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La goélette Tara de retour après un périple de 70'000 km

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Au cours de son périple de presque deux ans, la goélette scientifique Tara s'est notamment intéressée à l'impact du fleuve Amazone sur la vie des océans et du microbiome océanique (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MARCELO SAYAO)

Après un périple de 70'000 km autour du globe, la goélette Tara a fait samedi son retour à Lorient, avec des milliers de prélèvements de micro-organismes. Leur analyse doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du plancton océanique.

"On n'a pas de découverte à vous révéler aujourd'hui (samedi)", a prévenu d'emblée Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara, au cours d'une conférence de presse sur l'île de Groix.

Après presque deux ans de mission "Microbiome", la goélette a fait escale sur l'île bretonne avant de rejoindre Lorient, son port d'attache, samedi après-midi.

Au cours de son trajet du Chili à l'Afrique, en passant par l'Amazonie et l'Antarctique, le célèbre voilier-laboratoire conçu par l'explorateur Jean-Louis Etienne a réalisé près de 25'000 prélèvements de micro-organismes marins (virus, bactéries, prostites, animaux, etc.).

300 chercheurs

"Toutes ces données vont être analysées. D'ici 18 mois à deux ans, on commencera à avoir les premières découvertes de cette mission car pendant qu'on est en mer, il y a 300 chercheurs qui travaillent", a indiqué M. Troublé.

A la base de la chaîne alimentaire, ces micro-organismes, "peuple invisible de la mer", constituent plus des deux tiers de la biomasse marine. Ils captent le CO2 atmosphérique et fournissent la moitié de l'oxygène que nous respirons.

"La question qu'on se pose, c'est: comment ça marche? Comment tous ces virus, ces bactéries, ces microalgues marines arrivent à interagir pour produire de l'oxygène, stocker du carbone et produire des protéines?", a expliqué Romain Troublé. "Et comment ça va changer demain avec le changement climatique et la pollution?"

Sargasses et pollution plastique

La goélette s'est notamment intéressée à l'impact du fleuve Amazone, dont le débit avoisine les 200 millions de litres par seconde, sur la vie des océans et du microbiome océanique.

"On pense que l'Amazone a un rôle dans le développement des sargasses", a relevé Samuel Chaffront, chercheur CNRS à Nantes Université. Ces algues, qui prolifèrent dans les Antilles, dégagent des émanations nauséabondes et toxiques quand elles pourrissent sur le rivage.

"Une des hypothèses est que la déforestation du Brésil et l'agriculture croissante a augmenté la décharge d'engrais nitraté dans l'Amazone", a dit M. Chaffront. "Cela va permettre le développement de ces sargasses qui sont des espèces invasives et qu'on retrouve jusqu'aux côtes africaines."

Les données récoltées par Tara lors de ses précédentes missions ont donné lieu à plus de 250 publications dans la presse scientifique. Le rôle de la pollution plastique a également été étudié durant les 22 mois de mission.

"C'est un petit écosystème qui se passe sur chaque morceau de plastique dans les océans", a expliqué Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au laboratoire d'océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). "On veut voir si les microorganismes pathogènes qui vivent sur ces petits radeaux de plastique vont aller se balader dans les océans", a-t-il ajouté.

Départ au printemps

La goélette de 36 m de long et 10 m de large, avec plusieurs laboratoires à bord, accueille 14 personnes, dont une demi-douzaine de scientifiques de toutes nationalités. Ces derniers se sont relayés à plusieurs reprises au gré de leurs sujets de recherche.

Chaque partie de la mission a reçu le nom d'une femme scientifique appartenant à la région du globe traversée par Tara, "pour rendre hommage" à ces chercheuses, a dit Flora Vincent, cheffe d'équipe au laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) à Heidelberg, en Allemagne.

"Chaque chef de mission a dû se creuser un peu la tête", a souri la jeune chercheuse spécialisée en microbiologie marine qui a étudié les efflorescences de micro-algues au large de l'Argentine.

"Tara est emblématique d'un outil scientifique qui mêle la recherche de pointe (...) et la parole des scientifiques au service de la société. Il n'y a pas plus bel exemple", a salué la ministre de la recherche Sylvie Retailleau, au cours d'un point de presse à Groix.

