International
L'activité humaine réduit le nombre d'animaux de 60%
« La Terre est au bord du burn-out ». C’est le cri d’alarme lancé la nuit dernière par le WWF. L’organisation de défense de l’environnement a publié les résultats de son rapport « Planète vivante ».
Il ressort que les populations animales continuent de diminuer sous la pression des activités humaines. Elles ont chuté de 60% en 50 ans. En cause, la surexploitation des espaces et la disparition des habitats. Le recul de la biodiversité est le plus marqué dans les forêts tropicales, en Amérique du sud notamment, et en eaux douces. Thomas Vellacott, directeur du WWF Suisse.
La Suisse ne figure pas parmi les bons élèves. C'est en Suisse que la part des espèces menacées est la plus importante au monde: plus d'un tiers des espèces végétales, animales et de champignons y sont considérées comme menacées et 255 espèces sont déjà éteintes :
Le WWF appelle la communauté internationale à s'entendre en 2020 sur un "accord global pour la nature", qui permettrait de renverser la tendance :
Tout n'est pourtant pas noir: le nombre de baleines à bosse, de pandas et de tigres est remonté ces dernières années.
Culture
Dix ans après l'attaque contre Charlie Hebdo, la France se souvient
La France commémore mardi l'attaque djihadiste meurtrière menée il y a dix ans contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. La publication qui défend toujours haut et fort la liberté d'expression.
L'Allemagne partage "la douleur de nos amis français", a souligné mardi le chancelier Olaf Scholz sur le réseau social X. "L'attaque barbare" des frères Kouachi, qui a fait 12 morts dont huit membres du journal satirique, "visait nos valeurs communes de liberté et de démocratie - nous ne l'accepterons jamais", a-t-il ajouté.
Après deux jours de traque, les frères Kouachi, des Français d'origine algérienne qui avaient prêté allégeance à Al-Qaïda, avaient été abattus par une équipe d'élite de la gendarmerie, dans une imprimerie de la région parisienne où ils s'étaient retranchés.
Journal joyeusement anarchiste et anticlérical, Charlie Hebdo était la cible de menaces djihadistes depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006.
La France a été touchée en 2015 par une série d'attentats, de l'attaque contre le célèbre hebdomadaire satirique à celles contre la salle de spectacles du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France le 13 novembre de cette année noire.
Le président français Emmanuel Macron a appelé lundi à poursuivre sans "répit" la lutte contre le terrorisme. Il a souligné que le risque "demeure prégnant dans nos sociétés", ce qui "implique qu'il n'y ait aucun relâchement et une vigilance collective".
Emotion mondiale
Cet attentat avait provoqué une émotion mondiale et donné naissance à un slogan de soutien resté célèbre: "Je suis Charlie".
Le 11 janvier 2015, des manifestations avaient réuni près de 4 millions de personnes à travers la France, avec de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement dans le cortège parisien.
Les commémorations de mardi seront "comme chaque année" marquées "par la sobriété, conformément au souhait des familles", a indiqué la mairie de Paris. La maire Anne Hidalgo "rendra hommage aux victimes" en présence du président Macron et de plusieurs ministres.
Les commémorations débuteront à 11h30 rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement, où Charlie Hebdo avait ses locaux en 2015. Elles se poursuivront boulevard Richard Lenoir, où le policier Ahmed Merabet a été abattu par les Kouachi dans leur fuite.
Et elles s'achèveront à 13h10 par un hommage aux victimes du magasin Hypercasher porte de Vincennes: quatre personnes de confession juive, prises en otages, y avaient été tuées le 9 janvier 2015 par Amedy Coulibaly, qui se revendiquait de l'Etat islamique (EI).
Dix ans jour pour jour après la tuerie ayant visé sa rédaction, Charlie Hebdo sort un numéro spécial de 32 pages. En Une, il se dit "increvable!", avec le dessin d'un lecteur jovial assis sur un fusil d'assaut, lisant ce journal "historique".
Ce numéro comprend une série de caricatures sur le thème #RiredeDieu. L'hebdomadaire a lancé fin 2024 un concours international invitant à dessiner la "colère contre l'emprise de toutes les religions". Parmi 350 dessins reçus, près de 40 ont été sélectionnés.
