Économie
La Banque d'Angleterre conserve son taux inchangé
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/comme-lattendaient-les-economistes-la-banque-centrale-britannique-a-conserve-le-taux-dinteret-directeur-a-son-plus-haut-niveau-depuis-2008-archive-1000x600.jpg&description=La Banque d'Angleterre conserve son taux inchangé', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Banque d'Angleterre (BoE) a maintenu jeudi, comme attendu, son taux directeur inchangé, malgré une inflation britannique revenue à son objectif, mais l'institution veut s'assurer de hausses de prix durablement faibles, dans un contexte d'élections législatives.
"C'est une bonne nouvelle que l'inflation soit retournée à notre cible de 2%", a jugé jeudi le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, mais "nous devons nous assurer que l'inflation restera faible et c'est pour cela que nous avons décidé" de laisser le taux à 5,25% "pour le moment".
Comme l'attendaient les économistes, compte tenu des élections législatives prévues le 4 juillet au Royaume-Uni, la banque centrale britannique a ainsi conservé le taux d'intérêt directeur à son plus haut niveau depuis 2008.
Juste après l'annonce de la tenue des élections début juillet, la BoE avait annulé la quasi-totalité des prises de parole de ses membres, afin de ne pas sembler vouloir influencer l'issue du scrutin, pour lequel le gouvernement conservateur de Rishi Sunak part avec beaucoup de retard sur l'opposition travailliste, d'après les sondages.
Dans le compte-rendu de sa réunion, jeudi, la BoE a toutefois assuré que "la date de l'élection n'a pas été prise en compte dans cette décision" de maintien du taux inchangé.
A l'instar de la précédente décision, seuls deux membres du Comité de politique monétaire de la BoE ont voté en faveur d'une réduction de taux, les autres membres se prononçant pour un maintien.
Il s'agit du septième statu quo d'affilée de l'institution. Les analystes se demandent s'il s'agit du dernier.
L'inflation est tombée en mai à 2% sur un an au Royaume-Uni, pour la première fois depuis trois ans, selon des chiffres officiels publiés mercredi.
La banque centrale britannique prévoit toujours que l'inflation "augmente légèrement dans la seconde moitié de l'année", alors que la baisse des prix de l'énergie se modère, avant de redescendre plus durablement.
Elle constate cependant qu'il reste des "risques haussiers sur les perspectives d'inflation à court terme liées au contexte géopolitique", avec la guerre en Ukraine qui continue à faire peser des risques sur le marché de l'énergie, tout comme les risques d'extension du conflit entre Israël et le Hamas.
La BoE a par ailleurs remonté ses prévisions de croissance économique pour le pays. Elle s'attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,5% au second trimestre au Royaume-Uni, davantage que les 0,2% projetés dans son rapport de mai.
Inflation des prix des services tenace
Longtemps la plus élevée des pays du G7, l'inflation britannique est désormais inférieure à celle des Etats-Unis et de la zone euro.
Avant son repli de mai, elle avait déjà fortement ralenti en avril, à 2,3% sur un an, loin des plus de 11% atteint fin 2022, qui avaient généré une forte crise du pouvoir d'achat au Royaume-Uni.
Mais la BoE se préoccupe toujours d'une inflation persistante dans le secteur des services. Un chiffre "plus élevé qu'attendu", attribué en partie aux ajustements annuels des tarifs ayant lieu en avril et à la volatilité de certains prix, dans le domaine de l'hôtellerie par exemple, note la BoE dans le compte-rendu de sa réunion.
Plus tôt jeudi, la Banque nationale suisse (BNS) a diminué son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 1,25%, l'inflation plus faible en Suisse que dans de nombreux pays lui donnant davantage de marge de manoeuvre.
En mars, la BNS avait déjà créé la surprise en baissant son taux directeur d'un quart de point pour le ramener à 1,50%.
De son côté, la Banque de Norvège a conservé jeudi sans surprise son taux directeur à 4,5%. Elle envisage de le maintenir à ce niveau jusqu'à la fin de l'année, en raison d'une inflation toujours élevée dans le pays.
Plus tôt en juin, la Banque centrale européenne (BCE) avait quant à elle entamé son cycle de baisse de taux.
Vers 11H25 GMT (13H25 à Paris), la devise britannique accélérait légèrement ses pertes face au billet vert, cédant 0,27% à 1,2686 dollar pour une livre.
