Rejoignez-nous

International

Kevin McCarthy élu président de la Chambre des représentants

Publié

,

le

Kevin McCarthy a exulté de joie lorsqu'il a remporté les voix nécessaires à son élection. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Le républicain Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit de vendredi à samedi. Le processus marqué jusqu'au bout par de très vives tensions dans les rangs républicains prend ainsi fin.

A force de tractations, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé. Ils ont mis fin à une pagaille au Congrès, inédite en plus de 160 ans qui préfigure de débats très agités au Congrès américain durant les deux prochaines années. Mais pas sans un dernier baroud d'honneur.

Le président américain a aussitôt félicité Kevin McCarthy, l'appelant à "gouverner de manière responsable et dans l'intérêt des Américains".

"Je suis prêt à travailler avec les républicains quand c'est possible et les électeurs ont clairement indiqué qu'ils attendaient des républicains qu'ils soient également prêts à travailler avec moi", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Faute de contrôler les deux chambres - ce qui était le cas depuis son investiture en janvier 2021, bien qu'avec une très mince majorité au Sénat - le président américain ne peut plus espérer faire passer de législations majeures.

Mais avec un Sénat aux mains des démocrates, les républicains non plus.

Pagaille dans l'hémicycle

Les électrons libres trumpistes ont fait durer le suspense jusqu'au bout de l'élection, bloquant une dernière fois la candidature de l'élu au 14ème vote, provoquant une véritable pagaille dans l'hémicycle.

Kevin McCarthy s'est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs. Au milieu du brouhaha, la greffière du Congrès appelait les élus à rester calmes.

Toute la semaine durant, ce noyau dur d'élus conservateurs, qui accuse l'élu de se plier aux intérêts de l'establishment de Washington, a profité de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat de novembre pour jouer les trouble-fête.

Ils n'ont fait retomber la pression qu'après avoir obtenu des garanties de taille -- dont une procédure visant justement à faciliter l'éviction du "speaker".

Enfin élu, Kevin McCarthy remplace la démocrate Nancy Pelosi au poste de "speaker". "Nous devons remettre l'Amérique sur les rails", a-t-il déclaré juste avant de prêter serment.

Mais l'élu ressort affaibli de cette élection qui augure d'un mandat très difficile.

Au menu dans les tout prochains mois, des négociations sur le relèvement du plafond de la dette publique américaine, le financement de l'Etat fédéral et, potentiellement, sur le déblocage d'enveloppes supplémentaires pour la guerre en Ukraine.

Avec leur nouveau contrôle de la Chambre, les républicains ont aussi promis de lancer une kyrielle d'investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d'Afghanistan.

"Il est temps d'exercer un contrôle sur la politique du président", a lancé Kevin McCarthy depuis l'hémicycle.

Après avoir étalé leurs divisions au grand jour, leurs enquêtes auront-elles toutefois le même écho?

Faire face à une Chambre hostile, mais désordonnée pourrait se révéler être une aubaine politique pour Joe Biden, s'il confirme son intention de se représenter en 2024 -- décision qu'il doit annoncer en début d'année.

Anniversaire de l'assaut

Tout au long de ce processus de désignation de "speaker", le parti de Joe Biden n'a pas manqué de dénoncer la mainmise des fidèles de Donald Trump -- dont beaucoup refusent toujours de reconnaître sa défaite en 2020 -- sur le parti républicain, deux ans jour pour jour après l'assaut du Capitole.

Mais les démocrates, qui ont perdu le contrôle de la Chambre après le scrutin de novembre, ne disposaient pas d'assez de voix pour mettre fin à cette paralysie.

Des séances de négociations marathon dans les galeries adjacentes à l'hémicycle, une horde de journalistes captant chaque déclaration de ce groupe d'électrons libres... Cette élection est par moments apparue interminable.

Et pour cause, les représentants de la Chambre n'avaient d'autres choix que de continuer à voter jusqu'à ce qu'un "speaker" soit élu à la majorité simple.

Une républicaine votant avec son chien sous le bras, des démocrates se partageant un journal pour passer le temps... Les caméras de la chaîne parlementaire américaine, d'ordinaire soumises à des règles très strictes sur les prises de vues autorisées, ont capté de nombreux moments de vie de cette procédure atypique, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs et des réseaux sociaux.

Cette paralysie du Congrès américain a néanmoins eu des répercussions très concrètes: sans "speaker", troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, les élus n'ont pas pu pas prêter serment. Impossible donc de voter quelconque projet de loi, participer à des commissions parlementaires ou d'accéder à des informations classées secret défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: l'armée israélienne annonce avoir frappé des "terroristes"

Publié

le

Pour la troisième fois depuis le 27 juin, l'armée a émis des appels à évacuer Gaza, désormais dans le centre de la ville. (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

L'armée israélienne a frappé dans la nuit de lundi à mardi des "terroristes" utilisant "les structures d'une école dans la zone de Nousseirat", dans le centre de Gaza. La guerre, qui est entrée dans son dixième mois, a déjà fait des dizaines de milliers de morts.

