International
Le chancelier Kurz, soupçonné de corruption, annonce sa démission

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/je-veux-ceder-la-place-pour-eviter-le-chaos-a-declare-le-chancelier-autrichien-sebastian-kurz-1000x600.jpg&description=Le chancelier Kurz, soupçonné de corruption, annonce sa démission', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a annoncé samedi soir sa démission. Il est soupçonné d'être impliqué dans une affaire de corruption.
"Il serait irresponsable de glisser vers des mois de chaos ou d'impasse", a-t-il déclaré devant la presse à Vienne, expliquant se retirer pour "la stabilité" du pays tout en réfutant de "fausses accusations".
"Je veux céder la place pour éviter le chaos", a-t-il ajouté, disant avoir proposé le nom de son ministre des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, pour lui succéder.
Sous pression
Depuis l'annonce mercredi par le parquet de l'ouverture d'une enquête à son encontre pour corruption, Sebastian Kurz était sous pression pour se retirer.
Le dirigeant de 35 ans avait jusqu'alors refusé, dénonçant des allégations "fabriquées". Mais les Verts, partenaires minoritaires du gouvernement, ont accru leurs critiques au fil des jours.
Vendredi, le vice-chancelier et leader des écologistes, Werner Kogler, avait jugé que M. Kurz n'était "plus apte à exercer ses fonctions", à l'issue d'entretiens avec les chefs des autres partis.
Les conservateurs (ÖVP) doivent maintenant proposer quelqu'un "d'irréprochable", avait-il estimé. Le Parlement devait en outre se réunir mardi prochain en session extraordinaire pour se prononcer sur une motion de censure déposée par l'opposition.
"Juste humain"
M. Kurz est soupçonné d'avoir utilisé par le passé des fonds gouvernementaux pour s'assurer une couverture médiatique favorable.
Selon le parquet, entre 2016 et 2018, des articles élogieux et des études d'opinion "partiellement manipulées" auraient été publiés en échange de l'achat d'espace publicitaire par le ministère des Finances, géré à cette époque par les conservateurs.
M. Kurz et neuf autres suspects, ainsi que trois organisations, sont visés par une enquête pour diverses infractions liées à cette affaire. Des perquisitions ont eu lieu mercredi, notamment au siège du parti conservateur ÖVP et à la chancellerie.
Le dossier des procureurs se base sur l'obtention de messages téléphoniques. "Je serai capable de faire la lumière, j'en suis sûr", a affirmé M. Kurz, soulignant que ces SMS avaient été écrits "sous l'impulsion du moment". "Je suis juste humain, avec des émotions et des erreurs", a-t-il insisté.
Retour au pouvoir en 2020
Entré au gouvernement en tant que secrétaire d'Etat il y a dix ans puis devenu ministre des Affaires étrangères, Sebastian Kurz a une première fois accédé à la chancellerie en décembre 2017.
Associé au parti d'extrême droite FPÖ, il a vu son gouvernement emporté en mai 2019 par un scandale de corruption, connu sous le nom d'Ibizagate.
Il est ensuite revenu au pouvoir en janvier 2020, cette fois aux côtés des Verts, une coalition qui avait déjà été mise à mal plusieurs fois en raison d'autres affaires et de différences de points de vue sur la question des réfugiés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Yémen: les rebelles font état de 13 morts dans des raids américains
Des frappes, revendiquées jeudi par Washington, sur le port pétrolier de Ras Issa dans la région de Hodeida, au Yémen, ont fait "13 morts", ont indiqué les rebelles houthis vendredi. Les raids américains au Yémen sont quasiment quotidiens depuis la mi-mars.
"Treize travailleurs et employés du port pétrolier de Ras Issa ont été tués et 30 autres blessés suite à l'agression américaine sur le port, dans le nord-ouest du gouvernorat de Hodeida", a déclaré un porte-parole du ministère de la santé des Houthis sur les réseaux sociaux.
