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Le G20 s'engage à "coopérer" pour taxer les super-riches

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La réunion des ministres des finances du G20 devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio. (© KEYSTONE/AP/Bruna Prado)

Les pays du G20 se sont engagés vendredi à Rio de Janeiro à "coopérer" pour que les personnes les plus fortunées soient davantage taxées, au nom de la lutte contre les inégalités. Ils ne se sont toutefois pas accordés sur un impôt mondial.

Le sujet a dominé une réunion de deux jours des ministres des finances du groupe des grandes économies mondiales, qui devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement du G20 prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio.

"Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous nous efforcerons de coopérer pour faire en sorte que les personnes très fortunées soient effectivement imposées", est-il indiqué dans une déclaration sur la "coopération fiscale internationale" publiée à l'issue des travaux.

Le texte souligne que "les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale et aggravent les vulnérabilités sociales" et prône des "politiques fiscales efficaces, équitables et progressives".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fritz sort Tiafoe en cinq sets et affrontera Sinner en finale

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Taylor Fritz peut mettre fin à 21 ans de disette pour le tennis masculin américain (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Taylor Fritz défiera le no 1 mondial Jannik Sinner dimanche en finale de l'US Open.

L'Américain a battu son compatriote Frances Tiafoe 4-6 7-5 4-6 6-4 6-1 vendredi, après que l'Italien avait dominé Jack Draper 7-5 7-6 (7/3) 6-2 dans la première demi-finale.

Premier Italien à atteindre la finale à Flushing Meadows, Jannik Sinner n'a pas joué à son meilleur niveau vendredi. Mais il s'est montré nettement supérieur dans les moments clés, comme le tie break dans lequel il a mené 4/0 et 6/1, et a profité d'un effondrement physique de Jack Draper (no 25) lequel a vomi sur le court.

Le vainqueur du dernier Open d'Australie s'est également montré très efficace sur son service, avec plus de 70% des points remportés tant derrière sa première que derrière sa deuxième balle de service. Auteur de 11 aces pour 2 doubles fautes, il n'a concédé qu'un seul break, sans conséquence puisqu'il menait alors 4-3 au premier set.

15 ans d'attente

Jamais demi-finaliste en Grand Chelem avant ce tournoi, Taylor Fritz est pour sa part le premier Américain à atteindre la finale d'un Majeur, en simple messieurs, depuis Andy Roddick en 2009 à Wimbledon. Il est aussi le premier Américain en finale à New York depuis le même Roddick en 2006.

"C'est la raison pour laquelle je fais ce sport, c'est un rêve qui se réalise", a commenté Taylor Fritz, les larmes aux yeux. Il a lui aussi vu son adversaire s'effondrer vendredi soir: Frances Tiafoe fut en effet inexistant après avoir manqué deux balles de 5-5 sur son service au quatrième set.

"Il me dominait du fond du court, prenait la balle très tôt, changeait les angles, il était vraiment au-dessus. Je me suis concentré sur mon service, j'ai tout fait pour rester dans la partie", a indiqué Fritz, qui cherchera à offrir au tennis masculin américain son premier sacre majeur depuis l'US Open 2003.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Crash au Brésil: l'équipage a rapporté un problème de dégivrage

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L'avion s'était écrasé dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle à Vinhedo (archives). (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Des membres de l'équipage de l'avion qui s'est écrasé le 9 août au Brésil ont fait part avant l'accident d'un problème dans le système de dégivrage de l'appareil, selon un rapport d'enquête préliminaire présenté vendredi. L'accident avait fait 62 morts.

La chute du bi-moteur du constructeur franco-italien ATR a été la pire catastrophe aérienne sur le sol brésilien en 17 ans. Le vol, opéré par la compagnie brésilienne Voepass, avait décollé de Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), à destination de l'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo.

Il s'est écrasé à Vinhedo, à environ 80 km au nord-ouest de São Paulo, se brisant dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle, tuant les quatre membres d'équipage et les 58 passagers à bord.

