International
L'armée ukrainienne se replie "dans certaines zones" du front nord
L'armée ukrainienne a annoncé mercredi avoir dû se replier dans certaines zones du front nord-est, dans la région de Kharkiv où la Russie a lancé le 10 mai une nouvelle offensive. La pression sur Kiev s'accentue.
Pour contrer les assauts russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mardi les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes, après une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, en visite à Kiev mardi et mercredi pour rassurer Kiev sur la pérennité du soutien des Etats-Unis après des mois de blocage et d'incertitudes.
Le nouvel assaut russe se déroule dans la région de Kharkiv, dont la capitale éponyme est la deuxième plus grande ville d'Ukraine. Située près de la frontière russe, la zone a essuyé une campagne de bombardements massive ces dernières semaines.
L'armée ukrainienne a annoncé mercredi un repli de ses troupes dans certaines zones du nord-est, alors que l'armée russe avait assuré la veille avoir pénétré "en profondeur dans les défenses" ukrainiennes et revendiqué la prise d'un nouveau village.
"Dans certains endroits des zones de Loukiantsi et de Vovtchansk, en raison des tirs et des actions d'assaut de l'ennemi, des manoeuvres ont été effectuées pour sauver la vie de nos soldats, les unités ont été déplacées vers des positions plus avantageuses", a déclaré à la télévision mercredi le porte-parole des forces dans la région, Nazar Volochine.
Situation "extrêmement difficile"
Selon Oleksiï Kharkivsky, chef de la police de Vovtchansk, localité de quelque 18'000 habitants avant-guerre, "les combats" sont en cours dans la cité. "La situation est extrêmement difficile. L'ennemi prend position dans les rues", a-t-il déclaré, ajoutant avoir appelé la population restante à évacuer.
Cette offensive par le nord de l'Ukraine a pris les forces ukrainiennes par surprise en fin de semaine dernière. Plusieurs villages ont été conquis, et quelque 7000 personnes ont été évacuées de la zone.
Selon la chaîne Telegram DeepState, proche de l'armée ukrainienne, les Russes sont parvenus à occuper une bande d'environ 80 km2 autour de Loukiantsi et une autre de 53 km2 vers Vovtchansk.
Certains analystes militaires estiment que Moscou pourrait ainsi forcer l'Ukraine à détourner ses troupes d'autres zones de la ligne de front, notamment dans l'Est comme autour de la ville stratégique de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk, où la Russie progresse également.
"Les régions de Donetsk et de Kharkiv sont celles où les choses sont les plus difficiles actuellement", a déclaré M. Zelensky mardi soir dans son intervention quotidienne.
Il a également insisté mardi sur le fait qu'une "accélération notable des livraisons" d'armes occidentales était nécessaire. "Trop de temps s'écoule actuellement entre l'annonce des paquets (d'aide) et l'apparition réelle des armes en première ligne", a-t-il déploré.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré le même jour l'Ukraine que l'aide militaire américaine était "en route", promettant que "cela fera une réelle différence sur le champ de bataille".
La lenteur de l'aide européenne et l'arrêt pendant des mois de celles des Etats-Unis liée à des dissensions politiques américaines ont placé l'Ukraine dans une position difficile, le pays manquant d'hommes et de munitions au moment même où la Russie, forte d'une économie de guerre, reprenait fin 2023 l'initiative sur le terrain.
Zelensky annule ses voyages
Le président ukrainien a en outre annulé sans explication une visite prévue vendredi en Espagne ainsi que tous ses déplacements à l'étranger au cours des prochains jours. Selon la presse espagnole, il a pris cette décision en raison de la nouvelle offensive russe dans le nord.
Les autorités ukrainiennes assurent cependant que la ville de Kharkiv n'est pas menacée par un assaut terrestre.
La cité fait toutefois l'objet depuis des semaines de bombardements russes dévastateurs, notamment pour son réseau énergétique.
Une frappe mardi y a encore fait au moins 20 blessés, après qu'une bombe aérienne guidée a touché un immeuble d'habitation.
