International
La centrale nucléaire de Zaporijjia, à nouveau déconnectée
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La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique samedi. Cette déconnexion intervient quelques heures après une proposition de médiation du président turc à son homologue russe.
La déconnexion de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, dans le sud de l'Ukraine, s'était déjà produite le 25 août. Elle est survenue "après de nouveaux bombardements dans la zone", selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais la centrale continue cependant à fonctionner "grâce à une ligne de secours" qui l'alimente, permettant ainsi le refroidissement du combustible nucléaire.
La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit". "Du fait d'une capacité insuffisante pour deux réacteurs, le réacteur numéro 5 a été arrêté", a précisé l'opérateur ukrainien Energoatom dans un communiqué sur Telegram, imputant les frappes aux forces russes.
"Actuellement, le sixième réacteur marche", a-t-il ajouté. L'AIEA, dont six experts sont sur place, a confirmé: "Il produit de l'électricité pour le refroidissement (du combustible nucléaire) et d'autres fonctions de sécurité essentielles".
Risque de surchauffe
Une perte totale d'alimentation de la centrale - si le courant arrivant depuis l'extérieur est coupé et que les groupes électrogènes de secours ne fonctionnent pas - risquerait d'entraîner une surchauffe des installations, voire une fusion du coeur d'un réacteur, comme à Fukushima (Japon) en 2011.
Depuis des semaines, des bombardements visent régulièrement le site, dont s'accusent mutuellement la Russie et l'Ukraine, au risque d'une catastrophe nucléaire majeure. Les frappes et les combats se sont également poursuivis ailleurs en Ukraine samedi.
Dans le Donbass (est) que convoite Moscou, principale ligne de front, "l'armée russe attaque dans les directions de Bakhmout et Avdiïvka", a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué, faisant aussi état de "cinq frappes" de l'aviation ukrainienne près de Donetsk et Pivdenny.
Dans le centre, des frappes russes ont tué un garçon de neuf ans et blessé gravement 10 personnes à Zelenodolsk, dans la région de Dnipropetrovsk (centre), selon les autorités ukrainiennes, qui ont également signalé des "bombardements intenses dans la région de Novgorod-Siversk" (nord), près de la frontière russe, avec "plus de 50 explosions", sans victime.
Proposition sur les céréales
Plus tôt dans la journée, lors d'un entretien téléphonique,le président turc Recep Tayyip a déclaré à son homologue russe Vladimir Poutine "que la Turquie peut jouer un rôle de facilitation sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, comme elle l'a fait pour l'accord sur les céréales" en juillet, a indiqué la présidence turque dans un communiqué.
Le Kremlin a confirmé une discussion entre MM. Poutine et Erdogan, indiquant qu'ils avaient confirmé vouloir "accroître leurs liens économiques et commerciaux", via "des projets stratégiques communs dans le domaine de l'énergie". Le communiqué turc ne précise pas si Ankara a proposé formellement sa médiation à Kiev.
La Turquie veut présenter une proposition prévoyant, comme elle l'avait fait pour l'accord sur les céréales, la création à Istanbul d'un bureau dédié au dialogue entre des organisations internationales, la Russie et l'Ukraine pour trouver un point d'entente sur la question du contrôle technique et des inspections de la centrale.
La Turquie entretient de bonnes relations tant avec Moscou que Kiev. En juillet, un accord entre la Russie et l'Ukraine obtenu après une médiation turque avait permis la reprise des exportations de blé ukrainiennes, entravées par le blocus maritime russe imposé à Kiev en mer Noire.
Combats près de la centrale
La situation de la centrale de Zaporijjia, tombée aux mains Russes en mars, peu après le lancement par Moscou de son invasion de l'Ukraine, inquiète de nombreux dirigeants internationaux. Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que les troupes de Moscou avaient "repoussé" la veille une tentative d'assaut amphibie des forces ukrainiennes qui ont "encore une fois essayé de s'emparer" de la centrale.
Vendredi, Kiev avait indiqué avoir frappé une base russe à Energodar, ville voisine de la centrale, d'où elle accuse la Russie d'avoir retiré ses armements avant son inspection jeudi par une équipe de l'AIEA. Après l'inspection, le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, avait dit jeudi que "l'intégrité physique" de la centrale avait été "violée à plusieurs reprises". C'est "quelque chose qui ne peut pas continuer à se produire", avait-il ajouté, sans nommer la partie responsable.
"Hiver de guerre"
Sur le dossier, également épineux, du gaz, après l'annonce vendredi soir par le groupe russe Gazprom de la prolongation de la suspension de ses exportations à destination de l'Europe via le gazoduc Nord Stream, l'Union européenne a affirmé samedi être prête à une coupure totale du gaz russe.
Dénonçant "l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a indiqué que les stocks de gaz de l'UE sont actuellement abondés "à environ 80%". Selon Gazprom, Nord Stream, qui relie la Russie au nord de l'Allemagne, doit être "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine. Le groupe russe n'a pas précisé de date de reprise.
