Genève
Le Genevois Hamid Mamdouh ne dirigera pas l'OMC
Le candidat égyptien à la direction générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Hamid Mamdouh, également genevois, ne pilotera pas cette institution. Il ne figure pas dans la liste des cinq personnes encore en lice, sur huit, annoncée vendredi à Genève.
L'ancien secrétaire britannique au commerce international Liam Fox, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre kényane Amina Mohamed et celle du commerce en Corée du Sud, Yoo Myung-hee, de même que le ministre saoudien Mohammed Al-Tuwaijri restent en lice, a dit à la presse le porte-parole de l'institution. En revanche, les 164 membres ont écarté, outre M. Mamdouh, le Mexicain Jesus Seade Kuri, un ancien directeur général adjoint de l'OMC, et l'ex-chef de la diplomatie moldave Tudor Ulianovschi.
Jamais une femme n'a dirigé l'OMC. Les trois candidates féminines poursuivent toutes vers la deuxième étape. Face à des profils plus politiques, M. Mamdouh avait mis l'accent sur son expérience de plus de 35 ans dans le système commercial multilatéral et se présentait comme un possible candidat du consensus entre pays développés et en développement.
Dans une déclaration à Keystone-ATS, le Genevois a remercié tous ceux qui ont soutenu sa candidature. Il voulait être adoubé par la Suisse, mais Berne ne dévoile jamais qui elle désigne et est restée discrète pendant tout ce processus.
Encore deux étapes
Il a souhaité à l'OMC de surmonter ses nombreux défis. L'organisation peut constituer "un instrument important" pour provoquer des changements positifs sur la scène internationale, affirme-t-il, en ajoutant qu'il continuera à conseiller les Etats membres qui recourent à lui.
Désormais, une nouvelle période de consultations d'environ deux semaines s'ouvre jeudi prochain pour tenter de réduire cette liste de cinq personnes à deux. Il faudra ensuite une troisième étape d'environ un mois jusqu'au 7 novembre pour trouver un consensus pour remplacer Roberto Azevedo qui a quitté l'OMC fin août, un an avant la fin de son second mandat.
"Nous sommes en bonne voie" pour honorer le calendrier qui a été fixé, estime le porte-parole. En revanche, il ne sait pas encore quand le prochain ou la prochaine directrice entrera en fonctions. Selon des observateurs, le prochain directeur général ou la prochaine directrice générale pourrait ne démarrer son mandat que début 2021.
OMC en difficulté
La pandémie n'a elle pas affecté les consultations. Même les délégations qui ne sont pas présentes à Genève ont pu dialoguer avec le président du comité chargé de mener ces discussions entre les Etats sur les candidatures.
L'institution fait elle face à une crise institutionnelle depuis que les Etats-Unis ont rendu son tribunal d'appel dysfonctionnel. Autre problème, alors qu'un consensus semblait se dégager sur l'un des adjoints de M. Azevedo pour la piloter provisoirement, Washington, qui a menacé à plusieurs reprises de quitter l'OMC, a aussi cherché à imposer son ressortissant, provoquant un blocage.
Le commerce mondial est confronté à une crise importante en raison de la pandémie. Il pourrait reculer de jusqu'à un tiers environ cette année avec les effets du Covid, selon l'organisation.
Genève
SIG: des tarifs de reprise fixes pour les producteurs indépendants
Les Services industriels de Genève (SIG) vont maintenir des tarifs annuels fixes pour l'électricité photovoltaïque produite par les producteurs indépendants, malgré une légère adaptation à la baisse de 11% en 2025. Objectif: leur offrir de meilleures conditions de rentabilité et encourager le développement du solaire.
Les panneaux solaires se multiplient sur les toits. En 2024, plus de 1000 nouvelles installations ont été posées dans le canton. Pour maintenir cette dynamique, il faut que les particuliers puissent revendre leur électricité aux distributeurs à des prix attractifs, relève SIG jeudi dans un communiqué.
La prochaine réglementation fédérale risque de changer la donne. A partir de 2026, les distributeurs pourront proposer des tarifs de reprise alignés sur les prix du marché de l'électricité adaptés tous les trois mois.
Plusieurs distributeurs ont déjà anticipé ces nouvelles mesures au risque de rendre plus incertaine pour les producteurs la rentabilité de leur installation. SIG ne souhaite pas s'engager dans cette voie, mais a décidé de continuer à proposer des tarifs uniques valables toute l'année et ne dépendant pas des aléas des prix du marché.
Pour 2025, le tarif de reprise pour les petites installations se monte à 14,3 centimes par kilowattheure. Il baisse de 11,4% par rapport à 2024, mais reste encore nettement supérieur aux tarifs des années antérieures. Ce recul correspond à celui du tarif de l'électricité que SIG vend à ses clients au tarif régulé, précise l'entreprise.
A noter que les tarifs de l'électricité et la rétribution de SIG restent plus intéressants que ceux des distributeurs d'autres grandes villes du pays, notamment Lausanne et Bâle. La régie publique maintient par ailleurs sa prime solaire en 2025, en complément à la subvention fédérale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Inédit, le premier roman de Laurence Boissier sort de l'oubli
Les admirateurs de Laurence Boissier peuvent se réjouir: son premier roman. "Londres 13h30", oublié, puis retrouvé, sort de presse le 10 janvier. Dans ce court roman choral, l'autrice genevoise, disparue en 2022, sonde le potentiel sensuel de l'aéroport de Genève, l'attente, les occasions à saisir.
