International
Le Bélarus dit vouloir éviter la confrontation
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Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a assuré mardi vouloir éviter que la crise migratoire à la frontière avec la Pologne, qu'il est accusé d'avoir orchestrée, ne dégénère en confrontation avec ses voisins européens.
En Pologne, les forces de sécurité présentes dans le village de Kuznica (Est) ont tiré des gaz lacrymogènes sur des migrants lançant des pierres le long de la frontière avec le Bélarus, a indiqué mardi le ministère polonais de la Défense. "Des migrants ont attaqué nos soldats et officiers avec des pierres et tentent de détruire la clôture et de passer en Pologne", a tweeté le ministère.
Après une semaine de frictions, Bruxelles et Washington ont annoncé lundi vouloir élargir dans les prochains jours les mesures punitives contre Minsk, déjà sanctionné pour l'implacable répression de l'opposition depuis 2020.
Le régime bélarusse, que l'UE accuse d'avoir organisé depuis l'été l'afflux de milliers de migrants aux frontières de la Pologne et de la Lituanie pour se venger de ces sanctions, a cependant donné de premiers gestes d'apaisement.
"L'essentiel, aujourd'hui, est de défendre notre pays, notre peuple et d'éviter les heurts", a affirmé mardi l'imprévisible M. Loukachenko, cité par l'agence de presse étatique Belta. "Il ne faut pas que ce problème devienne une confrontation ardente".
Ces déclarations interviennent au lendemain d'un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel, un succès pour le dirigeant bélarusse auquel les Occidentaux refusaient de parler depuis sa réélection décriée en août 2020.
En dessous de zéro degré
A la frontière entre la Pologne et le Bélarus, plus de 2000 migrants massés devant le poste-frontière de Brouzgui (à une dizaine de kilomètres de Kuznica) souvent originaires du Proche-Orient, ont passé une nouvelle nuit dehors par des températures négatives.
Agglutinés autour de feux de camp ou emmitouflés dans des couvertures, ils attendaient devant la clôture surmontée de barbelés que la Pologne a érigée pour empêcher les intrusions, entre résignation et espoir. Face à eux, les forces polonaises protégeaient la frontière en nombre.
"Nous sommes fatigués et à bout", a confié un ex-chauffeur routier kurde irakien, joint au téléphone par l'AFP. Il est bloqué depuis plusieurs jours à la frontière avec sa femme et trois enfants, dont un nourrisson.
"Désescalade"?
Cette crise migratoire s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les puissances occidentales et la Russie de Vladimir Poutine en Europe orientale, notamment autour de l'Ukraine et du Bélarus.
Pour enrayer l'afflux d'exilés, qui a réveillé à Bruxelles le souvenir de la crise migratoire de 2015, les dirigeants européens ont multiplié les consultations.
En parallèle de l'entretien entre Mme Merkel et M. Loukachenko, le président français Emmanuel Macron s'est entretenu lundi avec M. Poutine, parrain du régime bélarusse, les deux dirigeants disant souhaiter une "désescalade". Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune a dit mardi en voir "les premiers signaux", tout en appelant à être "très prudent".
Aide humanitaire
Il faut dire que M. Loukachenko est habitué à souffler le chaud et le froid. La semaine dernière, il avait menacé de couper le transit du gaz russe vers l'Europe en cas de nouvelles sanctions européennes.
"Ils nous menacent de nouvelles sanctions, de bâtir un mur de cinq mètres de haut", a lancé mardi M. Loukachenko. "S'ils n'ont rien d'autre à faire, qu'ils le fassent", a-t-il ironisé. Il a une fois de plus nié que son pays ait favorisé la venue des migrants. La veille, il promettait de travailler à leur retour tout en soulignant la réticence des intéressés.
Lundi, la compagnie aérienne bélarusse Belavia a déclaré que Syriens, Irakiens, Afghans et Yéménites étaient désormais interdits de vol de Dubaï vers le Bélarus. La Turquie a imposé les mêmes restrictions la semaine passée.
Bagdad a par ailleurs annoncé l'organisation jeudi d'un premier vol de rapatriement de migrants irakiens "sur la base du volontariat". Environ 200 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, qui se trouvent actuellement au Bélarus, ont contacté la mission diplomatique irakienne à Moscou en demandant à être rapatriées.
Sur le terrain, nombre de migrants, qui se sont souvent endettés pour payer le voyage, se disent déterminés à rester, malgré l'accès limité à des vivres et produits de première nécessité. La Croix-Rouge bélarusse a indiqué avoir livré trois tonnes d'aide mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Coupe de l'America: des nouveautés annoncées
Le Team Alinghi participera finalement aux qualifications de la prochaine Coupe de l'America. Celles-ci, sous le nom de Coupe Louis Vuitton, se dérouleront l'an prochain au large de Naples.
