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Le CICR ouvre un hôpital à Rafah avec la Croix-Rouge suisse

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Les infrastructures de santé dans la bande de Gaza ont été largement affectées depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales, dont la Croix-Rouge suisse.

"Nous avons nos premiers patients et le premier bébé", a affirmé à la presse un porte-parole de l'organisation. La mère de celui-ci a précisé avoir tenté d'être soignée dans un autre centre de santé, mais n'avoir pu l'être en raison du manque de personnel, avant de rejoindre ce nouveau site.

Ce dispositif, "bien approvisionné pour le moment", doit lui s'ajouter aux efforts du Croissant-Rouge palestinien pour garantir une prise en charge des cas urgents. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, près d'une vingtaine de membres de celui-ci ont été tués et des collaborateurs ont été détenus par l'armée israélienne.

Mais le Croissant-Rouge pilote toujours trois postes médicaux avancés, six points médicaux et trois cliniques. L'hôpital pourra lui garantir des opérations chirurgicales et des soins notamment pour les femmes et les enfants. Il pourra faire face également à un volume important de blessés.

Environ 200 personnes pourront être prises en charge chaque jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers des hôpitaux et 30% des centres de santé du territoire palestinien restent fonctionnels. Mais ils sont surchargés et manquent de matériel et de ressources, alors que de nombreux déplacés s'y réfugient également.

Le manque d'accès à l'eau et à la nourriture augmente les maladies contagieuses dans ces sites. Le CICR appelle à nouveau les parties à protéger les infrastructures et le personnel de santé, conformément au droit international humanitaire (DIH). Une trentaine de personnes, dont de la Croix-Rouge suisse, oeuvreront dans le nouvel hôpital dans le sud du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le géant Huawei subit une grosse chute de ses bénéfices en 2024

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Malgré un bond de ses ventes, Huawei a vu son bénéfice net chuter à 62,6 milliards de yuans (7,6 milliards de francs) l'année dernière, contre 87 milliards de yuans (10,6 milliards de francs) en 2023 (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le géant technologique chinois Huawei a subi une chute de ses bénéfices de 28% en 2024, selon un rapport de l'entreprise publié lundi, sur fond de demande intérieure en baisse et d'incertitudes à l'international.

Huawei a dégagé un bénéfice net de 62,6 milliards de yuans (7,6 milliards de francs) l'année dernière, contre 87 milliards de yuans (10,6 milliards de francs) en 2023, selon la même source.

Le chiffre d'affaires de la société a toutefois bondi de 22% en 2024 par rapport à l'an passé. Il est en hausse consécutive depuis trois ans et la fin de la pandémie qui avait durement touché la consommation.

Le chiffre d'affaires de Huawei en 2024 (862,1 milliards de yuans, soit 110 milliards d'euros) est le plus élevé depuis les 890 milliards réalisés en 2020.

Ces résultats sont "conformes aux prévisions", a affirmé dans un communiqué Sabrina Meng, présidente par intérim de l'entreprise.

Les employés "se sont unis pour relever une multitude de défis externes", a déclaré la présidente, ajoutant que Huawei était "fermement engagé dans ses objectifs de qualité", qui continuera d'être son "avantage concurrentiel".

Les sanctions américaines entrées en vigueur en 2019 ont privé Huawei de la technologie et des composants américains, une mesure qui a dans un premier temps affecté sa production de smartphones.

Mais Huawei a dévoilé l'an dernier son premier smartphone équipé d'un système d'exploitation entièrement local.

En 2024, l'entreprise a également dévoilé le premier téléphone à triple pliage au monde, quelques heures seulement après le lancement du dernier iPhone par Apple.

Apple reste populaire en Chine, mais a cédé ces dernières années d'importantes parts de marché à ses concurrents chinois, dont Huawei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Détournements de fonds: Marine Le Pen et 8 eurodéputés coupables

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Marine Le Pen lors de son arrivée au tribunal lundi matin. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le tribunal de Paris a déclaré lundi coupables de détournement de fonds publics les neuf eurodéputés du RN, dont Marine Le Pen, poursuivis dans l'affaire des assistants parlementaires européens.

