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International

Le G7 prêt à imposer des sanctions "massives" à Moscou (Washington)

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Lors de la réunion du G7 au Royaume-Uni samedi, les Etats-Unis ont assuré que les puissances occidentales étaient prêtes à imposer à Moscou des sanctions "massives" en cas d'attaque contre l'Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Paul Ellis)

Les Etats-Unis ont renouvelé, lors d'une réunion du G7 au Royaume-Uni, leur appel à la Russie en vue d'une "désescalade" des tensions avec l'Ukraine, assurant que les puissances occidentales étaient prêtes à imposer à Moscou des sanctions "massives" en cas d'attaque.

Une responsable américaine présente samedi à Liverpool, dans le nord de l'Angleterre, pour la réunion des ministres des Affaires étrangères qui se tient jusqu'à dimanche a assuré qu'il était encore possible de résoudre "par la diplomatie" cette nouvelle crise ukrainienne.

Pour cela, le gouvernement américain a annoncé qu'il dépêchait sa secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Europe, Karen Donfried, en Ukraine et Russie de lundi à mercredi, en quête de "progrès diplomatiques pour mettre fin au conflit dans le Donbass", dans l'est de l'Ukraine, "en mettant en oeuvre les accords de Minsk".

Ces accords conclus en 2015 pour mettre fin à la guerre qui a éclaté un an plus tôt dans cette région ukrainienne entre les forces de Kiev et des séparatistes prorusses n'ont jamais été vraiment respectés.

Sanctions économiques

Mais si la Russie "décide de ne pas emprunter cette voie" diplomatique, "il y aura des conséquences massives et un prix important à payer, et le G7 est absolument uni là-dessus", a prévenu la responsable américaine. "Non seulement les pays qui étaient dans la salle mais un nombre encore plus grand d'Etats démocratiques nous rejoindraient pour en faire payer le prix" à la Russie, a-t-elle ajouté.

Washington, les Européens et Kiev accusent depuis quelques semaines Moscou de préparatifs pour éventuellement envahir l'Ukraine, ce que le Kremlin dément. Ces propos font d'ailleurs écho à ceux du président américain Joe Biden, qui a "fait savoir" mardi à son homologue russe Vladimir Poutine que la Russie s'exposerait à de "fortes sanctions, entre autres économiques", en cas d'attaque en Ukraine.

Malgré des tensions toujours extrêmes, les deux dirigeants avaient décidé de charger leurs équipes de réunions de suivi pour voir si une désescalade diplomatique était possible. La visite de Karen Donfried sera donc la première étape de ce processus diplomatique.

Front uni

Les chefs de la diplomatie de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont plus largement abordé leur positionnement face aux "agresseurs mondiaux", selon l'expression de la présidence britannique du G7.

"Nous devons nous rassembler avec force pour faire face aux agresseurs qui tentent de limiter le champ de la liberté et de la démocratie", a lancé la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss à l'ouverture de cette rencontre de deux jours. "Pour cela, nous devons parler absolument d'une seule voix" face aux "régimes autoritaires", a-t-elle ajouté au nom des grandes puissances qui se réclament du camp démocratique.

Si elle n'a pas nommé ces adversaires, ces propos s'inscrivent dans la volonté, notamment des Etats-Unis, de faire participer le G7 à la stratégie occidentale pour contrer les ambitions de la Chine sur la scène mondiale.

Pour Liz Truss, ce "front uni" passe aussi par l'approfondissent des liens économiques entre les pays démocratiques. "Nous devons gagner la bataille des technologies", "en nous assurant que nos normes technologiques sont fixées par ceux qui croient en la liberté et la démocratie", a-t-elle martelé, dans une autre allusion à Pékin.

Appel à l'Iran

Les ministres du G7 devraient également appeler l'Iran à cesser l'escalade nucléaire et à renouer avec les restrictions imposées à son programme atomique.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré vendredi soir ses homologues allemande, britannique et français pour discuter des futures étapes, notamment en cas d'échec des négociations qui viennent de reprendre à Vienne.

Au cours du week-end, les ministres du G7 doivent participer à des réunions élargies à leurs homologues de l'UE, de la Corée du Sud et de l'Australie.

Dimanche, Liz Truss organisera des sessions plénières sur la sécurité sanitaire mondiale ainsi que sur la région indo-pacifique. Des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) se joindront à la réunion du G7 pour la première fois.

Ils aborderont notamment la crise née du coup d'Etat militaire de février en Birmanie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Festival de Cannes: les membres du jury ont été désignés

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Juliette Binoche présidera cette année le jury du Festival de Cannes. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

L'actrice américaine Halle Berry, l'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani et le cinéaste sud-coréen Hong Sangsoo font partie du jury du prochain festival de Cannes, présidé par la comédienne française Juliette Binoche, ont annoncé les organisateurs lundi.

Composé de neuf membres (cinq femmes et quatre hommes), ce jury, où figurent également l'actrice italienne Alba Rohrwacher et le comédien américain Jeremy Strong, devra notamment décerner la Palme d'or de la 78e édition, qui se tient du 13 au 24 mai.

