International
La fronde de Varsovie et Budapest empoisonne le sommet européen
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Le sommet des 27 a été jeudi et vendredi le théâtre d'un "combat" des dirigeants polonais et hongrois contre un système imposant une solidarité entre Etats dans l'accueil des requérants d'asile. Cette hostilité n'a toutefois pas fait dérailler la réforme en cours.
L'opposition des dirigeants nationalistes polonais Mateusz Morawiecki et hongrois Viktor Orban a empêché l'adoption de conclusions communes sur le sujet de la migration à l'issue du sommet.
De longues heures de négociations et les tentatives de conciliation de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni n'ont pas convaincu les deux récalcitrants. Faute d'accord des Vingt-Sept, la déclaration finale sur la migration a été rédigée au nom de Charles Michel seulement, et mentionne les griefs des deux dirigeants.
Solidarité obligatoire mais "flexible"
Pologne et Hongrie s'opposent à un accord conclu à la majorité qualifiée le 8 juin entre les ministres de l'Intérieur de l'UE, qui prévoit notamment un système de solidarité obligatoire mais "flexible" entre pays de l'UE dans la prise en charge des demandeurs d'asile, une percée sur un dossier bloqué depuis des années.
L'accord trouvé le 8 juin à Luxembourg, encore préliminaire car il doit désormais être négocié avec le Parlement européen, prévoit que les Etats membres seraient tenus d'accueillir un certain nombre de demandeurs arrivés dans un pays de l'UE soumis à une pression migratoire, ou à défaut d'apporter une contribution financière, équivalente à 20'000 euros pour chaque réfugié non relocalisé.
Orban: "un combat pour la liberté"
"Inacceptable", pour Viktor Orban: "nous étions convenus auparavant à plusieurs reprises que, comme la question de la migration nous divise profondément, nous ne pouvions accepter de règle que si nous sommes tous d'accord, c'est-à-dire s'il y a une décision unanime", a-t-il expliqué vendredi, affirmant mener "un combat pour la liberté".
Même son de cloche du côté du Polonais Mateusz Morawiecki, qui a expliqué avoir refusé d'endosser les conclusions finales sur la migration face au refus des autres pays d'y inscrire le caractère non obligatoire des relocalisations.
Il a invoqué les violences urbaines en France pour justifier la politique anti-immigration menée par son gouvernement : "rassemblons ces deux images (...): d'un côté celle de la banlieue parisienne d'aujourd'hui, des grandes émeutes, des pillages dans les magasins, des vitres brisées, des voitures en feu et (de l'autre côté celle) des villes, des villages polonais tranquilles. L'image que nous défendons est évidente. La Pologne a opté pour la sécurité, la paix et l'ordre public".
Meloni "satisfaite"
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le pays est en première ligne avec la Grèce, s'est toutefois dite "très satisfaite" à l'issue du sommet.
"La Hongrie et la Pologne ne sont pas d'accord avec le pacte migratoire. Nous n'arriverons jamais au consensus sur la dimension interne", c'est-à-dire la solidarité entre Etats membres dans l'accueil des demandeurs d'asile, a-t-elle indiqué.
"La seule chose sur laquelle nous pouvons avoir un consensus est un travail commun sur la dimension extérieure", c'est-à-dire la coopération avec les pays d'origine et de transit des migrants, a-t-elle ajouté.
"Et je pense que nous faisons de gros progrès" sur ce point, a-t-elle dit, évoquant des négociations entre l'UE et la Tunisie.
Centres aux frontières extérieures
La question de la répartition des demandeurs d'asile arrivés dans l'UE reste un sujet de crispation pour la Pologne et la Hongrie, qui avaient déjà refusé les quotas de réfugiés décidés après la crise de 2015-2016.
L'accord trouvé le 8 juin à Luxembourg oblige aussi les pays membres à créer des centres aux frontières extérieures de l'UE (frontières terrestres ou aéroports notamment) pour les migrants ayant peu de chances statistiquement d'obtenir l'asile, afin de faciliter leur renvoi vers leur pays d'origine.
Vote à la majorité qualifiée
La Pologne et la Hongrie avaient voté contre la proposition, tandis que quatre pays s'étaient abstenus. La présidence suédoise du Conseil de l'UE avait décidé d'opter pour un vote à la majorité qualifiée (requérant un vote favorable de 15 pays sur 27, représentant au moins 65% de la population totale de l'UE), comme prévu par les traités en matière de migration.
Le texte avait été adopté après des concessions faites notamment à l'Italie, et aucun autre pays n'a exprimé l'intention de revenir dessus.
Varsovie, comme Budapest, s'appuie sur de précédentes conclusions de sommets européens, en 2016, 2018 et 2019, pour réclamer que les décisions sur un dossier sensible comme la migration soient prises à l'unanimité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants
Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.
L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...
"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.
Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.
Des milliers d'ours tués
En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.
Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.
Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.
Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.
Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".
Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille
Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.
Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.
Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.
Répétition olympique
C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.
Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.
Klaebo vise un 5e titre
Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.
Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang
Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.
Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.
"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.
Soldats nord-coréens au front
La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.
Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.
Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.
La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un Australien arrêté pour soutien présumé à l'attentat de Bondi
Un Australien a été arrêté et inculpé, soupçonné d'avoir apporté son soutien sur les réseaux sociaux à l'attaque antisémite de Bondi, ont rapporté les autorités et médias locaux. L'attentat avait fait 15 morts le 14 décembre à Sydney.
La police d'Australie-Occidentale a indiqué dans un communiqué avoir arrêté mardi un homme de 39 ans dans le cadre d'une enquête pour des propos antisémites présumés. Il a été inculpé pour harcèlement motivé par l'origine et détention illégale d'armes, a-t-elle précisé.
Selon les médias locaux, il a comparu mercredi devant un tribunal de Fremantle, qui a prononcé son placement en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience en février.
Il est accusé, selon ces informations de presse, d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney.
Six armes à feu
Lors de l'audience, il a assuré ne vouloir blesser personne mais compter souligner le contraste entre cet attentat et la mort des Palestiniens à Gaza, ont indiqué les médias. Selon la même source, les policiers ont retrouvé chez lui six armes à feu, 4000 munitions et des contenus antisémites.
"Il n'y a pas de place pour l'antisémitisme, la haine et les idéologies violentes", a réagi le premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué.
Face au choc provoqué par la pire tuerie en Australie depuis plus de 30 ans, M. Albanese a annoncé ces derniers jours qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme et lancer un programme de rachat des armes à feu en circulation.
Son gouvernement fait face à des critiques au sein de la communauté juive, certains estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre 2023 n'avait pas été pris en compte. Hué lors d'une cérémonie d'hommages dimanche, M. Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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