Rejoignez-nous

Football

La Suisse n'a rien volé à Rome

Publié

,

le

Le penalty de Jorginho qui part dans le ciel de Rome... (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La route directe vers le Qatar est toujours ouverte pour la Suisse. Elle a cueilli à Rome le point de l'espoir face à l'Italie (1-1) dans une rencontre qu'elle a su emballer magnifiquement.

Cette finalissima a épousé un scénario bien improbable en fin de rencontre. L'arbitre Anthony Taylor a, avec l'aide de la VAR, accordé, en effet, un penalty à l'Italie pour une faute d'Ulisses Garcia sur Donenico Berardi. Mais comme en septembre dernier, Jorginho ne le transformait pas. A Bâle, Yann Sommer avait deviné les intentions du joueur de Chelsea. A Rome, le malheureux Jorginho a expédié sa frappe de la 90e minute dans les étoiles.

La donne est désormais limpide. Pour éviter la case des barrages, la Suisse doit remonter les deux buts de retard qu'elle accuse sur l'Italie lundi lors de la dernière journée. Elle recevra la Bulgarie à Lucerne alors que la "Squadra Azzurra" se déplacera en Irlande du Nord où l'on ne gagne que très rarement très largement.

Privée d'un sixième titulaire en puissance en raison de la suspension de Manuel Akanji, la Suisse devra réussir un véritable festival offensif pour se qualifier directement pour la phase finale de la Coupe du monde 2022. On l'en croit capable si Xherdan Shaqiri et Noah Okafor témoignent à Lucerne du même brio qu'à Rome. Les deux Bâlois furent les meilleurs atouts d'une équipe qui repart de Rome avec la fierté d'avoir pu regarder les yeux dans les yeux la meilleure équipe d'Europe.

Un but magnifique

La Suisse était vraiment prête pour cette finalissima comme l'avait promis la veille Murat Yakin. Dans un Olimpico incrédule, Xherdan Shaqiri et ses coéquipiers ont attaqué ce match comme des morts de faim pour ouvrir le score à la 11e minute presque le plus logiquement du monde même si l'adversaire en face était bien le champion d'Europe en titre. Sur une longue ouverture de Shaqiri, Noah Okafor abusait Francesco Acerbi pour offrir un ballon en or à Silvan Widmer dont la frappe de mule ne laissait aucune chance à Gianluigi Donnarumma. Avec ce but, l'Argvien a rappelé à toute l'Italie qu'il fut un très bel acteur du Calcio sous les couleurs de l'Udinese.

La Suisse devait encore se créer trois belles possibilités pour doubler la mise, dont la plus belle à la 18e minute fut pour Shaqiri sur un nouveau service d'Okafor. Seulement, le ballon est venu sur le pied droit du capitaine qui n'a pas été capable de cadrer. Complètement dépassée en ce début de rencontre, la "Squadra Azzurra" pouvait enfin relever la tête à la 22e minute avec une frappe presque à bout pourtant de Nikcolo Barella détournée par Yann Sommer.

Auteur d'un véritable miracle sur cette action, le Bâlois était bien plus malheureux à la 36e minute. Il sortait à vide sur un centre de Lorenzo Insigne pour permettre à Giovanni Di Lorenzo d'égaliser. C'est Fabian Schär qui avait commis la faute qui a amené ce coup-franc fatal. Avec aucun temps de jeu à Newcastle depuis la fin août, le Saint-Gallois fut le maillon faible de cette équipe de Suisse emballante. Comme on pouvait le redouter, l'absence de Nico Elvedi était bien la pesante pour Murat Yakin.

Une solidarité sans faille

A la reprise, Roberto Mancini était le plus prompt à jouer la carte du coaching avec les introductions à la 58e minute de Sandro Tonalin et de Domenico Berardi. Murat Yakin, pour sa part, attendait la 69e pour lancer Ulisses Garcia à la place de Ricardo Rodriguez et... Kastriot Imeri pour Renato Steffen. La confiance accordée au Servettien renforce encore ce sentiment que Murat Yakin est un sélectionneur presque atypique et qui, surtout, n'a peur de rien. Comme lancer dans la grande bataille un néophyte dont le club reste sur une série noire de six défaites de rang...

