International
Kavanaugh intronisé à la cour suprême des Etats-Unis
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Brett Kavanaugh a prêté serment samedi comme juge de la cour suprême des Etats-Unis, moins de trois heures après avoir obtenu au Sénat sa confirmation. Il est ainsi devenu, à 53 ans, le 102e membre à faire son entrée dans la plus haute juridiction américaine.
"C'est une soirée historique", a lancé M. Trump lors d'un rassemblement électoral à Topeka, dans le Kansas. "Je me tiens devant vous aujourd'hui après une formidable victoire pour notre nation, pour notre peuple et pour notre constitution", a déclaré le 45e président américain sous les acclamations de la foule.
Le Sénat a approuvé la nomination du juge Kavanaugh à la cour suprême à une très courte majorité (50-48), mettant un terme à un processus de confirmation chaotique marqué par des accusations d'agression sexuelle contre le magistrat. "J'applaudis et je félicite le Sénat pour la confirmation de notre formidable candidat", a tweeté M. Trump après le vote.
Cris de protestation
Les accusations contre le juge ont accentué les clivages au sein de la société américaine et des milliers de personnes ont protesté contre la confirmation de Brett Kavanaugh à Washington et dans quelques autres villes dont Seattle. Un millier de manifestants ont passé la journée de samedi devant la cour suprême, située à quelques dizaines de mètres du Capitole.
Brandissant des pancartes hostiles au juge Kavanaugh, les protestataires ont scandé des slogans comme "Pas de justice, pas de siège" ou "Votez contre eux". Certains ont exprimé leur colère en frappant sur les portes de bronze du bâtiment de la cour suprême. Finalement, la police a éloigné les manifestants du bâtiment et les a tenus à distance. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées.
Au Sénat, le vote a été plusieurs fois interrompu par des cris de protestation venus de la galerie du public, avant que les perturbateurs ne soient évacués.
Une abstention
Le Sénat, qui donne le feu vert pour les nominations à vie au sein du temple du droit américain, a voté suivant les lignes partisanes - les républicains pour et les démocrates contre -, à l'exception d'un élu démocrate. La républicaine de l'Alaska Lisa Murkowski, qui avait annoncé qu'elle voterait non, s'est finalement abstenue.
L'élue, qui remettra son mandat en jeu en 2022, s'est pourtant attiré les foudres du président. "Elle ne s'en remettra pas. Je pense que les gens de l'Alaska ne lui pardonneront jamais pour ce qu'elle a fait", a déclaré M. Trump.
A 53 ans, le juge Kavanaugh va ainsi rejoindre la plus haute juridiction des Etats-Unis, qui vérifie la constitutionnalité des lois et arbitre les conflits les plus délicats de la société américaine, comme le droit à l'avortement, la peine de mort, l'encadrement des armes à feu, le mariage homosexuel et la protection de l'environnement.
Donald Trump peut crier victoire. Comme promis pendant la campagne, il a fait pencher l'institution dans le camp conservateur en nommant deux juges depuis son entrée en fonctions. Les "progressistes" sont désormais en minorité (quatre sur neuf).
Elections de mi-mandat
C'est un revers pour les démocrates et défenseurs des droits civiques qui s'étaient mobilisés dès sa nomination en juillet pour tenter d'empêcher la confirmation du juge Kavanaugh.
Donald Trump espère que ce succès politique, couplée à une ligne dure sur l'immigration et à une économie en pleine croissance, poussera ses partisans à le remercier dans les urnes lors des "midterms", et à lui offrir une majorité plus confortable au congrès.
"Les républicains vont très bien s'en sortir", a-t-il dit samedi à des journalistes l'accompagnant au Kansas. "Nous bénéficions d'un dynamisme que l'on n'avait pas vu depuis des années".
Les démocrates espèrent, eux, que cette nouvelle polémique mobilisera l'électorat féminin et leur permettra de reprendre le contrôle du congrès. "Aux Américains, à tous les millions de gens outrés par ce qu'il s'est passé ici, il n'y a qu'une réponse: votez", a lancé samedi avant le vote au Sénat le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.
