International
La Chine remet l'accélérateur sur les dépenses militaires
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La Chine a annoncé samedi un coup d'accélérateur sur ses dépenses militaires, dans un contexte de tension mondiale ravivée par l'invasion russe en Ukraine et sa rivalité traditionnelle avec Taïwan et les riverains de mer de Chine méridionale.
Le budget militaire augmentera de 7,1% cette année, a annoncé le ministère des Finances, à l'ouverture de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale populaire (ANP, le Parlement chinois).
Ce pourcentage est en hausse par rapport à l'an dernier (+6,8%). Il s'agit de la plus forte progression depuis 2019 (+7,5%).
Avec cette enveloppe de 1450 milliards de yuans (230 milliards de dollars), la Chine dispose du deuxième budget de défense mondial, après les Etats-Unis (740 milliards de dollars prévus pour 2022).
Surtout, la progression des dépenses militaires chinoises est nettement supérieure à la croissance attendue du PIB, fixée samedi par le Premier ministre Li Keqiang à 5,5% pour l'année en cours.
Cette augmentation survient alors que les tensions mondiales se sont accrues la semaine dernière avec l'intervention russe en Ukraine, que Pékin s'est jusqu'à présent refusé à condamner, disant "comprendre" les préoccupations de Moscou pour sa sécurité.
Lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin début février, les deux pays se sont prononcés de concert contre l'expansion de l'Otan.
Le président chinois Xi Jinping a obtenu de son côté le soutien de son voisin pour dénoncer "l'influence négative pour la paix et la stabilité" des Etats-Unis dans la région Asie-Pacifique.
Pékin ne cesse d'élever la voix pour s'en prendre au régime rival de Taïwan, l'île qu'il considère comme une de ses provinces et dont il se réserve le droit de s'emparer par la force.
L'an dernier, le régime communiste a multiplié les incursions dans la zone d'identification de défense aérienne de Taïwan, en réponse notamment à des visites de hauts responsables américains dans l'île.
Le mois dernier, Xi Jinping a ordonné à toutes les unités militaires de mener des "exercices orientés vers le combat" et d'améliorer leurs capacités en matière "d'affrontements informatiques".
Planeur hypersonique
Le renforcement de l'armée chinoise suscite la méfiance récurrente des nations voisines, alimentée par un manque de transparence sur ce que le budget militaire recouvre exactement.
La Chine revendique ainsi sa souveraineté en mer de Chine méridionale (vis-à-vis notamment du Vietnam et des Philippines), en mer de Chine orientale (sur les îles Senkaku contrôlées par le Japon) ainsi que dans l'Himalaya (face à l'Inde).
Les Etats-Unis envoient régulièrement des navires de guerre en mer de Chine méridionale pour y contrarier les prétentions territoriales de Pékin, mais aussi à proximité de Taïwan pour y soutenir les dirigeants locaux.
Dans ce contexte, l'armée de Pékin poursuit sa modernisation avec l'objectif de rattraper l'avance technologique de Washington.
Selon le Pentagone, l'Armée populaire de libération (APL) a notamment lancé l'an dernier un planeur hypersonique, qui a fait le tour de la Terre à plus de 6000 km/h.
L'appareil aurait tiré un projectile pendant sa course, une performance qui semble avoir pris de court les Américains, Washington ne disposant pas encore de ce type d'armement.
"L'APL est le bras armé du Parti communiste chinois et la direction du parti a besoin du soutien continu des militaires", observe James Char, un expert des questions de défense à l'Université technologique Nanyang à Singapour.
"L'un des moyens d'y parvenir est de prouver que les besoins de l'APL restent une priorité", ajoute-t-il.
De son côté, l'armée chinoise donne la priorité à la modernisation de ses équipements "afin de devenir une force entièrement mécanisée et informatisée".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024
Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.
Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.
"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".
Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.
Impact profond
La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".
"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.
L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.
La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.
Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.
Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.
L'Allemagne se réarme
Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.
Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.
"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.
Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.
Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.
"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.
"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il
La tendance est la même au Moyen-Orient.
Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.
Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".
En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.
En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky dit poursuivre les combats dans la région russe de Koursk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son armée poursuivait les combats dans la région russe de Koursk, contredisant l'annonce de sa "libération" faite par Moscou, alors que Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations.
Kiev espérait pouvoir utiliser la région de Koursk comme monnaie d'échange dans de futures discussions de paix avec la Russie, qui a envahi une partie de l'est et du sud de l'Ukraine depuis son offensive lancée en février 2022.
"Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe", a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.
Plus tôt, il avait reconnu dans un communiqué que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.
Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.
De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l'armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d'Etat diffusée dimanche.
"La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l'armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes", a jugé M. Zelensky dimanche.
Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la "véritable diplomatie".
Discussion avec Trump
Samedi, M. Zelensky a discuté d'un potentiel cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump, en marge des funérailles du pape François au Vatican.
Après leur bref entretien dans la basilique Saint-Pierre, M. Trump a exprimé ses doutes sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme au conflit, qui a dévasté des pans entiers de l'Ukraine et fait des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de morts.
La nuit suivante, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l'est de l'Ukraine et faisant plus d'une douzaine de blessés.
