International
La police reprend le contrôle de la prison de Guayaquil
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La police a repris jeudi soir le contrôle de la prison de Guayaquil, dans le sud-ouest de l'Equateur. Au moins 118 détenus sont morts dans des affrontements depuis mardi, le pire massacre de l'histoire carcérale d'Amérique latine.
Quelque 118 personnes ont été tuées - six d'entre elles décapitées - et 86 blessées ont informé jeudi soir les autorités judiciaires.
"Tout est calme, les détenus sont dans leur cellule. Ils ne se sont pas emparés des salles", s'est exprimée la commandante de police Tannya Varela, s'adressant à la presse dans le complexe pénitencier de Guayaquil après une opération impliquant 900 policiers, dont deux blessés selon la police plus tôt dans l'après-midi.
Des chars militaires et des soldats ont été stationnés autour de la prison, où des centaines de membres des familles de détenus attendent dans l'angoisse de nouvelles de leurs proches, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Joyeux anniversaire
Six des victimes ont été décapitées. Environ 80 détenus ont également été blessés lors de fusillades et affrontements. Mercredi, un fusil, un pistolet et 18 armes blanches ainsi que de la drogue ont été saisis.
Selon le site d'informations locales Primicias, les heurts ont débuté lorsque les prisonniers d'un gang ont célébré l'anniversaire d'un de leurs chefs et se sont vantés de contrôler la prison, suscitant la fureur d'organisations rivales dans les autres ailes du bâtiment.
D'après le Parquet, "la lutte pour le pouvoir au sein de la prison et l'intention des autorités de transférer les chefs d'organisations criminelles vers d'autres prisons du pays ont été les éléments déclencheurs".
Etat d'exception
Le président Guillermo Lasso s'est rendu mercredi à Guayaquil après avoir "décrété l'état d'exception dans tout le système carcéral au niveau national".
Les prisons équatoriennes surpeuplées sont depuis des mois le théâtre de violences récurrentes entre groupes criminels liés au trafic de drogue.
Cet état d'exception, prévu pour 60 jours et incluant la participation de l'armée aux opérations, a pour objectif de "rétablir et maintenir l'ordre" dans toutes les prisons du pays et de garantir la sécurité "des prisonniers, du personnel pénitentiaire et des membres de la police nationale". Il ordonne la suspension provisoire de plusieurs droits des prisonniers, comme celui de réunion.
L'Etat bafoué
Ces violences entre gangs de narcotrafiquants rivaux liés aux redoutables cartels mexicains de Sinaloa et Jalisco Nueva Generacion portent à 236 le nombre de détenus tués depuis le début de l'année.
"En Amérique latine, nous sommes malheureusement devenus le pays qui a connu le plus grand massacre de prisonniers ces dernières années, plus que le Brésil et le Venezuela", a déclaré à l'AFP Freddy Rivera, expert équatorien en sécurité et en trafic de drogue.
Les groupes criminels "ont pris le contrôle des prisons du pays et tentent d'envoyer le message à l'Etat qu'ils sont plus forts que l'Etat de droit. Le système pénitentiaire s'est effondré", a commenté à l'AFP l'avocate Itania Villarreal, ancienne directrice de l'agence en charge des prisons.
Pour le directeur du Centre d'intelligence stratégique du gouvernement, Fausto Cobo, ces massacres de prisonniers sont "une menace pour l'Etat", car leurs responsables ont "un pouvoir égal ou supérieur à celui de l'Etat lui-même".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington annonce des frais pour les navires liés à la Chine
Les propriétaires et armateurs de navires fabriqués en Chine vont devoir payer de nouveaux frais lorsqu'ils accosteront aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Washington. Cette mesure, dont les montants doivent augmenter progressivement, entrera en vigueur dans 180 jours.
Seront également concernés les propriétaires et opérateurs chinois de navires non fabriqués en Chine, a précisé le représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué. Ces frais seront facturés par visite aux Etats-Unis - et pas à chaque port américain visité - et un maximum de cinq fois par navire et par an.
L'USTR a aussi prévu une tarification spécifique pour les navires transportant des véhicules, qui doit aussi entrer en vigueur dans 180 jours, et pour ceux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL), mais dont la facturation ne doit commencer que dans trois ans et grimper par étapes pendant 22 ans.
"L'USTR a pris aujourd'hui une mesure ciblée pour restaurer la construction navale américaine et pour réagir face aux actions, politiques et pratiques déraisonnables de la Chine pour dominer les secteurs maritimes, logistiques et de la construction navale", a relevé le communiqué.
0,1% de la construction mondiale
L'ancien président américain Joe Biden avait confié à l'USTR le soin d'enquêter pour mettre à jour "les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique".
Cette enquête a été maintenue par son successeur à la Maison-Blanche Donald Trump, qui a également annoncé au début mars la création d'un bureau de la construction navale, qui doit être rattaché à la Maison-Blanche.
Dominante au sortir de la seconde guerre mondiale, l'industrie navale américaine a peu à peu reculé. Elle ne représente plus que 0,1% de la construction navale au niveau mondial, désormais dominée par l'Asie, avec la Chine qui construit près de la moitié des navires mis à l'eau, devant la Corée du Sud et le Japon.