Une source médicale à l'hôpital Al-Awda de Nouseirat a indiqué à l'AFP que son établissement avait reçu plusieurs blessés à la suite d'une attaque à l'entrée d'une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) des environs.

"Sur la base de renseignements et en ayant recours à des munitions de précision, [l'armée de l'air israélienne] a frappé plusieurs terroristes qui étaient en train de mener des activités terroristes en utilisant les structures d'une école de la zone de Nousseirat pour s'abriter", écrit l'armée israélienne dans un communiqué.

L'armée accuse le Hamas et le Djihad islamique de violer "systématiquement le droit international [en] exploitant des structures civiles et en se servant des habitants [de Gaza] comme de boucliers humains pour [lancer] des attaques terroristes contre l'Etat d'Israël".

Samedi, le ministère de la santé du Hamas avait annoncé la mort de 16 personnes dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Nousseirat.

Dixième mois de guerre

L'armée israélienne avait alors indiqué que son aviation avait visé "plusieurs terroristes" "dans le secteur de l'école al-Jaouni" de Nousseirat, gérée par l'UNRWA et abritant des déplacés. "Cet endroit servait de cachette et d'infrastructure opérationnelle à partir de laquelle des attaques étaient menées contre des soldats", a affirmé l'armée.

La guerre à Gaza est entrée dimanche dans son dixième mois. Les hostilités ont été déclenchées le 7 octobre par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël ayant entraîné la mort de 1195 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza dont 42 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Sa campagne militaire de représailles a dévasté la bande de Gaza et fait 38'153 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la santé du Hamas.

Après avoir progressé du nord au sud du territoire, les troupes israéliennes ont lancé une offensive terrestre sur Rafah, à la frontière avec l'Egypte, qui était alors présenté par Israël comme le dernier bastion du Hamas. Mais, depuis lors, les affrontements se multiplient entre les soldats israéliens et des combattants palestiniens dans le nord et le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Biden "n'est pas sous traitement" pour une maladie de Parkinson

Publié

le

Joe Biden, 81 ans, fait face à de nombreux appels à se retirer de la course à la Maison-Blanche après son débat télévisé face à Donald Trump, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Le président américain Joe Biden n'est pas traité pour la maladie de Parkinson, a assuré lundi sa porte-parole, après des spéculations provoquées par un article du New York Times. Et il ne prend pas de médicaments contre cette maladie, a-t-elle ajouté.

Le New York Times a révélé lundi qu'un spécialiste de cette maladie neurodégénérative avait été reçu huit fois en huit mois à la Maison-Blanche, entre l'été 2023 et ce printemps.

Karine Jean-Pierre, la porte-parole du président démocrate de 81 ans, a tenté de contenir la vague de spéculation provoquée par cet article. "Le président est-il traité pour la maladie de Parkinson? Non [...] Prend-il des médicaments contre la maladie de Parkinson? Non", a dit Karine Jean-Pierre, sans indiquer qui ce spécialiste était venu voir ni dans quel but, se retranchant derrière une obligation de "confidentialité".

Elle a souligné que Joe Biden avait vu trois fois un neurologue à l'occasion de ses bilans annuels de santé, dont le dernier a été rendu public en février, et qu'il avait été testé pour diverses maladies neurodégénératives dans ce cadre, avec des résultats négatifs.

"Se rassembler"

Joe Biden a exhorté lundi les élus du parti démocrate divisé à "se rassembler" autour de sa candidature et a défié les sceptiques de l'affronter lors de la convention d'investiture du mois d'août, alors que les appels à un retrait de sa candidature se poursuivent.

"Je suis fermement décidé à rester en course", a écrit le président américain dans une lettre aux parlementaires démocrates, de retour en session à Washington après la pause de la fête nationale du 4 juillet. "Il est temps de se rassembler", juge le démocrate de 81 ans.

M. Biden a indiqué aux parlementaires qu'il n'était "pas aveugle" aux "préoccupations" exprimées depuis le duel télévisé face à son adversaire de 78 ans, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé. Mais dans un appel retransmis pendant l'émission matinale de la chaîne MSNBC, il s'en est pris avec véhémence aux frondeurs dans son propre parti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des dizaines de milliers d'hectares déboisés en Colombie l'an passé

Publié

le

Selon des experts, les dissidents des FARC, regroupés au sein de l'état-major central (EMC), ont fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations (archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

La Colombie a perdu 79'256 hectares de forêt en 2023, soit une superficie équivalente à la ville de New York, a annoncé lundi le gouvernement. Elle est cependant en baisse par rapport aux 123'517 hectares déboisés en 2022.

