Rejoignez-nous

International

La Chine déploie des navires après la rencontre Tsai-McCarthy

Publié

,

le

Trois navires de guerre chinois ont été détectés près de Taïwan (archives). (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

La Chine a envoyé des navires de guerre jeudi autour de Taïwan, après avoir déployé un porte-avions et promis une réponse "déterminée" à la rencontre entre la dirigeante de l'île autonome et le président de la Chambre des représentants américaine en Californie.

La présidente de Taïwan Tsai Ing-wen, issue d'un parti qui milite traditionnellement pour l'indépendance de l'île - une ligne rouge absolue pour la Chine -, a salué "le soutien indéfectible" de Washington envers Taïwan lors d'une rencontre mercredi près de Los Angeles avec le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy.

Or Pékin a toujours menacé d'une riposte si un tel entretien avait lieu et a déployé un porte-avions près de Taïwan des heures avant la rencontre.

Trois navires de guerre supplémentaires ont été détectés jeudi à 06h00 du matin (minuit en Suisse) dans le détroit séparant la Chine de l'île autonome démocratique, a annoncé le ministère taïwanais de la Défense.

Un hélicoptère anti-sous-marin a également traversé la zone de défense aérienne de Taïwan, a ajouté le ministère.

Et la Chine a déployé des vaisseaux de garde-côtes pour des patrouilles exceptionnelles contre lesquelles Taipei a protesté.

Le régime communiste considère l'île auto-gérée depuis plus de 70 ans, comme l'une de ses provinces à reprendre, en privilégiant une "réunification pacifique", mais sans exclure d'employer la force.

Au nom de son principe d'"une seule Chine", aucun pays n'est censé entretenir de liens officiels avec Pékin et Taipei en même temps.

En août dernier, Pékin avait lancé des manoeuvres militaires sans précédent autour de Taïwan, lorsque la démocrate Nancy Pelosi, prédécesseure de M. McCarthy au perchoir, s'était rendue sur l'île.

La réponse à ce stade à la rencontre avec le numéro trois américain n'est pas comparable. Elle met cependant Taipei en état d'alerte.

Le ministre taïwanais de la Défense a jugé "sensible" le déploiement du Shandong, l'un des deux porte-avions chinois. Des manoeuvres supplémentaires n'ont toutefois pas eu lieu. "Nous continuons de surveiller" a-t-il prévenu devant la presse.

Interrogé sur l'éventualité que ce déploiement soit un prélude à des manoeuvres militaires chinoises, M. Chiu a répondu: "nous n'excluons pas cette possibilité".

Diplomatie plutôt que pression

Pékin doit choisir la voie de la "diplomatie" et non celle des "pressions" sur Taïwan, a exhorté jeudi le porte-parole de la diplomatie américaine, peu après l'envoi par la Chine de navires de guerre dans les eaux entourant l'île.

"Nous continuons d'exhorter Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques envers Taïwan et de choisir plutôt d'exercer une diplomatie constructive", a déclaré devant la presse Vedant Patel, porte-parole du département d'Etat américain,

"Nous demeurons engagés au maintien de canaux ouverts de communication afin de prévenir tout risque de mauvaise appréciation", a déclaré M. Patel.

Le porte-parole a reconnu des "différences" entre les Etats-Unis et la Chine sur la question de Taïwan, mais a affirmé que les deux puissances avaient réussi à gérer la situation depuis 40 ans.

"Soutien indéfectible"

Aux Etats-Unis, Mme Tsai, qui était en transit après une tournée en Amérique latine, a salué le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à son île et assuré que les Taïwanais n'étaient ni "isolés" ni "seuls".

Seuls 13 Etats reconnaissent encore Taïwan, dont le Belize et le Guatemala, pays d'Amérique latine que Mme Tsai a visités ces derniers jours pour cimenter la relation avec ses rares alliés officiels, après une première étape à New York.

Dans ce contexte inflammable, le dirigeant républicain a pour sa part souligné que la relation entre Taipei et Washington était "plus forte" qu'elle ne l'a jamais été "au cours de (sa) vie".

Quelques heures après, la Chine a promis "des mesures déterminées et efficaces pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale".

Le ministère des Affaires étrangères chinois a comparé la rencontre Tsai-McCarthy sur le sol américain à des "actes de collusion gravement erronés" entre les Etats-Unis et Taïwan, selon un communiqué publié jeudi matin.