Des vidéos impressionnantes filmées par des voisins et diffusées sur les réseaux sociaux ont montré l'avion en chute libre. L'appareil a perdu 4000 mètres d'altitude en une minute.

"Beaucoup de gel"

Près d'un mois après l'accident, un rapport d'enquête préliminaire a été présenté par les autorités brésiliennes: il indique que les conversations enregistrées dans les boîtes noires montrent que "les membres de l'équipage ont fait part d'un problème dans le système de dégivrage" de l'appareil.

Une minute avant que l'avion ne commence à perdre de l'altitude, l'enregistrement permet d'identifier le copilote disant qu'il y a "beaucoup de gel", a expliqué le centre d'investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (CENIPA). Le rapport relève par ailleurs que le vol s'est déroulé "dans des conditions de formation de gel sévères".

Mais le responsable du CENIPA a précisé qu'il n'était pas encore possible de confirmer que l'accident était dû à un problème dans le système de dégivrage. "Il est encore trop tôt pour déterminer la ligne d'investigation" sur les causes du crash, a-t-il déclaré.

Selon le CENIPA, l'appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur et disposait des autorisations requises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore

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Comme en 2023, Sabalenka affrontera une Américaine et donc tout un peuple en finale de l'US Open (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Comme en 2023, Aryna Sabalenka tentera samedi de décrocher son premier US Open face à une joueuse américaine soutenue par près de 24'000 spectateurs bruyants.

Forte de sa triste expérience face à Coco Gauff en finale l'an dernier, la Bélarusse se dit mieux préparée pour affronter Jessica Pegula.

Sabalenka a prouvé ces dernières années sa capacité à bien jouer sur dur: outre deux titres à l'Open d'Australie (2023, 2024), elle a toujours atteint le dernier carré à Flushing Meadows lors de ses quatre dernières participations, dont deux finales consécutives. Son point faible ? Son émotivité.

Depuis toujours la native de Minsk lutte contre ses nerfs. Dans un premier temps, elle les a canalisés de façon à ne pas s'effondrer techniquement sur un court. On se souvient des doubles fautes répétées et des fautes directes à foison qui l'ont longtemps handicapée.

Désormais, cette nervosité l'étreint plus sur le plan psychologique au moment de conclure. L'an dernier, elle avait même facilement remporté le premier set 6-2 avant de s'incliner face à Gauff. Cette année, elle déclarait encore après sa victoire en demi-finale contre l'Américaine Emma Navarro avoir eu du mal à conclure.

"J'ai été prise par les émotions et j'ai eu un petit flashback de la finale de l'an dernier à cause de l'ambiance créée par le public", a-t-elle expliqué. "Je suis très heureuse d'avoir retenu les leçons (de l'an dernier) et d'avoir réussi à contrôler mes émotions pour parvenir à conclure ce match en deux sets."

Peur

Mais la Bélarusse a reconnu avoir eu peur dans le deuxième set: "Je me suis dit pendant le match +Non, non, non, Aryna, ça ne peut pas se reproduire ! Contrôle tes nerfs, concentre-toi sur toi. Il y a aussi des gens qui sont pour toi, ton box, ta famille, tu dois te battre+".

L'an dernier en effet, le Stade Arthur Ashe était non seulement plein à craquer d'un public entièrement acquis à la cause de son adversaire. Mais la prodige US avait même attiré une rare concentration de "people".

Et Sabalenka n'avait su réagir face au "bruit" incessant - y compris durant les points - descendant des immenses tribunes pour pousser son adversaire. "Mon erreur a été d'oublier qu'elle était aussi gênée par le bruit. Oui, ils l'encouragent, mais comment peuvent-ils l'aider à gagner le match ? Le seul moyen c'est d'entrer dans ma tête et de me faire perdre, moi", a-t-elle déclaré jeudi, comme pour se prouver qu'elle avait bien retenu la leçon et prévenir son adversaire qu'elle ne se laisserait pas avoir deux fois.

