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Khamenei salue les discussions avec Washington, reste sceptique

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"Les négociations avec Washington peuvent aboutir ou non", a averti l'ayatollah Khamenei. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN SUPREME LEADER OFFICE / HANDOUT)

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a salué mardi les discussions menées samedi dernier avec les Etats-Unis autour du nucléaire. Il a toutefois mis en garde que les pourparlers pourraient ne pas aboutir.

De rares discussions entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire de l'Iran ont eu lieu samedi dans le sultanat d'Oman, menées par l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Les négociations "se sont bien déroulées", a estimé l'ayatollah Khamenei, dans son tout premier commentaire sur les pourparlers.

Cependant, "nous sommes très pessimistes vis-à-vis de l'autre partie", a ajouté M. Khamenei, en référence aux Etats-Unis, alors que Téhéran a une profonde méfiance à l'égard de Washington depuis la Révolution islamique de 1979.

"Mais nous sommes optimistes quant à nos capacités", a ajouté l'ayatollah Khamenei, ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays, dans une déclaration diffusée par la télévision d'Etat.

Iran et Etats-Unis sont convenus de poursuivre les pourparlers le 19 avril, sous la médiation du sultanat d'Oman. D'abord annoncées à Rome, ces discussions se tiendront finalement une nouvelle fois à Mascate, capitale d'Oman.

"Lignes rouges"

"Les négociations (avec Washington) peuvent aboutir ou non", a averti l'ayatollah Khamenei. Lundi, le président américain Donald Trump a réitéré ses menaces d'attaquer militairement les installations nucléaires de l'Iran, en cas d'échec de la diplomatie.

Depuis la Maison Blanche, il a qualifié les dirigeants iraniens de "radicaux" qui ne peuvent pas avoir d'armes nucléaires.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l'accord international sur le nucléaire conclu trois ans plus tôt avec l'Iran et rétabli des sanctions. En représailles au retrait américain, l'Iran a progressivement pris ses distances avec le texte.

La décision de Donald Trump avait en partie été motivée par l'absence de mesures contre le programme balistique de Téhéran, perçu comme une menace pour son allié israélien.

Mardi, les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé que les capacités militaires et de défense du pays constituaient des "lignes rouges".

"La sécurité nationale ainsi que la puissance militaire et de défense font partie des lignes rouges de la République islamique d'Iran, qui ne peuvent en aucun cas faire l'objet de discussions ou de négociations", a insisté le porte-parole des Gardiens, Ali Mohammad Naïni, cité par la télévision d'Etat.

L'influence régionale de l'Iran et ses capacités en matière de missiles figurent parmi "les lignes rouges" de l'Iran, avait déjà averti l'agence de presse officielle Irna.

Enrichissement et armement

Lundi soir, le négociateur américain Steve Witkoff a indiqué qu'un nouvel accord dépendrait de la manière de contrôler les niveaux d'enrichissement d'uranium et des capacités d'armement atomique de l'Iran.

Les vérifications américaines en la matière seront "cruciales", a insisté M. Witkoff sur la chaîne Fox News. "Cela inclut les missiles (...) et les déclencheurs pour (l'explosion) d'une bombe", a-t-il précisé.

L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), tout en continuant à accumuler d'importants stocks de matière fissile, selon le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Un seuil de 90% permet de fabriquer une arme atomique, selon la définition de l'AIEA. L'accord de 2015 plafonnait ce taux à 3,67%.

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu mercredi en Iran. Sa précédente visite remonte à novembre quand il s'était rendu sur les sites nucléaires de Natanz et Fordo, dans le centre de l'Iran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation Internet

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Les 27 premiers satellites du réseau d'Amazon ont été transportés par une fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise américaine Amazon du richissime Jeff Bezos a lancé lundi les premiers satellites de sa constellation Kuiper, qui vise à proposer une connexion Internet à très haut débit depuis l'espace. Elle veut se poser en rivale du géant Starlink.

