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International

Kim dit vouloir "renforcer" l'armement nucléaire nord-coréen

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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a affirmé que les armes nucléaires sont "un symbole de la puissance nationale" et qu'elles doivent être diversifiées, selon l'agence de presse nord-coréennes KCNA (archives). (© KEYSTONE/EPA/KCNA)

La Corée du Nord veut rapidement accélérer le développement de son arsenal nucléaire, ont rapporté mardi les médias officiels. Lors d'un défilé militaire géant à Pyongyang, Kim Jong-Un a exhibé ses plus puissants missiles balistiques intercontinentaux.

En dépit de sévères sanctions internationales, la Corée du Nord redouble d'efforts pour moderniser son armée. Depuis le début de l'année, elle a testé des armes interdites et des analystes redoutent une possible reprise de ses essais nucléaires.

Vêtu d'un uniforme militaire blanc, le leader nord-coréen a assisté à un défilé de chars, de lance-roquettes et de ses plus gros missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) lundi en fin de journée à Pyongyang. Des images ont été diffusées mardi, en différé, par la chaîne d'Etat KCTV.

Cette parade a été organisée dans le cadre du 90e anniversaire de l'Armée populaire révolutionnaire de Corée, dont la date de fondation a été officiellement fixée à 1932, même si l'existence de la Corée du Nord est postérieure.

"Nous continuerons à prendre des mesures pour renforcer et développer les capacités nucléaires de notre nation à un rythme accéléré", a lancé Kim Jong-Un, selon des propos rapportés par l'agence de presse nord-coréenne KCNA. "Les armes nucléaires, symbole de notre force nationale et au centre de notre puissance militaire, doivent être renforcées en termes de qualité et de portée", a-t-il déclaré.

"Ouverts au dialogue"

Les nombreux pourparlers diplomatiques visant à convaincre le dirigeant d'y renoncer sont au point mort depuis l'échec, en 2019, d'une rencontre entre Kim Jong-Un et le président américain de l'époque Donald Trump.

Mardi, les Etats-Unis ont affirmé être toujours ouverts à des discussions, malgré ces nouvelles "provocations". "Nous restons ouverts à la diplomatie et au dialogue avec la Corée du Nord" pour mettre fin à son programme nucléaire, a déclaré devant la presse le porte-parole du département d'Etat Ned Price.

Selon lui, les Etats-Unis ont cependant "une obligation de répondre aux récentes provocations" nord-coréennes, et notamment les deux récents lancements de missiles balistiques. L'annonce de Kim Jong-Un vient confirmer que "la Corée du Nord représente une menace à la paix et à la sécurité internationales, et au protocole de non-prolifération" des armes nucléaires, a également déclaré Ned Price.

Un avertissement

Kim Jong-Un a averti lundi qu'il pourrait utiliser son arsenal nucléaire si les "intérêts fondamentaux" de son pays se trouvaient menacés. Si ce type d'armes a avant tout un rôle dissuasif, elles "ne peuvent être liées à cet unique objectif", a-t-il dit selon KCNA.

Des responsables et analystes américains et sud-coréens estiment que Pyongyang pourrait bientôt reprendre ses essais d'armes nucléaires, interrompus en 2017.

Les propos du dirigeant nord-coréen pourraient s'adresser au nouveau président élu de Corée du Sud, le conservateur Yoon Suk-yeol, qui prendra ses fonctions le 10 mai, selon des analystes. M. Yoon a promis d'adopter une ligne plus dure face aux provocations du Nord.

"Il est intéressant de noter que M. Kim parle maintenant plus spécifiquement de l'objectif de ses armes nucléaires", selon Yang Moo-jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes. "M. Yoon a menacé de lancer une frappe préventive sur Pyongyang si nécessaire, et M. Kim semble dire indirectement qu'il pourrait avoir à répondre par des moyens nucléaires si M. Yoon allait effectivement de l'avant".

Cheong Seong-chang, chercheur principal à l'Institut privé Sejong, a déclaré à l'AFP que M. Kim pourrait avoir envoyé un message en portant son uniforme blanc avec l'étoile de maréchal - le plus haut grade militaire de la Corée du Nord.

Enormes missiles

"Cela symbolise son attitude ultra-forte à l'égard de la future administration Yoon Suk-yeol, qui a identifié le Nord comme son ennemi et a déclaré qu'elle envisageait de développer la capacité de lancer des frappes préventives". Son discours "laisse penser que le seuil à partir duquel la Corée du Nord peut avoir recours à des armes nucléaires peut être encore abaissé", a-t-il ajouté.