Assise chaque jour au bar de la halle "Arrivée" à l'aéroport de Genève, Emilienne tente de surmonter la mort de son père, l'un des passagers du vol de Londres 13h30 qui s'est abîmé dans la Manche. Autour d'elle s'affairent Hadjira et son chariot de nettoyage, Raoul responsable mélancolique des bâtiments aéroportuaires et Teodora, photographe sensible aux vibrations du lieu et des avions.
La rencontre des quatre personnages provoque une danse sur le thème de l'amitié, de l'intimité avec chacun d'entre eux, soulignent les éditions genevoises "art&fiction" qui publient l'ouvrage.
Premier roman de Laurence Boissier, Londres 13h30 a longtemps disparu. Puis le manuscrit a réapparu subrepticement à l'occasion d'un rangement après la disparition de son autrice.
S'y retrouvent son humour subtil ainsi que les thèmes qui lui sont chers: le jeu d'échos des trajectoires personnelles, une attention marquée pour la topographie, la subtilité dans l'évocation des liens humains, l'absurde importance des routines et le poids toujours surprenant du vide.
Prix suisse de littérature
A noter que paraît simultanément chez le même éditeur "Laurence Backstage", une lettre à la disparue, écrite par son ami l'auteur, scénariste et dramaturge Antoine Jaccoud. Elle est suivie d'un portrait par Lisbeth Koutchoumoff Arman.
Décédée le 7 janvier 2022 à l'âge de 56 ans, Laurence Boissier a publié plusieurs récits, parmi lesquels "Projet pour Madame B" (2010), "Noces" (2011) et "Cahier des charges" (2011).
Artiste, architecte d'intérieur et traductrice, celle qui était également membre du collectif "Bern ist überall" avait reçu le Prix suisse de littérature 2017 pour le recueil de nouvelles "Inventaire des lieux". En 2018, la Genevoise avait remporté le prix des lecteurs de la ville de Lausanne pour "Rentrée des classes".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les Genevois paieront moins d'impôts en 2025
Les Genevois verront leurs impôts sur le revenu baisser en 2025. Acceptés en votation en novembre, les nouveaux barèmes dépendent des catégories de revenu imposable. La classe moyenne, qui ne reçoit aucune aide étatique, peut s'attendre à une diminution allant jusqu'à 11,4%.
Pour les franges les plus aisées de la population, l'allègement sera de l'ordre de 5,3%, tandis qu'il se situera à 8,8% pour les contribuables avec les plus bas revenus imposables. Plus de la moitié des contribuables qui paient un impôt sur le revenu va bénéficier d'une baisse d'impôts d'au moins 10%.
Inscrite dans le programme de législature du Conseil d'Etat, cette réforme vise à redonner du pouvoir d'achat à la population, en particulier à la classe moyenne. Il s'agit de la plus importante baisse d'impôts pour les personnes physiques à Genève depuis 1999. Elle permettra de rapprocher la taxation genevoise de celle des autres cantons, sauf pour les gros revenus.
Douze acomptes
Cette diminution d'impôts, à laquelle la gauche s'est opposée, va faire perdre au canton 326 millions de recettes fiscales. Résultat: le budget 2025 prévoit un déficit de 255,7 millions. Or ces dernières années, malgré les déficits attendus, les comptes ont affiché d'importants excédents: 727 millions en 2022 et un record de 1,4 milliard en 2023.
Autre nouveauté en 2025: les Genevois payeront leurs acomptes d'impôts en douze tranches, contre dix jusqu'à présent. Objectif: mieux répartir la charge sur l'ensemble de l'année. Un formulaire en ligne sur le site de l'Etat permet à chaque contribuable de calculer ses futurs impôts et de modifier le montant de ses acomptes à la hausse ou à la baisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Quatre journalistes se partagent la rédaction en chef du Courrier
Le Courrier innove. La rédaction du quotidien genevois sera à l'avenir dirigé par un comité de quatre journalistes. L'objectif est d'apporter davantage d’horizontalité, de concertation et de pluralité, lit-on jeudi dans l'édito du Courrier en ligne.
Ce comité de rédaction, plutôt que rédaction en chef, a été élu par l’assemblée générale de la Nouvelle Association du Courrier. Avec cette formule qui "colle aux idéaux du journal et renoue avec les trios ou duos de rédactions en chef·fe mis en place entre 2011 et 2020", il s'agit de "contribuer à l’indispensable élan collectif tout en répartissant la charge et les responsabilités".
Seul rédacteur en chef depuis quatre ans, Philippe Bach, au Courrierv depuis 1991, fera partie du quatuor de profils complémentaires habitués à travailler ensemble depuis plusieurs années. Les autres sont Christophe Koessler, au Courrier depuis 2011, en charge aujourd'hui de la rubrique Solidarité internationale, Nathalie Gerber McCrae, qui a rejoint l’équipe en 2016 et assume depuis 2019 la responsabilité des domaines stratégiques que sont l’édition numérique et les réseaux sociaux, et Roderic Mounir, à la rubrique Culture depuis 2000.
Le mandat de ce comité dure en principe trois ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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