Pékin a en outre exhorté Washington à "cesser de s'engager dans une voie erronée et dangereuse" alors que le président français Emmanuel Macron se trouve en visite d'Etat à Pékin où il doit rencontrer jeudi son homologue chinois Xi Jinping.

Sous le mandat de Tsai Ing-wen, Taïwan s'est rapproché des Etats-Unis.

M. McCarthy a également appelé à "continuer les ventes d'armes à Taïwan", qui sont selon lui le "meilleur moyen" d'empêcher une invasion chinoise de l'île. "C'est une leçon essentielle que nous avons tirée de l'Ukraine, à savoir que l'idée de simples sanctions à l'avenir n'arrêtera personne", a-t-il insisté devant la presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: l'armée israélienne annonce avoir frappé des "terroristes"

Publié

le

Pour la troisième fois depuis le 27 juin, l'armée a émis des appels à évacuer Gaza, désormais dans le centre de la ville. (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des "terroristes" utilisant "les structures d'une école dans la zone de Nousseirat", dans le centre de la bande de Gaza.

Une source médicale à l'hôpital Al-Awda de Nouseirat a indiqué à l'AFP que son établissement avait reçu plusieurs blessés à la suite d'une attaque contre une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) des environs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Biden "n'est pas sous traitement" pour une maladie de Parkinson

Publié

le

Joe Biden, 81 ans, fait face à de nombreux appels à se retirer de la course à la Maison-Blanche après son débat télévisé face à Donald Trump, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Le président américain Joe Biden n'est pas traité pour la maladie de Parkinson, a assuré lundi sa porte-parole, après des spéculations provoquées par un article du New York Times. Et il ne prend pas de médicaments contre cette maladie, a-t-elle ajouté.

Le New York Times a révélé lundi qu'un spécialiste de cette maladie neurodégénérative avait été reçu huit fois en huit mois à la Maison-Blanche, entre l'été 2023 et ce printemps.

Karine Jean-Pierre, la porte-parole du président démocrate de 81 ans, a tenté de contenir la vague de spéculation provoquée par cet article. "Le président est-il traité pour la maladie de Parkinson? Non [...] Prend-il des médicaments contre la maladie de Parkinson? Non", a dit Karine Jean-Pierre, sans indiquer qui ce spécialiste était venu voir ni dans quel but, se retranchant derrière une obligation de "confidentialité".

Elle a souligné que Joe Biden avait vu trois fois un neurologue à l'occasion de ses bilans annuels de santé, dont le dernier a été rendu public en février, et qu'il avait été testé pour diverses maladies neurodégénératives dans ce cadre, avec des résultats négatifs.

"Se rassembler"

Joe Biden a exhorté lundi les élus du parti démocrate divisé à "se rassembler" autour de sa candidature et a défié les sceptiques de l'affronter lors de la convention d'investiture du mois d'août, alors que les appels à un retrait de sa candidature se poursuivent.

"Je suis fermement décidé à rester en course", a écrit le président américain dans une lettre aux parlementaires démocrates, de retour en session à Washington après la pause de la fête nationale du 4 juillet. "Il est temps de se rassembler", juge le démocrate de 81 ans.

M. Biden a indiqué aux parlementaires qu'il n'était "pas aveugle" aux "préoccupations" exprimées depuis le duel télévisé face à son adversaire de 78 ans, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé. Mais dans un appel retransmis pendant l'émission matinale de la chaîne MSNBC, il s'en est pris avec véhémence aux frondeurs dans son propre parti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des dizaines de milliers d'hectares déboisés en Colombie l'an passé

Publié

le

Selon des experts, les dissidents des FARC, regroupés au sein de l'état-major central (EMC), ont fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations (archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

La Colombie a perdu 79'256 hectares de forêt en 2023, soit une superficie équivalente à la ville de New York, a annoncé lundi le gouvernement. Elle est cependant en baisse par rapport aux 123'517 hectares déboisés en 2022.

"Il s'agit du nombre de déforestation le plus bas depuis 23 ans", a affirmé le président Gustavo Petro sur le réseau social X (ex-Twitter). Selon lui, elle a surtout diminué dans la région amazonienne (sud-est), où 44'274 hectares de forêt ont été perdus, soit 38% de moins que l'année précédente.

"Nous devons atteindre zéro [hectares déboisés] pour préserver les poumons du monde", a-t-il commenté. Au niveau national, la déforestation a été réduite de 36%. En 2022, le déboisement avait déjà diminué de 29% par rapport à 2021.

