International
Les rebelles encerclent quasi-totalement une ville-clé de Syrie
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Les rebelles menés par des islamistes radicaux encerclent quasi-totalement mercredi la grande ville de Hama, dans le centre de la Syrie, après une offensive fulgurante depuis le nord. L'armée syrienne tente de les repousser par une contre-offensive.
En l'espace d'une semaine, et à la surprise générale, les rebelles se sont emparés d'une grande partie d'Alep, deuxième ville du pays, continuant sur leur lancée vers Hama, une ville stratégique pour le régime de Bachar al-Assad car sa protection est essentielle pour celle de la capitale Damas, située à environ 200 kilomètres plus au sud.
Les combats et les bombardements, qui ont fait 704 morts, dont 110 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où une guerre dévastatrice avait éclaté en 2011. Ils ont fait "de nombreuses victimes civiles", selon l'ONU.
Les rebelles encerclaient mercredi soir de "trois côtés" Hama, selon l'ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Ils sont à "trois à quatre kilomètres de la ville, après de violents affrontements", et les forces gouvernementales "n'ont plus qu'une seule sortie vers Homs au sud", a ajouté l'OSDH.
Fuite des civils
Les forces gouvernementales avaient lancé mardi "après minuit" une contre-offensive, appuyée par l'aviation, et envoyant de "grands convois militaires" vers Hama et ses environs, selon l'OSDH.
Mercredi, des "combats féroces" opposaient l'armée, appuyée par des avions syriens et russes, aux rebelles dans le nord de la province de Hama, selon une source militaire citée par l'agence officielle Sana.
Ces affrontements représentent un risque de "graves abus" à l'encontre des civils, s'est alarmé l'ONG Human Rights Watch, alors que les deux belligérants ont été accusés de violations des droits humains.
L'agence allemande DPA a annoncé la mort d'un de ses photographes, Anas Alkharboutli, tué dans une frappe aérienne près de Hama.
A Sourane, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville, des images de l'AFP ont montré des civils fuyant, entassés dans des camions et des remorques, pendant que des combattants rebelles, brandissant leurs armes, patrouillaient à bord de pick-up.
Hama a été le théâtre d'un massacre perpétré en 1982 par l'armée sous le règne du père du président Bachar al-Assad qui réprimait une insurrection des Frères musulmans.
C'est aussi dans cette ville que se sont déroulées certaines des plus grandes manifestations au début du soulèvement prodémocratie de 2011, dont la répression a déclenché la guerre civile.
Plus de 115'000 déplacés
Le coordinateur humanitaire régional adjoint de l'ONU pour la Syrie, David Carden, a indiqué à l'AFP que plus de 115'000 personnes avaient été déplacées par une semaine de combats.
Les autorités kurdes qui contrôlent des régions du nord-est de la Syrie ont lancé mercredi un appel "urgent" à l'aide humanitaire face à l'arrivée d'un "grand nombre" de déplacés.
La Russie et l'Iran, les principaux alliés de Damas, ainsi que la Turquie, un soutien majeur des rebelles, sont en "contact étroit" pour stabiliser la situation, a annoncé mercredi la diplomatie russe.
Le pays, meurtri par la guerre civile qui a fait un demi-million de morts, est à présent morcelé en plusieurs zones d'influence, où les belligérants sont soutenus par différentes puissances étrangères.
Solde des militaires augmentée
L'offensive fulgurante lancée le 27 novembre par une coalition de rebelles dominée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, est survenue alors qu'un calme relatif se maintenait depuis 2020 dans le nord-ouest.
Les rebelles se sont emparés de vastes pans du nord de la Syrie et d'une grande partie d'Alep, qui échappe totalement au contrôle de Damas pour la première fois depuis le début de la guerre civile, infligeant un lourd revers au régime de Bachar al-Assad.
Le chef de HTS, Abou Mohammad al-Jolani, s'est rendu mercredi à la citadelle d'Alep, selon la chaîne Telegram de cette coalition. Des images le montrent saluer des partisans depuis une voiture.
Le président syrien a annoncé de son côté augmenter de 50% la solde des militaires de carrière.
