International
Le face-à-face Lula-Bolsonaro est lancé
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Lula à son tour a lancé mardi sa campagne officielle pour la présidentielle d'octobre au Brésil. Il a choisi, comme son rival le président sortant Jair Bolsonaro, un endroit qui a profondément marqué sa carrière politique: les usines où il a embrassé le syndicalisme.
Favori des sondages, Luiz Inacio Lula da Silva, 76 ans, a tenu son premier meeting dans une usine automobile de son fief de Sao Bernardo do Campo, près de Sao Paulo (sud-est), zone industrielle où il a été tourneur-fraiseur, avant de devenir leader syndical dans les années 70.
"C'est ici que tout a commencé: ici que j'ai acquis une conscience politique (...) En ce jour important de ma vie, au début de la campagne électorale, je suis venu ici pour vous dire que nous allons gagner les élections", a lancé le favori des sondages, vêtu d'une chemise blanche et juché sur un plateau, entouré de centaines d'ouvriers métallurgistes.
Malgré son âge, il dit sentir en lui la même "énergie qu'à 30 ans" et qu'il entend "reprendre le pays" à Jair Bolsonaro qu'il qualifie de "génocidaire" et "négationniste" pour sa gestion de la pandémie qui a fait 680'000 morts au Brésil. "S'il y a quelqu'un de possédé par le diable, c'est Bolsonaro", a déclaré l'ancien président (2003-2010) sous les vivats.
"Elu de Dieu"
"Lula est l'espoir des Brésiliens d'améliorer leurs conditions, il représente le pouvoir des travailleurs", a déclaré à l'AFP Mauricio Souza, 48 ans, soudeur, qui a accueilli son candidat avec une trompette. Ce retour aux sources syndicales, "Lula s'y est toujours rendu lors des moments marquants de sa carrière politique, pour renforcer son image de représentant des travailleurs", dit à l'AFP Adriano Laureno, analyste du cabinet Prospectiva.
"Quant à Bolsonaro, il veut se présenter comme un 'élu de Dieu' qui a survécu à l'attentat" à l'arme blanche en 2018, poursuit ce spécialiste, pour qui cette élection est "la plus polarisée" depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985).
"Dieu, patrie, famille et liberté"
Jair Bolsonaro était plus tôt dans le Minas Gerais (sud-est), à Juiz de Fora "la ville où je suis né à nouveau", hissé sur une estrade installée sur le même carrefour où il avait été poignardé par un déséquilibré il y a quatre ans, frôlant la mort.
Vêtu d'une veste noire boutonnée jusqu'au cou dissimulant les formes d'un gilet pare-balle, l'ancien capitaine de l'armée, 67 ans, a égrené un discours chargé de déclarations patriotiques et d'allusions à Dieu et à la Bible.
Il a réitéré sa promesse de lutter contre l'inflation à deux chiffres, l'avortement, la drogue et de défendre la "propriété privée", brandissant la menace "communiste" au Brésil s'il perd les élections en octobre contre son rival Lula.
"Mito, mito" (mythe, ndlr), ont scandé les partisans du leader d'extrême droite rassemblés autour du slogan "Dieu, patrie, famille et liberté", dont plusieurs étaient vêtus de T-shirts aux couleurs du Brésil. Jair Bolsonaro a ensuite donné la parole à la Première dame, une évangélique fervente ovationnée autant, voire plus, que son époux. Michelle Bolsonaro a invité l'assistance à fermer les yeux et à réciter le "Notre père".
"Il s'agit de l'avenir de la famille, de la patrie, la plupart des gens qui sont ici sont fidèles à Dieu", a dit à l'AFP Marcio Bargiona, un ancien policier de 55 ans. "Le nettoyage a commencé il y a quatre ans, je veux qu'il continue, je veux que la gauche soit extirpée du pays", a pour sa part déclaré Jaqueline Lopes, une enseignante de Rio de Janeiro de 50 ans.
Réunis à Brasilia?
Lula, qui a retrouvé ses droits politiques en 2021 après l'annulation de ses condamnations dans une immense affaire de soupçons de corruption, caracole en tête des sondages bien que son adversaire semble combler l'écart.
Lundi soir, un sondage de l'institut Ipec donnait toujours un avantage confortable à l'ex-président de gauche, avec 44% des intentions de vote au premier tour, contre 32% pour le chef de l'Etat actuel. Fin juillet, une enquête d'opinion de l'autre institut de référence, Datafolha, faisait état d'un écart de plus important: 47% pour Lula, 29% pour Bolsonaro.
La principale préoccupation des Brésiliens, selon les sondages, est la situation économique, marquée ces dernières années par des niveaux élevés de chômage et d'inflation, qui ont sapé la popularité de Bolsonaro. Ce mardi sera intronisé à la présidence du Tribunal Supérieur électoral (TSE) le juge Alexandre de Moraes.
