International
Jerome Powell, le républicain honni de Trump, conforté à la Fed
Il avait été nommé par Donald Trump qui l'a ensuite vilipendé. Jerome Powell, qui a reçu l'assentiment de Joe Biden pour rester quatre ans de plus à la tête de la puissante Réserve fédérale américaine (Fed).
Le président démocrate a décidé de renouveler le mandat du président de la Fed malgré la pression de l'aile gauche du parti démocrate qui lui préférait un candidat plus proche de ses idées. Cette candidature doit encore être confirmée par les sénateurs.
Agé de 68 ans, l'ancien banquier d'investissement, un républicain modéré qui n'est pas économiste de formation, a notamment bénéficié du soutien de Janet Yellen, son prédécesseur et actuelle secrétaire américaine au Trésor avec qui il partage la volonté de garantir une croissance plus équitable et de réduire les inégalités affectant les minorités noire et hispanique.
A son arrivée, en 2018, "Jay" Powell, ancien haut responsable du Trésor sous la présidence de George Bush (père) et nommé en 2012 gouverneur de la Fed par le président démocrate Barack Obama, compose avec une économie américaine et mondiale plutôt au beau fixe.
L'inflation est muette, la Fed sous la houlette du 16e président commence alors à réduire l'aide à l'économie américaine qui prévalait depuis la crise financière de 2008.
Le comité monétaire entérine quatre hausses de taux d'intérêt en 2018 s'attirant les foudres de Donald Trump.
De marbre
Le président républicain piétine alors la tradition de respect de l'indépendance de la banque centrale, ciblant quasi quotidiennement la Fed et son président via des tweets acerbes.
Donald Trump ira jusqu'à tonner publiquement qu'il regrette d'avoir nommé Jay Powell, qui, lui, reste de marbre.
Le patron de la Fed s'abstient de tout commentaire sur le sujet lors de ses très rares apparitions dans les médias comme lors des conférences de presse qu'il a généralisées après chaque réunion du Comité monétaire.
En 2019, alors que la guerre commerciale avec la Chine fait rage, l'économie ralentit, la Fed fait marche arrière et recommence à abaisser les taux d'intérêts.
Jusqu'à les faire tomber à quasiment zéro lorsqu'au printemps 2020, la pandémie de Covid-19 se propage comme une traînée de poudre aux Etats-Unis et dans le monde.
Jerome Powell comprend qu'il n'y a pas une minute à perdre.
La récession enregistrée en 2020 s'avérera la pire depuis la Seconde guerre mondiale. Mais la Fed et son président sont parvenus à limiter les dégâts et à rassurer les marchés financiers.
La Fed a en effet rapidement mis en place de nouvelles facilités de prêt et un programme massif d'achat d'obligations pour s'assurer de la fluidité du système financier américain.
Ces efforts, ainsi que des milliers de milliards de dollars de dépenses de relance du gouvernement fédéral, ont empêché une récession plus grave et plus durable.
Focus sur les minorités
Le taux de chômage est tombé à 4,6% en octobre, toujours supérieur au niveau d'avant la pandémie (3,5%) mais bien en-deçà du pic de 14,8% enregistré en avril 2020.
Pour autant, certains politiciens et économistes estiment que les décisions sous la houlette de Jerome Powell risquent de conduire à une surchauffe économique et à une inflation durable.
Après avoir langui pendant des années en dessous de l'objectif de 2% fixé par la Fed, l'inflation a accéléré de 6,2% en octobre sur un an, un rythme inédit depuis 30 ans.
Les responsables de la Fed martèlent que ce pic est principalement dû à des facteurs temporaires.
Le deuxième mandat, qui commencera en février prochain, s'annonce plein de défis notamment en matière d'inclusion des minorités.
Le chômage des Afro-Américains est toujours près du double de celui des personnes blanches, une disparité que Jay Powell ne manque jamais de mentionner lors de ses apparitions publiques.
L'autre grande difficulté pour son mandat est de relever les taux au moment opportun pour ne pas compromettre la reprise.
Avant de devenir patron de la banque centrale, Jerome Powell était chercheur au groupe de réflexion Bipartisan Policy Center.
Natif de Washington, cet avocat de profession est un ancien partenaire de 1997 à 2005 du méga-fonds d'investissements américain Carlyle.
Il fait aussi partie des personnes les plus riches à avoir jamais dirigé la Fed.
Lors de ses audiences de confirmation en 2018, il avait ainsi révélé une fortune comprise entre 18 et 55 millions de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Masters 1000 de Miami: Djokovic file en finale
Le Serbe Novak Djokovic (ATP 5) s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 de Miami. Il a battu le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 15) 6-2 6-3 et tentera de décrocher un 100e titre en carrière.
