de la première.

Mardi, le mouvement islamiste a indiqué qu'il rendrait jeudi à Israël les corps de quatre otages, parmi lesquels ceux des deux derniers enfants détenus à Gaza et de leur mère, dans le cadre de la première phase de 42 jours s'achevant le 1er mars.

Shiri Bibas, 34 ans, et ses fils, Ariel, alors âgé de quatre ans, et Kfir, de neuf mois, avaient été enlevés devant leur maison du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023.

Les images, diffusées par des combattants du Hamas, de Shiri Bibas serrant ses enfants dans les bras, avaient fait le tour du monde, et tous trois étaient devenus le symbole de l'effroi qui a saisi Israël ce jour-là.

"Trêve durable"

La famille Bibas s'est dite "chamboulée" par l'annonce du Hamas, mais ajouté n'avoir reçu aucune "confirmation officielle" de la mort de ses proches. "Tant que nous n'aurons pas de confirmation irréfutable, notre combat continuera."

Le père des deux enfants, Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février de Gaza.

Après la restitution des quatre dépouilles jeudi, le Hamas doit libérer samedi six otages vivants en échange de celle de Palestiniens détenus par Israël, conformément à l'accord de trêve.

Ces six otages sont les derniers "en vie" devant retourner en Israël durant la première phase, a précisé le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.

Il s'agit, selon le Forum des familles d'otages, d'Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, enlevés le 7 octobre 2023, ainsi que de Hicham al-Sayed et Avera Mengistu, tous deux otages à Gaza depuis une dizaine d'années.

Depuis le 19 janvier, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 détenus palestiniens au cours d'échanges successifs. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être remis à Israël, et 1900 Palestiniens retrouver la liberté durant la première phase.

M. Nounou a expliqué l'annonce de libérer d'un seul coup tous les otages par la "pleine volonté (du Hamas) d'aller de l'avant pour régler ce problème et poursuivre les efforts visant à consolider le cessez-le-feu et parvenir à une trêve durable".

Reconstruction

Si la deuxième phase de la trêve se déroule comme prévu, la dernière étape de l'accord de cessez-le-feu doit porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.

Selon l'armée israélienne, sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 70 sont toujours retenues à Gaza, dont 35 mortes.

La "coordination complète" entre Israël et Washington affichée durant la visite du secrétaire d'Etat Marco Rubio à Jérusalem, "donne plus de marge de manoeuvre" aux dirigeants israéliens " pour faire pression sur le Hamas", relève Michaël Horowitz, expert pour le cabinet de conseil en gestion du risque Le Beck International.

Mauvais traitements

Plusieurs observateurs mettent aussi en avant que les capacités militaires du Hamas sont entamées et les Gazaouis exsangues.

Le mouvement "veut empêcher la reprise de la guerre à tout prix, avec quelques principes non négociables", comme le fait "qu'ils devraient continuer à exister", relève Muhammad Shehada du Conseil européen des relations étrangères (ECFR).

Le président américain Donald Trump a soulevé un tollé international en annonçant un plan prévoyant de placer le territoire palestinien sous contrôle américain et d'en expulser les 2,4 millions d'habitants.

L'Arabie saoudite doit accueillir vendredi un mini-sommet arabe pour répondre à ce projet, salué en Israël mais rejeté par les Palestiniens et les pays arabes.

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé l'inculpation de cinq soldats pour mauvais traitements d'un Palestinien en juillet 2024 dans un centre de détention proche de Gaza où sont incarcérés des Palestiniens arrêtés depuis le 7-Octobre.

Ils sont accusés de lui avoir infligé "de graves blessures", notamment des côtes fêlées, un poumon perforé et une fissure anale.

L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.

L'offensive israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Meg O'Neill aux commandes de BP, en pleine restructuration

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Meg O'Neill remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé la nomination de l'Américaine Meg O'Neill comme directrice générale pour mener à bien le plan de redressement lancé cette année après l'abandon de son ambitieuse stratégie climatique.

Elle remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste, mais continuera d'exercer un rôle de conseiller jusqu'en décembre 2026, est-il précisé dans le communiqué de l'entreprise.

Mme O'Neill, recrutée en externe, est actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy. Elle a également passé 23 ans chez ExxonMobil.