Des photos du défilé montrent d'énormes missiles noirs et blancs posés sur des lanceurs mobiles, tandis que des Nord-Coréens en tenue traditionnelle agitent des drapeaux et des fleurs sur la place Kim Il Sung à Pyongyang. Selon KCNA, les armes les plus sophistiquées, notamment le Hwasong-17, ont été exhibées.

La Corée du Nord avait annoncé le 25 mars avoir lancé la veille, pour la première fois, ce "missile monstre", publiant des photos et des vidéos dans laquelle apparait Kim Jong-Un en train de superviser cet essai, dans une mise en scène très étudiée.

Incohérences

Des analystes ont cependant relevé des incohérences dans le récit de Pyongyang. Les services de renseignement américains et sud-coréens ont conclu qu'il s'agissait en réalité du Hwasong-15, un ICBM moins avancé et déjà testé en 2017.

"Malgré tout le battage médiatique (...), le défilé militaire nord-coréen de lundi n'a pas vraiment montré beaucoup de nouvelles capacités", a commenté Chad O'Carroll du site spécialisé NK News, basé à Séoul. "Les photos suggèrent qu'il s'agissait en grande partie d'une répétition du défilé spectaculaire d'octobre 2020" au cours duquel le Hwasong-17 avait été exposé pour la première fois, a-t-il ajouté dans un tweet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Londres accuse Israël d'avoir refoulé deux députés britanniques

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Selon la télévision Sky News, les parlementaires, deux femmes, ont été refoulés à l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel-Avi (archives). (© KEYSTONE/AP/ARIEL SCHALIT)

Le ministre britannique des affaires étrangères David Lammy a accusé Israël dans la nuit de samedi à dimanche d'avoir refoulé deux députés travaillistes à leur entrée à l'aéroport international de l'Etat hébreu. Ils participaient pourtant à un voyage officiel.

"Il est inacceptable, contre-productif et profondément inquiétant que deux membres du Parlement britannique, dans le cadre d'une délégation parlementaire en Israël, aient été interpellés et se soient vu refuser l'entrée par les autorités israéliennes", a tonné sur le réseau social X le chef de la diplomatie britannique.

"J'ai fait clairement savoir à mes homologues au sein du gouvernement d'Israël que cela n'était pas une manière de traiter des parlementaires britanniques avec qui nous sommes en contact et à qui nous apportons notre soutien", a insisté M. Lammy.

Le ministre a rappelé que "le gouvernement du Royaume-Uni restait focalisé sur une reprise du cessez-le-feu et des négociations pour stopper l'effusion de sang, ainsi que sur la libération des otages et la fin du conflit dans la bande de Gaza". Aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé par la diplomatie britannique.

Enquête sur les forces israéliennes

S'appuyant sur un communiqué du ministère israélien de l'immigration cité par la télévision Sky News, The Guardian indique que les parlementaires sont deux femmes, Yuan Yang et Abtisam Mohamed, refoulées à l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel-Aviv, car soupçonnées d'avoir voulu "documenter les activités des forces de sécurité [israéliennes] et diffuser une haine contre Israël".

Mercredi dernier, le sous-secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères Hamish Falconer, avait dénoncé l'élargissement d'opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza, se disant "profondément préoccupé" par la reprise des hostilités.

"La politique du gouvernement britannique et celle du gouvernement israélien diffère. Ces divergences persisteront jusqu'à ce que nous retrouvions la voie d'une solution à deux Etats", avait déclaré M. Falconer devant la commission des affaires étrangères du Parlement britannique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Etats-Unis: manifestations contre la politique de Trump et Musk

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Des milliers de manifestants étaient réunis samedi à Washington pour protester contre la politique de Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Des milliers d'Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis contre la politique de Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d'ampleur depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.

Une série de mouvements citoyens de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre ce qu'ils qualifient d'"accaparement du pouvoir" par le président républicain.

Un des principaux rassemblements se déroule au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l'obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche, dans une atmosphère bon enfant.

Des milliers de personnes y étaient rassemblées depuis la mi-journée, brandissant des pancartes avec des messages comme "pas touche à la Sécurité sociale" ou "le fascisme est arrivé", ainsi que des drapeaux américains à l'envers - à l'origine un signal de détresse dans l'armée devenu un signe de protestation politique -, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Ils sont en train d'abattre la démocratie", a déclaré à l'AFP, en référence à Donald Trump et Elon Musk, Margie, 64 ans, une retraitée de la fonction publique, portant une cagoule tricotée rose et turquoise évoquant un masque à gaz.