Avec l'appui militaire de la Russie, de l'Iran et du mouvement libanais pro-iranien Hezbollah, le régime avait repris en 2015 une grande partie du pays et en 2016 la totalité d'Alep, dont la partie est était aux mains des rebelles depuis 2012.
Pour Rim Turkmani, chercheuse à la London School of Economics, l'avancée rapide des rebelles ne signifie pas toutefois qu'ils auront la capacité de conserver les territoires qu'ils ont pris. "Je pense qu'ils vont s'apercevoir très rapidement qu'il est au-delà de leurs capacités de garder ces régions et, plus important encore, de les gouverner", a-t-elle dit à l'AFP.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a lui mis en garde contre une résurgence du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, où cette formation jihadiste avait autoproclamé un "califat" en 2014, à cheval sur l'Irak, avant d'être défait plusieurs années plus tard.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Groenland ne sera pas une propriété à vendre (Premier ministre)
Le nouveau Premier ministre du Groenland a affirmé dimanche que cette vaste île arctique ne serait jamais une "propriété" à vendre. Il a jugé "irrespectueux" les propos américains sur une annexion de ce territoire autonome danois.
Les tensions sont fortes entre Washington et Copenhague depuis que Donald Trump a, à plusieurs reprises, averti qu'il voulait prendre le contrôle de ce territoire autonome danois, invoquant des raisons de sécurité et refusant d'exclure le recours à la force pour s'en emparer.
"Nous ne serons jamais, au grand jamais, une propriété que quiconque peut acheter et c'est le message qu'il me semble le plus important de comprendre", a déclaré Jens-Frederik Nielsen devant la presse, au côté de la Première ministre danoise Mette Frederiksen.
Il s'agit de sa première visite au Danemark depuis qu'il a pris la tête d'un gouvernement de coalition, après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre droit, Les Démocrates.
"Rester unis"
"Nous nous trouvons désormais dans une situation où nous devons rester unis", a encore dit M. Nielsen, avant d'estimer que "les propos des Etats-Unis n'ont pas été respectueux". "Je suis tout à fait d'accord", a renchéri Mme Frederiksen.
Quand Donald Trump dit vouloir acheter le Groenland, ce n'est "pas une blague", avait assuré fin janvier le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio,
"Je pense que nous en avons besoin pour la paix internationale et, si nous ne l'avons pas, cela constituera une menace majeure pour notre monde. Je pense donc que le Groenland est très important pour la paix internationale", a dit M. Trump jeudi aux journalistes.
Son vice-président, JD Vance, s'est quant à lui rendu le 28 mars sur la base militaire américaine de Pituffik, un déplacement que tant le Danemark que le Groenland ont perçu comme une provocation. M. Vance avait alors accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas y avoir suffisamment investi.
Appel au "respect mutuel"
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, avait alors affirmé: "Nous sommes ouverts aux critiques, mais permettez-moi d'être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles sont formulées."
Jens-Frederik Nielsen avait pour sa part déclaré: "les Etats-Unis n'obtiendront pas le Groenland. Nous n'appartenons à personne d'autre. Nous décidons de notre propre avenir".
Dimanche, M. Nielsen a toutefois réaffirmé que son gouvernement était disposé à approfondir les liens avec les Etats-Unis. "Nous sommes prêts à un partenariat solide, nous sommes prêts à davantage de développement mais nous voulons le respect", a-t-il lancé. "On ne peut pas avoir de partenaire sans respect mutuel".
Sa visite de deux jours au Danemark intervient après celle début avril dans l'île de la Première ministre danoise qui avait alors martelé, s'adressant aux dirigeants américains: "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays".
Visite royale
Dans un communiqué annonçant la visite de M. Nielsen, le gouvernement danois a souligné cette semaine que la coopération bilatérale serait au centre des entretiens. "Nous devons nous soutenir mutuellement dans la situation de politique étrangère difficile dans laquelle se trouvent actuellement le Groenland et le Royaume" du Danemark, a insisté Mette Frederiksen.
A Copenhague, M. Nielsen rencontrera aussi le roi Frederik X et des membres du Parlement. La Maison royale du Danemark a fait savoir que le roi partirait lundi pour le Groenland où il doit rester jusqu'à jeudi.