"Il s'agit du nombre de déforestation le plus bas depuis 23 ans", a affirmé le président Gustavo Petro sur le réseau social X (ex-Twitter). Selon lui, elle a surtout diminué dans la région amazonienne (sud-est), où 44'274 hectares de forêt ont été perdus, soit 38% de moins que l'année précédente.

"Nous devons atteindre zéro [hectares déboisés] pour préserver les poumons du monde", a-t-il commenté. Au niveau national, la déforestation a été réduite de 36%. En 2022, le déboisement avait déjà diminué de 29% par rapport à 2021.

Selon le ministère de l'environnement, ce recul durable est dû en partie à un programme gouvernemental qui rémunère les agriculteurs en échange de la conservation de la nature.

Cultures illicites et minerais

La déforestation a aussi été particulièrement réduite dans les départements de Nariño (-65%), Cauca (-75%) et Putumayo (-52%). Ces régions du sud-ouest de la Colombie abritent des groupes armés avec lesquels le gouvernement mène des négociations de paix depuis la fin de l'année 2023.

"Nous avons identifié qu'il existe une association directe entre la paix et le résultat de la déforestation, les conditions de paix générant une réduction" du phénomène, a assuré la ministre de l'environnement Susana Muhamad dans un communiqué.

En avril, elle avait mis en garde contre une augmentation de 40% de la déforestation au cours des premiers mois de 2024, lorsque les négociations de paix sont entrées en crise.

Les experts suggèrent que l'un des groupes armés, les dissidents des FARC (qui rejettent l'accord de paix signé en 2106 avec cette guérilla marxiste) regroupés au sein de l'état-major central (EMC), a fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations.

Toujours selon le ministère de l'environnement, "les pratiques d'élevage intensif, les infrastructures de transport non planifiées [les routes illégales], les cultures illicites, l'extraction illégale des minerais et de bois restent les principales causes de la déforestation en Colombie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Vents, inondations: la tempête Béryl frappe le Texas

Publié

le

Béryl, situé actuellement au Texas, a été rétrogradé lundi en tempête tropicale. Ici, une voiture submergée à Houston. (© KEYSTONE/AP/Juan Lozano)

Après avoir traversé les Caraïbes, la tempête Béryl touche lundi le Texas, charriant de fortes pluies qui provoquent inondations et coupures de courant. Au moins deux personnes sont mortes dans le sud des Etats-Unis.

"Un arbre est tombé sur une maison et un homme s'est retrouvé coincé sous les débris", a écrit sur X Ed Gonzalez, le shérif du comté de Harris, dans le sud du Texas. La deuxième victime était une femme de 74 ans, également décédée à cause d'un arbre tombé sur sa maison.

Béryl a déjà fait au moins neuf morts, après les sept décès recensés dans les Caraïbes et au Venezuela. Au Texas, plus de 2,7 millions de foyers et commerces étaient privés d'électricité lundi en début d'après-midi, selon le site poweroutage.us, et des habitants ont été évacués.

Un temps classé comme ouragan, Béryl a été rétrogradé lundi en tempête tropicale, avec des vents qui s'affaiblissent, a fait savoir le Centre américain des ouragans (NHC). Lors de son passage dans les Antilles, il avait même atteint la catégorie 5 sur l'échelle Saffir-Simpson des ouragans, soit la plus élevée.

Encore dangereux

Mais le danger reste présent. Le NHC a alerté notamment du risque de submersion marine sur les côtes texanes. "Nous devons prendre Béryl très, très au sérieux", avait averti plus tôt John Whitmire, le maire de Houston.

Dans l'aéroport principal de la ville, plus de 1100 vols ont été annulés selon le site FlightAware, le Centre américain des ouragans (NHC) redoutant des tornades.

La ville de Galveston, au sud-est de Houston, a ordonné une évacuation volontaire pour certaines zones. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des files de voitures sortant de la ville.

Le gouverneur par intérim de l'Etat, Dan Patrick, a appelé les Texans à rester en alerte, à écouter les autorités locales et à quitter la zone dangereuse si possible. "Cette tempête sera mortelle pour les personnes qui se trouvent directement sur sa trajectoire", a déclaré M. Patrick lors d'une conférence de presse.

Mississipi et Ohio

La Maison Blanche a indiqué dimanche qu'elle surveillait la situation. Selon le NHC, Béryl doit se déplacer vers l'est du Texas lundi, avant de continuer sa route vers le Mississippi et l'Ohio mardi et mercredi.

"Un affaiblissement constant est prévu" dans les prochaines heures, a indiqué le service de prévisions dans son dernier bulletin.

Il est extrêmement rare qu'un ouragan de cette puissance arrive aussi tôt dans la saison. Béryl est l'ouragan le plus précoce en 10 ans à toucher les Etats-Unis, selon l'expert Michael Lowry.

Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X