Les zones rebelles du Yémen sont le théâtre de frappes quasi quotidiennes imputées aux États-Unis depuis que Washington a lancé une campagne aérienne contre les Houthis le 15 mars, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant la mer Rouge.
Depuis lors, les Houthis ont également lancé des attaques contre des navires militaires américains et contre Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Au moins deux morts lors d'une fusillade en Floride
Deux personnes au moins ont été tuées et six autres blessées jeudi par le fils d'une policière, qui a ouvert le feu sur le campus d'une université de Floride, ont annoncé les forces de l'ordre. Le tireur a été blessé par la police et a été hospitalisé.
Les deux personnes décédées ne sont pas des étudiants, a déclaré la police de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie. Le suspect est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l'université d'Etat de Floride, l'établissement qu'il a attaqué à la mi-journée.
Selon les forces de l'ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.
Le suspect a "invoqué son droit au silence", a précisé la police. Il faisait partie d'une organisation de consultation de la jeunesse de ses services.
Des images filmées par des témoins et diffusées par la chaîne télévisée CNN ont montré la panique qui s'est emparée de l'université de 40'000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s'enfuir.
"Surréaliste"
Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants. "Tout le monde s'est mis à courir hors" du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interrogé par la chaîne de télévision locale WCTV.
"Environ une minute plus tard, nous avons entendu environ huit à dix coups de feu", a-t-il ajouté. Le jeune homme a expliqué avoir vu un autre étudiant touché au ventre. "Tout cela était complètement surréaliste. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais", a-t-il soufflé.
Un autre étudiant, Sam Swartz se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté. "Tout le monde a commencé à paniquer", a-t-il raconté au journal Tallahassee Democrat, en assurant avoir entendu une dizaine de coups de feu.
Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il raconté.
Droit à posséder des armes
Le président Donald Trump a déploré une tragédie "honteuse et horrible", tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu. "Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens", a-t-il estimé.
Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses "prières" pour l'université d'Etat de Floride, dans un message sur le réseau social X.
Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.
Aux Etats-Unis, le droit au port d'arme est protégé par le deuxième amendement de la constitution.
En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive. Etats-Unis sur les réseaux sociaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Italie: quatre morts dans la chute d'une cabine de téléphérique
Quatre personnes ont trouvé la mort jeudi après-midi dans la chute de la cabine d'un téléphérique dans la région de Naples, dans le sud de l'Italie, a indiqué à l'AFP la mairie locale. Une cinquième a été blessée, selon un bilan définitif.
"Quatre corps sans vie ont été trouvés tandis qu'une cinquième personne blessée a été secourue et transportée à l'hôpital", ont indiqué les pompiers, précisant que "plus de 50" d'entre-eux ont été engagés dans les opérations de secours.
Le téléphérique relie la ville de Castellammare di Stabia, dans le golfe de Naples, au mont Faito sur une distance de près de trois kilomètres.
L'accident s'est produit à la suite de la rupture d'un câble de ce téléphérique, alors qu'une cabine avec 16 passagers à bord était toute proche de la ville et du sol ferme, tandis qu'une seconde cabine se trouvait au mont Faito au-dessus d'un précipice.
Les 16 passagers de la première cabine ont tous été rapidement secourus, mais le mauvais temps et le brouillard en altitude ont empêché de secourir rapidement les passagers de la seconde cabine.
Ce téléphérique a été inauguré en 1952 et jusqu'à présent un accident a été enregistré, en 1960, lorsqu'une cabine est tombée au sol provoquant la mort de quatre personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Amiante: neuf ans de prison pour Stephan Schmidheiny en Italie
L'homme d'affaires suisse Stephan Schmidheiny a été condamné à 9 ans et 6 mois de prison par la Cour d'appel de Turin dans le cadre du procès Eternit "bis", en lien avec les décès dus à l'amiante en Italie. En 1re instance, il s'était vu infliger 12 ans de prison.
