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International

Le congrès américain ouvre une enquête en destitution de Biden

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Les républicains accusent Joe Biden d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine. (© KEYSTONE/EPA/AL DRAGO / POOL)

Le congrès des Etats-Unis a approuvé mercredi l'ouverture formelle d'une enquête en destitution du président américain Joe Biden. Motivée par les affaires controversées du fils du démocrate, cette procédure n'a quasiment aucune chance d'aboutir.

Les conservateurs, majoritaires à la chambre des représentants depuis janvier, accusent le dirigeant démocrate d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine.

"Joe Biden a menti de façon répétée au peuple américain", a accusé le chef de la commission d'enquête de la chambre, James Comer, depuis l'hémicycle. Le président, les démocrates et son fils nient ces accusations en bloc.

Les républicains "choisissent de perdre leur temps avec une combine politique sans fondement", a accusé Joe Biden après le vote. "Au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains, leur priorité est de m'attaquer avec des mensonges", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"Mon père n'a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires", a balayé Hunter Biden, devenu une cible privilégiée de la droite, lors d'une rare conférence de presse mercredi. Présent devant le congrès américain, le quinquagénaire, au passé marqué par les addictions et inculpé dans deux dossiers par la justice, a reconnu avoir fait "des erreurs" dans sa vie.

"Trumpistes" pointés

Mais il a accusé "les 'trumpistes'" d'avoir tenté de le "déshumaniser", pour "nuire" à son père. Il a refusé pour cette raison de participer à une audition à huis clos organisée par les républicains, qui l'avaient assigné à comparaître au Capitole mercredi. Le président de 81 ans a toujours soutenu publiquement Hunter Biden, répétant souvent être "fier" de lui.

Une enquête en destitution, réclamée de longue date par les élus proches de l'ancien président américain Donald Trump, avait déjà été ouverte contre Joe Biden à l'été.

Une première audition parlementaire avait même été organisée sur le sujet à la fin septembre, lors de laquelle les experts interrogés s'étaient accordé à dire que rien ne permettait pour l'heure de justifier une mise en accusation du président Biden.

"Il n'y a aucune preuve que le président Biden ait commis un quelconque acte répréhensible", a renchéri mercredi le chef démocrate à la chambre, Hakeem Jeffries.

Les républicains estiment toutefois que l'ouverture formelle de l'enquête, adoptée par leurs seules voix, leur offrira des pouvoirs supplémentaires et donc de nouvelles possibilités d'incriminer le dirigeant démocrate.

Trump mis en accusation deux fois

"Le moment est venu d'apporter des réponses au peuple américain", a lancé mercredi le président de la chambre, le républicain Mike Johnson.

La constitution américaine prévoit que le congrès puisse destituer le président en cas de "trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs". La procédure se déroule en deux étapes.

Après avoir mené son enquête, la chambre des représentants vote, à une majorité simple, des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au président. C'est ce qui s'appelle "impeachment" en anglais.

Si la mise en accusation venait à être votée, le Sénat, chambre haute du congrès, ferait alors le procès du président. Il serait toutefois très probablement acquitté, le parti de Joe Biden étant majoritaire dans cette chambre.

Jamais un président n'a été destitué dans l'histoire américaine. Trois ont été mis en accusation: Andrew Johnson en 1868, Bill Clinton en 1998 et Donald Trump en 2019 et en 2021. Mais tous ont été finalement acquittés.

Richard Nixon a préféré démissionner en 1974 pour éviter une destitution certaine par le congrès en raison du scandale du Watergate.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

L'Espagne sort l'Allemagne et se hisse dans le dernier carré

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Auteur d'un but et d'une passe décisive, Dani Olmo fut le grand homme de la qualification espagnole (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

L'Allemagne ne disputera pas les demi-finales de "son" Euro.

