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La Russie a attaqué le réseau énergétique avec drones et missiles

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En plus de deux ans de guerre, les forces russes ont multiplié les attaques aériennes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, provoquant des coupures et restrictions de courant ainsi que des dommages significatifs. (© KEYSTONE/AP/ANDRII MARIENKO)

La Russie a lancé plus d'une centaine de missiles et de drones sur des infrastructures énergétiques en Ukraine durant la nuit de vendredi à samedi, ont déclaré samedi des responsables ukrainiens.

Selon l'armée de l'Air ukrainienne, "l'ennemi a lancé 53 missiles de divers types et 47 drones d'attaque". Elle précise voir abattu 35 des missiles et 46 des drones.

En plus de deux ans de guerre, les forces russes ont multiplié les attaques aériennes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, provoquant des coupures et restrictions de courant ainsi que des dommages significatifs.

Deux centrales thermiques touchées

Durant l'attaque de la nuit, deux centrales électriques thermiques ont été touchées, a précisé sur Telegram l'opérateur ukrainien DTEK sans préciser leur localisation.

"Cela a été une nouvelle nuit extrêmement difficile pour le secteur de l'énergie en Ukraine", ajoute la compagnie, plus gros investisseur privé du secteur en Ukraine. "L'ennemi a frappé deux de nos centrales thermiques. Les équipements ont été gravement endommagés".

6e attaque d'envergure

Depuis la mi-mars, il s'agit de la sixième attaque d'envergure sur les centrales thermiques de DTEK, ajoute la compagnie.

Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko, a précisé que les forces russes avaient visé des sites dans cinq régions - Donetsk (Est), Dnipropetrovsk (centre-Est), Kirovograd (centre), Ivano-Frankivsk (Ouest) et Zaporijjia (Sud).

Le ministère a averti qu'il y aurait vraisemblablement des restrictions d'électricité samedi soir en raison de ces frappes.

"Détermination du monde libre testée"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que Moscou tentait d'"exploiter" un manque de "détermination" au sein des principaux alliés occidentaux de l'Ukraine et réitéré son appel à lui fournir davantage de systèmes de défense aérienne.

"Le principal objectif de la Russie est de normaliser la terreur, d'exploiter le manque de défense aérienne suffisante et de détermination des partenaires de l'Ukraine", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

"Il s'agit d'un test de l'humanité et de la détermination du monde libre", a-t-il ajouté. "Soit nous réussissons ensemble ce test, soit le monde plongera dans ... un chaos encore plus important".

Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a lui affirmé avoir "mené une attaque groupée" contre "des installations énergétiques ukrainiennes qui soutiennent le travail des entreprises du complexe militaro-industriel".

Neuf morts à Kharkiv

Le ministère a assuré que ces attaques étaient effectuées "en réponse aux tentatives du régime de Kiev d'endommager les installations énergétiques et de transport russes".

L'armée ukrainienne dit viser des raffineries et des sites militaires en territoire russe en représailles aux frappes quotidiennes russes sur ses villes et son réseau énergétique.

Par ailleurs, le bilan de la frappe russe sur la ville de Kharkiv vendredi a quant à lui grimpé à neuf morts, selon le gouverneur régional, Oleg Synegoubov, deux corps ayant été retrouvés dans les décombres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bloc de gauche devant le centre (résultats définitifs)

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Le bloc de gauche remporte 195 sièges au second tour des législatives: 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche. Le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble. Le Rassemblement national (RN) suit avec 143 députés (résultats définitifs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La police met fin au rassemblement de milliers de Parisiens

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Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche place de la République, à Paris, au soir du second tour des législatives. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche soir place de la République, à Paris, après les élections législatives, pouvait-on constater sur les images de nombreuses chaines d'information françaises.

En fin de soirée, la police anti-émeutes a cependant mis fin au rassemblement après que certains manifestants ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur les forces de l'ordre.