Ce magistrat de la Cour suprême est une des bêtes noires du président Bolsonaro, contre lequel il a ordonné l'ouverture d'une enquête pour diffusion de fausses informations sur le système électoral. Le chef de l'Etat n'a cessé de remettre en cause la fiabilité des urnes électroniques utilisées dans le pays depuis 1996, évoquant des "fraudes" sans apporter de preuves. Des attaques qui font redouter qu'il ne reconnaisse pas le résultat du scrutin en cas de défaite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques "comme il peut"
"Je vis (Pâques) comme je peux", a déclaré jeudi le pape François, convalescent et toujours affaibli après une grave pneumonie. Il s'exprimait en marge d'une visite dans une prison du centre de Rome.
Interrogé par les journalistes à travers la fenêtre de sa traditionnelle Fiat 500 sur la manière dont il vivait cette année Pâques, que célèbreront dimanche les chrétiens du monde entier, le pape de 88 ans a répondu d'une voix essoufflée: "Je le vis comme je peux."
"Chaque fois que j'entre dans ces lieux, je me demande: pourquoi eux et pas moi?", a-t-il ajouté en arrivant à la prison Regina Coeli, la plus grande de la capitale italienne, à l'occasion du Jeudi saint.
François, sensible à l'univers carcéral, est resté une trentaine de minutes dans cette maison d'arrêt délabrée et surpeuplée située dans le quartier touristique de Trastevere.
Accueilli par des cris et des applaudissements nourris, le pape, en fauteuil roulant mais sans canules nasales à oxygène, y a salué un par un quelque 70 détenus de différentes nationalités qui lui ont serré et embrassé la main et remis des cadeaux ou des intentions de prière, selon des images diffusées par le Vatican.
Pas de lavage de pieds
Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin - censé en théorie observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques - ne s'est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres.
"Cette année, je ne peux pas le faire, mais je peux et je veux être près de vous. Je prie pour vous et vos familles", a déclaré le pape.
Depuis son élection en 2013, François effectue cette célébration en dehors du Vatican, dans des centres de détention pour mafieux repentis, pour femmes ou pour mineurs, auprès de malades ou de personnes marginalisées.
Dans la tradition chrétienne, le Jeudi saint commémore le dernier repas du Christ (la Cène) avec ses 12 apôtres. Il s'agit d'un temps fort de la Semaine sainte, qui fait mémoire des derniers jours du Christ avant sa résurrection à Pâques.
Rentré au Vatican le 23 mars après 38 jours d'hospitalisation pour une double pneumonie ayant menacé sa vie, François, dont l'état de santé s'améliore mais reste fragile, a progressivement repris les apparitions publiques ces derniers jours.
Il ne présidera toutefois pas la veillée pascale samedi soir ni la messe du dimanche de Pâques au Vatican, qui ont été déléguées à des cardinaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'aide humanitaire à Gaza "menacée d'un effondrement total"
L'aide humanitaire à Gaza est "menacée d'un effondrement total" en raison du blocus imposé par Israël sur l'entrée de cette aide depuis le 2 mars, alertent jeudi douze importantes ONG dans un communiqué commun.
"Laissez-nous faire notre travail", exhortent les représentants de Médecins du Monde, Oxfam et du Norwegian Refugee Council (NRC) et d'autres ONG qui disent faire face à "l'un des pires échecs humanitaires de notre génération".
Pratiquement toutes les ONG ont dû suspendre ou très fortement réduire leur aide dans le territoire palestinien depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars, soulignent ces organisations qui citent un sondage réalisé auprès de 43 ONG apportant de l'aide à Gaza.
"Chaque habitant de Gaza dépend de l'aide humanitaire pour survivre. Cette ligne de vie a été complètement coupée depuis que les autorités israéliennes ont imposé un blocus sur l'entrée de l'aide le 2 mars", écrivent-elles.
"Nous avons des fournitures prêtes. Nous avons du personnel médical formé. Nous disposons de l'expertise nécessaire. Ce qui nous manque, c'est l'accès, ou la garantie par les autorités israéliennes que nos équipes peuvent faire leur travail en toute sécurité", ajoutent-elles.
Lourd tribut
Quelque 400 travailleurs humanitaires et 1300 personnels de santé ont été tués depuis octobre 2023 à Gaza, rappellent ces ONG en citant un bilan de l'ONU.
"Nous appelons toutes les parties à garantir la sécurité de notre personnel et à permettre l'accès sûr et sans entrave de l'aide à Gaza par tous les points d'entrée, et nous demandons aux dirigeants mondiaux de s'opposer à toute nouvelle restriction", demandent-elles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jonathan Anderson, le nouveau monsieur Dior homme
Considéré comme un des enfants prodiges de la mode, le Nord-Irlandais Jonathan Anderson confirme son irrésistible ascension, en prenant les rênes des collections Dior Homme, un des postes les plus convoités du monde de la mode.