L'un montre une mère et son enfant dans un paysage de ruines se disant qu'"un dieu ça va, trois bonjour les dégâts", un autre présente un dessinateur qui se demande si dessiner "un type qui dessine un type qui dessine Mahomet, ça va ?".
"Forces obscurantistes"
À côté de Charlie Hebdo en kiosque, plusieurs quotidiens français consacrent leur Une au dixième anniversaire de l'attaque: "Liberté, Liberté Charlie !" titre Libération, alors que Le Figaro s'inquiète de voir la France "toujours sous la menace islamiste".
"La menace terroriste n'a jamais été aussi présente", affirme aussi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en première page du journal Le Parisien, tandis que l'ombre d'un crayon et d'une gomme trouée par une balle dessine un "10" en Une de La Croix.
Charlie Hebdo publie mardi les résultats d'une étude de l'institut de sondage Ifop réalisée en juin 2024 indiquant que 76% des Français estiment que "la liberté d'expression est un droit fondamental" et que "la liberté de caricature en fait partie".
Riss, le successeur à la tête de Charlie Hebdo de l'emblématique dessinateur Charb, tué dans l'attaque, souligne que "la satire possède une vertu qui nous a aidés à traverser ces années tragiques: l'optimisme".
"Aujourd'hui, les valeurs de Charlie Hebdo, comme l'humour, la satire, la liberté d'expression, l'écologie, la laïcité, le féminisme pour ne citer que celles-ci, n'ont jamais été autant remises en cause (...) Peut-être parce que c'est la démocratie elle-même qui se trouve menacée par des forces obscurantistes renouvelées", affirme-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
France: l'inflation stable en décembre à 1,3% sur un an
Les prix à la consommation en France ont augmenté de 1,3% en décembre sur un an, une évolution identique à celle de novembre, a indiqué mardi l'Insee.
En décembre, les prix de l'énergie (+1,2%) ont enregistré un léger rebond qui a été contrebalancé par la poursuite du repli des produits manufacturés (-0,4%) et la stagnation des prix de l'alimentation (0,0%), selon l'estimation provisoire de l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Les prix des services, qui représentent plus de la moitié du panier de consommation des ménages, ont augmenté de 2,3% sur un an, comme en novembre. Ceux du tabac ont pris 8,7%, stables également sur un an par rapport au mois précédent.
Economie morose
Sur un mois, les prix à la consommation sont en hausse de 0,2% en décembre, selon l'estimation provisoire, après un recul de 0,1% en novembre. L'Insee l'attribue à l'augmentation des prix des services, notamment des transports, et des produits pétroliers.
L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, a pour sa part augmenté de 1,8% en décembre sur un an, après 1,7% en novembre. Il est en hausse de 0,2% sur un mois après -0,1% en novembre.
Pour 2025, l'Insee avait dit en décembre entrevoir un début d'année "morose" pour l'économie française, alors que le gouvernement tente de doter le pays d'un budget qui serait marqué par un effort budgétaire de 50 milliards d'euros. L'institut voit l'inflation refluer jusqu'à 1% en juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Les Golden Globes repassent les 10 millions de téléspectateurs
L'audience des Golden Globes a poursuivi son rebond cette année, avec plus de 10 millions de téléspectateurs, ont annoncé lundi leurs organisateurs. La cérémonie a sacré dimanche "Emilia Perez" de Jacques Audiard et "The Brutalist".
Plombées par la pandémie de Covid-19, puis par un scandale en 2021 révélant le racisme et la corruption de leurs membres, ces récompenses se sont profondément réformées et sont sur une pente ascendante. Avec 10,1 millions de téléspectateurs, la 82e cérémonie des Golden Globes a vu son audience augmenter de 7% par rapport à l'édition 2024.
Ces données préliminaires dévoilées lundi par la chaîne CBS confirment le rebond progressif des audiences, après le plus bas historique de 6,3 millions de téléspectateurs en 2023.
Longtemps perçus comme un tremplin essentiel vers les Oscars et la soirée favorite d'Hollywood, les Golden Globes ont failli disparaître pour cause de scandales. La cérémonie avait été boycottée et privée de diffusion télévisée en 2022.
Rachetés la même année par un milliardaire, qui a profondément diversifié leur jury, les Globes ont été relancés sur la chaîne CBS en 2023, plutôt que NBC.