Après plusieurs mois en cale sèche, la goélette larguera les amarres au printemps 2023 pour une mission sur la pollution chimique au large des côtes européennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: Israël attend de connaître les conditions des otages du Hamas

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En attendant un éventuel accord, les violences se poursuivent dans la bande de Gaza, où deux enfants ont été tués par la frappe d'un drone israélien dans le sud du territoire, ont fait savoir les services de secours locaux. (image d'archive) (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Israël a affirmé lundi ne pas avoir été informé par le Hamas des conditions dans lesquelles se trouvent les 34 otages retenus captifs à Gaza. Le mouvement palestinien s'est dit prêt la veille à les libérer dans le cadre d'un éventuel accord.

Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont repris ce weekend au Qatar, en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages, tandis que les deux parties en conflit se sont accusées mutuellement de faire échouer les négociations.

Un responsable du Hamas avait déclaré dimanche à l'AFP que le groupe islamiste avait "accepté de libérer 34 prisonniers israéliens, d'une liste fournie par Israël, dans la première phase d'un accord d'échange de prisonniers".

"La liste des otages qui a été publiée dans les médias n'a pas été fournie par Israël au Hamas, mais initialement par Israël aux médiateurs (des négociations) en juillet 2024", a répondu lundi le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

"Israël n'a pas encore reçu de confirmation ni de réponse du Hamas sur les conditions dans lesquelles se trouvent les otages mentionnés sur la liste", a-t-il ajouté.

"Une semaine de calme" nécessaire

Le responsable du Hamas avait indiqué que la liste de 34 otages, diffusée depuis par certains médias, comprenait "l'ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées" parmi les otages israéliens.

"Le Hamas et les groupes de résistance ont besoin d'environ une semaine de calme pour communiquer avec les ravisseurs et identifier les (otages) morts ou vivants", avait-il ajouté.

Toujours pas de trêve

En dépit d'efforts diplomatiques intenses menés sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, aucune trêve n'a pu être conclue depuis celle d'une semaine intervenue fin novembre 2023, qui avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Le nouveau cycle de négociations à Doha intervient à environ deux semaines de l'investiture, le 20 janvier, du président élu américain, Donald Trump, qui a déjà mis la pression sur le Hamas.

L'actuel chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a dit lundi être "confiant" qu'un accord puisse être trouvé, même si "la ligne d'arrivée" pourrait ne pas être franchie "dans les deux prochaines semaines".

Selon des médias israéliens, le chef du Mossad, l'agence israélienne du renseignement extérieur, David Barnea, devait rejoindre lundi à Doha les négociateurs envoyés par son pays.

Gouvernance de Gaza

Parmi les principaux points de blocage figuraient notamment jusqu'ici le caractère permanent ou non d'un cessez-le-feu et la gouvernance de Gaza après la guerre, Israël s'opposant catégoriquement à ce que le Hamas puisse à nouveau diriger le territoire.

Le Forum des familles, principale association des proches d'otages israéliens, a demandé qu'un accord soit trouvé au plus vite pour leur libération: "Il n'y a plus de temps à perdre".

Enfants tués

En attendant un éventuel accord, les violences se poursuivent dans la bande de Gaza, où deux enfants ont été tués par la frappe d'un drone israélien dans le sud du territoire, ont fait savoir les services de secours locaux.

L'armée israélienne a annoncé de son côté que trois "projectiles" avaient été tirés en direction d'Israël depuis le nord de Gaza, sans faire de blessés.

Les services de secours israéliens ont par ailleurs fait état de trois morts et huit blessés, dont un grave, dans des tirs sur un bus et des véhicules près d'un village de Cisjordanie occupée, où les violences liées au conflit israélo-palestinien ont explosé depuis le début de la guerre à Gaza.

Plus 45'000 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Thaïlande: le rebond du tourisme se confirme

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La Thaïlande a accueilli plus 35 millions de visiteurs en 2024. Ici, Bangkok. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

La Thaïlande a accueilli plus 35 millions de visiteurs en 2024, un peu au-delà de l'objectif fixé par le gouvernement qui a beaucoup misé sur le tourisme pour propulser une économie morose, selon des données officielles communiquées lundi.

