International
Le CICR demande la libération d'une de ses infirmières en Somalie
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demande la libération de l'une de ses infirmières enlevées en 2018 en Somalie. Une vidéo de celle-ci a circulé jeudi sur les réseaux sociaux.
"Le CICR confirme avoir vu la vidéo récente dans laquelle notre collègue Sonja Nientiet plaide pour sa libération", a affirmé à Keystone-ATS le porte-parole de l'organisation, Christian Cardon. "Nous l'analysons actuellement. Nous sommes profondément préoccupés par sa santé, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer sa libération en toute sécurité", dit-il.
Dans cette vidéo d'un peu plus de cinq minutes, dans laquelle seul son visage peut être vu sous le vêtement qu'elle porte, cette Allemande demande à son pays et à ses proches d'oeuvrer pour sa libération. Les indications qu'elle donne sur un récent attentat contre le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud laissent penser que cette vidéo date de cette semaine.
L'attentat a été revendiqué par les shebab, des combattants liés à Al-Qaïda, qui affrontent depuis plus de 15 ans le gouvernement somalien. "Nous avons continué à demander que Sonja soit libérée immédiatement, sans condition et en bonne santé", a encore précisé le porte-parole du CICR, ajoutant également que l'institution met tout en oeuvre pour qu'elle soit relâchée.
Pour l'organisation, la vidéo est "difficile à regarder". Mais elle permet aussi de se raccrocher à une possible libération. Et en revanche, le porte-parole ne souhaite pas donner d'indication supplémentaire sur le rapt et ses circonstances, ni sur d'éventuels contacts éventuels avec les ravisseurs.
Cette collaboratrice avait été enlevée en mai 2018 dans les bureaux de l'organisation à Mogadiscio. Des Somaliens travaillant pour le CICR avaient alors expliqué à l'AFP que les ravisseurs étaient entrés par une porte à l'arrière et avaient emmené l'infirmière dans un véhicule.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le géant Huawei subit une grosse chute de ses bénéfices en 2024
Le géant technologique chinois Huawei a subi une chute de ses bénéfices de 28% en 2024, selon un rapport de l'entreprise publié lundi, sur fond de demande intérieure en baisse et d'incertitudes à l'international.
Huawei a dégagé un bénéfice net de 62,6 milliards de yuans (7,6 milliards de francs) l'année dernière, contre 87 milliards de yuans (10,6 milliards de francs) en 2023, selon la même source.
Le chiffre d'affaires de la société a toutefois bondi de 22% en 2024 par rapport à l'an passé. Il est en hausse consécutive depuis trois ans et la fin de la pandémie qui avait durement touché la consommation.
Le chiffre d'affaires de Huawei en 2024 (862,1 milliards de yuans, soit 110 milliards d'euros) est le plus élevé depuis les 890 milliards réalisés en 2020.
Ces résultats sont "conformes aux prévisions", a affirmé dans un communiqué Sabrina Meng, présidente par intérim de l'entreprise.
Les employés "se sont unis pour relever une multitude de défis externes", a déclaré la présidente, ajoutant que Huawei était "fermement engagé dans ses objectifs de qualité", qui continuera d'être son "avantage concurrentiel".
Les sanctions américaines entrées en vigueur en 2019 ont privé Huawei de la technologie et des composants américains, une mesure qui a dans un premier temps affecté sa production de smartphones.
Mais Huawei a dévoilé l'an dernier son premier smartphone équipé d'un système d'exploitation entièrement local.
En 2024, l'entreprise a également dévoilé le premier téléphone à triple pliage au monde, quelques heures seulement après le lancement du dernier iPhone par Apple.
Apple reste populaire en Chine, mais a cédé ces dernières années d'importantes parts de marché à ses concurrents chinois, dont Huawei.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Détournements de fonds: Marine Le Pen et 8 eurodéputés coupables
Le tribunal de Paris a déclaré lundi coupables de détournement de fonds publics les neuf eurodéputés du RN, dont Marine Le Pen. Il doit encore se prononcer sur une possible peine d'inéligibilité de la dirigeante d'extrême droite, à deux ans de la présidentielle.
La lecture de ce jugement très attendu a débuté vers 10h20 dans une salle remplie de journalistes et de public. L'audience doit durer au moins deux heures.
Cette décision tient en haleine la classe politique en France, depuis que l'accusation a requis fin novembre à l'encontre de Mme Le Pen, à la surprise générale, une peine de cinq ans d'inéligibilité "avec exécution provisoire", c'est-à-dire s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel de l'intéressée.
Si les juges suivent ce réquisitoire, Mme Le Pen, 56 ans, ne pourra a priori pas participer au prochain scrutin présidentiel prévu en 2027, où elle apparaît désormais favorite après trois tentatives infructueuses. L'accusation requiert également cinq ans de prison dont deux fermes, aménageables en travaux d'intérêt public, et 300'000 euros d'amende.
Huit eurodéputés du Rassemblement national (RN), ont également été reconnus coupables de détournement de fonds publics. Le tribunal a estimé que le préjudice total était de 2,9 millions d'euros, les eurodéputés RN ayant fait "prendre en charge par le Parlement européen des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti" d'extrême droite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ciblage publicitaire: Apple condamné en France
Apple a été condamné lundi en Frnce à une amende de 150 millions d'euros pour abus de position dominante dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Des enquêtes similaires visent le groupe informatique américain dans d'autres pays européens.