Et "depuis le début de la journée (de dimanche), il y a eu 123 combats, l'ennemi a mené 57 frappes aériennes sur des positions de nos troupes et des zones habitées, utilisant 106 bombes aériennes guidées, 785 attaques de drones kamikazes et plus de 3.700 frappes d'artillerie", a affirmé l'armée ukrainienne dimanche soir sur Telegram.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a souligné l'importance de la semaine à venir.
"Nous sommes proches (d'un accord), mais pas assez proches", a-t-il déclaré dimanche à la chaîne NBC. "Je pense que cette semaine sera cruciale."
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a estimé dimanche que l'Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie dans le cadre de l'accord de paix proposé par Donald Trump
"L'Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu'un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales", a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. "Mais celles-ci n'iront certainement pas aussi loin (...) que la dernière proposition du président américain."
Washington n'a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la paix.
"Héroïsme" des Nord-Coréens
Samedi, le chef d'état-major de l'armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement "libérée" des troupes ukrainiennes. Le général avait notamment salué l'"héroïsme" des soldats nord-coréens combattant pour la Russie - la première admission par Moscou de leur participation au conflit.
Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l'armée russe avançant petit à petit.
Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, lorsqu'elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d'une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l'Europe.
Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci petit à petit, jusqu'à être réduite à peau de chagrin ces derniers jours.
Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d'une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d'éventuelles discussions de paix.
Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d'accord sur "un échange" territorial, ce que Moscou, dont l'armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.
La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Allemagne commémore la libération du camp nazi de Bergen-Belsen
Des survivants de l'Holocauste ont exhorté dimanche l'humanité à ne pas oublier ce qui leur est arrivé, alors que l'Allemagne célébre le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen.
Plus de 50 anciens prisonniers du camp ont rejoint des politiciens allemands et la vice-Première ministre britannique Angela Rayner pour une cérémonie dans l'Etat de Basse-Saxe (nord-ouest).
"Mon message pour l'avenir est que chacun d'entre nous doit être vigilant et actif dans le combat contre la haine", a déclaré Mala Tribich, 94 ans, née en Pologne et envoyée à Bergen-Belsen quand elle était une enfant. "Cela inclut l'antisémitisme et le racisme envers tout groupe de personnes".
Plus de 50'000 personnes sont mortes dans le camp de Bergen-Belsen, dont la jeune écrivaine Anne Frank, qui avait écrit un journal (publié par la suite sous le titre "Le journal d'Anne Frank") devenu un symbole des souffrances infligées par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale.
Quand les armées occidentales sont arrivées à Bergen-Belsen le 15 avril 1945, elles ont trouvé des prisonniers bourrés de maladies et 10'000 cadavres non enterrés.
Les victimes étaient des juifs, des Tsiganes, des prisonniers de guerre, des homosexuels et des opposants politiques.
Mme Tribich a raconté comment, lorsqu'elle est arrivée au camp, "la scène qui nous attendait dépassait toute description".
"Il y avait beaucoup de gens qui ressemblaient à des squelettes, se déplaçant comme des zombies. Puis ils tombaient et restaient juste où ils étaient, avec d'autres personnes qui leur tombaient dessus", a-t-elle narré.
Révisionnisme "dangereux"
L'inquiétude monte en Allemagne concernant la préservation de la mémoire de l'Holocauste, alors que le parti d'extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections législatives en février, ne cesse de gagner en popularité.
Certains leaders de l'AfD ont critiqué la tradition mémorielle de l'Allemagne, soutenus par le milliardaire américain Elon Musk pendant la campagne électorale.
Stephan Weil, ministre-président de Basse-Saxe, a affirmé dimanche que l'Allemagne ne devait "pas oublier ou répéter le chapitre le plus sombre de son histoire et les crimes qui y étaient associés".
"Nous devons vigoureusement nous opposer à toute tentative de relativiser ou réécrire l'histoire", a-t-il ajouté.
Angela Rayner a souligné que "de plus en plus de gens dénaturent l'Holocauste", qualifiant ce révisionnisme historique de "non seulement ignorant, mais dangereux".
"C'est notre devoir collectif de nous opposer à eux frontalement et leur montrer que ce qui s'est passé ici et ailleurs ne doit jamais être oublié", a-t-elle estimé.
L'Allemagne a organisé plusieurs cérémonies cette année pour marquer le 80e anniversaire de la libération des camps nazis et d'autres événements majeurs survenus à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Le 8 mai, le parlement allemand organisera une cérémonie officielle pour célébrer le 80e anniversaire de la fin du conflit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Nino Niederreiter et les Jets sous pression
Tout est à refaire pour Winnipeg ! Battus 5-1 à Saint-Louis lors de l'Acte IV du quart de finale de leur Conference, les Jets ne mènent plus le bal.
Victorieux des deux premiers matches mais déjà battus lors de l'Acte III, Nino Niederreiter et ses coéquipiers ont pourtant eu le bonheur d'ouvrir le score dimanche. Mais deux buts concédés en l'espace de 91'' à la fin du deuxième tiers ont sonné le glas des espérances de la meilleure équipe de la saison régulière.
Crédité d'un bilan de -2, Nino Niederreiter n'a pas encore comptabilisé le moindre point dans cette série. A lui de rectifier le tir mercredi soir à Winnipeg dans un Acte V qui vaudra son pesant d'or.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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