Le royaume, célèbre pour ses temples bouddhiques et ses plages paradisiaques, a attiré 35,54 millions de visiteurs sur les douze derniers mois, contre 28,15 millions l'année précédente, soit une hausse de 26%, a indiqué le ministère du Tourisme et des Sports.

Après des années de creux liées à la pandémie de Covid-19, la Chine est redevenue le premier pays d'origine des touristes en Thaïlande, avec 6,73 millions de personnes (+91%), devant la Malaisie, l'Inde, la Corée du Sud et la Russie.

Le gouvernement a multiplié ces derniers mois les initiatives pour dynamiser le secteur, crucial pour son économie, comme la levée des restrictions de visas, pour les Chinois et les Indiens, et l'organisation d'événements de promotion.

Les dépenses des touristes ont rapporté l'an dernier 1,600 milliard de bahts, soit environ 45 milliards d'euros, a précisé le ministre du Tourisme et des Sports, Sorawong Thienthong.

La Thaïlande a accueilli un nombre record de 39 millions de touristes en 2019 mais sa dynamique s'est arrêtée d'un coup en raison de la pandémie.

La Banque mondiale s'attend à ce que le pays dépasse en 2025 son niveau pré-pandémie mais signale que les touristes dépensent 20% moins qu'avant, dans un rapport publié en juillet.

Le gouvernement, qui espérait 35 millions de visiteurs pour 2024, table sur 39 millions en 2025.

Les autorités prévoient une croissance du produit intérieur brut de 2,6% en 2024, un chiffre inférieur à ses voisins indonésien, vietnamien ou malaisien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Rejet du rachat de U.S. Steel: Tokyo réclame des explications

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Le président américain Joe Biden a annoncé la semaine dernière qu'il bloquait le rachat de U.S. Steel par le géant japonais de la sidérurgie Nippon Steel. (archive) (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Tokyo a réclamé lundi à Washington d'expliciter les risques pour la "sécurité nationale" qui l'ont conduit à rejeter l'acquisition de l'aciériste U.S. Steel par Nippon Steel afin de "dissiper l'inquiétude" des industriels nippons.

"Ils doivent être capables d'expliquer clairement en quoi" ce projet de rachat "constituait un souci pour la sécurité nationale" des Etats-Unis, a lancé le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devant la presse.

"Il est malheureusement vrai que le monde industriel japonais s'inquiète de l'avenir des investissements (aux Etats-Unis). Nous demandons instamment au gouvernement américain de prendre des mesures pour dissiper ces inquiétudes", au risque sinon de faire échouer "des discussions à l'avenir", a-t-il averti.

Le Japon représente la première source d'investissements directs étrangers (IDE) aux Etats-Unis: les investissements nippons y totalisaient 783,3 milliards de dollars en 2023, soit 14,5% du total des IDE dans le pays selon des chiffres américains.

Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi qu'il bloquait le rachat de U.S. Steel par le géant japonais de la sidérurgie Nippon Steel, annoncé en décembre 2023 pour 14,9 milliards de dollars.

Cette fusion "poserait des risques pour notre sécurité nationale et nos chaînes d'approvisionnement essentielles. Une industrie sidérurgique forte, détenue et exploitée au niveau national, représente une priorité essentielle", a fait valoir M. Biden, qui laissera son poste le 20 janvier à Donald Trump.

Les Etats-Unis sont le premier importateur mondial d'acier, secteur dominé de manière écrasante par leur grande rivale, la Chine.

"Effet dissuasif"

La décision était attendue mais n'en a pas moins fait l'effet d'une douche froide à Tokyo, qui se prépare déjà à un durcissement protectionniste américain sous le second mandat du magnat républicain.

Le ministre japonais de l'Economie Yoji Muto a jugé samedi ce rejet "incompréhensible et regrettable".

"Ce n'est pas une décision contre le Japon, nous avons été en contact avec eux et leur avons partagé nos impressions", avait tenté de déminer la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

Pas de quoi rassurer John Murphy, vice-président de la Chambre de commerce américaine: "La politisation par l'administration Biden de l'acquisition de U.S. Steel (...) pourrait avoir un effet dissuasif sur les investissements internationaux aux Etats-Unis", s'est-il désolé.

