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Le bitcoin au plus bas depuis fin février

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Sous pression depuis des semaines, le bitcoin valait encore près de 72'000 dollars début juin (archives). (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin se repliait vendredi, passant brièvement sous la barre des 54'000 dollars en début de matinée. La plus importante des cryptodevises, tendanciellement en baisse depuis les sommets de mi-mars, se négociait à un niveau inédit depuis fin février.

Vers 08h15, le bitcoin se reprenait quelque peu, notant à 54'485 dollars, soit 4,71% de moins que la veille. En l'espace d'un mois, la plus ancienne des cryptomonnaies a dégringolé de près de 23%, celle-ci valant néanmoins 80% de plus qu'un an auparavant. Sous pression depuis des semaines, elle valait encore près de 72'000 dollars début juin.

D'autres devises numériques comme l'Ethereum, le Solana, le Binance et le Ripple ont également perdu beaucoup de valeur. Selon les données de Coinmarketcap.com, la capitalisation boursière de toutes les crypto-monnaies a récemment chuté d'un peu plus de 8% à 1990 milliards de dollars.

De l'avis des spécialistes, la chute reflète les inquiétudes des investisseurs quant aux récents développements autour de la Bourse de cryptomonnaies Mt. Gox. Selon une communication de son administrateur judiciaire, elle a échoué à remettre un grand nombre de jetons Bitcoin (BTC) à des créanciers lésés, lesquels attendent depuis des années le remboursement de leurs mises. Cela pourrait conduire à un afflux d'offres.

Investisseurs en "mode panique"

Après l'effondrement de la Bourse en 2014, les utilisateurs ont perdu au total 850'000 BTC. Sur ce total, 142'000 BTC ont été récupérés et doivent maintenant être remis à leurs propriétaires. Au début de l'ère du bitcoin, la place de marché de Tokyo était la plus grande plateforme d'échange au monde pour la cryptomonnaie numérique. Fin février 2014, Mt. Gox avait déposé le bilan après un piratage, plongeant la monnaie dans une première grande crise de confiance.

Si, dans un avenir proche, des cryptovaleurs devaient être vendues sur le marché dans des volumes plus importants, cela pourrait entraîner, du moins temporairement, une surabondance de l'offre et déclencher des incertitudes, observe Tim Emden, d'Emden Research. Les transferts suffisent déjà à faire passer les investisseurs en mode panique, du moins à court terme.

Les observateurs du marché de Glassnode n'ont toutefois pas encore enregistré de transferts importants de BTC. La crainte d'une offre excédentaire de bitcoins est en outre alimentée par le fait que les autorités de poursuite pénale disposent d'importants stocks de BTC qu'elles ont saisis auprès de criminels.

Dans le Land allemand de Saxe, la justice a ainsi saisi environ 50'000 bitcoins en janvier dans le cadre de l'enquête sur la Bourse d'échange illégale de films Movie2k.to. L'Office fédéral de la police criminelle (BKA) échangerait également régulièrement des stocks de BTC saisis contre des monnaies classiques comme l'euro ou le dollar.

L'ambiance sur le marché des cryptomonnaies est aussi plombée par la Réserve fédérale américaine (Fed), les incertitudes demeurant quant au moment et à l'ampleur des assouplissements à venir de la politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis. Tant que les taux d'intérêt sont relativement élevés, les investisseurs disposent de nombreuses options pour placer leur argent de manière rentable. Le marché des cryptomonnaies en pâtit. En revanche, si les taux d'intérêt des placements classiques baissent, les crypto-investissements apparaissent plus intéressants.

Ce cocktail d'incertitudes rend les investisseurs hésitants, ceux-ci préférant attendre la publication dans l'après-midi d'importants données concernant le marché du travail américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bloc de gauche devant le centre (résultats définitifs)

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Le bloc de gauche remporte 195 sièges au second tour des législatives: 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche. Le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble. Le Rassemblement national (RN) suit avec 143 députés (résultats définitifs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La police met fin au rassemblement de milliers de Parisiens

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Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche place de la République, à Paris, au soir du second tour des législatives. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche soir place de la République, à Paris, après les élections législatives, pouvait-on constater sur les images de nombreuses chaines d'information françaises.

