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Économie

La fortune des riches à son plus haut historique, montre une étude

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En nombre de personnes concernées et en fortune, il s'agit de deux records depuis que Capgemini a commencé à publier cette étude annuelle en 1997. (KEYSTONE/Giancarlo Cattaneo) (© KEYSTONE/GIANCARLO CATTANEO)

Il n'y a jamais eu autant de riches et leur fortune n'a jamais été aussi élevée, grâce à l'augmentation des cours boursiers, montre une étude internationale menée par le cabinet de conseil Capgemini publiée mercredi.

Le nombre de personnes fortunées dans le monde, définies par Capgemini par les personnes dont l'argent disponible hors résidence principale dépasse le million de dollars, a augmenté sur un an de 5,1%, à 22,8 millions de personnes en 2023, a calculé le cabinet dans son étude intitulée "World Wealth Report".

Leur fortune a elle aussi a augmenté, avec un patrimoine total estimé de 86'800 milliards de dollars, soit une hausse de 4,7% par rapport à l'année précédente.

En nombre de personnes concernées et en fortune, il s'agit de deux records depuis que Capgemini a commencé à publier cette étude annuelle en 1997.

La progression de ces richesses a surtout été permise par la hausse des places boursières dans le monde: l'indice Nasdaq américain s'est envolé de 43% et le S&P 500 de 24% en 2023, pendant qu'à Paris l'indice CAC 40 a pris 16% et le DAX à Francfort 20%.

"Les actions ont bondi conjointement au marché de la tech, alimentées par l'enthousiasme pour l'IA générative et son impact potentiel sur l'économie", relève le cabinet dans l'étude qui a évalué 71 pays et utilise comme méthodologie un système de recensement statistique et une représentation graphique appelée la courbe de Lorenz.

En 2022, les personnes les plus riches avaient vu la valeur de leur patrimoine connaître le plus fort recul en dix ans, en raison cette fois d'un repli des cours boursiers.

L'Amérique du Nord a connu l'an dernier la plus forte progression en nombre de particuliers millionnaires avec une hausse de 7,1% ainsi qu'en fortune (+7,2%), devant l'Asie-Pacifique et l'Europe.

Les niveaux de fortunes et l'augmentation parallèle des inégalités ont fait émerger ces dernières années de nombreux débats sur la façon de mieux faire contribuer les plus hauts patrimoines à l'impôt.

Au G20, le Brésil et la France poussent pour un impôt minimum mondial sur les plus hauts patrimoines, qui pourrait rapporter 250 milliards de dollars supplémentaires, si les 3000 milliardaires de la planète payaient au moins l'équivalent de 2% de leur fortune en impôts sur le revenu, l'une des hypothèses en discussion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'industrie suisse reste dans le dur

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Un redressement du secteur industriel est conditionné à une reprise dans la zone euro, ce qui nécessitera du temps (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le contexte reste difficile pour le secteur industriel suisse. La production et les carnets de commandes sont en baisse, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publié lundi.

L'indice PMI s'est établi en juin à 43,9 points, en baisse de 2,6 points par rapport au mois précédent, indique lundi la grande banque dans son étude mensuelle préparée en collaboration avec procure.ch. L'indice se situe sous le seuil de croissance de 50 points depuis 18 mois maintenant.

Ce recul est à mettre sur le compte d'une baisse de la production et des carnets de commandes. Parallèlement, les délais de livraisons ont augmenté pour la deuxième fois consécutive. Des délais de livraison plus longs peuvent être le signe d'une forte demande, mais également être le résultat de restrictions dans les chaînes d'approvisionnement et indiquer une production future plus faible.

En outre, la composante des stocks d'achat est tombée à 36,6 points en juin, l'une des valeurs les plus basses en près de 30 ans d'histoire du PMI. A environ 47 points, la composante des stocks des ventes se situe, elle, à peine en dessous de la moyenne et indique que les entreprises ne vident pas massivement leurs entrepôts. Seule une réduction significative des stocks pourrait créer un potentiel de reprise de la production.

Un redressement du secteur industriel est conditionné à une reprise dans la zone euro, soutient UBS. Cependant, la faiblesse des PMI industriels dans la zone euro ne laissent pas espérer une reprise rapide de l'industrie, selon une première estimation.

Dans le domaine des services, l'indicateur a par contre de nouveau dépassé le seuil de croissance en juin. Il s'affiche à 52 points, ce qui représente une amélioration de 3,2 points par rapport au mois précédent. Les carnets de commandes sont en hausse, mais l'activité commerciale et l'emploi ont progressé modérément. Parallèlement, la composante des nouvelles commandes est inférieure de près de trois points à celle du mois précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Baisse confirmée de l'inflation en mai aux Etats-Unis

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L'inflation a ralenti à 2,6% en mai aux Etats-Unis, selon l'indice PCE. (archive) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a ralenti à 2,6% en mai aux Etats-Unis, selon l'indice PCE publié vendredi, au lendemain du débat entre Donald Trump et Joe Biden qui se sont mutuellement reproché d'être à l'origine de la flambée des prix.

Cette évolution est conforme aux attentes des analystes. Et cette mesure de l'inflation évolue dans la même direction que l'indice CPI, communiqué plus tôt dans le mois.

Selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, les prix à la consommation ont augmenté de 2,6% sur un an, contre 2,7% en avril. Sur un mois, ils sont restés identiques, le taux d'inflation étant de zéro, contre 0,3% le mois précédent.

L'indice PCE est celui que privilégie la banque centrale américaine (Fed). L'institution veut le ramener à 2% et pense y parvenir en 2026. Le FMI, plus optimiste, table sur mi-2025.

La variation annuelle du PCE "a décéléré jusqu'à atteindre son rythme le plus lent depuis 2021 et est à la portée de l'objectif de 2% de la Fed", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

En excluant les données volatiles de l'alimentation et de l'énergie, l'inflation dite sous-jacente est tombée en mai à 2,6% sur un an, après 2,8% le mois précédent, et à 0,1% sur un mois contre 0,3%.

Selon l'indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites, l'inflation a ralenti à 3,3% en mai sur un an, et est tombé à zéro sur un mois.

L'inflation "tue" les Etats-Unis

"Le contexte de l'inflation évolue favorablement et, associé à une évolution plus modérée des dépenses des ménages et de la croissance, favorise une évolution de la politique monétaire vers une orientation moins restrictive, peut-être dès septembre", a ajouté Rubeela Farooqi.

C'est-à-dire que la Fed pourrait enfin baisser ses taux, qui se trouvent depuis près d'un an à leur plus haut niveau depuis 2001, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%. Cela rendrait le crédit moins coûteux pour les ménages et les entreprises.

La Fed avait prévenu, lors de sa dernière réunion mi-juin, qu'il lui faudrait observer plusieurs mois de baisse de l'inflation pour que la réduction des taux soit lancée.

Son président, Jerome Powell, a notamment estimé que la hausse des salaires, qui est une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Américains, reste trop élevée pour permettre un retour de l'inflation à un niveau acceptable.

Or les revenus des ménages américains ont progressé plus vite en mai qu'en avril (+0,5% contre +0,3%), de même que leurs dépenses (+0,2% contre 0,1%),selon les chiffres du département du Commerce.

La consommation est le moteur de croissance de la première économie du monde: elle représente plus des deux tiers du produit intérieur brut (PIB).

L'inflation sera dans les esprits des Américains lorsqu'ils voteront le 5 novembre pour choisir leur nouveau président. Le sujet est si important, que c'est celui-ci qui a ouvert le premier débat télévisé de la campagne entre les deux candidats, jeudi soir.

Donald Trump a accusé le président démocrate sortant Joe Biden d'être à l'origine de l'inflation qui, selon le candidat républicain, "tue" les Etats-Unis.

Joe Biden a lui accusé son prédécesseur d'avoir "réellement décimé l'économie". "C'est pour cela qu'il n'y avait pas d'inflation", a-t-il dit, lorsqu'il a pris ses fonctions à la Maison-Blanche en janvier 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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USA: léger recul de l'inflation en mai (indice PCE)

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Les prix sont restés identiques sur un mois (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'inflation a ralenti comme attendu en mai aux Etats-Unis, à 2,6% sur un an, après 2,7% en avril, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine (Fed), et publié vendredi par le département du Commerce.

Sur un mois, les prix sont restés identiques, le taux d'inflation étant de zéro, contre 0,3% le mois précédent. Cette mesure de l'inflation évolue dans la même direction que l'indice CPI, publié plus tôt dans le mois et sur lequel sont indexées les retraites. Cet indice montrait un ralentissement à 3,3% sur un an et était tombé à zéro sur un mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Pas de nouvelles cotations à la Bourse suisse au deuxième trimestre

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Hormis les premiers pas de Galderma sur SIX, aucune autre entreprise a foulé les terres boursières helvétiques depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Alors qu'aucune introduction en Bourse (IPO) n'a été enregistré en Suisse au cours des trois derniers mois, celles en Europe et aux Etats-Unis ont progressé. Les données globales affichent tout de même un recul sur un an, indique vendredi une étude du cabinet EY.

Hormis les premiers pas de Galderma sur SIX, aucune autre entreprise a foulé les terres boursières helvétiques depuis le début de l'année, rapporte un communiqué. Une opération devisée de tout de même à 2,3 milliards de francs, soit l'équivalent du volume total des dix introductions à la Bourse suisse enregistrées en 2023.

Le cabinet se dit "toujours optimiste quant à d'autres introductions dans les mois à venir en raison de l'évolution globale des taux d'inflation et des décisions des banques centrales", rassure Tobias Meyer, responsable des services IPO.

Dans le monde entier, 271 entreprises ont fait leurs entrées en bourse au deuxième trimestre, soit 15% de moins qu'un an plus tôt. Le volume d'émission illustre ce recul avec un tassement de 31% à 27,8 milliards de dollars environ 25 milliards de francs au cours actuel). Le marché asiatique a cédé sa première place des IPO, passant de 60% à 39% de part de marché, derrière l'Europe (+10%) et les Etats-Unis (+27%).

Par secteur, la technologie et la santé affichent respectivement les plus grandes parts du volume d'émission mondial avec respectivement 10,8 milliards de dollars et 8,9 milliards sur un total global de 52 milliards depuis le début de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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