Selon le ministère de l'environnement, ce recul durable est dû en partie à un programme gouvernemental qui rémunère les agriculteurs en échange de la conservation de la nature.

Cultures illicites et minerais

La déforestation a aussi été particulièrement réduite dans les départements de Nariño (-65%), Cauca (-75%) et Putumayo (-52%). Ces régions du sud-ouest de la Colombie abritent des groupes armés avec lesquels le gouvernement mène des négociations de paix depuis la fin de l'année 2023.

"Nous avons identifié qu'il existe une association directe entre la paix et le résultat de la déforestation, les conditions de paix générant une réduction" du phénomène, a assuré la ministre de l'environnement Susana Muhamad dans un communiqué.

En avril, elle avait mis en garde contre une augmentation de 40% de la déforestation au cours des premiers mois de 2024, lorsque les négociations de paix sont entrées en crise.

Les experts suggèrent que l'un des groupes armés, les dissidents des FARC (qui rejettent l'accord de paix signé en 2106 avec cette guérilla marxiste) regroupés au sein de l'état-major central (EMC), a fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations.

Toujours selon le ministère de l'environnement, "les pratiques d'élevage intensif, les infrastructures de transport non planifiées [les routes illégales], les cultures illicites, l'extraction illégale des minerais et de bois restent les principales causes de la déforestation en Colombie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Vents, inondations: la tempête Béryl frappe le Texas

Publié

le

Béryl, situé actuellement au Texas, a été rétrogradé lundi en tempête tropicale. Ici, une voiture submergée à Houston. (© KEYSTONE/AP/Juan Lozano)

Après avoir traversé les Caraïbes, la tempête Béryl touche lundi le Texas, charriant de fortes pluies qui provoquent inondations et coupures de courant. Au moins deux personnes sont mortes dans le sud des Etats-Unis.

"Un arbre est tombé sur une maison et un homme s'est retrouvé coincé sous les débris", a écrit sur X Ed Gonzalez, le shérif du comté de Harris, dans le sud du Texas. La deuxième victime était une femme de 74 ans, également décédée à cause d'un arbre tombé sur sa maison.

Béryl a déjà fait au moins neuf morts, après les sept décès recensés dans les Caraïbes et au Venezuela. Au Texas, plus de 2,7 millions de foyers et commerces étaient privés d'électricité lundi en début d'après-midi, selon le site poweroutage.us, et des habitants ont été évacués.

Un temps classé comme ouragan, Béryl a été rétrogradé lundi en tempête tropicale, avec des vents qui s'affaiblissent, a fait savoir le Centre américain des ouragans (NHC). Lors de son passage dans les Antilles, il avait même atteint la catégorie 5 sur l'échelle Saffir-Simpson des ouragans, soit la plus élevée.

Encore dangereux

Mais le danger reste présent. Le NHC a alerté notamment du risque de submersion marine sur les côtes texanes. "Nous devons prendre Béryl très, très au sérieux", avait averti plus tôt John Whitmire, le maire de Houston.

Dans l'aéroport principal de la ville, plus de 1100 vols ont été annulés selon le site FlightAware, le Centre américain des ouragans (NHC) redoutant des tornades.

La ville de Galveston, au sud-est de Houston, a ordonné une évacuation volontaire pour certaines zones. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des files de voitures sortant de la ville.

Le gouverneur par intérim de l'Etat, Dan Patrick, a appelé les Texans à rester en alerte, à écouter les autorités locales et à quitter la zone dangereuse si possible. "Cette tempête sera mortelle pour les personnes qui se trouvent directement sur sa trajectoire", a déclaré M. Patrick lors d'une conférence de presse.

Mississipi et Ohio

La Maison Blanche a indiqué dimanche qu'elle surveillait la situation. Selon le NHC, Béryl doit se déplacer vers l'est du Texas lundi, avant de continuer sa route vers le Mississippi et l'Ohio mardi et mercredi.

"Un affaiblissement constant est prévu" dans les prochaines heures, a indiqué le service de prévisions dans son dernier bulletin.

Il est extrêmement rare qu'un ouragan de cette puissance arrive aussi tôt dans la saison. Béryl est l'ouragan le plus précoce en 10 ans à toucher les Etats-Unis, selon l'expert Michael Lowry.

Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X