La Mannschaft s'est inclinée 2-1 après prolongation face à l'Espagne vendredi à Stuttgart dans un premier quart de finale qui a tenu toutes ses promesses, après avoir pourtant égalisé à 1-1 à la 89e minute.

En quête d'un premier trophée majeur depuis 2012, année de son deuxième sacre continental consécutif, l'Espagne a forcé la décision à la... 119e minute. Entré en jeu à la 80e, le méconnu Mikel Merino a trompé Manuel Neuer d'une tête précise sur une offrande de Dani Olmo pour envoyer son équipe dans le dernier carré.

Menée au score après un but de Dani Olmo (51e), l'Allemagne avait pourtant trouvé les ressources pour égaliser face à une Roja devenue trop attentiste au fil des minutes. Entré à la mi-temps, l'attaquant de Leverkusen Florian Wirtz a redonné espoir à tout un peuple en profitant d'une remise de Kimmich sur un centre de Mittelstädt.

Euphorique, la troupe de Julian Nagelsmann a poursuivi sur sa lancée en prolongation. A la 105e, un tir de Wirtz trouvait la base du poteau, et à la 117e une tête de Füllkrug était repoussée par Unai Simon. Le même Füllkrug voyait sa tête de la 123e passer de peu à côté, alors que son équipe cherchait alors à nouveau l'égalisation.

Olmo ce héros

Le rêve allemand a donc viré au cauchemar, en même temps que l'immense carrière de Toni Kroos a pris fin. Sa carrière aurait même pu s'achever plus prématurément: coupable de deux fautes grossières dans les premières minutes de jeu, le champion du monde 2014 a été averti à la 67e minute seulement.

Mais son intervention de la 4e minute sur Pedri aura été "décisive". Touché à un genou sur cette action, le Barcelonais Pedri a été contraint de quitter le terrain quatre minutes plus tard. Son remplaçant Dani Olmo a très vite trouvé ses marques et fut finalement le héros de la Roja avec un but et une passe décisive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Angleterre - Suisse: Gareth Southgate songe à une défense à trois

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Gareth Southgate pourrait bien changer de formule pour le quart de finale contre la Suisse. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Il est tenté par le grand bouleversement. Pour son 100e match à la tête des Three Lions, Gareth Southgate pourrait, en effet, opter pour une défense à trois.

La suspension de Marc Guéhi et la démonstration de la Suisse samedi dernier face à la défense à quatre de l’Italie pousseraient le sélectionneur anglais à franchir le pas, à aligner un 3-4-2-1 avec Ezri Konsa (Aston Villa) en défense centrale aux côtés des deux Citizens Kyle Walker et John Stones. Kieran Trippier et Bukayo Saka tiendraient les couloirs alors que Jude Bellingham et Phil Foden évolueraient juste en retrait de Harry Kane. "Nous regardons toujours quelle pourrait être la meilleure approche tactique", lâche Gareth Southgate sans s’aventurer plus loin sur ce terrain.

"Les attentes sont énormes, poursuit le sélectionneur. Mais je tiens à rappeler que l’Angleterre n’a joué que deux finales dans son histoire, et jamais sur sol étranger. Ceci dit, nous sommes parfaitement préparés, prêts pour ce match contre la Suisse qui mérite un immense respect pour son parcours dans ce tournoi."

"Nous avons joué quatre rencontres contre des adversaires qui nous ont rendu la vie dure, poursuit-il. On voit aussi que les autres favoris peuvent être aussi à la peine. Mais je peux vous assurer que les joueurs performent vraiment à l’entraînement." Il reste à espérer pour les Suisses qu’ils affichent toujours cette retenue coupable en match...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Alessandra Keller s'impose en Short Track

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Alessandra Keller tient la forme à quelques semaines des JO. (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Alessandra Keller a une nouvelle fois démontré sa bonne forme du moment en remportant l'épreuve de Short Track de l'étape de Coupe du monde des Gets. Litscher et Colombo ont terminé près du podium.