Imeri est entré alors que la Suisse traversait son moment le plus délicat de la soirée. Elle ne parvenait plus vraiment à tenir le ballon. Elle payait aussi le tribut à des erreurs individuelles qui plombaient vraiment son jeu. Mais elle a toujours pu s'appuyer sur une solidarité sans faille pour tenir jusqu'au coup de sifflet final ce résultat nul qui l'aurait laissé en vie dans cette lutte pour la première place du groupe. A la 80e minute, Murat Yakin en faisait plus mystère d ses intentions. Il sortait Okafor et Shaqiri pour fermer encore davantage la boutique avec Faban Frei et Djibril Sow. Avant, sans doute, de pousser un immense ouf de soulagement après le nouveau penalty raté de Jorginho.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

"Cela m'est égal" de partir du Real Madrid, explique Ancelotti

Publié

le

Carlo Ancelotti est résigné quant à son avenir à la tête du Real Madrid (© KEYSTONE/EPA/VICTOR LERENA)

Carlo Ancelotti s'est dit résigné à l'idée que le Real Madrid envisage de le remplacer en tant qu'entraîneur après l'élimination des tenants du titre en quarts de finale de la Ligue des champions.

L'Italien n'a pas su éviter une défaite 2-1 à domicile face à Arsenal, qui se qualifie sur le score total de 5-1.

Le Real Madrid a subi sa 12e défaite de la saison, alors qu'il n'en avait concédé que deux sur l'ensemble de la campagne précédente. "Il est possible que le club décide de changer (d'entraîneur), que ce soit cette année ou la suivante, lorsque mon contrat expirera, il n'y a pas de problème", a déclaré à la presse Ancelotti, en poste depuis 2021, après un premier passage entre 2013 et 2015.

A sept journées du terme de la Liga, le club madrilène pointe à quatre points de son grand rival du FC Barcelone.

Rumeurs

"Le jour où je partirai d'ici, je ne pourrai que remercier le club. Cela pourrait être demain, dans 10 jours, dans un mois ou dans un an, mais tout ce que je peux faire, c'est remercier le club, que mon contrat se termine ou non, cela m'est égal", a souligné le technicien de 65 ans, qui a notamment remporté deux championnats d'Espagne et trois Ligues des champions avec la "Maison Blanche".

Des rumeurs récurrentes ces derniers mois ont fait état en cas de départ précoce d'Ancelotti d'un intérêt des dirigeants du Real pour l'entraîneur du Bayer Leverkusen, Xabi Alonso, qui a joué pour les Merengue, et pour l'ancien manager de Liverpool, l'Allemand Jürgen Klopp.

"Cela n'a pas suffi"

Ancelotti, dont le nom a souvent été cité pour reprendre la sélection brésilienne, a lui rappelé que son équipe était toujours en lice pour la Liga, la Coupe du Roi puis la Coupe du monde des clubs cet été. "L'équipe a tout donné en termes d'attitude, mais nous n'avons pas pu le faire", a-t-il déploré mercredi.

"Pour être honnête, Arsenal a très bien défendu, nous avons eu du mal à trouver des espaces, en termes d'intensité nous avons été meilleurs mais cela n'a pas suffi", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Yann Sommer tient sa demi-finale

Publié

le

Yann Sommer a, une fois de plus, livré la marchandise. (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

Yann Sommer aura bien droit à sa demi-finale de la Ligue des Champions contre le FC Barcelone ! Le Bâlois et l’Inter n’ont pas failli à San Siro face au Bayern Munich.

Victorieux 2-1 huit jours plus tôt en Bavière, les Milanais ont obtenu un nul 2-2 qui a la saveur d'une victoire. Menés à la marque après une réussite de Harry Kane à la 52e, ils ont renversé la table en l’espace de trois minutes grâce à Lautaro Martinez (58e) et à Benjamin Pavard (61e). L’Argentin et le Français ont marqué après un corner. Cette efficacité clinique sur les balles arrêtées pourraient être également décisive face aux Catalans dans le remake de la demi-finale de 2010 qui avait souri à l’Inter de Jose Mourinho.

