Économie
Kazuo Ueda désigné à la tête d'une Banque du Japon sous pression
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Le professeur d'économie Kazuo Ueda, 71 ans, a été désigné mardi par le gouvernement nippon pour devenir le prochain gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), une tâche s'annonçant très difficile après dix ans d'une politique ultra-accommodante.
La désignation de M. Ueda a été annoncée dans un document du gouvernement transmis à des journalistes au Parlement. La validation ultérieure de ce choix par les parlementaires ne fait aucun doute étant donné la large majorité dont dispose la coalition au pouvoir dans les deux chambres.
M. Ueda, dont le mandat doit commencer en avril, est un éminent universitaire qui a déjà siégé au conseil de politique monétaire de la BoJ de 1998 à 2005.
Décrit comme prudent et réfléchi, mais aussi comme un bon communicant, il arrive à un moment charnière pour la BoJ: sa politique monétaire ultra-accommodante dans le contexte mondial d'inflation élevée et de hausses de taux semble condamnée, mais la détricoter sans causer trop de dommages s'annonce extrêmement périlleux.
Selon le journal Nikkei, le gouvernement souhaitait initialement désigner l'actuel gouverneur adjoint de la BoJ, Masayoshi Amamiya. Mais celui-ci aurait refusé le poste suprême, s'estimant mal placé pour réexaminer une politique monétaire dont il a été l'un des principaux architectes.
M. Ueda sera épaulé par deux nouveaux gouverneurs adjoints: Shinichi Uchida, 60 ans, actuel directeur exécutif de la BoJ, et Ryozo Himino, 62 ans, ancien chef de l'Agence japonaise des services financiers (FSA).
Un vestige des "Abenomics"
En poste en 2013, le gouverneur sortant de la BoJ Haruhiko Kuroda a mené une politique monétaire ultra-accommodante avec des outils non conventionnels et des programmes d'achats d'actifs vertigineux, essentiellement des titres de la dette publique japonaise.
La BoJ a ainsi mis en musique la première flèche des "Abenomics", le remède de cheval préconisé par le Premier ministre d'alors, Shinzo Abe, pour stimuler la croissance et vaincre la déflation qui minait l'économie japonaise depuis les années 1990.
Mais l'institution n'a jamais atteint son objectif de générer une hausse des prix de 2% de manière stable, du fait notamment de problèmes structurels au Japon comme la faiblesse chronique des hausses de salaires et le déclin démographique accéléré du pays, qui handicape sa croissance.
La hausse des prix à la consommation dépasse largement 2% depuis l'an dernier dans l'archipel. Mais il s'agit d'une inflation essentiellement liée à la flambée des prix mondiaux de l'énergie et de biens alimentaires sur fond de guerre en Ukraine, et donc transitoire, estime la BoJ jusqu'à présent.
L'institution a ainsi campé sur ses positions, malgré une intense pression spéculative pour la forcer à changer de cap et le plongeon du yen l'an dernier à cause du décalage grandissant entre sa politique et les resserrements monétaires menés aux Etats-Unis et en Europe.
"Bombe à retardement"
La BoJ a toutefois lâché du lest fin 2022, en relevant le plafond des rendements des obligations japonaises à dix ans qu'elle tolère. Mais cela n'a fait que renforcer les spéculations quant à une prochaine normalisation de sa politique, même si l'institution s'en défend.
"Plus (la BoJ) maintiendra son contrôle de la courbe des rendements - dans un monde où les taux d'intérêt augmentent - plus les conséquences à long terme seront graves et plus il sera difficile d'organiser un pivot +en douceur+", a averti l'analyste de Markets.com Neil Wilson dans une note en janvier, considérant la situation comme une "bombe à retardement".
Une normalisation désordonnée de la politique de la BoJ provoquerait non seulement une crise au Japon, mais "pourrait également avoir des conséquences de grande ampleur" sur les marchés mondiaux, a souligné M. Wilson.
M. Ueda devrait donc avancer prudemment sur une pente aussi glissante. D'autant que la BoJ est moins indépendante du politique que ne le sont la Réserve fédérale américaine (Fed) ou la Banque centrale européenne (BCE).
Si l'économie nippone tombait dans une grave récession et que la Bourse de Tokyo chutait brutalement, "le risque augmenterait pour le Premier ministre Kishida d'être poussé à la démission. Par conséquent, le gouvernement ne voudra pas d'un resserrement monétaire précoce de la BoJ", ont estimé les économistes du Crédit agricole dans une récente note.
Et l'Etat japonais désire probablement continuer à pouvoir emprunter "de manière stable" au vu de la considérable expansion de ses dépenses dans les prochaines années, notamment pour doubler son budget de la défense, a aussi relevé le cabinet d'études Oxford Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump
L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.
Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.
La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".
Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.
La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.
Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.
Perles et cailloux
Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.
Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).
De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".
John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois
L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.
Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.
Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.
Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.
En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion
Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.
"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.
Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.
"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.
"Comme une bombe"
Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.
Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.
Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.
Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.
La Turquie, un allié
Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.
La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.
La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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