Le discret quadra succède à Kim Jones et présentera son premier défilé le 27 juin, a annoncé jeudi la maison de couture dans un communiqué.
Anderson, dont le nom revenait depuis des mois, avait annoncé mi-mars son départ de Loewe, à qui il a donné un coup de fouet pendant les onze années à sa tête, au point d'en faire une des marques préférées des célébrités.
"Sous sa direction, Loewe a connu une croissance exceptionnelle", s'était félicitée la marque espagnole, appartenant au groupe LVMH (comme Dior), saluant notamment le succès du sac Puzzle caractérisé par ses lignes géométriques et devenu un "it bag".
Chez Loewe, Anderson s'est forgé la réputation de créateur de mode luxueuse, aux coupes impeccables, avec une utilisation généreuse de matériaux comme le cuir et le métal. Ses vêtements sont amples et très souvent unisexe, les pulls en laine épaisse, les pantalons larges, la palette de couleurs généreuse.
Parmi ses créations phare, figurent plusieurs tenues de scène pour la tournée Renaissance de Beyoncé, dont des bodys pailletés avec des mains en trompe-l'oeil stratégiquement placées. Il a aussi créé la combinaison rouge de Rihanna au Super Bowl 2023, qui en avait profité pour dévoiler son ventre rond et annoncer sa grossesse.
Ses défilés pour Loewe se distinguaient chaque saison à Paris et sur d'autres podiums par leur audace et ses collaborations régulières avec des artistes contemporains. Anderson est aussi connu pour son discours très construit, truffé de références artistiques et littéraires.
Liens avec le 7e art
Né en 1984 à Magherafelt, une petite ville d'Irlande du Nord, il rêve de devenir acteur et se rend aux États-Unis à 18 ans pour s'inscrire dans une école d'art dramatique.
De cette passion, il a gardé un lien étroit avec le monde du cinéma, en particulier avec le réalisateur Luca Guadagnino, pour qui il a conçu les costumes de "Challengers", avec Zendaya, et "Queer", avec Daniel Craig.
Pendant des années, ses défilés ont été le point de rencontre des stars du 7e art, de Timothée Chamalet à Pedro Almodóvar en passant par Tilda Swinton. Et plusieurs d'entre elles ont été les ambassadrices de la marque.
Formé à la London School of Fashion, Anderson a débuté dans le département marketing de Prada, mais a rapidement créé sa propre marque en 2008, JW Anderson.
En 2023, il a fait sensation lors de la Fashion Week masculine de Paris en faisant défiler des mannequins portant d'imposantes pièces en cuivre ou en étain, ou en parchemin. "Je pense que nous sommes peut-être arrivés à un style excessif ces derniers temps", expliquait Anderson à la fin de ce défilé.
Jonathan Anderson "a révolutionné une marque avec des siècles d'histoire pour la rapprocher d'un nouveau consommateur, plus jeune, avec d'autres préoccupations sur la mode et le luxe", selon la blogueuse Mayte de la Iglesia, interrogée par l'AFP.
Loewe est née à Madrid en 1846, d'abord comme atelier de maroquinerie. Pendant des générations, elle a été une marque classique, dans le style du français Hermès (fondé en 1837).
"Beaucoup de gens pensent que la marque s'est éloignée de l'essence même de Loewe, une marque classique de sacs en cuir, de foulards en soie et de parfums denses, mais je pense que ce n'est pas le bon terme. Il ne s'agit pas d'un éloignement, mais d'une évolution", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d'une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l'offensive douanière américaine.
M. Xi a d'abord visité le Vietnam puis la Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l'explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Il a atterri jeudi à l'aéroport de Phnom Penh, où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni lors d'une cérémonie militaire. Le numéro un chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l'ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs sur les réseaux sociaux, sans précision sur les accords attendus.
Selon un communiqué publié jeudi par le site officiel d'information cambodgien Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume "dans le choix d'une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale".
Il a ajouté que les deux pays devaient "s'opposer résolument aux forces extérieures qui s'ingèrent dans les affaires intérieures, sèment la discorde et sapent" les relations, dans une allusion transparente à la guerre commerciale déclenchée par le président américain.
Amitié "à toute épreuve"
Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d'une amitié "à toute épreuve".
Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont "des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l'égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures", ajoutant que la Chine avait joué un "rôle central" dans le développement socio-économique du Cambodge.
La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges - alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975. Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu'il a décrétés.
Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l'exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours. Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de "la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle", réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.
Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de "plaisanterie" et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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