International
La quasi-totalité des soignants de Thionville en arrêt maladie
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Les urgences de l'hôpital de Thionville fonctionnent de manière très dégradée samedi: la quasi-totalité des infirmiers et aide-soignants, "épuisés", ont été placés en arrêt maladie, a-t-on appris auprès du CHR de Metz-Thionville et des syndicats.
"En raison de nombreux arrêts maladie déposés (vendredi) par l'équipe soignante, le centre hospitalier régional Metz-Thionville modifie le fonctionnement du service des urgences adultes de l'hôpital" de Thionville, "jusqu'au 6 janvier", annonce dans un communiqué le CHR, qui a déclenché son plan blanc dans l'après-midi.
Si la prise en charge des urgences vitales par les équipes du SMUR reste "opérationnelle", les autres patients sont orientés vers d'autres établissements.
55 sur 59
Selon des sources syndicales, 55 infirmiers et aide-soignants sur 59 ont été placés en arrêt maladie, souvent sur décision des médecins des urgences eux-mêmes.
"On en arrive là parce que malgré leur engagement, les équipes sont à bout, épuisées, et incapables d'assurer une prise en charge de qualité, ce qui est insupportable pour eux", indique à l'AFP Clarisse Mattel, infirmière et secrétaire générale du syndicat MICT-CGT. "C'est une problématique qui dépasse la situation d'un hôpital. C'est tout l'hôpital public qui est en crise: on ne peut plus prendre correctement en charge les patients."
Le service des urgences, qui dispose de 12 box d'accueil, enregistre plus de 100 passages par jour, et le CHR manque de lits et de personnel pour hospitaliser les patients après leur accueil aux urgences, soutiennent les syndicats.
"Ces derniers jours, les patients étaient sur des brancards dans le couloir, quand on a la chance d'avoir des brancards. Une nuit on n'en avait plus, une dame s'est allongée par terre", témoigne une aide-soignante qui demande à rester anonyme.
Quatre jours sur un brancard
Plusieurs soignants font état d'un patient de 90 ans resté "plus de 90 heures" sur un brancard, et qui n'a "été changé qu'une seule fois" au cours de cette période.
"C'est devenu extrêmement compliqué d'assurer les besoins élémentaires tels que l'hygiène, les repas, en plus dans un contexte de promiscuité", indique Patricia Schneider, représentante du syndicat Sud-Santé au CHR.
"Ca fait six mois que je viens aux urgences la boule au ventre. Six mois que j'ai peur d'ouvrir une porte et de trouver derrière un mort sur un brancard", a confié une jeune infirmière, arrêtée pour "burn-out".
Le pôle des urgences du CHR était dirigé par François Braun jusqu'à sa nomination en juillet comme ministre de la Santé. "Les problématiques, il les connaît depuis longtemps", souligne une infirmière. "J'espère qu'on pourra bientôt échanger avec lui sur l'évolution de la situation".
Le départ de la directrice générale du CHR de Metz-Thionville, Marie-Odile Saillard, avait été annoncé de longue date pour ce samedi 31 décembre. Son successeur n'a toujours pas été désigné.
A l'hôpital de Sarreguemines, autre établissement du département mais non rattaché au CHR, un mouvement de grève touche le service des urgences depuis le 23 décembre. Le mouvement devrait "se durcir" dans les prochains jours, a annoncé une source syndicale à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
De nouvelles attaques visent l'institution pénitentiaire en France
De nouvelles attaques ont ciblé mercredi l'institution pénitentiaire en France, avec notamment l'incendie de trois véhicules dans un parking de la prison de Tarascon (sud-est). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dénoncé une tentative de "déstabilisation".
Ces nouveaux incidents interviennent au lendemain d'attaques coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires dans le pays, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l'arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (sud-est), qui n'ont pas fait de victime.
Mercredi à l'aube, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l'accès sécurisé par un digicode", a expliqué à l'AFP le procureur de la ville, Laurent Gumbau.
Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième, totalement détruit, n'a pas encore été identifié, selon le procureur. A priori, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux, a-t-il précisé.
Inscriptions
Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France, avec des incendies de véhicules et même des tirs de kalachnikov contre la porte de la prison de Toulon. Au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, selon une source policière.
Le parquet national antiterroriste s'est saisi mardi de l'enquête pour tenter d'identifier les auteurs de ces faits. Toujours dans le sud-est, un véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d'Aix-Luynes, a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon Jessy Zagari, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire.
"Menaces"
"Ce groupe terroriste DDPF identifie et cible les personnels pénitentiaires", s'est-il indigné, dénonçant "des actes de menace et d'intimidation".
Un ciblage que semble confirmer un autre événement recensé mercredi matin, avec des inscriptions "DDPF" retrouvées taguées dans le hall d'immeuble d'une surveillante pénitentiaire en région parisienne, selon une source policière.
Emmanuel Baudoin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé mercredi des vidéos "qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent "plutôt des agents sur la région du Sud", où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.
"Nous ne céderons pas"
"Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l'Etat en intimidant", a dénoncé Gérald Darmanin. "Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent dans les prisons, qui a mené notre pays à des difficultés extrêmement graves, des réseaux de drogue qui continuent à partir des cellules carcérales, on commande des assassinats, on blanchit de l'argent, on menace des policiers, des magistrats, des agents pénitentiaires et on s'évade, comme c'est le cas" du narcotrafiquant français Mohamed Amra en 2024, a-t-il dénoncé.