Les douze assistants jugés à leurs côtés ont, eux aussi, été déclarés coupables de recel. Le tribunal a estimé que le préjudice total était de 2,9 millions d'euros, en faisant "prendre en charge par le Parlement européen des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti" d'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ciblage publicitaire: Apple condamné en France

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Selon le gendarme français de la concurrence, le dispositif d'Apple "engendre une multiplication des fenêtres de recueil de consentement compliquant excessivement le parcours des utilisateurs d'applications tierces" (archives). (© KEYSTONE/AP/KATHY WILLENS)

Apple a été condamné lundi en Frnce à une amende de 150 millions d'euros pour abus de position dominante dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Des enquêtes similaires visent le groupe informatique américain dans d'autres pays européens.

Apple se voit sanctionné pour l'utilisation de son dispositif ATT ("App Tracking Transparency"), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Les "modalités de mise en oeuvre (de ce dispositif) ne sont ni nécessaires, ni proportionnées à l'objectif affiché par Apple de protection des données", ce qui pénalise les éditeurs tiers, a souligné l'Autorité de la concurrence française lundi lors d'une conférence de presse.

Apple devra également publier un résumé de la décision sur son site internet pendant sept jours.

Pour justifier sa décision, l'Autorité de la concurrence relève que ce dispositif "engendre une multiplication des fenêtres de recueil de consentement compliquant excessivement le parcours des utilisateurs d'applications tierces" sur les iPhone et les iPad. De plus, le fait pour l'utilisateur de devoir refuser deux fois, au lieu d'une, le traçage publicitaire sur les applications tierces "porte atteinte à la neutralité du dispositif, causant un préjudice économique certain aux éditeurs d'applications et aux fournisseurs de service publicitaire".

Tel que mis en place par Apple, l'Autorité de la concurrence estime que le dispositif "pénalise tout particulièrement les plus petits éditeurs" qui "dépendent en grande partie de la collecte de données tierces pour financer leur activité". Introduit par le géant américain début 2021, le dispositif ATT donne lieu à l'ouverture d'une fenêtre de consentement à l'ouverture de chaque application.

Si un utilisateur clique sur "non", l'application perd l'accès à l'identifiant publicitaire de cette personne, un numéro unique qui permet de le pister en ligne. Ce dispositif était soupçonné de favoriser les propres services d'Apple au détriment des applications tierces.

Saisie par des acteurs de la publicité, qui dénoncent une entrave à leur capacité de ciblage, le gendarme français de la concurrence avait rejeté en 2021 une demande de mesures conservatoires, mais avait poursuivi l'instruction au fond. Apple est également dans le collimateur d'autres autorités de la concurrence sur ce sujet, notamment en Allemagne, en Italie, en Roumanie et en Pologne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Nouveau chef du service de sécurité intérieure en Israël

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Le limogeage du précédent chef du Shin Bet, Ronen Bar, avait donné lieu à des manifestations à Tel Aviv (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Benjamin Netanyahu a choisi l'ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, indiqué lundi son bureau. Cela malgré le gel par la Cour suprême de la demande du gouvernement de destituer le directeur en exercice du service de sécurité intérieure.

"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre isralien a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet", indique le bureau du dirigeant dans un communiqué.

"L'amiral Sharvit a servi pendant 36 ans dans les forces de défense israéliennes, dont 5 ans en tant que commandant de la marine. A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (...) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l'Iran", ajoute le communiqué.

Le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu a décidé de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, évoquant "une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le Premier ministre et le directeur du service" qui empêche "le gouvernement et le Premier ministre d'exercer efficacement leurs pouvoirs".

Limogeage suspendu

Mais à la suite de requêtes déposées par l'opposition israélienne et une ONG, la Cour suprême a suspendu le 21 mars le limogeage de M. Bar par le gouvernement, jusqu'à l'examen des recours d'ici au 8 avril.

La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, a averti Benjamin Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui "interdisait" temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.

Mais le septuagénaire a insisté sur le fait qu'il appartenait à son gouvernement de décider qui dirigerait l'agence de sécurité intérieure.

Dérive autocratique

La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d'importantes manifestations en Israël.

Une partie des Israéliens dénoncent ce qu'ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a choisi l'ancien commandant de la marine Eli Sharvit, comme prochain directeur du service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet), selon un communiqué de ses services lundi.

"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, comme prochain directeur du Shin Bet", indique le texte. Plus tôt ce mois-ci, la Cour suprême a suspendu le limogeage de l'actuel chef du Shin Bet, Ronen Bar, le temps d'examiner, d'ici le 8 avril, les recours déposés contre la décision du gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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