International
La Russie sous-entend qu'elle n'utilisera pas d'armes biologiques

La Russie sous-entend qu'elle ne prévoit pas d'utiliser d'armes biologiques, réfutant des "spéculations" selon elle. Elle "honore ses obligations" liées à la Convention sur cet armement, affirme son ambassadeur à l'ONU à Genève Guennadi Gatilov.
"Nous avons entendu souvent ce type de spéculations", a-t-il dit vendredi à la presse, au dernier jour des trois semaines de la conférence de suivi de la convention des armes biologiques. Son numéro deux Konstantin Vorontson s'est lui voulu plus clair encore.
"Nous n'avons pas de programme d'utilisation militaire d'agents pathogènes", affirme-t-il. Des accusations mutuelles entre les Etats-Unis et Moscou sont lancées régulièrement depuis le début de l'offensive russe en février dernier.
"C'est pourquoi nous appelons à un mécanisme d'investigation" dans le cadre de la Convention, a affirmé M. Gatilov. Il reproche aux Etats-Unis et à leurs alliés occidentaux de bloquer toute avancée. Tout comme sur un protocole contraignant pour des vérifications, thématique sur laquelle aucune discussion n'a pu être menée depuis plus de 20 ans.
Contrairement aux armes nucléaires et chimiques, aucun format n'est prévu. Le scénario est plus difficile sur les armes biologiques, selon le président de la conférence de suivi.
Pas de succès russes
La Russie accuse souvent depuis quelques mois Washington d'avoir financé des armes biologiques dans des laboratoires en Ukraine, renvoyant à des centaines de pages publiées sur le site de la Convention. Des allégations rejetées fermement par les autorités américaines. Une demande d'investigation russe avait été refusée par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Moscou n'a pas été plus entendue depuis trois semaines à Genève. "Nous allons insister tant que nous n'aurons pas reçu de réponse substantive des Etats-Unis", explique l'ambassadeur, sans en dire davantage. Interrogé sur la possibilité d'un dialogue informel avec Washington sur cette question, M. Gatilov s'est contenté de dire que la Russie allait poursuivre ses efforts.
La Russie souhaiterait aussi l'établissement d'un comité scientifique et technologique. Malgré les blocages, la Convention "continue d'être utile", dit l'ambassadeur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ukraine: trois blessés dans une "attaque de missiles" à Kiev
Au moins trois personnes ont été blessées dans la capitale ukrainienne Kiev, frappée par une "attaque de missiles" et des "explosions", a annoncé dimanche matin le maire de la ville Vitali Klitschko. Des incendies se sont déclarés dans plusieurs quartiers.
"Explosions dans la capitale. La défense aérienne est opérationnelle [...] L'attaque de missile sur Kiev se poursuit", a indiqué l'édile de Kiev en précisant que des équipes paramédicales s'étaient rendues dans au moins trois quartiers de la capitale. Des incendies y ont éclaté et trois personnes au moins ont été "blessées", selon M. Klitschko.
La défense antiaérienne ukrainienne a fait état d'alertes émises pour les régions de Kharkiv, Mykolaïv et Odessa et de "missiles qui ont pénétré par le nord dans la région de Tcherniguiv et qui se dirigent vers le sud".
En réaction, le commandement des forces armées de la Pologne a annoncé qu'en raison de "l'intensité de l'activité de l'aviation de la Fédération de Russie, frappant des cibles dans l'ouest de l'Ukraine, les aviations polonaise et alliées avaient commencé des opérations dans l'espace aérien" polonais.
Nombreux enfants tués à Kryvyï Rig
Samedi, le président ukrainien Zelensky avait dénoncé la "faible" réaction des Etats-Unis à la frappe de vendredi d'un missile russe contre sa ville natale de Kryvyï Rig (centre), qui avait fait 18 morts et 72 blessés, dont nombre d'enfants.
L'ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s'était dit "horrifiée" par cette "frappe de missile balistique", mais sans en mentionner, dans un premier temps, l'origine russe. M. Zelensky a accusé Washington d'avoir "peur de prononcer le mot 'russe' en parlant du missile".
La frappe est l'une des pires des dernières semaines et a choqué en raison du jeune âge de certaines victimes, de trois à 17 ans.
Les Etats-Unis, qui se sont rapprochés de Moscou depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, ont proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais le président américain n'a pu obtenir à ce stade de Moscou qu'un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s'accusent de violer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Singapour: une Britannique décrite comme une arnaqueuse inculpée
Une Britannique de 84 ans, devenue célèbre via un documentaire Netflix appelé "Con mum", a été inculpée samedi par un tribunal de Singapour, selon des documents judiciaires. Dans le documentaire, elle est soupçonnée d'escroquer son fils pâtissier de renom.
Dionne Marie Hanna est sous le coup de cinq chefs d'accusation d'escroquerie à l'encontre de trois personnes, selon ces documents judiciaires.
Dans le documentaire à succès, un récit édifiant de trahison, elle fait irruption dans la vie du chef pâtissier britannique Graham Hornigold en se présentant comme sa mère biologique. Un test ADN indique d'ailleurs dans le documentaire qu'elle est bien la mère biologique du jeune chef.
