International
La gauche française pousse pour appliquer son programme de rupture
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L'alliance de gauche, arrivée en tête des législatives en France sans majorité absolue, a revendiqué mardi le droit d'appliquer son programme. Quitte à nouer des alliances au coup par coup, en attendant de parvenir à désigner quelqu'un pour diriger le gouvernement.
Des négociations serrées se poursuivent alors que le camp macroniste n'a lui pas complètement exclu de composer une nouvelle équipe avec la droite républicaine.
Le président Emmanuel Macron, qui, de son côté, ne s'est toujours pas exprimé depuis les résultats, s'apprête à partir pour le sommet de l'Otan à Washington.
Dimanche, le pays s'attendait à une déferlante de l'extrême droite, mais c'est une poussée surprise du Nouveau Front populaire (NFP) que les électeurs, très mobilisés avec 66,63% de participation, ont placé en tête, hétéroclite alliance de la gauche radicale, des communistes, des socialistes et des écologistes.
"Construire des coalitions à l'Assemblée"
Ceux qui, hier, se querellaient quotidiennement, doivent maintenant s'entendre, à commencer par la désignation d'une figure consensuelle pour incarner leur projet. Un nom pourrait sortir du chapeau d'ici la fin de semaine, ou le début de la semaine prochaine.
Mardi, en faisant les uns après les autres leur entrée à l'Assemblée nationale, les députés de gauche ont semblé exclure d'élargir leur base politique et renoncer à rallier le centre droit, alors même qu'ils ne disposent que de 190 députés, loin de la majorité absolue (289).
"Je ne pense pas qu'on soit en situation aujourd'hui d'avoir une coalition plus large au gouvernement que le Nouveau Front populaire", a déclaré sur la chaîne privée TF1 le sénateur écologiste Yannick Jadot, pour qui "les coalitions vont se construire à l'Assemblée".
Quant au coordinateur de La France insoumise (LFI, gauche radicale) Manuel Bompard, il a prévenu que la gauche appliquerait son programme et qu'il reviendrait à "chacun des groupes de prendre ses responsabilités, (...) soit de voter nos propositions, soit (...) de nous renverser".
Détricoter des mesures phares
La coalition veut notamment revenir sur plusieurs mesures phares passées par le camp présidentiel, à commencer par la réforme des retraites, texte très impopulaire du deuxième quinquennat Macron.
L'union des gauches prévoit aussi l'abrogation d'une loi immigration et d'une énième réforme de l'assurance chômage, ainsi que l'augmentation du salaire minimum.
Note de crédit menacée
L'agence de notation Moody's a prévenu mardi que l'abrogation de la réforme des retraites et l'absence de mesures d'économies budgétaires pourraient peser sur la notation de la France. Sans majorité claire, "voter des lois sera certainement difficile", a-t-elle ausi jugé.
La note de crédit de la France serait "sous pression" si le pays ne parvenait "pas à réduire son important déficit public", qui a fortement dérapé l'an dernier à 5,5% du PIB en 2023, a prévenu l'agence de crédit S&P Global.
Lundi, le président Emmanuel Macron a anticipé des discussions longues et tortueuses, demandant à son chef de gouvernement démissionnaire Gabriel Attal de rester en poste pour "assurer la stabilité du pays", alors que Paris accueille les Jeux olympiques dans moins de trois semaines.
Pour la France, habituée à la relative stabilité politique grâce à sa constitution de 1958, la situation est inédite.
Le NFP ne peut pas gouverner seul
A l'alliance de gauche s'oppose un solide camp macroniste (autour de 160 sièges), une droite républicaine qui pourrait jouer un rôle pivot avec quelque 66 sièges et l'extrême droite du Rassemblement national (RN) qui, avec ses alliés (plus de 140 sièges), entend préparer la présidentielle de 2027.
Les partis de gauche "ne peuvent pas prétendre gouverner à eux tous seuls", a estimé mardi la présidente de l'Assemblée sortante Yaël Braun-Pivet, rappelant que le Nouveau Front populaire était "très loin" de la majorité.
"Nous sommes capables de représenter une autre force politique alternative", a-t-elle ajouté, appelant à "construire une feuille de route commune" avec "tous les partis qui souhaitaient que l'on travaille ensemble, des Républicains à la gauche sociale-démocrate".
Attal veut rester au centre du jeu
Décidé à rester au centre du jeu après une campagne qui a évité la déroute au camp présidentiel, Gabriel Attal réunit mardi les députés de la majorité.
Quant à l'extrême droite, elle accuse le coup après avoir espéré que son président Jordan Bardella, 28 ans, deviendrait Premier ministre. Lundi, ce dernier a reconnu des "erreurs" dans sa campagne, marquée par les dérapages racistes et autres manifestations d'incompétence de nombreux candidats RN.
Le parti, dont la cheffe de file Marine Le Pen vise la présidentielle après avoir été battue trois fois à cette élection depuis 2012, entend bien marquer l'Assemblée nationale de son empreinte.
Mardi, les députés de gauche ont appelé à empêcher le RN d'accéder aux postes stratégiques de l'Assemblée ce que les députés RN ont dénoncé comme "antidémocratique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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