L'intérim jusqu'à son arrivée sera assurée par Carol Howle, actuelle vice-présidente de BP, précise le groupe.

"J'ai hâte de travailler avec l'équipe de direction de BP et nos collègues à travers le monde pour accélérer la performance, renforcer la sécurité, stimuler l'innovation et la durabilité", a réagi Mme O'Neill, citée dans le communiqué.

BP a annoncé en début d'année un plan de redressement impliquant une réduction des coûts, avec des milliers de pertes d'emplois à la clé et un recentrage sur les hydrocarbures, enterrant sa stratégie climatique.

La nomination de Mme O'Neill doit permettre au groupe de "devenir une entreprise plus simple, plus agile et plus rentable", estime son président Albert Manifold, lui-même en poste depuis le 1er octobre.

"Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais davantage de rigueur et de diligence s'imposent pour opérer les changements transformationnels nécessaires afin de maximiser la valeur pour nos actionnaires", a-t-il ajouté.

BP a annoncé en novembre un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre, en dépit de la baisse des cours du pétrole, se disant satisfait de l'avancée de son plan. Son bénéfice net s'affiche à 1,16 milliard de dollars, soit plus de cinq fois plus que les 206 millions enregistrés au troisième trimestre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Aide à Kiev: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution

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Ursula von der Leyen à son arrivée au sommet européen à Bruxelles. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Les dirigeants européens cherchent comment financer l'effort de guerre de l'Ukraine, son armée et son budget, lors d'un sommet à haut risque à Bruxelles. L'issue des discussions reste incertaine.

Le président russe Vladimir Poutine "parie sur notre échec, ne lui offrons pas cela!", a lancé à son arrivée la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Les 27 "ne quitteront pas" la salle sans un accord pour financer l'Ukraine au cours des deux prochaines années, a renchéri la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Rien ne dit toutefois qu'ils y parviendront. La majorité d'entre eux, Allemagne en tête, veulent utiliser les avoirs gelés de la banque centrale russe en Europe pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine.

"On saute tous ensemble"

Mais l'essentiel de ces avoirs, soit quelque 210 milliards d'euros, se trouve en Belgique et son Premier ministre Bart De Wever n'est toujours pas prêt à donner son feu vert. "Pour être clair je n'ai jamais vu un texte qui pourrait me séduire et marquer l'accord de la Belgique", a dit jeudi le conservateur flamand. "J'espère peut-être le voir aujourd'hui, mais je ne l'ai pas encore vu", a-t-il insisté.

La Belgique refuse d'être "seule" à assumer les risques d'une telle opération. "On a besoin d'une parachute avant de sauter. Si on nous demande de sauter, on saute tous ensemble", a martelé Bart De Wever devant le parlement belge.

Il redoute de subir des représailles russes, jusqu'à "l'éternité", et réclame une protection solide des intérêts de son pays, y compris en Russie. Une demande jugée disproportionnée par ses partenaires, prêts à apporter leur garantie à un prêt à l'Ukraine, mais pas à signer un "chèque en blanc", a expliqué un négociateur européen.

Refus hongrois

Les Européens se sont engagés à assurer, au cours des deux prochaines années, l'essentiel du soutien financier et militaire à Kiev, après la fermeture du robinet américain décidée par Donald Trump.

La décision de recourir aux avoirs russes gelés peut être prise à la majorité qualifiée des Etats membres, donc théoriquement sans la Belgique, mais surtout sans la Hongrie, pays européen le plus proche du Kremlin, totalement opposée à cette option.

A Bruxelles, une autre option est aussi officiellement sur la table des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. L'UE pourrait emprunter, mais plusieurs pays y sont très réticents, dont l'Allemagne, et au moins un Etat membre, la Hongrie, s'y oppose totalement. Or, une telle décision requiert l'unanimité.

"Un gros problème"

Faute d'accord, l'Ukraine risque de se retrouver à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Sans cette décision, "il y aura un gros problème pour l'Ukraine", a déclaré le président Volodymyr Zelensky à des journalistes avant de se rendre au sommet à Bruxelles.