Le procès faisait suite à la mort de 91 personnes consécutivement à leur exposition à l'amiante dans les usines Eternit de Casale Monferrato (Piémont). Le bureau du procureur général avait demandé une condamnation pour homicide, mais les juges d'appel ont retenu l'homicide involontaire, indique jeudi l'agence de presse italienne ansa.
La défense de M. Schmidheiny a annoncé un pourvoi en cassation. "Pour bon nombre des chefs d'accusation contestés, l'acquittement a été prononcé parce que le fait n'existe pas. Cela signifie que la structure construite par l'accusation continue de s'effondrer", a déclaré l'avocat Astolfo di Amato, membre du collège de défense de l'industriel.
Dans une prise de position adressée à Keystone-ATS, la défense de l'accusé relève que "Stephan Schmidheiny n'est pas responsable de la tragédie de l'amiante à Casale Monferrato". Elle souligne "l'absence de preuves directes" et rappelle que "M. Schmidheiny avait lancé dès 1976 un programme de sortie de l’amiante, alors encore légale en Italie".
En parallèle, l'industriel "poursuit un programme humanitaire de compensation aux victimes, avec plus de 2000 personnes indemnisées".
Et la défense de poser la question: "Cette affaire relance le débat: justice pénale individuelle ou responsabilité collective face à une tragédie sanitaire mondiale?".
"Justice rendue"
Dans l'autre camp, l’Observatoire national de l’amiante, qui s’est constitué partie civile avec l’avocat Andrea Ferrero Merlino, a exprimé sa satisfaction, interrogé par askanews. La sentence "rend justice aux nombreux morts du mésothéliome (cancer rare) et des autres pathologies liées à l’amiante, qui ont touché au fil du temps les ouvriers et les habitants des zones proches de l’usine Eternit", a-t-il estimé.
Ce verdict intervient "après des années de batailles judiciaires et donne une voix aux victimes de l’amiante. Il reconnaît la gravité de ce qui s’est passé", a poursuivi l'Observatoire.
Et de compléter: "La condamnation n’efface pas la douleur, mais affirme un principe fondamental: la vie et la santé des personnes passe avant tout. C’est un signal fort, qui dit que ceux qui polluent, qui dissimulent, qui placent le profit avant la sécurité, ne peuvent rester impunis."
"A ceux qui ont lutté pendant des années, souvent dans le silence, va aujourd’hui notre plus profond respect", a encore commenté Ezio Bonanni, avocat et président de l’Observatoire National de l’amiante.
Un autre jugement, prononcé par la Cour d’assises de Novare, avait pointé de graves violations des normes de sécurité au travail (en sachant que le risque de mort était réel), en lien avec la mort de 392 personnes, dont 62 travailleurs de l’usine Eternit et 330 habitants des zones proches de l’usine, a encore rappelé l'Observatoire.
Eternit (Italie) a cessé ses activités en 1986, soit six ans avant l'interdiction de l'amiante dans la péninsule. Mais les représentants des victimes font valoir que l'entreprise était déjà au courant des risques posés par ce matériau.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ansa
-
LausanneIl y a 1 jour
"À 500m du parc, j'ai compris. Puis je suis allé voir le carnage"
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: les gens du voyage ont rebroussé chemin, autoroute rouverte
-
HockeyIl y a 3 jours
Un air de revanche pour un immense défi
-
HockeyIl y a 2 jours
Une moquerie à 2500 francs pour Andrea Glauser
-
CultureIl y a 2 jours
Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes
-
VaudIl y a 2 jours
L'autoroute entre Rolle et Gland fermée jusqu'au coeur de la nuit
-
ClimatIl y a 19 heures
Intempéries: si la tempête est passée, la prudence reste de mise
-
SuisseIl y a 3 jours
Situation partiellement rétablie à la radio valaisanne Rhône FM