Rejoignez-nous

International

La Russie revendique la capture de deux nouveaux villages

Publié

,

le

Depuis samedi, les forces russes ont revendiqué la conquête de cinq villages dans plusieurs secteurs du front (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

La Russie a revendiqué lundi la prise de deux villages dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit sa lente poussée. Mais est elle-même affectée par des coupures d'électricité dans des zones frontalières après des bombardements ukrainiens.

Les forces russes, qui profitent des difficultés de l'armée ukrainienne à regarnir ses rangs et à obtenir davantage d'armes et de munitions de la part des Occidentaux, grignotent du terrain depuis des mois. Depuis samedi, elles ont revendiqué la conquête de cinq villages dans plusieurs secteurs du front.

Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense de lundi, les forces russes se sont emparées du village de Novopokrovské dans la région de Donetsk (est) et de celui de Stepova Novosselivka dans celle de Kharkiv (nord-est).

Le premier est situé près du saillant d'Otcheretyné, où les troupes russes ont réalisé des gains rapides ces dernières semaines, et le deuxième en direction de Koupiansk, l'un des objectifs de l'offensive russe dans le nord-est.

Samedi et dimanche, l'armée russe avait déjà revendiqué la capture de trois autres villages, dont celui de Choumy, près de la ville minière de Toretsk, autre axe d'attaque actuel des forces russes dans l'est.

Les autorités ukrainiennes ont annoncé dans ce contexte lundi avoir procédé à l'évacuation de plus de 700 habitants de Toretsk, mais près de 5000 personnes demeurent dans la ville et "beaucoup d'entre elles tentent d'évacuer", a indiqué sur Telegram la police nationale.

240'000 personnes sans courant

Les habitants de Toretsk interrogés la semaine dernière par l'AFP ont rapporté des dizaines de bombardements russes quotidiens sur la ville, qui était jusqu'à récemment relativement épargnée par les hostilités. La cité représente un verrou important pour l'accès vers Kramatorsk, objectif ultime du Kremlin dans le Donbass.

Selon le Parquet ukrainien, deux femmes âgées ont été tuées et huit autres personnes ont été blessées dans un bombardement russe sur la ville d'Ukraïnsk, dans la région de Donetsk, qui a endommagé un bâtiment administratif et des maisons.

Côté russe, des frappes de drones ukrainiens ont provoqué lundi des coupures d'électricité et d'eau courante pendant plusieurs heures dans la région frontalière de Belgorod, et pourraient en susciter d'autres, selon les autorités locales.

"A Belgorod depuis ce matin, il y a des restrictions d'approvisionnement en énergie. Certaines parties de la ville connaissent des interruptions de l'approvisionnement en eau", a indiqué sur Telegram le maire Valentin Demidov.

Les autorités des régions russes voisines de Koursk et Voronej ont indiqué que des coupures étaient aussi possibles après ces frappes. Le ministère russe de l'Energie a lui annoncé mener des réparations à Chebekino, une ville frontalière régulièrement visée, et a précisé que 240'000 personnes étaient affectées par les coupures de courant.

Une fillette de quatre ans a été tuée et sept personnes blessées dans ces multiples attaques de drones ukrainiens qui ont touché des installations électriques et des habitations, a précisé le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Il a aussi fait état d'un civil tué par un obus tombé sur une entreprise agricole dans le village de Novaïa Tavoljanka.

36 drones abattus

Le ministère de la Défense russe a rapporté avoir abattu 36 drones ukrainiens au cours de la nuit. Trois autres engins ont été détruits dans l'après-midi au-dessus de la région de Belgorod.

La Russie a pour sa part intensifié ses attaques contre les centrales électriques ukrainiennes depuis plusieurs mois, provoquant des coupures de courant dans tout le pays. Selon le président Volodymyr Zelensky, l'Ukraine a perdu la moitié de ses capacités énergétiques à cause de ces frappes.

L'Ukraine est sur la défensive sur le front depuis l'échec de sa grande contre-offensive l'été dernier et la chute de la forteresse d'Avdiïvka en février. Elle a appelé les Occidentaux à lui fournir d'urgence de nouveaux systèmes anti-aériens pour se défendre contre les frappes russes.

Fin juin, M. Zelensky a assuré travailler à un nouveau plan pour mettre fin au conflit, dans le but que celui-ci soit "soutenu par la majorité" de la communauté internationale.