"Les investissements d'un pays allié important et fiable, le Japon, soutiennent près d'un million d'emplois américains", a-t-il estimé dans un communiqué.

"Il est inhabituel de déclarer qu'un pays ami ou allié constitue une menace pour la sécurité, c'est ce qu'a fait (Joe Biden). Il semble que la définition de la +sécurité nationale+ soit de plus en plus large", a abondé Bill Reinsch, expert du Center for Strategic and International Studies, cité par l'agence Bloomberg.

Ingérence politique "inappropriée"

De fait, l'opération était soumise à une intense pression politique: elle concernait au premier chef la Pennsylvanie, Etat stratégique sur le plan électoral et aussi berceau de l'aciérie aux Etats-Unis.

La classe politique américaine était quasi-unanime à s'opposer à l'acquisition, républicains et démocrates confondus. Donald Trump, qui campe sur des positions protectionnistes, avait lui-aussi affiché son hostilité.

En pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis, des groupes d'entreprises japonais et américains avaient exhorté mi-septembre à ne pas succomber aux pressions politiques lors de l'examen du projet.

"Il est inapproprié que la politique continue de l'emporter sur les véritables intérêts de sécurité nationale", avait également plaidé Nippon Steel le 11 décembre, avant de multiplier concessions et garanties pour amadouer l'administration Biden et les syndicats.

Outre le maintien de l'emploi et des investissements massifs, l'entreprise aurait en particulier, selon la presse, proposé au gouvernement américain de disposer d'un droit de veto sur toute potentielle réduction de la production de U.S. Steel aux Etats-Unis.

En difficulté, U.S. Steel avait de son côté prévenu qu'en cas d'échec du rachat par Nippon Steel, il se verrait contraint de renoncer à des investissements massifs de modernisation sur plusieurs sites, au prix de plans sociaux et de possibles fermetures d'aciéries.

L'organisation patronale japonaise Keizai Doyukai appelle désormais à s'adapter au virage "protectionniste" américain.

"Dans des domaines liés à la sécurité économique, nous devrions renforcer la coopération avec des pays comme la Corée du Sud, l'Australie, les Philippines et l'Inde, afin de ne pas devenir complètement dépendants des États-Unis", estime son président Takeshi Niinami.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Liaisons d'Air France vers Israël et le Liban toujours suspendues

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Air France ne dessert plus Israël et le Liban. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les dessertes d'Israël et du Liban par Air France restent suspendues "en raison de la situation sécuritaire à destination", a annoncé lundi la compagnie aérienne.

"Air France prolonge la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles-de-Gaulle et Tel-Aviv (Israël) jusqu'au 17 janvier 2025 inclus. Les liaisons entre Paris-Charles-de-Gaulle et Beyrouth (Liban) sont suspendues jusqu'au 31 janvier 2025 inclus", a précisé le transporteur à l'AFP.

De même source, "la reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place" et "les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées".

Air France a cessé d'exploiter ses vols vers Beyrouth après l'explosion simultanée à travers le Liban de bipeurs utilisés par le mouvement Hezbollah, le 17 septembre. La compagnie a également arrêté de desservir Tel-Aviv depuis Paris le 30 septembre.

La filiale low-cost d'Air France-KLM, Transavia, avait pour sa part annoncé début décembre avoir suspendu ses vols vers Tel-Aviv et Beyrouth au moins jusqu'au 6 janvier inclus. Sollicitée lundi pour une éventuelle mise à jour, elle n'a pas été en mesure de répondre dans l'immédiat.

Les vols de la compagnie allemande Lufthansa vers Tel-Aviv sont de leur côté suspendus au moins jusqu'au 31 janvier inclus.

Des négociations indirectes entre le Hamas et Israël ont repris ce week-end au Qatar en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages retenus captifs à Gaza depuis l'attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Le Hamas a affirmé dimanche être prêt à libérer 34 otages israéliens au cours de la "première phase" d'un accord avec Israël, qui a souligné de son côté n'avoir toujours pas reçu de liste de la part du mouvement palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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