Cherche consécration

Car Sabalenka se prépare à affronter une ambiance du même acabit samedi face à Jessica Pegula, qui s'est installée depuis deux ans dans le top 10 mondial parvenant même quelques semaines au 3e rang, et qui cherche toujours la consécration d'un Majeur (elle a deux WTA 1000 à son palmarès: Montréal 2023 et Toronto 2024).

Avec deux titres majeurs, une finale et cinq demi-finales, l'expérience est largement du côté de la Bélarusse, face à une adversaire qui, à 30 ans, avait atteint six fois les quarts de finale en Grand Chelem, dont une à New York (2022), sans jamais les dépasser.

En outre, Sabalenka mène 5-2 dans leurs duels sur le circuit et a remporté en deux sets leur dernier affrontement en finale de Cincinnati, juste avant l'US Open. Mais Pegula a fait le plein de confiance pour arriver jusqu'en finale, avec en particulier une victoire nette en quart de finale contre la lauréate de l'édition 2022, le no 1 mondial Iga Swiatek.

Le plafond de verre enfin brisé, elle a su renverser en demies une situation bien mal embarquée car elle se sentait comme une "débutante" après avoir perdu le premier set face à Karolina Muchova. Quant à la finale, l'Américaine estime "avoir le jeu pour frustrer" Sabalenka, à condition peut-être que celle-ci serve "un peu moins bien" qu'à Cincinnati.

Un titre à l'US Open, "vaudrait tout l'or du monde", assure Pegula en rappelant tout le travail nécessaire pour se trouver à une victoire de réaliser ce "rêve d'enfant". "Je suis heureuse d'être en finale, mais je suis là pour remporter le titre", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La justice colombienne ordonne la chasse des hippopotames d'Escobar

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A la fin 2023, 166 hippopotames avaient été comptabilisés dans le fleuve Magdalena par le ministère colombien de l'environnement (archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

Un tribunal colombien a ordonné vendredi des "mesures d'éradication" des hippopotames descendant d'un couple introduit dans le pays dans les années 1980 par le chef du cartel de drogue Pablo Escobar. Se reproduisant de manière incontrôlée, ils sont plus de 150.

Le tribunal administratif de Cundinamarca a fixé un délai de trois mois au ministère de l'environnement pour qu'il émette "une règlementation visant des mesures d'éradication de l'espèce", qui affecte "l'équilibre écologique", selon la décision publiée sur son site en ligne. Les magistrats ont précisé que les mesures devraient inclure "la chasse contrôlée et la stérilisation" des hippopotames.

Le ministère avait déjà annoncé à la fin 2023 un plan visant à stériliser une partie de la population de l'espèce envahissante et à euthanasier les autres. Mais les stérilisations avancent au ralenti et aucun animal n'a encore été euthanasié. Un projet de transporter quelques spécimens vers le Mexique, l'Inde et les Philippines n'a jamais abouti.

Plus de 1000 en 2035

Les premiers hippopotames sont arrivés en Colombie sur un caprice de Pablo Escobar, qui a fait venir un couple d'Afrique dans son zoo personnel de l'hacienda Napoles, dans la région du Magdalena Medio (centre-nord).

Après la mort du célèbre trafiquant de drogue, tué par la police en 1993, et la saisie de ses biens, les mammifères ont été laissés sans surveillance et ont commencé à se reproduire. Certains ont attaqué des pêcheurs sur le fleuve Magdalena, le plus important du pays.

A la fin 2023, 166 hippopotames ont été comptabilisés. Selon les estimations du ministère de l'environnement, leur population pourrait croître à 1000 individus d'ici à 2035 si leur expansion n'est pas arrêtée.

Les experts affirment que la croissance incontrôlée de la population menace les espèces locales telles que le lamantin. Mais les défenseurs des droits des animaux et les professionnels du tourisme s'opposent à la chasse de ces mastodontes à la peau rose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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