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La Cour suprême maintient l'accès à la pilule abortive

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La Cour suprême avait été saisie en urgence par le gouvernement de Joe Biden après la décision d'un juge fédéral texan (archives). (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

La Cour suprême des Etats-Unis a décidé vendredi de maintenir de manière temporaire l'accès à une pilule abortive utilisée pour plus de la moitié des IVG dans le pays. Elle suspend ainsi les restrictions décidées par des tribunaux inférieurs

Le gouvernement fédéral avait saisi la Haute cour en urgence pour faire suspendre ces jugements, ce que le temple du droit a accordé. Seuls deux juges conservateurs de la Cour, Clarence Thomas et Samuel Alito, ont fait savoir leur désaccord vendredi avec la décision prise à la majorité des neuf juges du collège.

La décision de la Cour suprême signifie notamment que les Américaines vont pouvoir continuer à recevoir par voie postale la mifépristone, le nom de la pilule abortive, dans les Etats où l'IVG reste légale.

Il s'agit de l'intervention la plus importante de la Cour sur la question de l'avortement depuis qu'elle a annulé la garantie constitutionnelle à l'IVG en juin 2022. Mais la bataille judiciaire autour de la pilule abortive va se poursuivre, déchaînant de vives passions.

Nouvelle audience en mai

Evitant de se réjouir ouvertement de cette victoire d'étape, le président démocrate Joe Biden a aussitôt réagi à une annonce bloquant pour le moment des mesures "qui auraient sapé le jugement médical de l'Agence fédérale des médicaments (FDA) et mis en danger la santé des femmes".

L'organisation de planning familial Planned Parenthood a jugé qu'il s'agissait d'une "bonne nouvelle", mais que "les faits restent les mêmes: l'accès à la mifépristone n'aurait jamais dû être menacé en premier lieu".

L'un des groupes conservateurs et anti-IVG à l'origine de l'affaire, Alliance Defending Freedom, a au contraire dit que la FDA devait "rendre des comptes pour les dégâts qu'elle a causés".

"Notre affaire, qui cherche à faire passer la santé des femmes avant la politique, continue devant les tribunaux inférieurs", a-t-il écrit. Une audience est prévue devant une cour d'appel à la Nouvelle-Orléans le 17 mai.

Plus de cinq millions d'Américaines ont déjà pris de la mifépristone depuis son autorisation par la FDA il y a plus de 20 ans.

Tribunal contre tribunal

Le casse-tête judiciaire a commencé lorsqu'un juge fédéral au Texas, connu pour sa foi chrétienne, ses positions ultra-conservatrices et nommé par Donald Trump, a retiré le 7 avril l'autorisation de mise sur le marché de la mifépristone après avoir été saisi par des militants anti-avortement. En dépit du consensus scientifique, il a estimé qu'elle présentait des risques pour la santé des femmes.

Une cour d'appel à la Nouvelle-Orléans, saisie par le gouvernement fédéral, a ensuite permis que la pilule abortive reste autorisée, mais en limitant les facilités d'accès accordées par la FDA au fil des ans.

Son jugement revenait à interdire l'envoi par la poste de la mifépristone et à retourner à une utilisation limitée à sept semaines de grossesse, au lieu de dix.

Le gouvernement fédéral a alors saisi en catastrophe la Cour suprême. Cette dernière a temporairement maintenu il y a une semaine l'accès à la pilule abortive, en suspendant la décision de la cour d'appel afin d'avoir plus de temps pour examiner le dossier.

Compliquant encore l'affaire, un juge fédéral siégeant dans l'Etat de Washington, nommé par Barack Obama, avait estimé juste après la décision de son collègue au Texas que la mifépristone était "sûre et efficace" et avait interdit à la FDA de retirer son agrément dans 17 Etats et dans la capitale.

Aide du Canada

La première suspension décidée par la Cour suprême valait jusqu'à mercredi juste avant minuit. Mais signe probable des désaccords autour de la question, le juge Samuel Alito a indiqué mercredi qu'elle était prolongée de 48 heures, jusqu'à "23H59 vendredi 21 avril".

La Cour pouvait, au choix, décider de suspendre les décisions des cours inférieures, les maintenir, s'emparer de l'affaire ou au contraire refuser de s'impliquer.