La devise helvétique perdait 0,71% face au dollar, à 0,8905 franc suisse pour un dollar, et 0,56% face à la monnaie unique européenne, à 0,9554 franc suisse pour un euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les USA à s'entendre
Bruxelles et Washington doivent "calmer les choses" et "négocier un accord" sur les droits de douane si l'Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.
"Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante", a jugé M. Kammer, lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s'achever aujourd'hui.
"Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord", a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.
Les commentaires d'Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l'occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.
L'Union européenne (UE) s'est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l'Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.
Mais les Européens ont notamment regretté le "manque de clarté" côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.
"Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d'un accord", a ainsi déclaré à l'AFP le ministre français de l'Economie et des Finances, Eric Lombard.
Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s'est montré lui plus positif, assurant être "optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux".
Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits "réciproques", touchant à des degrés divers l'ensemble des pays dans le monde.
Il avait ensuite reculé pour revenir à un "taux minimal" de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l'application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d'aboutir.
l'UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l'acier, l'aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l'industrie automobile allemande.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La confiance dans l'économie suisse stagne, selon une étude
La confiance dans la Suisse en tant que place économique n'a guère changé sur les trois premiers mois de 2025, selon une étude. Le nouveaux droits de douane américains agissent cependant comme un facteur négatif pour la réputation du pays.
Publié vendredi, le Swiss Economy Reputation Index (SERX), qui mesure la perception du public à l'égard des entreprises suisses, se maintient au premier trimestre au niveau de fin 2024 et reste inchangé à 94,5 points. Cet indice est calculé tous les trois mois par le cabinet de conseils bâlois commsLAB en collaboration avec l'Université de Zurich.
Les résultats annuels 2024 des entreprises présentés au cours du trimestre ont été accueillis positivement, notamment dans les secteurs bancaires, du commerce de détail, de l'alimentation et des assurances. Cependant, avec l'imposition des nouveaux droits de douane américains, la dynamique a considérablement changé. Dans l'opinion publique, l'industrie pharmaceutique est de loin la plus touchée. L'industrie des machines et le secteur du luxe sont également impactés négativement dans une mesure supérieure à la moyenne.
Les tarifs douaniers décidés Donald Trump agissent actuellement comme un facteur négatif pour la réputation du pays, selon l'étude. Cependant, la chute de Credit Suisse, récemment alimentée par le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP), et le débat très médiatisé sur les salaires des dirigeants ont continué à avoir un impact encore plus négatif sur la réputation de l'économie suisse.
Dans l'ensemble, le climat perturbateur qui règne depuis l'entrée en fonction du président américain n'a pas encore entraîné de pertes de réputation significatives pour l'économie suisse dans son ensemble. Cependant, des changements importants ont été observés au sein des différents secteurs: la réputation de l'industrie des machines s'est à nouveau considérablement dégradée. Le secteur pharmaceutique, qui était encore leader du classement sectoriel fin 2024, a également perdu beaucoup de terrain, tombant à la quatrième place. En revanche, les banques sont revenues de la troisième place à la première place.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
France: le climat des affaires "reste morose" en avril
Le climat des affaires en France est resté "morose" en avril, selon l'Insee, mais avec des évolutions contrastées selon les secteurs.
L'indicateur le synthétisant perd un point par rapport à mars, à 96, en dessous de sa moyenne de longue période de 100, mais, tandis qu'il diminue dans le bâtiment et plus encore dans le commerce de détail, il rebondit dans l'industrie et les services, indique l'Institut national de la statistique.
Dans l'industrie, l'indicateur synthétique gagne trois points, à 99, approchant à un point sa moyenne de long terme. Cette hausse, explique l'Insee, "provient de la quasi-totalité des soldes d'opinion qui contribuent à son calcul, en dehors des perspectives générales de production et du niveau des stocks".
Dans les services, le climat rebondit d'un point, à 98, mais reste en dessous du 100 qui constitue sa moyenne de long terme. Le solde sur l'activité récente s'améliore, et ceux sur les perspectives d'activité sont presque stables.
Dans le bâtiment, le climat des affaires perd un point à 97, trois points en dessous de la moyenne de longue période. Dans ce secteur, tous les soldes se dégradent: les entrepreneurs se montrent notamment plus pessimistes qu'en mars au sujet de leurs perspectives d'activité.