Avec plusieurs années de retard sur le groupe du milliardaire Elon Musk, le géant américain de la vente en ligne a envoyé à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la Terre les 27 premiers satellites de ce réseau censé en compter à termes plus de 3200.

Le décollage de la fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA) transportant les satellites a eu lieu à 19h01 locales (01h01 mardi en Suisse) à Cap Canaveral (Floride).

Les engins acheminés dans l'espace posent les jalons du "projet Kuiper", une infrastructure aux enjeux à la fois commerciaux, technologiques et géopolitiques.

Amazon, qui y a investi plus de 10 milliards de dollars, ambitionne de proposer grâce à ce maillage de satellites un accès Internet à très haut débit depuis tous les points du globe terrestre, y compris des zones reculées et des terrains de guerre ou sinistrés.

Le service devrait être mis en route dans le courant 2025. Son coût est encore inconnu, mais devrait toutefois être "accessible", selon Amazon, qui veut conserver la recette qui a fait son succès: les prix cassés.

Longueur d'avance

Cette promesse n'est pas sans rappeler celle d'Elon Musk. Avec sa constellation Starlink, l'homme le plus riche au monde domine le marché en plein essor de l'Internet par satellites et dispose d'une bonne longueur d'avance, comme dans le domaine des fusées où Jeff Bezos et lui se font concurrence.

Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink a réussi dans la nuit de dimanche à lundi son 250e lancement et dispose de plus de 6750 satellites en orbite.

Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d'un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.

Contrairement aux services de télécommunications satellitaires traditionnels, qui reposent sur des engins moins nombreux mais plus grands et situés à plus de 35'000 km de la Terre, ceux proposés par Elon Musk et Jeff Bezos fonctionnent en orbite basse, ce qui leur permet des échanges de données bien plus rapides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis ont perdu sept drones au Yémen depuis mars

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Les Etats-Unis ont déjà perdu sept drones MQ-9 Reaper, sur le cliché, et un avion F/A-18 au Yémen depuis de la mi-mars (archives). (© KEYSTONE/EPA U.S. AIR FORCE/SENIOR MASTER SGT. PAUL HOLCOMB HANDOUT)

Les Etats-Unis ont perdu sept drones MQ-9 Reaper dans la région du Yémen depuis la mi-mars, lors d'attaques aériennes menées contre les rebelles houthis, a déclaré lundi un responsable américain. Chacun d'entre eux coûte 30 millions de dollars.

Le responsable américain n'a pas précisé la cause de ces pertes, dont la plus récente a eu lieu le 22 avril. Utilisés à la fois pour la surveillance et l'attaque, ces drones représentent une valeur totale d'environ 210 millions de dollars.

A ces pertes, s'est ajoutée lundi celle d'un avion de combat qui a chuté du porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge, dans un accident qui a blessé un marin. L'appareil, un chasseur F/A-18 E de Boeing, coûtait 67 millions de dollars en 2021.

Les Etats-Unis pilonnent quasi quotidiennement les rebelles yéménites Houthis depuis le 15 mars pour tenter d'enrayer la menace qu'ils font peser sur les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Centre de migrants touché

Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont affirmé lundi que des frappes américaines avaient visé un centre de détention de migrants à Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Ces insurgés, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël.

Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël, qui dit les intercepter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Festival de Cannes: les membres du jury ont été désignés

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Juliette Binoche présidera cette année le jury du Festival de Cannes. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

L'actrice américaine Halle Berry, l'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani et le cinéaste sud-coréen Hong Sangsoo font partie du jury du prochain festival de Cannes, présidé par la comédienne française Juliette Binoche, ont annoncé les organisateurs lundi.

Composé de neuf membres (cinq femmes et quatre hommes), ce jury, où figurent également l'actrice italienne Alba Rohrwacher et le comédien américain Jeremy Strong, devra notamment décerner la Palme d'or de la 78e édition, qui se tient du 13 au 24 mai.

La cinéaste indienne Payal Kapadia, Grand Prix l'an dernier, le réalisateur mexicain Carlos Reygadas et le documentariste de République démocratique du Congo (RDC) Dieudo Hamadi complètent ce panel très international qui devra départager les 21 films retenus en compétition.