(ATS)
Culture
L'ex-roi du cinéma Harvey Weinstein rejugé à New York
L'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle. Sa condamnation a été annulée l'an dernier.
Costume bleu foncé et cravate, l'ancien patron des studios Miramax, 73 ans, diminué par des problèmes de santé, est entré dans la salle d'audience de la cour criminelle de Manhattan poussé en chaise roulante. Le procès a démarré avec la sélection du jury, qui pourrait prendre plusieurs jours avant les interrogatoires des témoins par l'accusation et la défense.
Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.
Mais en avril 2024, la cour d'appel de New York a annulé toute la procédure.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta
Mark Zuckerberg est de retour à la barre d'un tribunal de Washington mardi, au 2e jour du procès de son entreprise Meta. La maison mère de Facebook est accusée d'avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels.
Le patron du géant californien, qui avait tout fait pour éviter ce procès fédéral, a évoqué les débuts de Facebook lundi, et a commencé mardi à répondre aux questions du tribunal. Le procès est une déconvenue pour Mark Zuckerberg, qui a multiplié les contacts avec le nouveau gouvernement de Donald Trump, dans l'espoir de régler cette procédure à l'amiable et s'éviter huit semaines d'audience devant la justice fédérale.
L'affaire est jugée cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares. L'agence de protection des consommateurs, la FTC, estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d'Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.
Ces achats ont permis à Meta "d'éliminer des menaces immédiates", a accusé lundi le représentant de l'autorité. Ils ont à l'inverse été "des réussites" pour les consommateurs, a plaidé de son côté un avocat de Meta.
Quel marché?
L'une des questions centrales du procès porte sur la définition du marché concerné. Pour l'autorité américaine, les services de Meta relèvent des "réseaux sociaux personnels", qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis - les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n'appartiennent pas à la même catégorie.
Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette. Faciliter les relations amicales et familiales, "cela fait définitivement partie de ce que nous faisons, mais cette activité n'a pas vraiment progressé par rapport à d'autres aspects", a souligné Mark Zuckerberg devant le tribunal lundi.
La défense de Meta va également insister au cours du procès sur la compétition entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour "gagner en minutes d'attention des utilisateurs". Instagram compte aujourd'hui 2 milliards d'utilisateurs à travers le monde. Un succès que les avocats de Meta attribuent aux investissements substantiels du groupe.
La FTC va chercher à l'inverse à démontrer que le monopole de Meta sur le marché des "réseaux sociaux personnels" se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts. La plainte contre le groupe de Menlo Park (Silicon Valley) est l'une des cinq grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Droits de douane: Ryanair prête à retarder les livraisons de Boeing
Ryanair, première compagnie aérienne d'Europe en nombre de passagers, a menacé mardi de retarder les réceptions d'avions commandés à Boeing si ceux-ci venaient à coûter plus chers en raison de la campagne de droits de douane lancée par Donald Trump.
L'entreprise basée en Irlande doit recevoir 25 nouveaux Boeing à partir du mois d'août, mais son patron, Michael O'Leary, affirme qu'il n'a pas besoin de ces appareils avant "mars, avril 2026". "Si des droits de douane sont imposés sur ces avions, il est très probable que nous pourrions retarder la livraison" le temps que "le bon sens" l'emporte, assure M. O'Leary dans une interview au Financial Times.
Les droits de douane annoncés par Donald Trump s'élèvent à 10% pour tous les pays du monde, ainsi qu'à 25% sur l'acier. Sans compter la guerre que se livrent les Etats-Unis et la Chine, à coup de taxes supérieures à 100%. Toutes ces taxes, qui pèsent sur une chaîne d'approvisionnement mondialisée, ont déjà un impact sur le secteur aéronautique.