Son homologue Vladimir Poutine a lui avancé sa propre solution : que l'Ukraine cède cinq régions partiellement occupées par Moscou et renonce à rejoindre l'Otan. De facto une demande de capitulation, rejetée à Kiev comme chez les Occidentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

L'influent tabloïd The Sun apporte son soutien aux travaillistes

Publié

le

Le "Sun" rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour. Celui-ci s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'influent tabloïd britannique The Sun, idéologiquement plutôt proche des conservateurs, a apporté mercredi, à la veille des législatives, son soutien aux travaillistes. Ces derniers sont donnés largement en tête par les sondages.

"Le temps du changement est venu", affirme dans une tribune publiée sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, estimant que "les Tories sont épuisés", après 14 ans au pouvoir.

Son ralliement figurera en Une du journal de jeudi, jour du vote, avec pour titre "Le temps est venu pour un nouvel entraîneur" sur fond de photo de terrain de foot, avec la précision qu'il ne s'agit pas de "virer (le sélectionneur anglais Gareth) Southgate".

Le quotidien populaire rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour, qui s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi.

C'est ainsi le cas du quotidien des milieux d'affaires The Financial Times ou du magazine The Economist, ou encore The Sunday Times, l'édition dominicale du journal The Times, qui se sont tous montrés très critiques envers les conservateurs.

Influence considérable

"Il ne fait aucun doute que Sir Keir Starmer s'est battu avec acharnement pour améliorer son parti", admet The Sun, malgré des "inquiétudes" persistantes notamment sur l'immigration.

The Sun a longtemps été le tabloïd le plus lu du Royaume-Uni et garde une influence considérable, même s'il ne publie plus ses chiffres de diffusion et a été rattrapé selon des spécialistes du secteur par le Daily Mail ces dernières années.

Une éventuelle prise de position était très attendue, d'autant que ce quotidien a plusieurs fois joué un rôle majeur dans la vie politique britannique.

En 1997, Tony Blair avait ainsi obtenu le soutien du Sun avant de porter le Labour au pouvoir, après avoir fait le voyage personnellement en Australie pour plaider sa cause auprès du magnat.

Risque de décalage avec ses lecteurs

Le tabloïd avait en revanche retiré son soutien à Gordon Brown en 2009 en plein congrès travailliste, lui préférant le conservateur David Cameron qui avait remporté les législatives de 2010.

Ces derniers temps, The Sun conservait un positionnement plutôt à droite, comme une grande partie de la presse britannique, avec des éditos anti-immigration et anti-"woke", très pro-Brexit, critiques des politiques climatiques, décrivant souvent Keir Starmer comme manquant de fermeté.

Même si la presse écrite a beaucoup perdu de son influence, le tabloïd risquait, faute de prise de position, d'apparaître comme en décalage avec ses lecteurs s'il restait à l'écart de ce qui s'annonce comme une victoire historique des travaillistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Un 35e succès historique pour Cavendish sur le Tour

Publié

le

Cavendish a dépassé Merckx avec une 35e victoire d'étape sur le Tour (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Mark Cavendish a signé un succès historique mercredi sur le Tour de France.

Vainqueur du sprint à Saint-Vulbas, le Britannique est devenu le seul recordman de victoires d'étapes sur la Grande Boucle avec 35 succès. Tadej Pogacar reste lui en jaune au terme de cette journée de transition.

Cavendish (39 ans) a donc bien fait de poursuivre sa carrière d'une année. Le sprinter d'Astana, dont les derniers bouquets reçus sur le Tour de France remontaient à 2021 (quatre étapes et le maillot vert), a dépassé la légende Eddy Merckx grâce à cette 35e victoire d'étape.

Le champion du monde sur route de 2011, qui compte aussi 17 succès sur le Giro - mais seulement 3 sur la Vuelta - s'est imposé devant le Belge Jasper Philipsen et le Norvégien Alexander Kristoff à l'issue d'un sprint houleux marqué par une chute dans les derniers mètres.

Après sa victoire, le "Cav" a été félicité par la moitié du peloton avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. Il avait dû abandonner l'an dernier à cause d'une fracture à la clavicule après une chute lors de la 11e étape de ce qui devait être son dernier Tour de France.

Animé par l'ambition de détenir seul ce record d'un autre temps, le sprinter de l'île de Man a remis son départ à la retraite à plus tard. Il a beaucoup souffert lors des premières étapes difficiles en Italie, au point de vomir sur son vélo. Mais il s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Israël approuve la saisie de 1270 hectares en Cisjordanie occupée

Publié

le

Selon les autorités palestiniennes, au moins 560 Palestiniens ont été tués par l'armée ou des colons israéliens depuis le 7 octobre en Cisjordanie occupée. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Israël a approuvé la saisie de 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée, selon un document officiel consulté par l'AFP. C'est la plus importante saisie de terres en territoire palestinien depuis 30 ans, selon l'organisation israélienne La Paix maintenant

Il s'agit d'une saisie record depuis les accords de paix d'Oslo (1993), a affirmé cette organisation anti-colonisation après que ces terres, situées dans la vallée du Jourdain, ont été déclarées "propriété du gouvernement" par l'Autorité israélienne en charge des affaires foncières dans les Territoires palestiniens fin juin, selon les documents consultés par l'AFP mercredi.