Nikki Glaser
Leur nouvelle mouture semble s'installer dans le paysage audiovisuel américain: parmi les grandes vedettes nominées dimanche soir, il n'y avait pas d'absent notable, signe que la cérémonie retrouve son lustre d'antan.
La soirée a sacré deux grands vainqueurs. "Emilia Perez", l'odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a remporté quatre prix, dont celui de la meilleure comédie et "The Brutalist", long portrait d'un architecte survivant de l'Holocauste, qui tente de refaire sa vie aux États-Unis, a raflé trois récompenses, dont celle du meilleur film dramatique.
La cérémonie s'est également distinguée par la diversité de son palmarès, avec une statuette pour la Brésilienne Fernanda Torres ("Je suis toujours là") et la première récompense majeure de la carrière de Demi Moore, pour son rôle d'ancienne gloire droguée à un sérum de jouvence dans le film français "The Substance".
Première femme à présenter les Golden Globes en solo, l'humoriste Nikki Glaser a réussi son pari, en inondant la cérémonie de blagues bien senties. Au point que la presse américaine évoque déjà la possibilité qu'elle rempile à la prochaine édition.
L'audience des Globes reste toutefois très inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie. En 2020, plus de 18 millions de téléspectateurs avaient assisté à l'émission.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séisme au Tibet: 53 morts et de nombreux bâtiments détruits
Un puissant séisme survenu mardi dans la région himalayenne du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, a fait au moins 53 morts et provoqué l'effondrement de "nombreux bâtiments". Le tremblement de terre a été ressenti jusqu'au Népal voisin.
Le séisme d'une magnitude de 6,8 a frappé le canton peu densément peuplé de Dingri, situé près de la frontière sino-népalaise, à 09h05 (02h05 en Suisse), selon l'agence nationale chinoise chargée des séismes (CENC). L'institut d'études géologiques américain (USGS) a de son côté fait état d'un tremblement de terre de magnitude de 7,1 dans la région.
Des vidéos diffusées par la télévision publique chinoise CCTV montrent des habitations de couleur blanche en haute altitude, aux murs éventrés et aux toits effondrés, avec de nombreuses pierres qui jonchent le sol.
D'autres images de la chaîne télévisée montrent des pompiers casqués et en tenue orange qui se dirigent vers les lieux de la catastrophe, ou encore des SUV dans une rue, ensevelis sous des briques provenant des bâtiments touchés.
Nombreuses répliques
"Cinquante-trois personnes sont mortes et 62 autres ont été blessées", a indiqué l'agence de presse officielle Chine nouvelle (média d'Etat), qui cite les autorités. Un précédent bilan faisait état de 32 morts et 38 blessés.
"Les secousses ont été très fortement ressenties dans le canton de Dingri et aux alentours et de nombreux bâtiments se sont effondrés près de l'épicentre", a indiqué CCTV. Elle a fait état de "multiples répliques" depuis mardi matin, la plus importante étant de magnitude 4,4.
Chine nouvelle a indiqué que les autorités locales se rendaient dans les différentes communes du canton "afin d'évaluer les répercussions du séisme". Les températures à cet endroit sont d'environ -8 degrés Celsius en journée et pourraient chuter à -18 degrés cette nuit, selon le bureau national météorologique chinois.
Ce canton situé en haute altitude compte environ 62'000 habitants et se situe non loin du versant chinois de l'Everest.
"Cela a secoué assez fort ici"
Si les tremblements de terre sont fréquents dans la région, le séisme de mardi est le plus puissant enregistré dans un rayon de 200 kilomètres au cours des cinq dernières années, a indiqué le CENC.
Au Népal, outre Katmandou, les zones situées autour de Namche et de Lobuche, tout près du camp de base de l'Everest, ont également été frappées par le séisme et ses répliques.
"Cela a secoué assez fort ici. Tout le monde est réveillé, mais nous n'avons pas connaissance de dégâts pour le moment", a indiqué un responsable de la région de Namche, dans le nord-est du Népal.
L'Himalaya se trouve sur la ligne de fracture entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne et connaît une activité sismique régulière. En 2015, un tremblement de terre de magnitude 7,8 avait fait près de 9000 morts et plus de 22'000 blessés au Népal, détruisant plus de 500'000 habitations.
Un important séisme était survenu en décembre 2023 dans le nord-ouest de la Chine et avait fait 148 morts et des milliers de sans-abri dans la province du Gansu (nord-ouest).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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