Une coalition de médecins anti-avortement avait exhorté mardi la Haute cour à laisser la décision de la cour d'appel en place, assurant que la mifépristone était risquée pour la santé des femmes.

La pilule abortive n'est déjà plus disponible officiellement dans une quinzaine d'Etats américains ayant récemment interdit l'avortement, même si des voies détournées se sont développées. L'impact de restrictions ou d'une interdiction de cette pilule concernerait donc en premier lieu les Etats où l'avortement reste légal -- pour beaucoup démocrates.

Même au Canada voisin, l'affaire a provoqué l'inquiétude. La ministre canadienne de la Famille, Karina Gould, a réitéré que son pays entendait aider les Américaines si nécessaire.

"Nous restons très déterminés à nous assurer que nous pouvons soutenir les femmes américaines si elles ont besoin de cet accès-là ici", a-t-elle dit jeudi à CTV

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération

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C'est sous haute sécurité que l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été transporté de la prison où il purge sa peine jusqu'à l'hôpital DF Star, où il doit être opéré d'une hernie jeudi. (© KEYSTONE/AP/Eraldo Peres)

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro est arrivé mercredi à l'hôpital de Brasilia où il doit subir une opération jeudi. C'est sa première sortie de prison depuis qu'il a commencé à purger fin novembre une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État.

Des journalistes de l'AFP ont vu un convoi de voitures noires escortées par des motos entrer dans le garage de l'hôpital DF Star, où l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) avait déjà été opéré en avril.

Une source de cette clinique privée a confirmé à l'AFP que M. Bolsonaro, 70 ans, était bien dans ce convoi. La durée de son hospitalisation n'a pas été précisée.

Cette première sortie de prison a été autorisée par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Ce dernier était chargé du procès lors duquel l'ex-président a été reconnu coupable en septembre d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, élu en octobre 2022.

Le convoi qui a amené M. Bolsonaro n'a mis que quelques minutes pour se rendre des locaux de la Police fédérale de Brasilia, où il purge sa peine, à l'hôpital DF Star.

Il doit être opéré jeudi d'une hernie inguinale, afin de résorber une protubérance dans l'aine produite par la saillie d'un organe - comme l'intestin, par exemple - à travers la déchirure du muscle abdominal.

L'ex-président souffre des séquelles d'un attentat datant de 2018, quand il avait été poignardé à l'abdomen lors d'un bain de foule en pleine campagne électorale. Il a également été diagnostiqué récemment d'un cancer de la peau.

"Cadeau de Noël"

Vendredi, le juge Moraes avait rejeté un nouveau recours de ses avocats et avait refusé de lui accorder de purger sa peine à domicile.

Ce puissant magistrat, considéré comme la bête noire du clan Bolsonaro, a ordonné qu'un important dispositif de sécurité entoure son hospitalisation. Deux policiers doivent être postés 24 heures sur 24 devant sa chambre d'hôpital, où il est interdit d'entrer avec des téléphones mobiles ou des ordinateurs.

Le juge a autorisé la présence de l'épouse de l'ex-président, Michelle Bolsonaro, pour l'accompagner durant toute l'hospitalisation, mais pas de ses fils.

L'un d'eux, Carlos Bolsonaro, ancien conseiller municipal de Rio de Janeiro (sud-est), est tout de même venu à l'entrée de l'hôpital pour "transmettre de bonnes énergies" à son père. "Si j'arrive à l'apercevoir, ce sera un beau cadeau de Noël", a-t-il déclaré aux journalistes peu avant l'arrivée de l'ancien chef d'État à l'hôpital.

Son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, a annoncé récemment sa candidature à la présidentielle d'octobre 2026, affirmant que son père l'avait désigné comme son successeur. Il pourrait affronter Lula, qui ne cache pas son intention de briguer un quatrième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

BP annonce céder une part majoritaire de sa filiale Castrol

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Le géant pétrolier britannique BP a vendu 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol. (archive) (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mercredi la vente de 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol au fonds d'investissement américain Stonepeak, pour 6 milliards de dollars (un peu moins de 5 milliards de francs).

Ce montant "sera entièrement utilisé pour réduire la dette", écrit dans un communiqué l'entreprise, engagée dans une profonde révolution interne après avoir renoncé à sa tentative de virage vert.