Cinq Palestiniens tués

Cinq Palestiniens ont été tués dans deux opérations de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, ont indiqué mercredi dans ce contexte des sources israéliennes et palestiniennes.

Quatre Palestiniens ont péri dans une opération nocturne menée dans le camp de réfugiés de Nour Shams près de la ville de Tulkarem, a indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne dans un communiqué.

Selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, quatre hommes, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués par une frappe de drone israélien sur ce camp situé dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

"Un appareil aérien des forces israéliennes a frappé une cellule terroriste dans la région de Nour Shams alors que ses membres préparaient un engin explosif", a pour sa part affirmé l'armée dans un communiqué, en confirmant quatre morts.

"Tué par les balles de l'occupation"

Une deuxième opération militaire israélienne menée mercredi à Jénine, également dans le nord de la Cisjordanie, a coûté la vie à un Palestinien de 23 ans, Nidal Ziad al-Amer, a indiqué le ministère palestinien. "Il a été tué par les balles de l'occupation", selon lui.

Un responsable de la sécurité israélienne a déclaré à l'AFP que le Palestinien avait été tué alors que des soldats tentaient de l'arrêter car il avait "commis un acte terroriste".

Multiplication des violences

Les opérations israéliennes et les violences se multiplient depuis des mois dans le camp de Nour Shams. Lundi, un enfant et une femme y ont été tués lors d'une incursion israélienne. En avril, un raid israélien à Nour Shams a fait 14 morts en deux jours selon le Croissant-rouge palestinien.

Au moins 560 morts

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, les violences se sont intensifiées en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967 en violation du droit international. Selon les autorités palestiniennes, au moins 560 Palestiniens ont été tués par l'armée ou des colons israéliens depuis le 7 octobre en Cisjordanie.

Au moins 15 Israéliens y ont été tués dans des attaques, dont des soldats, au cours de la même période, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Kroos ne pense pas que le quart sera son dernier match

Publié

le

Si Toni Kroos est revenu en équipe nationale, c'est pour conquérir le titre à l'Euro (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Toni Kroos ne pense pas que le quart de finale contre l'Espagne vendredi sera le dernier match de sa carrière. Le milieu est revenu en sélection allemande pour conquérir le titre à l'Euro 2024.

"Je ne suis pas nostalgique. Je ne pense pas que ce sera mon dernier match après-demain, donc je pense que l'on se reverra tous", a-t-il lancé aux journalistes qui lui demandaient s'il participait à sa dernière conférence de presse.

A 34 ans, Toni Kroos est sorti de sa retraite internationale en février. Quelques jours avant la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid (remportée 2-0 contre le Borussia Dortmund), il a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue d'un tournoi continental qui s'achève le 14 juillet

Un objectif personnel et collectif

"L'objectif, personnel et collectif, c'est de remporter le tournoi. On a une grande envie au sein de l'équipe pour aller plus loin et on est convaincu d'en être capables", a expliqué Kroos, pour qui la qualification en quarts de finale n'était que "l'objectif minimal".

Coéquipier de Kroos au Real Madrid, l'Espagnol Joselu a indiqué vouloir envoyer son "ami" Kroos à "la retraite vendredi". "Je le connais très bien et je sais ce qu'il voulait dire. Je lui laisse ce souhait, et on va tout faire pour qu'il ne se réalise pas", a répondu Kroos avec le sourire.

La consécration européenne avec l'Allemagne est le seul titre qui manque au champion du monde en 2014 au Brésil et sextuple vainqueur de la Ligue des champions (2013 avec le Bayern Munich, 2016, 2017, 2018, 2022 et 2024 avec le Real).

"Une fin sensationnelle"

"Au niveau de la sélection, c'est le deuxième titre le plus important que l'on peut gagner, donc il aurait une signification immense. S'il n'avait pas cette signification, je ne serais pas revenu. Et si je n'avais pas vu qu'il y avait une chance que l'on puisse le faire avec la sélection allemande, je ne serais pas revenu non plus", a glissé Kroos.

"Ce serait une fin sensationnelle, mais je me suis aussi penché sur le scenario selon lequel ça ne se ferait éventuellement pas. Il y a des choses plus simples à gagner qu'un Euro. Mais le plan ou l'idée de revenir était lié avec l'objectif de devenir champion d'Europe", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X