Le vainqueur de 24 Grands Chelems, qui à 37 ans et 10 mois était le demi-finaliste le plus âgé de Masters 1000, atteint sa 60e finale de cette catégorie de tournoi, égalant ainsi le record d'André Agassi. Il n'avait plus atteint de finale depuis octobre 2024 à Shanghai. Son dernier titre remonte aux Jeux olympiques de Paris, mais sa dernière victoire d'un tournoi ATP remonte aux finales du Masters de Turin en novembre 2023.
Sextuple vainqueur à Miami, le champion serbe aux 99 titres affrontera en finale le vainqueur de l'autre demie entre l'Américain Taylor Fritz (ATP 4) et le Tchèque Jakub Mensik (ATP 54). Un 100e titre sur le circuit ATP rapprocherait Novak Djokovic des 103 sacres de Roger Federer et des 109 de Jimmy Connors, joueur le plus titré de l'histoire sur le circuit masculin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un modèle original d'E.T. l'extraterrestre aux enchères à New York
Un modèle original d'E.T. créé pour le film culte "E.T., l'extra-terrestre" de Steven Spielberg est mis aux enchères par la maison de vente Sotheby's.
Il provient de la collection personnelle de l'artiste italien spécialiste des effets spéciaux Carlo Rambaldi, trois fois primé aux Oscars pour son travail sur "Dune" de David Lynch, "Rencontre du troisième type", de Steven Spielberg et le "King Kong" de 1976, réalisé par John Guillermin.
Estimé entre 600'000 et 900'000 dollars, ce modèle d'un peu plus d'un mètre de haut, est l'un des trois utilisés par Steven Spielberg pour son film sorti en 1982.
"Ce modèle incarne l'art d'une époque passée avant que les effets spéciaux créés par ordinateur ne s'imposent. Une pièce de nostalgie emblématique de l'histoire d'Hollywood", explique Cassandra Hatton, de Sotheby's.
Aussi en ligne
Une figurine articulée utilisée dans le film avait été vendue aux enchères par la maison américaine Julien's et Turner Classic Movies pour 2,6 millions de dollars (2,29 millions de francs) en décembre 2022.
Une maquette de l'alien avait également trouvé preneur pour 125'000 dollars (110'200 francs).
Une fois l'aspect d'E.T. défini, Carlo Rambaldi a dessiné plusieurs torses et têtes de l'extraterrestre.
Son protagoniste était alors capable de réaliser 150 mouvements différents, comme froncer les sourcils ou étirer son cou.
D'autres objets de la collection de Carlo Rambaldi sont également vendus aux enchères par Sotheby's, notamment deux modèles de vers de sable utilisés dans le film "Dune" de David Lynch.
La vente en ligne se termine le 3 avril prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pas de cadeau d'anniversaire pour Stan Wawrinka
Stan Wawrinka ne s’est pas offert le cadeau d’anniversaire qu'il espérait pour ses 40 ans. Son parcours au Challenger de Naples s’est malheureusement conclu en ce jour de fête.
Le Vaudois s’est incliné 6-3 6-4 en quart de finale devant la tête de série no 1 du tableau, l’Italien d’origine argentine Luciano Darderi (ATP 61). Il n’a pas à rougir de cette défaite consommée après 1h19' d’une rencontre de qualité. Comme la veille face à Borna Coric, Stan Wawrinka a évolué à un niveau qui doit lui permettre de tirer vraiment son épingle du jeu lors de cette saison sur terre battue.
Elle se poursuivra la semaine prochaine à l’ATP 250 de Bucarest. Au bénéfice d’une wild card, Stan Wawrinka a vraiment les moyens de tracer sa route en Roumanie. Malgré son âge désormais canonique, il peut croire que les beaux jours vont revenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Mathieu Van der Poel remporte le Grand Prix E3
Mathieu Van der Poel a remporté le Grand Prix E3 à Harelbeke en solitaire pour la deuxième année consécutive. Le Néerlandais a devancé le Danois Mads Pedersen et l'Italien Filippo Ganna.
Sous la pluie, Van der Poel est parti seul dans l'ascension du Vieux Quaremont, à 39 km de l'arrivée. Ses rivaux ne l'ont jamais revu ensuite puisque Pedersen a franchi la ligne à 1'07 et Ganna à 2'05. Le Néerlandais a ainsi fêté un nouveau très beau succès, moins d'une semaine après son triomphe dans Milan - San Remo.
Le Suisse Stefan Küng, toujours à l'aise dans ce genre de classiques sur les pavés, a pris une encourageante 6e place à 2'34. Le Thurgovien espère s'illustrer lors des grands rendez-vous que seront le Tour des Flandres (6 avril) et Paris - Roubaix (13 avril).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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