Économie
La Banque du Japon lance un vaste examen de sa politique monétaire
La Banque du Japon (BoJ) a décidé vendredi de lancer un examen approfondi de sa politique monétaire actuellement ultra-accommodante, augurant de futurs changements majeurs sous la houlette de son nouveau gouverneur Kazuo Ueda, mais probablement pas de sitôt.
Car la BoJ compte prendre son temps pour mener à bien cet examen: de 12 à 18 mois, a-t-elle précisé dans un communiqué.
Cette perspective d'un statu quo potentiellement long faisait dans l'immédiat chuter le yen par rapport au dollar, qui valait 134,87 yens vers 05h30 GMT, contre moins de 134 yens avant les annonces de l'institution.
La Bourse de Tokyo accélérait elle ses gains après les annonces de la BoJ, dont la politique actuelle est favorable pour le marché d'actions.
La BoJ a sans doute réellement besoin de temps pour son examen de conscience, car ses mesures d'assouplissement monétaire hors normes instaurées depuis dix ans pour tenter de réveiller l'inflation au Japon ont influé sur de larges pans de l'activité économique du pays, sur les prix et son secteur financier, a-t-elle rappelé.
L'institution a précisé qu'elle n'hésiterait pas à adopter de nouvelles mesures accommodantes "si nécessaire", comme elle le rappelait constamment sous l'ère de son précédent gouverneur Haruhiko Kuroda.
Mais elle a notablement cessé d'indiquer noir sur blanc que ses taux d'intérêt de court et long termes devraient rester "à leurs niveaux actuels ou plus bas", un autre signe montrant que les jours de sa politique monétaire ultra-accommodante sont désormais comptés.
En attendant, l'institution a conservé comme prévu son taux d'intérêt négatif de 0,1% sur les dépôts des banques auprès d'elle, et n'a pas non plus modifié son outil non conventionnel le plus controversé, son contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais à dix ans, qu'elle veut maintenir entre -0,5% et +0,5%.
La BoJ a aussi largement révisé vendredi ses prévisions macroéconomiques pour le Japon.
Elle a relevé ses prévisions d'inflation à 1,8% sur l'exercice 2023/24 démarré le 1er avril (contre 1,6% en janvier) et à 2% pour 2024/25 (contre 1,8% auparavant).
L'inflation dans le pays a atteint 3% en 2022/23, un plus haut depuis 41 ans sous l'effet de la flambée des prix de l'énergie avec la guerre en Ukraine combinée à la chute du yen. Un pic de 4,2% a été atteint en janvier.
En revanche la BoJ a abaissé ses prévisions de croissance du PIB à 1,2% pour l'exercice écoulé 2022/23 (contre 1,9% précédemment) et à 1,4% pour 2023/24 (contre 1,7% auparavant). Mais elle a relevé sa perspective de croissance pour 2024/25, à 1,2% contre 1,1% précédemment.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Jeunes-Rives à Neuchâtel: près de 7 millions pour la 2e étape
Le Conseil général de Neuchâtel se prononcera le 7 avril sur l’aménagement du 2e secteur des Jeunes-Rives, qui prévoit la suppression du parking et la préservation des platanes. Un crédit de 6,88 millions de francs est demandé, moins élevé que les 9 millions de départ.
"Si le crédit d’ouvrage est accepté, les travaux pourraient débuter en 2026, dans la foulée de la fermeture du parking des Jeunes-Rives. L'objectif est d'assurer une mise à disposition des premiers aménagements avant l'été 2026, avec une finalisation prévue pour 2027", a indiqué vendredi la Ville.
Une surface de 34'000 mètres carrés (70'000 m2 pour l’ensemble du parc) sera dédiée aux loisirs, aux sports de plein-air et aux manifestations autour de la Place rouge. Les platanes seront préservés et une scène urbaine polyvalente viendra enrichir l’espace.
Le projet s’inscrit dans la continuité des travaux du premier secteur, qui touchent bientôt à leur terme. La nouvelle place de jeux et les vestiaires seront accessibles dès cet été.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS: Ethos s'oppose aux rémunérations et au rachat d'actions
Ethos estime qu'UBS serait plus inspirée de constituer des fonds propres plutôt que verser des salaires trop élevés à ses dirigeants ou procéder à des rachats d'actions. La fondation va s'opposer à ces points lors de l'assemblée générale de la banque du 10 avril 2025.
Les rémunérations des instances dirigeantes d'UBS sont trop généreuses, surtout lorsqu'on les compare à celles de responsables de banques européennes de taille similaire, affirme jeudi la société de conseil aux caisses de pension Ethos.
Le salaire global du directeur général (CEO) a certes reculé depuis 2023, mais le montant perçu par Sergio Ermotti pour 2024 reste l'un des plus élevés de Suisse et d'Europe. Sa rémunération est supérieure de 52% à la médiane de celle des CEO d'autres grandes entreprises cotées en Suisse, voire même de 139% si on la compare aux émoluments des patrons des 12 plus grandes sociétés financières de l'indice MSCI Europe, selon le communiqué.
Ethos émet par ailleurs des réserves quant à la possibilité de porter la part variable touchée par les membres de la direction à sept fois le salaire de base. Un tel dispositif pourrait déboucher sur des rémunérations "largement excessives", avertit la société genevoise.
"Des paiements aussi élevés et des leviers très importants pour la rémunération variable peuvent inciter les dirigeants à une prise de risque excessive comme l'a montré la crise financière de 2008 ou plus récemment la chute de Credit Suisse", affirme Vincent Kaufmann, directeur d'Ethos, cité dans le communiqué.
Lors de l'assemblée générale, Ethos va ainsi s'opposer aux émoluments prévus pour la direction générale et le conseil d'administration, pour lesquels le vote de l'assemblée est contraignant, mais aussi au rapport de rémunération (vote consultatif).