En fin de soirée, la police anti-émeutes a cependant mis fin au rassemblement après que certains manifestants ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur les forces de l'ordre.

Contrairement à ce que prédisaient les sondages, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) n'est pas devenu la première formation politique française. Il a en effet été battu à la fois par le Nouveau Front Populaire de gauche et par Ensemble, le parti du président Emmanuel Macron. Aucun parti n'a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Contrairement à il y a une semaine, à l'issue du premier tour des législatives, l'ambiance sur la place était joyeuse et pacifique dimanche soir. Des dizaines de policiers anti-émeutes surveillaient toutefois la place.

La foule rassemblée y a brandi des drapeaux et chanté. Aux journalistes présents sur place, les participants, jeunes pour la plupart, se disaient "satisfaits" et "soulagés". Des slogans antifascistes ont été entendus.

Lorsque certains manifestants, dont plusieurs étaient cagoulés, ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur la police, celle-ci a cependant dispersé la foule, en déployant notamment des gaz lacrymogènes.

Vers minuit, le calme était en train de revenir place de la République, selon les chaînes d'information françaises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / anp

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Le sortant Marc Ferracci réélu par les Français de Suisse

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Marc Ferracci, candidat pour les Français de Suisse et du Liechtenstein pour le parti d'Emmanuel Macron - Renaissance - a annoncé sa réélection dimanche au 2e tour (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le député sortant Marc Ferracci a été réélu dimanche au second tour des législatives françaises anticipées dans la sixième circonscription, celle des Français de Suisse et du Liechtenstein. Il recueille 34'771 voix contre 23'687 pour la candidate de la gauche.

"Fier et honoré d’annoncer ce soir ma réélection comme député des Français de Suisse et du Liechtenstein", écrit Marc Ferracci sur le réseau social X. "Je serai dès demain au travail pour vous défendre, et pour faire avancer notre pays."

Le candidat de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron qui a récolté 59,48% des votes, a battu Halima Delimi du Nouveau Front populaire (40,52%), qui est également membre du PS de la ville de Genève.

"Force est de constater que dans la communauté des Français de Suisse La Gauche Social-Democrate a de beaux jours", écrit Mme Delimi. "Pour l’Ecologie, pour la Justice sociale nous restons mobilisés".

Au total, 63'297 personnes ont voté dans la 6e circonscription des Français de l'étranger, qui recouvre la Suisse et le Liechtenstein.

Il y a deux ans, Marc Ferracci, 46 ans, s'était facilement imposé. Il était arrivé en tête du premier tour avec 36% des voix contre 20% pour la représentante de la coalition de gauche Nupes, Magali Mangin. Il avait ensuite réuni près des deux tiers des voix exprimées au second tour face à Mme Mangin.

Quelque 160'000 Français sont inscrits sur les listes électorales en Suisse et au Liechtenstein. La Confédération accueille la plus grande communauté française hors de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Notre victoire n'est que différée", dit Marine Le Pen

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Pour Marine Le Pen, Macron doit gérer la situation qu'il a imposée aux Français avec la gauche. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n'était "que différée", alors que son parti juge la nouvelle assemblée "ingouvernable".

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés", faisant du Rassemblement national "le premier parti" en termes de sièges.

Le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d'après les sondeurs. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés) et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.

Selon son président, Jordan Bardella, c'est une "alliance du déshonneur", qui a privé les Français "d'une politique de redressement".

"S'il n'y avait pas eu de désistements massifs" entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, "nous aurions eu la majorité absolue" a assuré Marine Le Pen, dénonçant des "manoeuvres" devant des journalistes.

"Seule alternance"

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution dans son QG de campagne.

Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.

Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, "cette assemblée est ingouvernable". "Je ne vois pas comment" le bloc de gauche "va pouvoir gouverner (...) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, mais ça n'ira pas plus loin".

Face à ce blocage, "on revotera sous peu" pour des nouvelles élections législatives, a-t-il prédit. La nouvelle Assemblée nationale ne peut pas être dissoute pendant un an.

"Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu'il a imposée aux Français (..)" avec "la gauche, en réalité sous tutelle de l'extrême gauche, en tête (...) Je ne sais pas comment il va faire", a conclu Marine Le Pen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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