Contrairement à ce que prédisaient les sondages, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) n'est pas devenu la première formation politique française. Il a en effet été battu à la fois par le Nouveau Front Populaire de gauche et par Ensemble, le parti du président Emmanuel Macron. Aucun parti n'a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Contrairement à il y a une semaine, à l'issue du premier tour des législatives, l'ambiance sur la place était joyeuse et pacifique dimanche soir. Des dizaines de policiers anti-émeutes surveillaient toutefois la place.

La foule rassemblée y a brandi des drapeaux et chanté. Aux journalistes présents sur place, les participants, jeunes pour la plupart, se disaient "satisfaits" et "soulagés". Des slogans antifascistes ont été entendus.

Lorsque certains manifestants, dont plusieurs étaient cagoulés, ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur la police, celle-ci a cependant dispersé la foule, en déployant notamment des gaz lacrymogènes.

Vers minuit, le calme était en train de revenir place de la République, selon les chaînes d'information françaises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / anp

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Le sortant Marc Ferracci réélu par les Français de Suisse

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Marc Ferracci, candidat pour les Français de Suisse et du Liechtenstein pour le parti d'Emmanuel Macron - Renaissance - a annoncé sa réélection dimanche au 2e tour (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le député sortant Marc Ferracci a été réélu dimanche au second tour des législatives françaises anticipées dans la sixième circonscription, celle des Français de Suisse et du Liechtenstein. Il recueille 34'771 voix contre 23'687 pour la candidate de la gauche.

"Fier et honoré d’annoncer ce soir ma réélection comme député des Français de Suisse et du Liechtenstein", écrit Marc Ferracci sur le réseau social X. "Je serai dès demain au travail pour vous défendre, et pour faire avancer notre pays."

Le candidat de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron qui a récolté 59,48% des votes, a battu Halima Delimi du Nouveau Front populaire (40,52%), qui est également membre du PS de la ville de Genève.

"Force est de constater que dans la communauté des Français de Suisse La Gauche Social-Democrate a de beaux jours", écrit Mme Delimi. "Pour l’Ecologie, pour la Justice sociale nous restons mobilisés".

Au total, 63'297 personnes ont voté dans la 6e circonscription des Français de l'étranger, qui recouvre la Suisse et le Liechtenstein.

Il y a deux ans, Marc Ferracci, 46 ans, s'était facilement imposé. Il était arrivé en tête du premier tour avec 36% des voix contre 20% pour la représentante de la coalition de gauche Nupes, Magali Mangin. Il avait ensuite réuni près des deux tiers des voix exprimées au second tour face à Mme Mangin.

Quelque 160'000 Français sont inscrits sur les listes électorales en Suisse et au Liechtenstein. La Confédération accueille la plus grande communauté française hors de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Notre victoire n'est que différée", dit Marine Le Pen

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Pour Marine Le Pen, Macron doit gérer la situation qu'il a imposée aux Français avec la gauche. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n'était "que différée", alors que son parti juge la nouvelle assemblée "ingouvernable".

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés", faisant du Rassemblement national "le premier parti" en termes de sièges.

Le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d'après les sondeurs. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés) et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.

Selon son président, Jordan Bardella, c'est une "alliance du déshonneur", qui a privé les Français "d'une politique de redressement".

"S'il n'y avait pas eu de désistements massifs" entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, "nous aurions eu la majorité absolue" a assuré Marine Le Pen, dénonçant des "manoeuvres" devant des journalistes.

"Seule alternance"

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution dans son QG de campagne.

Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.

Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, "cette assemblée est ingouvernable". "Je ne vois pas comment" le bloc de gauche "va pouvoir gouverner (...) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, mais ça n'ira pas plus loin".

Face à ce blocage, "on revotera sous peu" pour des nouvelles élections législatives, a-t-il prédit. La nouvelle Assemblée nationale ne peut pas être dissoute pendant un an.

"Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu'il a imposée aux Français (..)" avec "la gauche, en réalité sous tutelle de l'extrême gauche, en tête (...) Je ne sais pas comment il va faire", a conclu Marine Le Pen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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