L'annonce de Gazprom est tombée après la décision vendredi des pays du G7 de viser de plafonner le prix du pétrole russe. Vendredi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait aussi estimé qu'"il serait temps" de plafonner le gaz russe.
Signe de la gravité de la situation, la Suède, appréhendant un "hiver de guerre", a indiqué samedi qu'elle allait fournir des garanties financières aux entreprises énergétiques des pays nordiques et baltes, pour un montant de plusieurs "milliards de dollars", afin d'éviter une crise financière déclenchée par la pénurie énergétique en Europe.
"Là où la Russie ne peut pas le faire par la force et les armes ordinaires, elle utilise l'arme de l'énergie", a commenté le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution du soir, appelant les Européens à "plus d'unité" et à renforcer les sanctions contre Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois
L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.
Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.
Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.
Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.
En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La cour suprême bloque l'envoi de la garde nationale à Chicago
La cour suprême américaine a infligé mardi un revers au président américain Donald Trump en bloquant pour l'instant l'envoi de la garde nationale à Chicago. Elle a jugé que le gouvernement n'avait pas fourni de base légale justifiant un tel déploiement.
Le droit américain n'autorise le déploiement de la garde nationale que dans des circonstances exceptionnelles, a rappelé la cour suprême des Etats-Unis, à majorité conservatrice. Le "Posse Comitatus Act", une loi de 1878, interdit d'utiliser des militaires pour mener des opérations de maintien de l'ordre. Elle a maintenu un blocage qui avait été décidé avant elle par la justice fédérale.
L'exécutif avait justifié la mobilisation de centaines de membres de la garde nationale, une unité de réserve de l'armée, pour protéger les agents fédéraux mettant en oeuvre la politique d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière.
Donald Trump a "mobilisé la garde nationale pour protéger les forces de l'ordre fédérales et assurer que des émeutiers ne détruisent pas de bâtiments fédéraux. Rien dans la décision de ce jour ne porte atteinte à cette volonté", a réagi Abigail Jackson, une porte-parole de la Maison-Blanche, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Mises en scène politiques"
Le gouverneur démocrate de l'Illinois, l'Etat de la région des grands Lacs où se situe la troisième plus grande ville des Etats-Unis, a salué sur le réseau social X "une grande victoire" et "une étape importante pour [...] ralentir la marche de Trump vers l'autoritarisme".
La garde nationale "ne devrait jamais être utilisée pour des mises en scène politiques", a écrit JB Pritzker, une des bêtes noires de Donald Trump.
Les gardes nationaux sont notamment formés pour intervenir lors de catastrophes naturelles aux Etats-Unis, mais ils peuvent également combattre à l'étranger. Ces forces sont contrôlées en temps normal par le gouverneur de chaque Etat américain.
La portée du jugement de la cour suprême au-delà de Chicago n'est pas immédiatement claire.
Sondages pas favorables
Donald Trump a ordonné le déploiement de gardes nationaux à Los Angeles, à Washington et à Memphis, pour lutter contre la criminalité et afin d'appuyer la police de l'immigration. Ces déploiements ont été contestés en justice par ses opposants, qui l'accusent de piétiner les limites du pouvoir présidentiel.
La justice a déjà bloqué en octobre jusqu'à nouvel ordre un déploiement similaire à Portland (Oregon, nord-ouest).
Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communique abondamment sur les expulsions d'immigrés.
Il avait en octobre évoqué publiquement le recours à une loi d'état d'urgence, l'Insurrection Act, autorisant l'usage des forces armées contre des citoyens américains, si des "tribunaux" contrariaient ses projets.
Selon plusieurs sondages menés cet automne, une majorité d'Américains rejettent le déploiement de la garde nationale dans des villes américaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion
Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.
"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.
Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.
"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.
"Comme une bombe"
Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.
Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.
Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.
Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.
La Turquie, un allié
Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.
La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.
La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape demande une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier
Le pape Léon XIV a demandé mardi soir une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier. Il n'a pas mentionné de conflit particulier mais a dit regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".
"Je renouvelle cette demande à toutes les personnes de bonne volonté afin qu'elles respectent au moins, en cette fête de la naissance du Sauveur, une journée de paix", a déclaré le pape à la sortie de sa résidence de Castel Gandolfo, dans les environs de Rome, avant de regagner le Vatican.
"Peut-être nous écouteront-elles et y aura-t-il 24 heures de paix dans le monde entier", a ajouté le pape américain. "Ce qui m'attriste particulièrement, c'est le fait que la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve", a-t-il remarqué.
Léon XIV doit célébrer mercredi soir sa première messe de Noël depuis qu'il a été élu pape avant de prononcer jeudi à midi la traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), dans laquelle le souverain pontife se livre traditionnellement à un tour d'horizon des conflits dans le monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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