Dans les Alpes françaises, Keller s'est imposée devant la Néerlandaise Puck Pieterse et l'Australienne Rebecca Henderson. Il s'agit du deuxième succès de la saison de la Suissesse en Short Track, après celui obtenu à Nove Mesto en mai. Elle est en tête du classement général de la discipline après six courses sur neuf.

Du côté des hommes, Thomas Litscher et Filippo Colombo se sont classés respectivement 5e et 6e lors de la victoire du Sud-Africain Alan Hatherly. Nino Schurter avait fait l'impasse sur ce dernier rendez-vous avant les JO, tandis que Mathias Flückiger, le deuxième Suisse sélectionné pour Paris, s'est classé 22e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Angleterre - Suisse: "Oui, cela peut passer"

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Murat Yakin n'a pas dévoilé ses cartes à la veille d'Angleterre-Suisse (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Il n'a, bien sûr, pas dévoilé son jeu vendredi. Trouver l'équipe que Murat Yakin alignera samedi face à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro demeure un challenge extrêmement difficile à relever.

"Je suis dans une situation enviable. Tous mes joueurs sont aptes. Granit Xhaka s'est à nouveau entraîné normalement, a expliqué en conférence de presse le sélectionneur de la Suisse. Il livrera un grand match samedi. J'en suis convaincu."

Murat Yakin est toutefois confronté à un dilemme. Doit-il reconduire le onze victorieux contre l'Italie ou doit-il redonner à Silvan Widmer, suspendu samedi dernier, sa place dans le couloir droit ? Le choix est vraiment cornélien.

"Nous sommes prêts. Nous avons tenu tête au pays organisateur avant de battre les tenants du titre. Comme face à l'Allemagne et à l'Italie, mon équipe va être capable de poser des problèmes à l'Angleterre", assure le Bâlois.

"Nous restons sur des matches très probants, poursuit-il. Nous avons eu le temps de soigner les détails avant ce quart de finale. Notre force est le collectif. Sept joueurs différents ont marqué nos sept buts. Cela signifie bien que chacun attaque en même temps, comme chacun défend en même temps d'ailleurs.*"

Murat Yakin mesure pleinement l'ampleur de la tache qui attend son équipe. "L'Angleterre est une grande équipe. Il ne faut jamais l'oublier", indique le Bâlois, qui sait que son homologue Gareth Southgate possède dans ses rangs plusieurs joueurs de classe mondiale.

"Témoigner d'une très grande solidarité"

"Face à Harry Kane et aux autres, nous devons défendre de manière compacte. Témoigner d'une très grande solidarité, souligne pour sa part Fabian Schär. Je ne crois pas un instant que les Anglais nous sous-estiment. Ils ont regardé nos derniers matches. Ils ont vu ce dont nous sommes capables."

Depuis six ans en Angleterre, Fabian Schär s'apprête à livrer un match qui sort de l'ordinaire. "C'est peut-être le plus grand de ma carrière. Mais si nous gagnons, il y en aura peut-être deux autres la semaine prochaine qui seront encore plus importants, sourit-il dans une réponse formulée de concert avec Murat Yakin. Je veux croire que nous pouvons nous qualifier si nous jouons sur nos forces. Oui, cela peut passer !"

Les équipes probables

Angleterre - Suisse

Samedi, 18h00. Düsseldorf. Arbitre Orsato (ITA).

Angleterre: 1 Pickford; 2 Walker, 5 Stones, 14 Konsa; 8 Alexander-Arnold, 26 Mainoo, 4 Rice, 12 Trippier; 10 Bellingham, 7 Saka; 9 Kane.

Suisse: 1 Sommer; 22 Schär, 5 Akanji, 13 Rodriguez; 3 Widmer, 8 Freuler, 10 Xhaka, 20 Aebischer; 19 Ndoye, 17 Vargas; 7 Embolo.

Note: l'Angleterre sans Guéhi (suspendu).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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