Les trois pays asiatiques représentent plus de 95% des navires civils construits, selon la conférence des l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED).
Cette annonce intervient en pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Yémen: les rebelles font état de 20 morts dans des raids américains
Des frappes, revendiquées jeudi par Washington, sur un port pétrolier dans la région de Hodeida, au Yémen, ont fait "20 morts et 50 blessés", ont indiqué les rebelles houthis vendredi. Les raids américains au Yémen sont quasiment quotidiens depuis la mi-mars.
"Le bilan des victimes de l'attaque américaine contre le port pétrolier de Ras Issa s'élève désormais à 20 morts", a affirmé un porte-parole du ministère de la santé des Houthis. "Cinq secouristes et ambulanciers sont morts [...] en accomplissant leur devoir", alors qu'une "agression américaine a de nouveau frappé le port pétrolier", a-t-il ajouté.
L'armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements qui ayant abouti à la "destruction" du port. Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les "premières images de l'agression américaine" contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d'épaisses colonnes de fumée s'élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.
"Revenu illégal"
"Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l'incendie", a souligné vendredi le porte-parole.
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) avait expliqué jeudi que "l'objectif de ces frappes était de s'en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis".
"Les Etats-Unis ont pris [ces] mesures afin d'éliminer cette source d'hydrocarbures pour les terroristes Houthis, soutenus par l'Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans", a ajouté le CENTCOM.
Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère au début mars, accuse ceux-ci de s'accaparer les revenus de ce port situé au nord d'Hodeida. "Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen", souligne le CENTCOM.
Banque sanctionnée
Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé "essentiel" aux Houthis.
Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international. Les Houthis disent agir en solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre menée par Israël à Gaza.
Les frappes de riposte américaines sur le Yémen ont été accentuées à la mi-mars par le président américain Donald Trump. Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d'avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Au moins deux morts lors d'une fusillade en Floride
Deux personnes au moins ont été tuées et six autres blessées jeudi par le fils d'une policière, qui a ouvert le feu sur le campus d'une université de Floride, ont annoncé les forces de l'ordre. Le tireur a été blessé par la police et a été hospitalisé.
Les deux personnes décédées ne sont pas des étudiants, a déclaré la police de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie. Le suspect est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l'université d'Etat de Floride, l'établissement qu'il a attaqué à la mi-journée.
Selon les forces de l'ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.
Le suspect a "invoqué son droit au silence", a précisé la police. Il faisait partie d'une organisation de consultation de la jeunesse de ses services.
Des images filmées par des témoins et diffusées par la chaîne télévisée CNN ont montré la panique qui s'est emparée de l'université de 40'000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s'enfuir.
"Surréaliste"
Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants. "Tout le monde s'est mis à courir hors" du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interrogé par la chaîne de télévision locale WCTV.
"Environ une minute plus tard, nous avons entendu environ huit à dix coups de feu", a-t-il ajouté. Le jeune homme a expliqué avoir vu un autre étudiant touché au ventre. "Tout cela était complètement surréaliste. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais", a-t-il soufflé.
Un autre étudiant, Sam Swartz se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté. "Tout le monde a commencé à paniquer", a-t-il raconté au journal Tallahassee Democrat, en assurant avoir entendu une dizaine de coups de feu.
Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il raconté.
Droit à posséder des armes
Le président Donald Trump a déploré une tragédie "honteuse et horrible", tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu. "Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens", a-t-il estimé.
Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses "prières" pour l'université d'Etat de Floride, dans un message sur le réseau social X.
Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.
Aux Etats-Unis, le droit au port d'arme est protégé par le deuxième amendement de la constitution.
En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive. Etats-Unis sur les réseaux sociaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Italie: quatre morts dans la chute d'une cabine de téléphérique
Quatre personnes ont trouvé la mort jeudi après-midi dans la chute de la cabine d'un téléphérique dans la région de Naples, dans le sud de l'Italie, a indiqué à l'AFP la mairie locale. Une cinquième a été blessée, selon un bilan définitif.
"Quatre corps sans vie ont été trouvés tandis qu'une cinquième personne blessée a été secourue et transportée à l'hôpital", ont indiqué les pompiers, précisant que "plus de 50" d'entre-eux ont été engagés dans les opérations de secours.
Le téléphérique relie la ville de Castellammare di Stabia, dans le golfe de Naples, au mont Faito sur une distance de près de trois kilomètres.
L'accident s'est produit à la suite de la rupture d'un câble de ce téléphérique, alors qu'une cabine avec 16 passagers à bord était toute proche de la ville et du sol ferme, tandis qu'une seconde cabine se trouvait au mont Faito au-dessus d'un précipice.
Les 16 passagers de la première cabine ont tous été rapidement secourus, mais le mauvais temps et le brouillard en altitude ont empêché de secourir rapidement les passagers de la seconde cabine.
Ce téléphérique a été inauguré en 1952 et jusqu'à présent un accident a été enregistré, en 1960, lorsqu'une cabine est tombée au sol provoquant la mort de quatre personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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