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La COP26 aura été très intense pour la Suisse et Sommaruga

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La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été active sur de nombreuses apprroches pendant la COP26 (archives). (© KEYSTONE/AP/Alastair Grant)

La Suisse sort d'une COP26 dans laquelle elle aura été au premier plan pour plusieurs raisons. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été plutôt exposée. Plusieurs nouveaux engagements ont été pris, dont deux accords climatiques signés.

Arrivée mardi, la conseillère fédérale aura été active sur de nombreux fronts en quelques jours à Glasgow. Comme négociatrice pour le groupe de six Etats - Mexique, Liechtenstein, Monaco, Géorgie, Corée du Sud - que la Suisse dirige à la COP, mais également comme intermédiaire.

Jusqu'à la fin, elle aura dû se battre pour défendre les intérêts de ces pays, se montrant furieuse. Devant les près de 200 Etats présents, elle a dénoncé une manoeuvre inacceptable de la Chine et l'Inde qui ont réussi à la dernière minute à atténuer la déclaration finale. Ciblant un manque de "transparence", elle aura même eu droit à des "excuses" officielles du président britannique de la COP Alok Sharma.

Avant la réunion, la délégation suisse laissait entendre avant la réunion que le rejet de la loi CO2 rendrait plus difficile de convaincre d'autres pays de faire davantage d'efforts. Pendant la semaine, la conseillère fédérale a de son côté estimé que la crédibilité internationale du pays était intacte.

Preuve en est selon elle, le mandat donné par M. Sharma de trouver, avec son homologue rwandaise de l'environnement, des calendriers communs acceptables pour tous pour les efforts des Etats après 2030. Multipliant les efforts sur cette question, Mme Sommaruga a obtenu un compromis sur la solution favorisée par une majorité d'Etats et la Suisse, rendue possible aussi par la collaboration américano-chinoise annoncée mercredi.

Prise à partie

La conseillère fédérale aura également cherché à montrer à la communauté internationale que des accords bilatéraux pour réduire en partie ses émissions de gaz à effet de serre à l'étranger sont possibles. En signant jeudi deux nouveaux arrangements, après quatre autres déjà conclus depuis un an, elle a tenu à relever que ceux-ci devaient donner un élan à des règles multilatérales robustes.

Le secteur privé en Suisse n'a pas caché à Glasgow attendre ce mécanisme commun clair. Plus largement sur cet article 6, la délégation suisse, opposée au double comptage de ces efforts, dans le pays qui finance et celui qui reçoit, "aura réussi à éviter le pire", malgré d'intenses exigences brésiliennes, selon Mme Sommaruga.

Jeudi, la conseillère fédérale avait également été prise à partie brièvement par une activiste climatique. Sa rencontre avec des militants suisses à Glasgow aura été plus calme.

Plusieurs engagements pris

A la COP26, la Suisse aura pris plusieurs engagements. Elle a notamment annoncé une enveloppe pour le Fonds d'adaptation au changement climatique.

Avec une centaine de pays à chaque fois, elle a décidé de mettre un terme à la déforestation en 2030 et de réduire de 30% les émissions de méthane à la même période. Autre action, à laquelle moins d'Etats se sont ralliés, elle ne veut plus accepter la commercialisation de camions ou de voitures de livraison polluants en 2040. Au total, 30% de nouveaux véhicules propres seront vendus dès 2030 et une neutralité carbone totale devra être atteinte en 2050.

En revanche, elle n'a pas rejoint d'autres initiatives. Dont celle sur l'obligation pour les fabricants de véhicules et les investisseurs à abandonner les moteurs à combustion d'ici 2035. L'Association transports et environnement (ATE) s'est dite "déçue" par cette décision suisse. La Suisse ne s'est pas non plus associée à une coalition d'une vingtaine de pays pour la fin du financement des énergies non renouvelables.

Parmi les différents acteurs en Suisse, aussi bien les Verts, que le WWF Suisse et Greenpeace Suisse ont dénoncé samedi les résultats à la COP. Mais ils s'en sont pris également aux engagements, pas assez élevés selon eux, du Conseil fédéral pour cette réunion. Ils demandent une nouvelle politique climatique en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer", selon le CICR

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Selon Pierre Krähenbühl, "plus de 400 travailleurs humanitaires et 1.000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien, a averti lundi le directeur général du CICR, Pierre Krähenbühl. "Cette horreur et cette déshumanisation nous hanteront pendant des décennies", a-t-il dénoncé.

"Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle, et juste au moment où le cessez-le-feu (...) laissait croire aux gens qu'ils avaient survécu au pire, un nouvel enfer s'est déclenché", a déclaré le Genevois.

"Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté lors d'une conférence sur la sécurité à Doha, au Qatar, l'un des pays médiateurs.

Selon lui, "plus de 400 travailleurs humanitaires et 1000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge".

La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien sur le territoire israélien, qui a fait 1218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Plus tôt cette année, les deux parties sont convenues d'une trêve qui a duré près de deux mois, avant que Israël ne reprenne son offensive militaire dans la bande de Gaza le 18 mars.