Impuissant sur la réussite de Harry Kane et sur la tête improbable d'Eric Dier pour le 2-2 de la 76e mais décisif au bout du temps additionnel sur une tête de Thomas Müller, Yann Sommer peut devenir une année après Gregor Kobel le deuxième portier suisse à disputer la finale de la Ligue des Champions. Même si le FC Barcelone peut se montrer irrésistible, le portier et ses coéquipiers ne doivent nourrir aucun complexe. Cette équipe de l’Inter, toujours en lice sur trois tableaux ce printemps, tient drôlement la route.

Le Real loin du compte

Le Real Madrid en revanche, est sorti de la piste. Il n’y a pas eu de remontada pour le détenteur du trophée. Malgré la ferveur de Bernabeu, les Madrilènes sont restés très loin du compte. Ils se sont incliné 2-1 devant Arsenal qui avait, faut-il le rappeler, gagner le match aller 3-0. Le soir où ils devaient toucher au sublime, Kylian Mabppé et ses coéquipiers n'ont pas pu masquer la faillite de leur jeu collectif. Battus sur des réussites de Buyako Saka (65e) et de Gabriel Martinelli (93e), les Madrilènes n'auraient jamais marqué sans une incroyable bévue de William Saliba pour le 1-1 de Vinicus Junior (68e).

Le seul moment où le public a pu croire au miracle fut lorsque Thibault Courtois a détourné à la 13e un penalty de Bukayo Saka qui a eu la mauvaise idée de tenter une Panenka. Après l’échec du no 7 des Gunners, le Real et son public ont sans doute pensé que tout pouvait leur sourire. Seulement, le football demeure un sport où le collectif prime sur les individualités, aussi brillantes qu’elles soient. Après cette élimination sans gloire, le procès de Carlo Ancelotti peut s’ouvrir. Le "Mister" n’a, pour une fois, pas trouvé la clé du succès. Quant à son homolgue Mikel Arteta, il a deux semaines devant lui pour imaginer le moyen de stopper le PSG dans une demi-finale qui s'annonce très indécise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Interdiction d'organiser des matches à risques en soirée en 2025/26

Publié

le

Il ne sera plus permis d'organiser des matches à risques en soirée la saison prochaine en Italie (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Les rencontres à risques du Championnat d'Italie n'auront plus lieu en soirée la saison prochaine.

Le ministère italien de l'Intérieur a pris cette décision en réaction aux violences qui ont précédé le derby de Rome dimanche.

"Lors de la saison 2025/26, il ne sera plus permis de donner en soirée le coup d'envoi des rencontres à risques, comme cela s'est passé pour le match entre la Lazio et la Roma", a indiqué mardi soir le ministère de l'Intérieur dans une communication à la Fédération italienne (FIGC).

Selon les agences italiennes ANSA et AGI, le ministère de l'Intérieur a également frappé les supporters de la Lazio et de l'AS Rome d'une interdiction de déplacement pour les trois prochains matches à l'extérieur des deux équipes.

Ces annonces font suite aux violents heurts entre ultras des clubs romains et la police, avant le "derby de la capitale", comptant pour la 32e journée de Serie A, qui s'est soldé par un nul (1-1). Avant le coup d'envoi donné à 20h45, environ 500 ultras de la Lazio et autant de la Roma ont voulu forcer les barrages de police mis en place dans les quartiers aux alentours du Stade olympique pour éviter que les supporters des deux équipes s'affrontent.

La police a fait reculer les ultras, dont certains étaient armés de barres de fer et de marteaux, en déployant des engins lanceurs d'eau. Vingt-quatre ont été blessés durant ces heurts, notamment aux jambes par des jets de pierre. La police a procédé à l'arrestation de six ultras, trois de la Lazio et trois de la Roma, qui, dans un premier temps, ont été frappés d'une interdiction de stade.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Le Real Madrid et Mbappé en mission remontada face à Arsenal

Publié

le

Kylian Mbappe et le Real vers une remontada contre Arsenal? (© KEYSTONE/EPA/ADRIAN RUIZ HIERRO)

Corrigé 3-0 à l'aller à Londres, le Real de Mbappé, champion d'Europe en titre, va tenter de faire marcher sa magie. Ceci pour renverser Arsenal en quart de finale retour de la Ligue des champions.