Le patron de Delta Airlines, Ed Bastian, avait affirmé la semaine passée qu'il n'entendait pas payer de droits de douane sur les Airbus dont il attend la livraison cette année. Selon Bloomberg, qui cite des personnes proches du dossier, la Chine a par ailleurs ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre toute réception d'avions de Boeing en raison des droits de douane, mais aussi "de stopper tout achat d'équipements et de pièces détachées pour avions auprès d'entreprises américaines".
Les surtaxes américaines contre Pékin font plus que doubler le coût des avions et des pièces détachées fabriqués aux États-Unis et arrivant sur le sol chinois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Khamenei salue les discussions avec Washington, reste sceptique
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a salué mardi les discussions menées samedi dernier avec les Etats-Unis autour du nucléaire. Il a toutefois mis en garde que les pourparlers pourraient ne pas aboutir.
De rares discussions entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire de l'Iran ont eu lieu samedi dans le sultanat d'Oman, menées par l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
Les négociations "se sont bien déroulées", a estimé l'ayatollah Khamenei, dans son tout premier commentaire sur les pourparlers.
Cependant, "nous sommes très pessimistes vis-à-vis de l'autre partie", a ajouté M. Khamenei, en référence aux Etats-Unis, alors que Téhéran a une profonde méfiance à l'égard de Washington depuis la Révolution islamique de 1979.
"Mais nous sommes optimistes quant à nos capacités", a ajouté l'ayatollah Khamenei, ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays, dans une déclaration diffusée par la télévision d'Etat.
Iran et Etats-Unis sont convenus de poursuivre les pourparlers le 19 avril, sous la médiation du sultanat d'Oman. D'abord annoncées à Rome, ces discussions se tiendront finalement une nouvelle fois à Mascate, capitale d'Oman.
"Lignes rouges"
"Les négociations (avec Washington) peuvent aboutir ou non", a averti l'ayatollah Khamenei. Lundi, le président américain Donald Trump a réitéré ses menaces d'attaquer militairement les installations nucléaires de l'Iran, en cas d'échec de la diplomatie.
Depuis la Maison Blanche, il a qualifié les dirigeants iraniens de "radicaux" qui ne peuvent pas avoir d'armes nucléaires.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.
En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l'accord international sur le nucléaire conclu trois ans plus tôt avec l'Iran et rétabli des sanctions. En représailles au retrait américain, l'Iran a progressivement pris ses distances avec le texte.
La décision de Donald Trump avait en partie été motivée par l'absence de mesures contre le programme balistique de Téhéran, perçu comme une menace pour son allié israélien.
Mardi, les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé que les capacités militaires et de défense du pays constituaient des "lignes rouges".
"La sécurité nationale ainsi que la puissance militaire et de défense font partie des lignes rouges de la République islamique d'Iran, qui ne peuvent en aucun cas faire l'objet de discussions ou de négociations", a insisté le porte-parole des Gardiens, Ali Mohammad Naïni, cité par la télévision d'Etat.
L'influence régionale de l'Iran et ses capacités en matière de missiles figurent parmi "les lignes rouges" de l'Iran, avait déjà averti l'agence de presse officielle Irna.
Enrichissement et armement
Lundi soir, le négociateur américain Steve Witkoff a indiqué qu'un nouvel accord dépendrait de la manière de contrôler les niveaux d'enrichissement d'uranium et des capacités d'armement atomique de l'Iran.
Les vérifications américaines en la matière seront "cruciales", a insisté M. Witkoff sur la chaîne Fox News. "Cela inclut les missiles (...) et les déclencheurs pour (l'explosion) d'une bombe", a-t-il précisé.
L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), tout en continuant à accumuler d'importants stocks de matière fissile, selon le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Un seuil de 90% permet de fabriquer une arme atomique, selon la définition de l'AIEA. L'accord de 2015 plafonnait ce taux à 3,67%.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu mercredi en Iran. Sa précédente visite remonte à novembre quand il s'était rendu sur les sites nucléaires de Natanz et Fordo, dans le centre de l'Iran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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