L'Ukraine a par ailleurs commencé à lever mercredi matin le rationnement d'électricité imposé à travers le pays la veille au soir en raison des dommages infligés aux infrastructures énergétiques par les frappes russes des derniers mois.
De son côté, la Russie a affirmé mercredi avoir neutralisé une vingtaine de drones ukrainiens qui ont visé notamment des cibles situées à un millier de kilomètres de la frontière avec l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un séisme de magnitude 6.0 frappe Taïwan (USGS)
Un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé l'île de Taïwan dans la nuit de lundi à mardi, sans faire de dégâts majeurs, a annoncé l'Institut géologique américain (USGS).
Ce séisme, qui a fait trembler les bâtiments de la capitale Taipei, a été enregistré à 00h17 mardi à Taïwan, soit 17h17 en Suisse lundi.
Son épicentre était situé à douze kilomètres au nord du district de Yujing, dans le sud de l'île.
Selon les autorités locales, trois personnes dont un enfant, coincées sous les décombres de leur maison, ont été secourues par les pompiers. Une autre personne a été blessée par la chute de débris tandis que deux autres sont restées bloquées dans des ascenseurs.
Un journaliste de l'AFP à Taipei a senti sa tour résidentielle trembler pendant près d'une minute.
Taïwan est fréquemment touchée par des tremblements de terre en raison de sa situation à la jonction de deux plaques tectoniques, près de la ceinture de feu du Pacifique, qui est, selon l'USGS, la zone la plus active au monde sur le plan sismique.
Le dernier grand tremblement de terre s'est produit en avril 2024, lorsque l'île a été frappée par une secousse meurtrière de magnitude 7,4, la plus forte depuis 25 ans, selon les autorités.
Au moins 17 personnes avaient été tuées dans ce séisme, qui avait provoqué des glissements de terrain et gravement endommagé des bâtiments autour de Hualien, dans l'Est de l'île.
En 1999, un tremblement de terre, d'une magnitude de 7,6, avait tué quelque 2.400 personnes, ce qui en avait fait la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l'histoire de l'île.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Premiers pas de Lewis Hamilton chez Ferrari
Le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton a fait ses premiers pas lundi en tant que pilote Ferrari. Il est apparu pour la première fois à Maranello, le siège de la Scuderia.
Le Britannique (40 ans), qui portait un long pardessus, un costume et une cravate sombres avec une chemise blanche, est apparu très élégant et a posé devant l'ancienne maison d'Enzo Ferrari, le fondateur de la célèbre marque au cheval cabré, selon des photos diffusées par sa nouvelle écurie qu'il a rejointe cette année après 12 saisons chez Mercedes.
Hamilton s'est ensuite rendu au circuit de Fiorano pour rencontrer le patron de l'équipe, le Français Frédéric Vasseur, et le directeur général de Ferrari, l'Italien Benedetto Vigna.
A Maranello, il a aussi pu échanger avec plusieurs membres de l'équipe qu'il côtoiera dans les semaines à venir, et notamment Riccardo Adami qui sera son ingénieur de piste.
Le septuple champion du monde pilotera pour la première fois une monoplace Ferrari mercredi sur le circuit de Fiorano, où il aura droit à 1000 kilomètres maximum avec la F1 de la saison 2022.
"Il y a des journées dont vous savez que vous vous souviendrez toute votre vie et celle d'aujourd'hui, mes débuts en tant que pilote Ferrari, en fait partie. J'ai eu la chance de réussir des choses que je ne pensais jamais possible dans ma carrière, mais une part de moi a toujours eu ce rêve de courir en rouge", a expliqué Hamilton dans le communiqué de Ferrari et sur sa page Instagram.
"Je ne pourrais être plus heureux de réaliser ce rêve aujourd'hui. Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle ère dans l'histoire de cette équipe légendaire et je suis impatient de voir quelle histoire nous écrirons ensemble", a-t-il ajouté.