Juste avant son arrivée, il a annoncé de nouveaux pourparlers américano-ukrainiens vendredi et samedi aux Etats-Unis. Une rencontre entre émissaires russes et américains est par ailleurs prévue ce week-end à Miami, en Floride, selon un responsable de la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète

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Anthony Joshua prêt pour son combat contre le YouTubeur Jake Paul (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

Jake Paul affronte vendredi à Miami l'ex-champion du monde britannique des poids lourds Anthony Joshua dans un combat décrié. Ceci notamment pour le danger encouru par le YouTuber devenu boxeur.

Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul s'attaque à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua, âgé de 36 ans. Paul devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.

Face à Joshua, il perd l'avantage de carrure - le Britannique mesure 1,98 m et pèse environ 113 kg, contre 1,85 m et 90 kg pour l'Américain - mais gagne de l'attention pour cet affrontement diffusé par le géant du streaming Netflix (carte principale à partir de 23h), à l'issue duquel les deux boxeurs devraient se partager environ 184 millions de dollars.

Ce nouveau combat ovni construit uniquement pour le buzz interroge sur la direction prise par la boxe quelques jours après la retraite de Terence Crawford, immense champion mésestimé resté loin des affiches les plus rémunératrices, à part sa dernière, un succès contre le Mexicain Canelo Alvarez en septembre.

"Catastrophique"

Surtout, le milieu de la boxe s'inquiète pour la santé de Jake Paul face à un adversaire surpuissant à la technique immensément supérieure, ancien champion olympique en 2012 et ex-champion IBF et WBO de la catégorie reine des poids lourds. Eddie Hearn, le promoteur de longue date du Britannique, trouvait avant la signature du combat que l'affiche présentait "un écart de niveau catastrophique".

L'ex-champion du monde des poids lourds David Haye a prévenu que vendredi pourrait être "le dernier jour sur Terre" de Jake Paul, malgré le sérieux avec lequel cet ex-trublion d'internet âgé de 28 ans s'est lancé dans la boxe (12 victoires en 13 combats).

Le régulateur britannique de la boxe professionnelle (British Boxing Board of Control) a d'ailleurs dit qu'il n'aurait pas autorisé pour des "raisons de sécurité" ce combat professionnel de huit rounds de trois minutes. Jake Paul a lui assumé son "optimisme délirant" et répété qu'il aimait "se mesurer aux meilleurs".

Joshua n'a pas combattu depuis sa défaite par K.O. face à son compatriote Daniel Dubois en septembre 2024 à Wembley. Il a assuré prendre cet affrontement au sérieux, et prévoit de "détruire la tête, le corps" de son adversaire. "Je vais lui marcher dessus", a-t-il prévenu.

Le Britannique avait mis K.O. début 2024 le Camerounais Francis Ngannou, ex-star du MMA reconverti à la boxe et armé d'un gabarit (1,93 m et environ 123 kg) autrement plus impressionnant que celui de Jake Paul. Michal Bisping, ex-vedette de l'UFC désormais commentateur, a lui rappelé que "Joshua s'était frotté aux tous meilleurs". "Des gens meurent sur des rings de boxe. On ne joue pas avec ça", a-t-il prévenu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Frédéric Péchier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

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La défense de Frédéric Péchier avait demandé à la cour d'acquitter "purement et simplement" son client, alors que l'accusation avait requis la réclusion à perpétuité contre "l'un des plus grands criminels de l'histoire" (image d'illustration). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La cour d'assises du Doubs a condamné jeudi l'anesthésiste Frédéric Péchier à la réclusion à la perpétuité. Elle l'a reconnu coupable de 30 empoisonnements de patients lors d'opérations, dont 12 sont morts. L'accusé va faire appel.

La peine est assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "Vous allez être incarcéré immédiatement", a indiqué la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien n'avait jamais été détenu depuis le début de l'enquête en 2017.

La cour a ainsi suivi l'accusation, qui avait requis vendredi la réclusion à perpétuité contre le médecin de 53 ans, qu'elle a présenté comme "l'un des plus grands criminels de l'histoire", coupable selon elle d'avoir "utilisé la médecine pour tuer".

A l'inverse, son avocat Randall Schwerdorffer s'était dit lundi convaincu de son innocence et avait demandé à la cour de l'acquitter "purement et simplement", faute de preuves irréfutables.

L'anesthésiste va faire appel de sa condamnation, a annoncé à l'AFP Ornella Spatafora, associée au cabinet de Me Schwerdorffer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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