"La démocratie n'est pas à vendre"

"C'est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l'équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l'environnement aux droits individuels", a déclaré à l'AFP Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l'immobilier à Fairfax, près de Washington.

Outre les importants contingents de retraités, en particulier de la fonction publique, affluaient de nombreux jeunes, y compris des parents avec leurs enfants. "La démocratie n'est pas à vendre", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un jeune père avec son jeune fils dans une poussette.

Plusieurs ténors démocrates ont pris la parole lors de cette manifestation. "Aucune personne dotée d'un sens moral ne veut d'un dictateur sabotant l'économie qui connaît le prix de tout et la valeur de rien", a ainsi déclaré l'élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin.

"Bas les pattes"

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d'une conception maximaliste des prérogatives de l'exécutif.

"Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter", peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d'un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible. "Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!", affirme-t-il.

Les démocrates "se dégonflent"

Parmi les griefs d'une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l'éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.

Beaucoup d'électeurs démocrates reprochent à leur parti d'être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l'administration Trump.

Abbott Sherwin, un étudiant de 19 ans de Caroline du Nord (sud-est) venu manifester à Washington avec son père, a déploré "une grande déconnexion" entre les élus démocrates et les jeunes. "Beaucoup, surtout parmi les plus progressistes, pensent que le parti démocrate se dégonfle, essaie d'être trop modéré et ne défend pas vraiment nos droits", a-t-il souligné.

A New Yok, où l'affluence était également significative, une manifestante qui travaille dans l'éducation supérieure, Rachael Nevins, s'est dite "très inquiète par les attaques contre la connaissance", en particulier des gels de bourses pour les chercheurs et les étudiants.

Des manifestations similaires se sont tenues samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris, Rome et Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue 1: le Paris Saint-Germain assuré d'un nouveau titre

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Désiré Doué: l'homme du but du titre (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le Paris Saint-Germain est assuré d'un 13e titre de champion de France. L'équipe de Luis Enrique a battu Angers 1-0 lors de la 28e journée de Ligue 1 et ne peut plus être rejointe.

Le jeune Doué a inscrit le seul but de la rencontre à la 55e. Toujours invaincu cette saison en championnat, le PSG pourra pleinement se concentrer sur sa quête d'une première Ligue des champions. Luis Enrique avait d'ailleurs laissé quelques titulaires sur le banc samedi dans l'optique du quart de finale aller mercredi au Parc des Princes contre Aston Villa.

Depuis le rachat du club par Qatar Sport Investments (QSI) à fin juin 2011, le PSG a trusté les couronnes au niveau national. Il a en effet été titré de 2013 à 2016, de 2018 à 2020, et désormais de 2022 à 2025.

Zakaria buteur

Le PSG compte 24 points d'avance sur Monaco à six journées du terme de la saison. Le club de la Principauté a perdu 2-1 à Brest samedi. Le but de l'équipe d'Adi Hütter a été l'oeuvre de Denis Zakaria, qui a égalisé sur penalty (63e) pour inscrire sa quatrième réussite de la saison en Ligue 1.

Le gardien Philipp Köhn - qui a donné l'avantage à Brest sur un autogoal - et Breel Embolo (remplacé à la 86e) ont aussi participé à la rencontre décidée par un but de Camara à la 94e. Monaco perdra sa place de dauphin dimanche soir si Marseille s'impose contre Toulouse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Gaza: le Hamas diffuse une vidéo de deux otages israéliens en vie

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De la fumée s'élève de la bande de Gaza après une frappe israélienne, où des otages israéliens sont toujours retenus (archives). (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

La branche armée du Hamas a diffusé samedi une vidéo montrant deux otages israéliens à Gaza, dans laquelle ils affirment avoir survécu à une frappe israélienne présumée.

La séquence, diffusée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, dure un peu plus de deux minutes. L'un des deux hommes y apparaît blessé, avec des bandages sur le visage et la main droite. L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité de la vidéo ni la date de son enregistrement.

Après deux mois d'une trêve fragile ayant permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit décédés, en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, Israël a repris le 18 mars son offensive militaire dans la bande de Gaza.

L'armée y a multiplié les bombardements et renvoyé ses soldats au front dans de nombreuses zones du territoire dont l'armée s'était retirée pendant le cessez-le-feu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans la bande de Gaza.

Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 34 morts selon l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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