Le Britannique fera ses débuts officiels au volant de la nouvelle monoplace Ferrari à l'occasion des tests de pré-saison à Bahreïn du 26 au 28 février, deux semaines avant de disputer son premier Grand Prix avec la Scuderia en Australie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les banques européennes soumises aux tests de résistance en 2025
L'Autorité bancaire européenne (ABE) et la BCE ont lancé lundi leurs tests de résistance des banques européennes afin d'évaluer leur capacité à faire face à des chocs de grande ampleur, à travers un scénario reposant sur un accroissement des "tensions géopolitiques".
L'exercice est "conçu pour fournir des informations précieuses permettant d'évaluer la résistance du secteur bancaire européen dans l'environnement macroéconomique actuel, incertain et changeant", indique l'Autorité dans un communiqué.
Ces tests de résistance - réalisés tous les deux ans - visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension".
L'ABE a basé son scénario 2025 sur l'hypothèse d'une "aggravation des tensions géopolitiques" ayant "des effets négatifs sur la consommation et les investissements, tant au niveau national que mondial".
Dans le scénario retenu par l'ABE, l'institution projette notamment une baisse du PIB de l'Union européenne de 6,3% d'ici 2027 par rapport aux prévisions actuelles, une inflation à 5% en 2025 et un chômage en hausse de 5,8 points par rapport à 2024.
L'exercice de 2025 porte sur 64 banques, dont 51 issues de la zone euro, disposant d'au moins 30 milliards d'euros d'actifs et représentant au total environ 75% des actifs totaux des banques de l'Union européenne, selon l'ABE.
Pour les banques plus petites et donc exclues de l'échantillon pris en compte par l'ABE, la Banque centrale européenne (BCE) mettra à l'oeuvre son propre test de résistance. Ce dernier concernera 45 banques.
Le résultat des deux exercices devrait être connu début août 2025.
Si la BCE précise que ces tests ne sont pas binaires ("de réussite ou d'échec"), l'institution prévient qu'elle a remarqué "des projections trop optimistes" par le passé, et qu'elle va mettre en place des mesures pour "décourager" les projections qu'elle juge "imprudentes".
Le dernier test de résistance de l'ABE avait été lancé en 2023. A l'époque, les résultats du test avaient permis de "confirmer la résilience du système bancaire français", avait indiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), gendarme français des banques et des assurances.
Les banques françaises avaient cependant moins bien réussi l'exercice que leurs homologues de l'UE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid en 2024
Environ 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l'étranger l'an dernier, soit un chiffre identique au niveau pré-pandémique, selon une estimation publiée lundi par l'ONU Tourisme, qui fait notamment état d'une forte reprise du secteur en Asie.
Selon cette agence onusienne basée à Madrid, le nombre de voyages touristiques internationaux a dépassé de 11% celui de 2023 (1,3 milliard) et s'est hissé au niveau de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19 et date du précédent record.
"En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie", souligne dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres supérieurs à ceux de 2019 dans de nombreuses régions.
En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d'arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C'est "5% de plus qu'en 2023" et "1% de plus qu'en 2019", souligne l'agence.
Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé en Afrique du nord (+22% par rapport à son niveau pré-pandémique), au Moyen-Orient (+22%) et en Amérique centrale (+17%).
Selon l'ONU Tourisme, la région Asie-Pacifique est celle qui a connu la plus forte progression sur l'année écoulée, avec 33% de touristes en plus qu'en 2023, grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.
Dans cette région, le niveau de fréquentation touristique reste cependant inférieur à celui de 2019, détaille l'agence onusienne, anciennement connue sous le nom d'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
"La croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025", souligne dans le communiqué Zurab Pololikashvili, qui dit s'attendre à une croissance de "3 à 5% par rapport à 2024", portée en particulier par l'Asie.
"Cela nous rappelle notre immense responsabilité en tant que secteur" économique, ajoute le secrétaire général de l'agence onusienne, jugeant nécessaire de "placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme".
La forte progression du nombre de visiteurs a en effet suscité l'an dernier des crispations dans de nombreux pays, où des habitants ont exprimé leur ras-le-bol face aux conséquences du "surtourisme", notamment sur le prix des logements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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