Depuis cette date, les opérations militaires de l'armée israélienne ont fait au moins 2151 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas qui fait désormais état de 52'243 victimes depuis le 7 octobre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Airbus: accord pour le rachat d'une partie de Spirit AeroSystems

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L'avionneur européen reprend notamment la production de sections de fuselage de l'A350 à Kinston (Caroline du Nord) et à Saint-Nazaire (France) (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le constructeur européen Airbus a annoncé lundi la signature de l'accord final pour le rachat d'une partie des activités du sous-traitant américain SpiritAeroSystems, dont la plus grande partie est reprise par Boeing.

Ce projet avait été annoncé en juillet 2024. Spirit AeroSystems est l'un des plus importants fournisseurs au monde de structures pour avions commerciaux comme les fuselages ou les ailes.

La finalisation était attendue pour mi-2025.

L'avionneur européen reprend notamment la production de sections de fuselage de l'A350 à Kinston (Caroline du Nord) et à Saint-Nazaire (France), des ailes et de sections du fuselage de l'A220 à Belfast (Irlande du Nord) et à Casablanca (Maroc), ainsi que des pylônes de l'A220 à Wichita (Kansas), a-t-il indiqué dans un communiqué.

Airbus reprend aussi la production d'éléments pour les ailes des A320 et A350 à Prestwick (Ecosse).

Le constructeur européen recevra une compensation de 439 millions de dollars pour ce rachat (contre 559 millions prévu en juillet). Il s'était engagé, toujours en juillet dernier, à réaliser des investissements sur les lignes de production.

Avec cet accord, Airbus entend assurer la stabilité de l'approvisionnement de ses programmes d'avions commerciaux, avait souligné le groupe en juillet.

Spirit AeroSystems a vu le jour en 2005, lorsque Boeing a décidé de regrouper ses activités installées à Wichita (son siège), Tulsa et McAlester (Oklahoma) au sein d'une entreprise indépendante.

Grâce à l'acquisition en avril 2006 de BAE Aerostructures, la société récupère des contrats avec Airbus qui ont encore augmenté après le rachat en octobre 2020 d'actifs de l'avionneur Bombardier en Irlande du Nord et au Maroc.

Spirit AeroSystems a accusé une perte nette de 616 millions de dollars en 2023.

En juillet 2024, Boeing avait annoncé la réintégration en son sein de cette entreprise, parallèlement à la cession d'une partie des activités à Airbus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Un teckel retrouvé en Australie après une fugue de 529 jours

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Depuis novembre 2023, un teckel "en fugue" sur l'île Kangourou, au sud de l'Australie, avait échappé à toutes les tentatives de recherches (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA AAP/DAVID MARIUZ)

Un teckel nommé Valerie a été retrouvé en Australie après une longue fugue de 529 jours et d'intenses efforts de recherche sur une île où abondent kangourous, koalas et pingouins.

"Valerie a été récupérée en toute sécurité", elle est "en vie et en bonne santé", a déclaré vendredi soir l'association de protection des animaux qui cherchait à capturer ce chien intrépide sur l'île Kangourou, dans le sud de l'Australie.

"Nous sommes absolument ravis et profondément soulagés que Valerie soit enfin en sécurité" et bientôt en route pour retrouver ses maîtres, a indiqué l'association Kangala Wildlife Rescue sur les réseaux sociaux.

Le teckel, une espèce aussi appelée chien saucisse, s'était enfui pendant une sortie de camping avec ses propriétaires, Georgia Gardner et Josh Fishlock, sortant de son enclos pour s'enfoncer dans le bush australien.

Depuis novembre 2023, elle a échappé à toutes les tentatives de recherches, faisant seulement récemment de discrètes apparitions de nuit sur des caméras de surveillance, où son collier rose était reconnaissable.

Ses propriétaires avaient abandonné tout espoir après des jours de recherche sur l'île de plus de 4400 kilomètres carrés.

Bénévoles en renfort

La chienne disparue n'a pas été vue pendant plus d'un an. Puis, elle a été repérée sur des enregistrements de vidéosurveillance et des habitants l'ont à nouveau aperçue, poussant des bénévoles à relancer les recherches pour la retrouver.

"Valerie semble impossible à piéger", se désespéraient encore des sauveteurs dans un message sur les réseaux sociaux en mars. Les bénévoles ont passé plus de 1000 heures à traquer la chienne, parcouru plus de 5000 kilomètres et déployé des caméras, des pièges et des appâts pour tenter de la récupérer.

Après avoir réussi à attraper le chien errant, les membres de l'association ont indiqué prendre une "courte pause pour digérer ce résultat incroyable".

Malgré leur petite taille, les teckels "dressés pour être des chasseurs indépendants de proies dangereuses, peuvent être courageux jusqu'à la témérité et un peu têtus", selon la documentation de l'American Kennel Club.

La propriétaire de Valerie s'est déclarée "incroyablement reconnaissante" envers les bénévoles qui ont aidé à retrouver sa chienne.

"Ne perdez jamais espoir", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux à l'adresse de ceux qui ont perdu un animal de compagnie.

Pénurie de professeurs d'allemand: une députée du Haut-Rhin propose d'assurer les cours

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024

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Les dépenses militaires mondiales ont atteint 2700 milliards de dollars en 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.

Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.

"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".

Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.

Impact profond

La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".

"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.

L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.

La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.

Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.

Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.

L'Allemagne se réarme

Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.

Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.

"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.

Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.

Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.

"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.

"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il

La tendance est la même au Moyen-Orient.

Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.

Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".

En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.

En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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