Le climat des affaires "se replie fortement", observe l'Insee, dans le commerce de détail, y compris le commerce et la réparation d'automobiles: l'indicateur, qui était à 100, sa moyenne de longue période, au mois de mars, perd cinq points d'un coup, à 95.
Cette chute est due principalement à la baisse des soldes sur les perspectives générales d'activité et les intentions de commandes.
Enfin, l'indicateur synthétique du climat de l'emploi gagne un point, à 97, trois points en dessous de la moyenne de long terme, et en dessous de celle-ci pour le onzième mois consécutif. La légère amélioration est due principalement à la hausse du solde sur les effectifs prévus dans les services, y compris intérim.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Un fonds souverain est une "fausse bonne idée", selon la BNS
La Banque nationale suisse (BNS) rejette l'idée d'un fonds souverain en charge de gérer les réserves de devises de l'institut d'émission. Une "fausse bonne idée", pour la présidente du Conseil de banque Barbara Janom Steiner lors de l'assemblée générale jeudi à Berne.
Les partisans d'un tel mécanisme font miroiter de juteux rendements, ce à quoi Mme Janom Steiner a rétorqué que la BNS gère déjà des manière très professionnelle ses devises et figure parmi les banques centrales les plus avancées en la matière. Et qui dit meilleurs rendements, dit également risques plus élevés encourus par la BNS, qui verrait les fluctuations de ses résultats s'accroître encore.
Souvent, les fonds souverains d'autres pays sont désignés comme référence, a noté la responsable. "Or ils ne sauraient être pris comme modèles pour la Suisse, car ils sont financés presque exclusivement par des revenus tirés de matières premières ou issus d'excédents budgétaires", a-t-elle averti.
Mme Barbara Janom Steiner a souligné que les réserves de devises ne représentent pas réellement de l'épargne, puisqu'elles servent la politique monétaire de la BNS. Si la situation venait à l'exiger, la banque centrale helvétique pourrait être amenée à les réduire, ce qui implique un accès "sans restrictions" à ces liquidités. Un fonds souverain placerait les réserves pour générer du rendement et l'argent ne serait ainsi plus disponible immédiatement.
Des marchés encore plus imprévisibles
L'indépendance dont jouit la BNS pour mener sa politique monétaire est garantie par la Constitution fédérale, a souligné la présidente. "Cela implique qu'elle décide librement du montant et de l'affectation des réserves de devises. La priver de l'accès aux réserves de devises serait en soi déjà une atteinte à son indépendance."
La création d'un fonds souverain poserait également un problème au niveau du bilan, puisque les réserves de devises ont pour contrepartie les engagements correspondants. Il faudrait donc bel et bien financer le transfert de ces réserves vers un véhicule d'investissement ou, plus prosaïquement, le propriétaire du fonds devrait racheter ces actifs à la BNS. La Confédération devrait ainsi s'endetter fortement pour réaliser ce projet, a averti Barbara Janom Steiner.
La présidente du Conseil de banque a également mis en garde contre le risque "considérable" de politisation de ce fonds souverain, "ce qui n'est pas de bon augure".
L'autre pression importante que subit la BNS concerne la distribution des excédents à la Confédération et aux cantons. Lorsque la banque centrale décide de ne rien verser, "ce n'est pas par manque de bonne volonté, mais en raison de sa situation financière".
L'institut d'émission continuera de privilégier la constitution de fonds propres, surtout dans le contexte actuel d'incertitudes, a rappelé Mme Janom Steiner. Les bénéfices de la BNS sont fortement liés aux marchés financiers, dont l'imprévisibilité s'est accentuée depuis que les Etats-Unis ont décidé de relever les droits de douane.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
LausanneIl y a 2 jours
Les enfants peuvent tester leurs mouvements au Musée Olympique
-
InternationalIl y a 3 jours
Décès du premier président de Tunisie d'après la Révolution de 2011
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: quatre personnes arrêtées après un brigandage dans un hôtel
-
VaudIl y a 2 jours
Vevey organise samedi prochain sa journée des mobilités
-
InternationalIl y a 3 jours
Pénurie de carburants: des milliers de mineurs bloquent La Paz
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: la rue Marterey et la Coop fermées pendant deux heures
-
HockeyIl y a 2 jours
La chance du champion
-
InternationalIl y a 2 jours
La place Saint-Pierre ne désemplit pas avant les funérailles