Après des mois de discussions en coulisses, cinq équipes ayant participé à la dernière Coupe de l'America ont annoncé la création d'une alliance inédite et surtout l'organisation de la compétition tous les deux ans seulement, une petite révolution. Depuis sa première édition en 1851, la course à l'aiguière d'argent s'est toujours déroulée à un rythme erratique, au bon vouloir du tenant du titre qui, une fois le trophée en main, décide du calendrier et des règles de l'édition suivante.
Mais dans la continuité d'annonces récentes visant à moderniser l'image de la course - équipage mixte, plafonnement des budgets à 75 millions d'euros par campagne - le "Defender" Team New Zealand a détaillé lundi de nouveaux engagements. Pour une meilleure visibilité, l'épreuve reine devient officiellement biannuelle à partir de l'édition 2027, qui aura lieu à Naples.
"Entité unifiée"
Par ailleurs, changement majeur dans l'histoire de cette compétition âgée de 174 ans, l'organisation des prochaines éditions n'est plus seulement à la charge du "Defender". Elle sera confiée à une "entité unifiée", alliance inédite entre équipes fondatrices qui auront toutes voix au chapitre pour participer à la "croissance" et à la "stabilité à long terme" de la compétition.
"Cette alliance veillera à ce que la Coupe de l'America reste le terrain de jeu ultime pour les meilleurs marins du monde et les prouesses technologiques", s'est réjoui Ben Ainslie, directeur d'Athena Racing, premier défi lancé aux Kiwis en vue de 2027.
À ce stade, cinq écuries font partie du partenariat: Team New Zealand (NZL), Athena Racing (GBR), Luna Rossa (ITA), Team Alinghi (SUI) et K-Challenge (FRA). Elles collaboreront toutes au sein d'une structure de gouvernance indépendante.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Plan pour l'Ukraine: la Russie fait état de "lents progrès"
La Russie a fait état lundi de "lents progrès" dans les négociations avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Moscou dénonce toutefois les "tentatives malveillantes" de certains pays de faire échouer les pourparlers.
"On observe des progrès lents. Ils s'accompagnent de tentatives extrêmement néfastes et malveillantes d'un groupe influent d'États visant à torpiller ces efforts et à faire dérailler le processus diplomatique", a déclaré le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Slalom d'Alta Badia: Loïc Meillard troisième
Loïc Meillard a pris la troisième place du slalom Coupe du monde d'Alta Badia. Le Suisse n'a été devancé que par le Norvégien Atle Lie McGrath et le Français Clément Noël.
Déjà troisième après le parcours initial, Meillard a montré une belle constance pour maintenir son rang en finale. Il lui a manqué 0''39 par rapport au vainqueur, qui l'a emporté avec 0''30 sur Noël, qui avait réalisé le meilleur temps de la 1re manche.
Trois autres Helvètes ont inscrit des points dans la station italienne. Tanguy Nef a pris une belle septième place, alors que Daniel Yule (26e) et Matthias Iten (27e) ont aussi terminé dans le top 30.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Nokia France: vers la suppression de 421 postes
La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes, ont indiqué lundi à l'AFP plusieurs sources syndicales.
Les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires, ont approuvé le 19 décembre un plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui concerne 78 postes sur le site de Lannion (Côtes-d'Armor) et 343 postes sur les sites de Paris-Saclay, en région parisienne.
Les RCC, qui n'ont pas à être justifiées par des motifs économiques, doivent nécessairement obtenir l'approbation des représentants du personnel pour être mises en oeuvre.
"Les suppressions d'emplois ne sont jamais une bonne nouvelle" même si ce plan peut constituer "une opportunité" pour les salariés les plus anciens, a commenté auprès de l'AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.
Pour ce représentant du personnel, l'enjeu est de "rajeunir la moyenne d'âge de la société".
Les salariés pourront se porter volontaire au départ à partir de début janvier 2026 jusqu'à fin juin, a précisé M. Marcé, ajoutant que l'accord devait encore être validé par la direction du travail.
Cette réduction d'effectifs concerne plus de 18% des quelque 2.300 salariés de Nokia en France.
Le syndicat CGT, qui n'a pas signé l'accord, a de son côté dénoncé dans un tract "une stratégie de démantèlement qui sacrifie l'emploi".
La rupture conventionnelle collective est devenue "un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d'enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie industrielle", a fustigé l'organisation syndicale, qui avait signé les deux RCC précédentes, en 2023 et 2024.
"On ne peut plus accompagner ce genre de procédés", a complété un délégué syndical central CGT.
Sollicitée par l'AFP, la direction de Nokia France n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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