Apple se voit sanctionné pour l'utilisation de son dispositif ATT ("App Tracking Transparency"), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Les "modalités de mise en oeuvre (de ce dispositif) ne sont ni nécessaires, ni proportionnées à l'objectif affiché par Apple de protection des données", ce qui pénalise les éditeurs tiers, a souligné l'Autorité de la concurrence française lundi lors d'une conférence de presse.
Apple devra également publier un résumé de la décision sur son site internet pendant sept jours.
Pour justifier sa décision, l'Autorité de la concurrence relève que ce dispositif "engendre une multiplication des fenêtres de recueil de consentement compliquant excessivement le parcours des utilisateurs d'applications tierces" sur les iPhone et les iPad. De plus, le fait pour l'utilisateur de devoir refuser deux fois, au lieu d'une, le traçage publicitaire sur les applications tierces "porte atteinte à la neutralité du dispositif, causant un préjudice économique certain aux éditeurs d'applications et aux fournisseurs de service publicitaire".
Tel que mis en place par Apple, l'Autorité de la concurrence estime que le dispositif "pénalise tout particulièrement les plus petits éditeurs" qui "dépendent en grande partie de la collecte de données tierces pour financer leur activité". Introduit par le géant américain début 2021, le dispositif ATT donne lieu à l'ouverture d'une fenêtre de consentement à l'ouverture de chaque application.
Si un utilisateur clique sur "non", l'application perd l'accès à l'identifiant publicitaire de cette personne, un numéro unique qui permet de le pister en ligne. Ce dispositif était soupçonné de favoriser les propres services d'Apple au détriment des applications tierces.
Saisie par des acteurs de la publicité, qui dénoncent une entrave à leur capacité de ciblage, le gendarme français de la concurrence avait rejeté en 2021 une demande de mesures conservatoires, mais avait poursuivi l'instruction au fond. Apple est également dans le collimateur d'autres autorités de la concurrence sur ce sujet, notamment en Allemagne, en Italie, en Roumanie et en Pologne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Nouveau chef du service de sécurité intérieure en Israël
Le 1er ministre israélien Benjamin Netanyahu a choisi l'ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, a indiqué lundi son bureau. Cela malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice du service de sécurité intérieure.
Il n'a pas été précisé quand et comment M. Sharvit prendrait officiellement la direction de l'agence, étant donné que l'arrêt de la Cour suprême sur la révocation de l'actuel directeur, Ronen Bar, n'a pas encore été rendu.
Benjamin Netanyahu a décidé le 21 mars de se séparer de M. Bar en évoquant "une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le premier ministre et le directeur du service" qui empêche "le gouvernement et le premier ministre d'exercer efficacement leurs pouvoirs".
Un communiqué officiel laconique avait annoncé que M. Bar quitterait ses fonctions au plus tard le 10 avril.
Limogeage suspendu
Mais à la suite de requêtes déposées par l'opposition israélienne et une ONG, la Cour suprême a suspendu le limogeage de l'actuel chef du service de sécurité intérieure par le gouvernement, jusqu'à l'examen des recours d'ici au 8 avril.
"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet", indique le bureau du septuagénaire dans un communiqué.
"L'amiral Sharvit a servi pendant 36 ans dans les forces de défense israéliennes, dont 5 ans en tant que commandant de la marine. A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (...) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l'Iran", a-t-il ajouté.
"Tentative d'influencer la Cour"?
L'examen des recours contre le limogeage de Ronen Bar et le choix d'un nouveau candidat par Netanyahu "se déroulent en parallèle", explique une experte en droit administratif et constitutionnel qui a demandé à conserver l'anonymat.
"La question de la légalité du licenciement" de M. Bar doit être examinée par la Cour suprême qui pourrait "annuler" la décision du gouvernement, ajoute l'experte. L'annonce de la désignation d'un nouveau directeur du Shin Bet pourrait être "une tentative d'influencer la Cour", selon l'experte.
La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, avait averti Benjamin Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui "interdisait" temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.
Campagne contre le système judiciaire
Mais, souligne l'un des chefs de l'opposition, Benny Gantz, le choix de publier le nom du candidat choisi avant même la décision de la Cour Suprême est problématique.
"Ce qui est clair, c'est que le Premier ministre a décidé ce matin de poursuivre sa campagne contre le système judiciaire et de conduire l'Etat d'Israël vers une crise constitutionnelle dangereuse", a-t-il estimé dans un communiqué.
Ronit Levine-Schnur, experte en droit constitutionnel à l'université de Tel-Aviv, nuance ces critiques en soulignant que le choix du nouveau chef du Shin Bet ne sera officiel que lorsqu'il sera validé par le gouvernement et publié au journal officiel: "tout ce que nous avons actuellement est la recommandation du Premier ministre".
Elle critique cependant que l'approche du gouvernement et le moment de l'annonce du choix d'Eli Sharvit: "Il faut respecter la loi, c'est l'essentiel (...), ils jouent avec le feu", a-t-elle dit à l'AFP.
"Dérive autocratique"
La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d'importantes manifestations en Israël. Certains dénoncent ce qu'ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire du pays.
Outre la tentative de limogeage de Ronen Bar, le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l'influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant qui avait provoqué des manifestations massives en 2023.
Le gouvernement a aussi engagé une procédure de destitution contre la procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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