Le groupe avait présenté en début d'année un plan de redressement passant par un recentrage radical sur les hydrocarbures et une réduction des coûts, avec la suppression de milliers d'emplois.

Quelque 20 milliards de dollars de cessions avaient dans ce cadre été ciblées d'ici 2027 pour simplifier le portefeuille, dans l'espoir de doper les bénéfices.

BP a annoncé la semaine dernière la nomination d'une nouvelle directrice générale, l'Américaine Meg O'Neill, une ancienne d'ExxonMobil actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy, pour mettre en oeuvre cette stratégie.

"Nous avons maintenant terminé ou annoncé plus de la moitié de notre programme de désinvestissement ciblé", s'est félicitée dans le communiqué l'actuelle directrice générale, Carol Howle, nommée par intérim en attendant l'arrivée de Mme O'Neill en avril.

La valeur d'entreprise de Castrol a été évaluée à 10,1 milliards de dollars dans l'opération, qui doit être achevée fin 2026, est-il précisé dans le communiqué.

L'action de BP était en hausse d'environ 0,9% mercredi vers 08H00 GMT à la Bourse de Londres, elle-même stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sanofi s'offre pour 2,2 milliards de dollars l'américain Dynavax

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Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé mercredi avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax, qui commercialise notamment un vaccin contre l'hépatite B pour adultes.

Selon l'accord, Sanofi lancera une offre publique d'achat en numéraire pour racheter toutes les actions de Dynavax, société cotée aux Etats-Unis, au prix de 15,50 dollars par action, ce qui valorise l'entreprise à environ 2,2 milliards de dollars (1,7 milliard de francs), selon le communiqué de Sanofi.

Dynavax développe notamment un candidat vaccin contre le zona, qui est "actuellement en phase 1/2 de développement clinique", de même que d'autres projets de vaccins, ajoute le laboratoire français.

Son vaccin contre l'hépatite B pour adultes, "Heplisav B", est actuellement commercialisé aux Etats-Unis et se distingue par sa posologie à seulement deux doses sur un mois, "qui permet d'obtenir des taux élevés de séroprotection plus rapidement que les autres vaccins", selon Sanofi.

Ces deux vaccins "ajoutent de nouvelles options à notre portefeuille et soulignent notre engagement à fournir une protection vaccinale tout au long de la vie", se félicite, Thomas Triomphe, vice-président exécutif chez Sanofi, cité dans le communiqué.

"Rejoindre Sanofi apportera l'envergure mondiale et l'expertise nécessaires pour maximiser l'impact de notre portefeuille de vaccins", abonde Ryan Spencer, directeur général de Dynavax, également cité.

L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie. Sa forme chronique est responsable de plus de 40% des cas de carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), le deuxième cancer le plus mortel dans le monde.

Le zona est la manifestation d'une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Après la varicelle, le virus reste en sommeil dans les cellules nerveuses humaines et peut se réactiver plus tard dans la vie, en raison d'un facteur déclenchant tel que le stress ou l'immunodépression.

Habituellement bénigne, cette infection localisée peut entraîner l'apparition de plaques douloureuses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Cadieux a fait son choix

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Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 (© KEYSTONE/ANDREAS BECKER)

Après trois matches de préparation, Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 dans le Minnesota. Quatre joueurs rentrent à la maison.

Ainsi les défenseurs Guus van der Kaaij (Rouyn-Noranda Huskies) et Simon Müller (Davos) et les attaquants David Bosson (Drummondville) et Lenny Giger (Sioux City Musketeers) ne font plus partie de la sélection.

Jan Cadieux a donc tranché et gardé trois gardiens, huit défenseurs et quatorze attaquants. La défense possède plusieurs joueurs "d'expérience" avec Ludvig Johnson (Fribourg), Niklas Blessing (Bienne), Basile Sansonnens (Lausanne), Nik Lehmann (Langnau), Daniil Ustinkov (Zurich) ou encore Leon Muggli (Hershey, ex-Zoug).

En attaque, les regards se porteront sur le Biennois Jonah Neuenschwander, Lars Steiner (Rouyn-Noranda Huskies) ou encore Jamiro Reber (HV71 et pressenti pour rejoindre Fribourg).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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