Il faudra un exploit, une nouvelle nuit magique, pour que le roi d'Europe reste en vie, dans "sa" compétition mercredi. Car la marche, une équipe d'Arsenal rodée collectivement et qui a largement dominé l'aller, paraît bien haute, même pour le géant espagnol, spécialiste des renversements épiques sur la scène européenne.

Le club madrilène a donc tenté d'invoquer les esprits en publiant avant cette manche retour les images des dernières "remontadas" sur les réseaux sociaux, contre Wolfsburg, en 2016 (2-0, 3-0) ou Paris (1-0, 3-1), Chelsea (1-3, 3-2) et Manchester City (4-3, 3-2), en 2022.

"C'est ainsi que remonte Madrid"

"Asi, asi remontada el Madrid" (c'est ainsi, ainsi que remonte Madrid), titre également le quotidien "Marca", en rappelant les autres exploits similaires, contre Derby County en 1975, le Celtic Glasgow en 1980, ou l'Inter en 1986.

"S'il y a bien une équipe capable de le faire, c'est le Real", martelaient un à un les joueurs madrilènes mardi dernier. "Oui, bien sûr qu'on peut le faire", avait glissé Kylian Mbappé. "Si on regarde le match de ce soir, on peut se dire qu'il n'y a quasiment aucune chance. Mais dans le football il se passe des choses imprévisibles. Personne ne s'attendait à ce que Rice marque deux buts sur coup franc, mais il l'a fait", avait poursuivi l'entraîneur merengue Carlo Ancelotti.

"Nous devons y croire, avoir confiance en nous-mêmes, parce que parfois, souvent, il se passe des choses de ce type au Bernabéu", avait-il ajouté.

Mbappé attendu en sauveur

Des "choses de ce type", comme la qualification pour la finale de l'an dernier, sur la route d'une 15e couronne, en terrassant le Bayern Munich sur le gong en demi-finale retour avec un doublé en trois minutes de l'Espagnol Joselu (88e, 91e).

Pour mercredi, les Merengues placent leurs espoirs en Kylian Mbappé, leur recrue star de l'été dernier, venue pour vivre ce genre de soirée du bon côté, après l'avoir subie avec le PSG en 2022.

L'attaquant français, toujours en quête d'une première Ligue des champions et du Ballon d'Or, avait prouvé face à Manchester City en février dernier qu'il était capable de faire tomber un géant presque à lui seul, avec un triplé retentissant (3-1).

"Je rêvais de ces moments-là depuis mon enfance. De jouer pour ce club et de ressentir ce que c'est une grande soirée au Bernabéu. Beaucoup de gens m'en ont parlé, maintenant j'ai pu le voir de mes yeux, et j'espère que nous allons en connaître beaucoup d'autres", avait-il savouré.

Expulsé pour une violente semelle ce week-end face à Alavés, le meilleur buteur merengue (33 buts en 49 matchs) se sait une nouvelle fois attendu au tournant par ses supporters, euphoriques à son arrivée, considérant qu'il était le joyau capable de rapporter au Real une 16e Ligue des champions.

Avec un déficit de trois buts à remonter, le capitaine de l'équipe de France fait donc face à un défi majeur pour maintenir son équipe, et sa quête de gloire personnelle, en vie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

ANXIETY

DOECHII

15:19

Les 2 derniers titres

JE TE DONNE

JEAN-JACQUES GOLDMAN & MICHAEL JONES

15:15

NEVER GONNA NOT DANCE AGAIN

PINK

15:10

Votre Horoscope

Verseau

On pourrait vous pousser vers une trajectoire qui vous contrarie au départ. Mais une fois la 1ère étape franchie, tout s'alignera à merveille.

Les Sujets à la Une