Le ministre avait martelé mardi que l'Etat "ne céderait pas". Il a estimé que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l'isolement strict dans des établissement de haute sécurité.
Le Parlement examine parallèlement une loi pour "sortir la France du piège du narcotrafic", qui prévoit notamment la création d'un Parquet national anticriminalité organisée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: la Défense civile annonce 11 morts, dont des enfants
La Défense civile palestinienne a annoncé mercredi la mort de onze personnes dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
"Nos équipes ont transféré à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza dix martyrs et plusieurs blessés, dont un certain nombre d'enfants et de femmes, à la suite du ciblage de la maison de la famille Hassouna", a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de secours, Mahmoud Bassal.
Il a précisé que la frappe avait eu lieu "à l'aube" dans le quartier d'al-Tuffah, au nord-est de la ville de Gaza. Sollicitée par l'AFP à propos de cette frappe, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.
Une fillette a aussi été tuée dans le bombardement d'une maison à l'ouest de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.
L'armée israélienne a annoncé plus tôt mercredi avoir tué "l'adjoint principal du commandant de la brigade de Gaza du Hamas" quelques jours auparavant dans le centre du territoire palestinien. L'homme, présenté dans un communiqué comme Mahmoud Ibrahim Hassan Abou Hisirah, est impliqué d'après l'armée dans l'attaque du 7-Octobre, ainsi que dans une attaque de 2014 sur des soldats israéliens.
Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a rappelé mercredi que la "politique d'Israël à Gaza" était "claire et sans équivoque", et visait à "la défaite future du Hamas" et "la libération de tous les otages". "Si le Hamas continue à refuser (de les libérer, ndlr), les opérations s'intensifieront", a-t-il dit.
Israël a repris ses bombardements sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas. La guerre a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.
Le ministère de la Santé des autorités du Hamas a indiqué mardi qu'au moins 1630 Palestiniens avaient été tués depuis la reprise de l'offensive par Israël, portant à 51'000 le nombre de morts depuis le début de cette guerre.
Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu sont jusqu'à présent restés vains. Le Hamas dit avoir reçu et examiner une proposition israélienne reçue par l'intermédiaire de médiateurs égyptiens sur une éventuelle trêve. Israël ne s'est pas exprimé sur le sujet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le lanceur du bidon visant MVDP reconnaît "un geste stupide"
Le spectateur qui a lancé un bidon au visage de Mathieu van der Poel dans le final de Paris-Roubaix dimanche, s'est "excusé" par écrit auprès du vainqueur de la Reine des classiques.
Il reconnait "un geste stupide", selon le journal belge Het Laatse Nieuws.
"Je suis tellement heureux qu'il ait franchi la ligne d'arrivée en premier dimanche, malgré mon geste stupide. Mais en même temps, je me rends compte que je dois m'excuser auprès de tous les coureurs et de tous les fans de course", a écrit ce Belge originaire de Waregem, dans un mail rendu public par le quotidien flamand mercredi.
"Un bidon d'eau était dans l'herbe. Je l'ai ramassé et je l'ai lancé quand il est passé. Sans réfléchir. Au bout d'une demi-seconde, j'ai réalisé à quel point c'était stupide et dangereux. J'ai été très gêné pendant des jours", a expliqué le jeune homme âgé de 28 ans, reconnaissant "avoir beaucoup bu" durant la journée.
L'équipe Alpecin-Deceuninck a annoncé lundi qu'elle allait porter plainte contre ce spectateur. L'Union cycliste internationale (UCI) envisage également de se joindre à la plainte. Le parquet de Lille a aussi ouvert une enquête sur cet incident survenu dans le secteur pavé de Templeuve, à environ 33 kilomètres de l'arrivée à Roubaix.
"Inacceptable"
"C'est inacceptable. C'était un bidon plein, il pesait un demi-kilo et je roulais à 40 km/h. C'est comme recevoir une pierre dans la figure. Ca m'a fait très mal. J'espère que nous pourrons identifier le spectateur et engager des poursuites", avait déclaré le Néerlandais Mathieu van der Poel dimanche.
Le spectateur s'est défendu d'être un supporter de Wout Van Aert, rival de "MVDP", assurant qu'il n'avait pas eu l'intention de faire perdre le Néerlandais et ne "pas avoir de coureur préféré".
Le champion du monde 2023 avait déjà été visé par des crachats sur d'autres courses, notamment lors de l'E3 Classic en mars. Le spectateur auteur de ce crachat a été identifié mardi par la police belge sur base des images TV. Il sera sanctionné d'une amende administrative pouvant atteindre 350 euros.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Toujours pas de Tournée des Quatre tremplins pour les dames
L'attente des sauteuses à ski se poursuit. Elles n'auront toujours pas droit à leur Tournée des Quatre tremplins la saison prochaine, selon le calendrier publié par la FIS.
Les compétitions du "Two Nights Tour" à Garmisch-Partenkirchen (31 décembre 2025) et Oberstdorf (1er janvier 2026) font certes à nouveau partie de la Coupe du monde dames. Mais, contrairement aux messieurs, les meilleures sauteuses à ski de la planète n'enchaîneront pas à Innsbruck et Bischofshofen. Leurs compétitions suivantes sont prévues les 3 et 4 janvier à Villach.
Chez les messieurs, les quatre concours de la tournée austro-allemande sont programmés le 29 décembre 2025, le 1er, le 4 et le 6 janvier 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
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