La cinéaste indienne Payal Kapadia, Grand Prix l'an dernier, le réalisateur mexicain Carlos Reygadas et le documentariste de République démocratique du Congo (RDC) Dieudo Hamadi complètent ce panel très international qui devra départager les 21 films retenus en compétition.

Les frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne ("Jeune mères"), l'Iranien Jafar Panahi ("Un simple accident"), l'Américain Wes Anderson ("The Phoenician Scheme") ou la Française Hafsia Herzi ("La petite dernière") se disputeront les faveurs du jury, qui désignera notamment le successeur d'"Anora" de l'Américain Sean Baker, Palme d'or 2024, au sommet du palmarès cannois.

L'année dernière, le jury du festival était présidé par la cinéaste américaine Greta Gerwig ("Barbie") et comptait notamment parmi ses membres l'acteur français Omar Sy et le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Panne d'électricité en Espagne: retour partiel du courant

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La panne a des conséquences sur la circulation, avec l'arrêt des feux de signalisation, ici à Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/QUIQUE GARCIA)

Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a dit espérer lundi un retour "rapide" de l'électricité dans le pays, en appelant les habitants à la "responsabilité" face à la panne géante qui touche depuis plus de six heures la péninsule ibérique.

"L'approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc", a fait savoir le chef du gouvernement lors d'une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle.

En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont "été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l'approvisionnement" de l'électricité dans toute l'Espagne", a ajouté le dirigeant socialiste.

La coupure de courant, d'une ampleur "exceptionnelle" selon le gestionnaire du réseau espagnol REE, a débuté à 12h30 GMT pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.

Causes encore inconnues

"Nous n'avons toujours pas d'informations concluantes sur les causes" de la coupure, a assuré Pedro Sanchez, en appelant les habitants à "s'informer par les canaux officiels" de communication et à ne pas spéculer.

"L'Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations", a insisté le dirigeant socialiste, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion de crise, à laquelle ont participé plusieurs ministres.

"Il n'y a pas de problèmes d'insécurité. Notre système hospitalier marche correctement" et "il y a des groupes électrogènes dans les centres sanitaires qui fonctionnent normalement et disposent d'une large autonomie", a affirmé M. Sanchez.

Pour cette raison, "je veux appeler les citoyens à collaborer avec les autorités et à agir avec responsabilité et civisme, comme nous l'avons toujours fait lors de crises passées", a-t-il ajouté.

En début d'après-midi, le gestionnaire du réseau espagnol avait évalué "entre 6 et 10 heures" pour rétablir l'électricité dans l'ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Iran: l'explosion mortelle dans le port résulte d'une "négligence"

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L'explosion a fait une quarantaine de morts et plus de mille blessés. (© KEYSTONE/EPA/IRAN RED CERESCENT SOCIETY / HANDOUT)

Le ministre iranien de l'intérieur, Eskandar Momeni, a déclaré lundi que l'explosion survenue samedi dans le plus grand port commercial du pays était due à la "négligence" et au non-respect des mesures de sécurité.

"Certains coupables ont été identifiés et convoqués (...). Il y a eu des manquements, notamment le non-respect des mesures de sécurité et la négligence en terme de défense passive", a déclaré M. Momeni à la télévision d'Etat, ajoutant que les matériaux qui étaient stockés auraient dû être dispersés.

L'explosion samedi a provoqué la mort d'une quarantaine de personnes, tandis qu'un millier d'autres ont été blessées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le PAM de l'ONU va réduire ses effectifs de 25 à 30%

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Le PAM est dans le dur. (© KEYSTONE/AP)

Le Programme alimentaire mondial de l'ONU, très touché par les coupes dans l'aide internationale des Etats-Unis, va devoir réduire ses effectifs de 25 à 30% dans le monde. Cela pourrait concerner jusqu'à 6000 personnes, selon un message au personnel vu par l'AFP.

"La prévision de contribution pour 2025 s'élève actuellement à 6,4 milliards de dollars, soit une réduction de 40 pour cent par rapport à l'année dernière", a écrit Stephen Omollo, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM) dans cet e-mail envoyé aux employés.

"A l'issue d'une série de réunions au cours desquelles l'équipe de direction a examiné tous les aspects de notre situation (financière), nous sommes parvenus à la conclusion que le PAM devrait réduire son personnel de 25 à 30 pour cent à l'échelle mondiale, ce qui pourrait concerner jusqu'à 6000 postes alors que nous nous préparons pour 2026", poursuit-il.

L'agence, bras armé de l'ONU dans la lutte contre la faim dans le monde, proposera notamment des mesures de départ négocié, réduira les contrats de courte durée à son siège de Rome, et intègrera les départs à la retraite dans ses réductions d'effectifs, mais cela risque "de ne pas suffire", a-t-il prévenu.

Un grand nombre d'agences et départements de l'ONU ressentent déjà les impacts des coupes sombres dans les contributions des donateurs, en particulier des Etats-Unis, les forçant à réduire des opérations vitales pour des millions de personnes à travers le monde.

L'administration du président américain Donald Trump a supprimé 83%, soit "des dizaines de milliards de dollars", des programmes de l'agence de développement américaine USAID, qui gérait à elle seule jusqu'à présent un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, soit 42% de l'aide humanitaire déboursée mondialement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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