Selon les sondages, la grande majorité des 57'000 habitants de ce territoire autonome danois souhaitent leur indépendance et ne veulent pas qu'il soit annexé par les Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Masarova s'incline lourdement en 16e de finale
Belinda Bencic sera la seule Suissesse en lice en 8es de finale du WTA 1000 de Madrid. Rebeka Masarova (WTA 153) s'est en effet lourdement inclinée au 3e tour dimanche après-midi.
Issue des qualifications sur la terre battue madrilène, Rebeka Masarova a été battue 6-2 6-0 par l'Américaine Peyton Stearns (WTA 44). La Bâloise n'a jamais eu sa chance dans ce match, se montrant bien trop vulnérable derrière ses deuxièmes balles de service (4 points gagnés au total quand sa première balle ne passait pas).
Rebeka Masarova (25 ans) a certes pu y croire lorsqu'elle a signé son unique break de la journée pour revenir à 3-2 dans la manche initiale. Mais cet espoir fut de très courte durée, Peyton Stearns remportant même les neuf derniers jeux d'une partie qui n'a duré que 65 minutes.
Malgré cette sèche défaite, Rebeka Masarova peut tirer un bilan plus que positif à l'issue de ce tournoi. Elle y a remporté quatre matches au total, dont un face à la 24e mondiale Yulia Putintseva au 2e tour du tableau principal, ce qui lui permettra de gagner une trentaine de places au classement WTA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Pogacar gagne sa troisième Doyenne, en solitaire
Tadej Pogacar a conclu en beauté la saison des classiques printanières.
Intouchable, le Slovène a remporté en solitaire Liège-Bastogne-Liège, après avoir déjà triomphé cette année lors du Tour des Flandres et sur la Flèche wallonne.
Déjà vainqueur de la Doyenne des classiques en 2021 et en 2024, Tadej Pogacar a placé une accélération irrésistible dans la côte de la Redoute, habituel juge de paix de cette épreuve, située à quelque 35 km de l'arrivée. Le champion du monde sur route 2025 a rapidement compté pris une minute d'avance sur ses poursuivants.
Pogacar a parfaitement géré ses efforts dans le final, prenant le temps d'aller taper dans les mains de supporters massés le long des barrières sur la ligne droite d'arrivée. Il s'est imposé avec 1'03 d'avance sur l'Italien Giulio Ciccone (2e), lequel a battu au sprint l'Irlandais Ben Healy (3e).
Le peloton principal a rallié l'arrivée quelques secondes plus tard, réglé par l'Italien Simone Velasco. Seul Helvète présent dans ce groupe, le champion de Suisse 2024 Mauro Schmid a pris la 22e place. Deuxième d'une édition 2020 disputée en octobre à cause du Covid, Marc Hirschi, loin de sa meilleure forme, a terminé 45e à 2'20.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
MotoGP: Alex Marquez s'impose et prend les commandes
Alex Marquez (Ducati) a fait coup double dimanche à Jerez.
L'Espagnol a remporté le GP d'Espagne de MotoGP pour prendre les commandes du championnat du monde, avec 1 point d'avance sur son frère aîné Marc qui a dû se contenter d'une 12e place après une chute.
Titré en Moto3 en 2014 puis en Moto2 en 2019, Alex Marquez a mis fin à une attente interminable pour lui: à 29 ans, il tient enfin son premier "vrai" succès dans la catégorie-reine, lui qui évolue en MotoGP depuis le début de la saison 2020. Il avait déjà gagné dans cette catégorie, mais en sprint (Grande-Bretagne 2023).
Deuxième de la course dominicale en Thaïlande, en Argentine et aux Etats-Unis, 2e des cinq sprints disputés cette année, le Catalan a devancé de 1''561 son dauphin, le Français Fabio Quartararo (Yamaha), qui était parti en pole. Le podium est complété par l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), à 2''217.
Vainqueur des cinq sprints et de trois des quatre premiers GP, Marc Marquez (Ducati) a chuté dès le 3e tour pour laisser le champ libre à son cadet. Le sextuple champion du monde de MotoGP a réussi impressionnante course-poursuite, malgré une machine endommagée. Il s'agit de son deuxième couac de la saison après sa chute à Austin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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