Dionne Marie Hanna, qui est hospitalisée, a été auditionnée par un tribunal de Singapour via un lien vidéo, selon la chaîne de télévision locale NewsAsia.
Cinq cas au moins
D'après des documents de justice, on lui reproche notamment d'avoir affirmé en début d'année à un homme à Singapour qu'elle faisait partie de la famille royale du micro-Etat de Brunei. Elle lui aurait également dit qu'elle était atteinte d'un cancer en phase terminale et qu'elle voulait lui léguer sa fortune.
La police de Singapour a indiqué vendredi dans un communiqué avoir reçu plusieurs témoignages de victimes présumées après la diffusion du documentaire de Netflix. Selon les premiers éléments de l'enquête, Mme Hanna pourrait être impliquée dans cinq cas d'escroquerie au moins, impliquant une somme totale de plus de 200'000 dollars.
Afin d'investir et recevoir des fonds d'héritage, elle demandait à ses victimes de transférer de l'argent "pour les frais légaux et l'ouverture de comptes bancaires à l'étranger", a expliqué la police. Certaines victimes ont fait plusieurs transferts d'argent.
Mme Hanna sera à nouveau entendue par le tribunal de Singapour le 11 avril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tadej Pogacar face à Mathieu van der Poel
Avec le Tour des Flandres, la saison des classiques de printemps s'ouvre dimanche. Voici un aperçu des faits les plus importants concernant la course la plus populaire de Belgique.
Le "Ronde van Vlaanderen", un morceau du patrimoine belge, se déroulera pour la 109e fois. Le départ sera donné à Bruges et le parcours passera par les fameux Hellinge et Kasseien sur près de 270 km jusqu'à Audenarde. Les montées pavées du Kwaremont et du Paterberg pourraient une fois de plus décider de l'issue de la course.
Les favoris
Le duel entre les superstars Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel sera au centre de l'attention. Les deux derniers vainqueurs sont les principaux candidats à la victoire. Après que Pogacar a été battu de justesse par Van der Poel dans le premier monument de l'année il y a deux semaines à Milan-Sanremo, le triple vainqueur du Tour de France veut sans doute prendre sa revanche. Van der Poel, lui, pourrait devenir le seul recordman du Tour des Flandres avec un quatrième triomphe. Depuis l'année dernière, le Néerlandais est au même niveau que Fabian Cancellara et cinq autres triples vainqueurs.
Les Suisses
Avec Stefan Küng, un Suisse fait au moins partie du cercle élargi des favoris. Le Thurgovien, qui jouit d'une bonne forme, a été par le passé une fois cinquième (2022) et une fois sixième (2023). Le coéquipier de Küng Johan Jacobs ainsi que Stefan Bissegger, Silvan Dillier, Fabian Lienhard et Robin Froidevaux figurent également sur la liste de départ provisoire.
Les femmes
Le parcours des femmes est plus court d'une centaine de kilomètres, mais le final est identique à celui des hommes. Marlen Reusser a déjà terminé le Tour des Flandres aux 5e, 7e et 9e places. L'année dernière, la Bernoise avait chuté seulement 10 km après le départ, se fracturant la mâchoire droite, le début d'une année bien compliquée. Outre Reusser, Elise Chabbey, Noemi Rüegg et Linda Zanetti sont également inscrites pour la course de dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Londres accuse Israël d'avoir refoulé deux députés britanniques
Le ministre britannique des affaires étrangères David Lammy a accusé Israël dans la nuit de samedi à dimanche d'avoir refoulé deux députés travaillistes à leur entrée à l'aéroport international de l'Etat hébreu. Ils participaient pourtant à un voyage officiel.
"Il est inacceptable, contre-productif et profondément inquiétant que deux membres du Parlement britannique, dans le cadre d'une délégation parlementaire en Israël, aient été interpellés et se soient vu refuser l'entrée par les autorités israéliennes", a tonné sur le réseau social X le chef de la diplomatie britannique.
"J'ai fait clairement savoir à mes homologues au sein du gouvernement d'Israël que cela n'était pas une manière de traiter des parlementaires britanniques avec qui nous sommes en contact et à qui nous apportons notre soutien", a insisté M. Lammy.
Le ministre a rappelé que "le gouvernement du Royaume-Uni restait focalisé sur une reprise du cessez-le-feu et des négociations pour stopper l'effusion de sang, ainsi que sur la libération des otages et la fin du conflit dans la bande de Gaza". Aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé par la diplomatie britannique.
Enquête sur les forces israéliennes
S'appuyant sur un communiqué du ministère israélien de l'immigration cité par la télévision Sky News, The Guardian indique que les parlementaires sont deux femmes, Yuan Yang et Abtisam Mohamed, refoulées à l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel-Aviv, car soupçonnées d'avoir voulu "documenter les activités des forces de sécurité [israéliennes] et diffuser une haine contre Israël".
Mercredi dernier, le sous-secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères Hamish Falconer, avait dénoncé l'élargissement d'opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza, se disant "profondément préoccupé" par la reprise des hostilités.
"La politique du gouvernement britannique et celle du gouvernement israélien diffère. Ces divergences persisteront jusqu'à ce que nous retrouvions la voie d'une solution à deux Etats", avait déclaré M. Falconer devant la commission des affaires étrangères du Parlement britannique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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