Les frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne ("Jeune mères"), l'Iranien Jafar Panahi ("Un simple accident"), l'Américain Wes Anderson ("The Phoenician Scheme") ou la Française Hafsia Herzi ("La petite dernière") se disputeront les faveurs du jury, qui désignera notamment le successeur d'"Anora" de l'Américain Sean Baker, Palme d'or 2024, au sommet du palmarès cannois.

L'année dernière, le jury du festival était présidé par la cinéaste américaine Greta Gerwig ("Barbie") et comptait notamment parmi ses membres l'acteur français Omar Sy et le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Grosse panne d'électricité en Espagne: retour partiel du courant

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La panne a des conséquences sur la circulation, avec l'arrêt des feux de signalisation, ici à Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/QUIQUE GARCIA)

L'électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 35% en début de soirée, après de longues heures d'une coupure de courant exceptionnelle, d'origine inconnue. Toute la péninsule ibérique a été touchée.

Au Portugal, le courant pourrait être rétabli dans tout le pays "cette nuit", selon le gestionnaire de réseau.

En fin de journée à Madrid, les bouches de métro fermées, les bus saturés, des milliers de personnes sont rentrées chez elles à pied. Dans le centre de la capitale, tous les véhicules ont été pris dans un embouteillage monstre au milieu duquel zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin. Mais dans la soirée, feux rouges et façades des magasins s'allumaient progressivement.

Peu après 20h30, le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 35% en Espagne.

Plus tôt, après avoir tenu une "réunion extraordinaire du conseil de sécurité national", le premier ministre Pedro Sanchez avait assuré que "l'Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations". "Il n'y a pas de problèmes d'insécurité. Notre système hospitalier marche correctement", a-t-il ajouté, en appelant les citoyens "à agir avec responsabilité et civisme".

"Nous n'avons toujours pas d'informations concluantes sur les causes" de la panne, a encore dit M. Sanchez, en appelant les habitants à "s'informer par les canaux officiels" de communication et ne pas spéculer.

Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu'il n'y avait "pas d'indication d'une cyberattaque à ce stade".

La coupure de courant, d'une ampleur "exceptionnelle" selon REE, a débuté à 12h30, provoquant le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.

Lundi soir, 11 trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports.

L'approvisionnement a été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont "été réactivées dans tout le pays", selon M. Sanchez.

Piégés dans des ascenseurs

A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d'un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d'embouteillages monstres.

En fin de journée, rentrer chez soi a tourné à l'épreuve pour de nombreux Madrilènes. De longues files improvisées s'étiraient sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. "Regardez, la queue fait mille virages", se désespère Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. "J'ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu'à chez moi..."

La compagnie Telefónica a précisé qu'elle opérait "grâce à des générateurs et des batteries". Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l'arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d'électricité.

Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l'intérieur d'ascenseurs, selon les autorités régionales.

Lumières à Porto, Lisbonne dans le noir

D'après la radio publique RNE, la coupure n'a pas affecté les îles Canaries et les îles Baléares.

Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l'organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.

Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a annoncé en soirée avoir rétabli le courant chez quelque 750'000 consommateurs, sur un total de 6,5 millions.

"J'espère que nous parviendrons à équilibrer tout le système pendant cette nuit", a déclaré aux médias l'administrateur de REN Joao Faria Conceiçao.

Les stations d'approvisionnement de la région de Porto, la grande ville du nord du pays, sont de nouveau opérationnelles, mais la capitale Lisbonne était toujours privée d'électricité à la tombée de la nuit.

Problème de réseau, apparemment

"Il s'agirait apparemment d'un problème dans le réseau de transport (d'énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne", a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l'agence de presse Lusa.

Récemment, dans le monde, hors coupures d'électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d'électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l'Argentine et l'Uruguay en juin 2019, ainsi que l'Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d'un black-out géant.

En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d'électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d'une heure.

Trois ans, auparavant, l'Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d'électricité le 28 septembre 2003.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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