La fondation recommande également de rejeter le lancement d'un programme de rachat d'actions, soulignant que l'heure est au renforcement des fonds propres. "La taille d'UBS depuis l'acquisition de Credit Suisse rend un nouveau sauvetage par la Confédération très compliqué", argumente Ethos.
L'organisation regrette par ailleurs la revue à la baisse des ambitions d'UBS en termes de "changement climatique, de diversité et d'égalité ainsi que ses critères d'exclusion dans ses investissements". Elle recommande de rejeter un rapport de durabilité présentant des "lacunes importantes".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Droits de douane US: Tokyo envisage des mesures de rétorsion
Le Japon envisage "des mesures appropriées" en réponse aux droits de douane supplémentaires sur l'automobile annoncés par les Etats-Unis, et considérera "toutes les options", a déclaré jeudi le Premier ministre Shigeru Ishiba.
"Nous devons réfléchir à des mesures appropriées suite à cette annonce. Naturellement, nous examinerons toutes les options", a indiqué M. Ishiba devant les parlementaires japonais. L'automobile représente près d'un tiers des exportations nippones vers les Etats-Unis.
Les droits de douane supplémentaires de 25% imposés par Washington sur les voitures importées aux Etats-Unis sont "extrêmement regrettables", a déploré jeudi le porte-parole du gouvernement japonais, cette offensive commerciale affectant particulièrement l'industrie automobile nippone.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump annonce des taxes supplémentaires de 25% sur les voitures
Après l'acier et l'aluminium, et en attendant le bois de construction ou le cuivre, le président américain, Donald Trump, a ajouté mercredi un nouveau secteur d'activité à sa liste, en annonçant 25% de droits de douane supplémentaires sur le secteur automobile.
Ces taxes s'appliqueront à "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis", a assuré le président américain depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'elles entreront en vigueur "le 2 avril et nous commencerons à les collecter le 3".
"Nous allons faire payer les pays qui font des affaires dans notre pays et prennent notre richesse (...) Ce que nous allons faire, c'est des droits de douane de 25% sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis. Si elles sont fabriquées aux Etats-Unis, il n'y aura absolument pas de droits de douane", a déclaré M. Trump.
"Ceci vient s'ajouter aux droits de douane déjà existants sur ces biens", a précisé l'un de ses conseillers.
Le taux jusqu'ici appliqué était de 2,5%. Cela signifie que les voitures importées seront désormais taxées à 27,5% de leur valeur. Dans le cas des voitures électriques chinoises, déjà taxées à 100% depuis août 2024, cela amènera les droits de douane à 125%.
Il s'agit d'un nouveau coup dur pour le secteur de l'automobile, qui a déjà été secoué par les précédentes annonces en la matière.
"Aller plus vite"
Début février, l'annonce de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains a fait trembler le secteur, alors que la chaîne de production des principaux constructeurs automobiles américains est largement intégrée entre les trois pays nord-américains.
Leur report, jusqu'au 2 avril, avait alors constitué un soulagement pour l'industrie, avant que ceux imposés cette fois sur l'acier et l'aluminium, effectifs depuis mi-mars, ne viennent la remettre sous tension.
Près de la moitié de l'acier et de l'aluminium consommés par les industries américaines est en effet importée.
S'il n'avait pas imposé de droits de douane sur l'automobile durant son premier mandat, M. Trump avait demandé au représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) de lancer une enquête sur le sujet, qui a été finalisée en 2019.
Selon Ryan Majerus, un ancien responsable du ministère américain du Commerce, c'est sur la base de cette enquête que le président Trump a décidé la mise en place de cette nouvelle taxe sur les automobiles importées.
"L'avantage de l'automobile est qu'ils peuvent aller nettement plus vite s'ils le souhaitent, comparé à d'autres secteurs tels que le bois de construction ou le cuivre, où les enquêtes ont tout juste été lancées", a déclaré à l'AFP M. Majerus, désormais membre du cabinet King & Spalding.
La Maison Blanche souhaite en effet taxer ces deux autres secteurs d'activité, mais cela pourrait ne pas intervenir avant la fin de l'année.
Constructeurs américains touchés
Cette nouvelle taxe vient dans tous les cas s'inscrire dans un usage extensif des droits de douane par le président américain, alors que la prochaine étape, considérée comme la plus importante, devrait intervenir le 2 avril.
M. Trump devrait alors, dans ce qu'il décrit comme le "jour de la libération", annoncer la mise en place de droits de douane dits "réciproques", qui concerneront l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis.
Le principe des droits de douane "réciproques" est que les produits provenant d'un pays et entrant aux Etats-Unis seront désormais taxés au même niveau que le sont les produits américains exportés vers ledit pays.
Mais s'il avait affirmé dans un premier temps qu'il n'y aurait "ni exemption, ni exception", M. Trump a assuré mercredi que ces nouvelles taxes seraient "très clémentes".
"Cela concernera tous les pays et on fera en sorte qu'elles soient très clémentes. Je pense que les gens vont être très surpris", a-t-il ajouté.
Les constructeurs américains ont des usines à l'étranger qui alimentent le marché américain, principalement au Canada et au Mexique. Ford, par exemple, importe l'une de ses camionnettes depuis la Turquie.
Selon le site de ce constructeur, environ 20% de ses véhicules vendus aux Etats-Unis sont importés, mais un certain nombre de pièces des véhicules assemblés aux Etats-Unis proviennent également du Canada ou du Mexique.
General Motors importe de son côté annuellement environ 750.000 véhicules depuis le Canada et le Mexique, ce qui en fait le premier importateur, tous constructeurs automobiles confondus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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