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International

Sous pression, Biden reçoit le soutien de Bernie Sanders

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Les yeux sont désormais rivés sur deux grandes figures du parti: l'ancienne cheffe de la chambre des représentants Nancy Pelosi et l'ex-président Barack Obama. La première, politicienne d'une habileté redoutable, a demandé avec insistance cette semaine à Joe Biden de "prendre une décision", (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Sous pression pour se retirer en raison de doutes sur sa santé, Joe Biden a reçu un soutien de poids samedi: la figure de la gauche américaine Bernie Sanders a appelé au maintien de la candidature du président démocrate de 81 ans.

"Assez! M. Biden n'est peut-être pas le candidat idéal, mais il sera le candidat et doit être le candidat. Et avec une campagne efficace qui parle aux familles travailleuses de leurs besoins, il va non seulement battre M. Trump, mais le battre largement", a déclaré le sénateur de 82 ans dans une tribune au New York Times, appelant les démocrates "à cesser les chamailleries et pinaillages".

Depuis un calamiteux débat le 27 juin face au candidat républicain Donald Trump, 78 ans, Joe Biden est assailli de vives critiques concernant son état physique et mental. Quelque 20 parlementaires l'appellent désormais à se retirer. Mais le démocrate a encore assuré vendredi dans le Michigan (nord) qu'il serait bien candidat.

Sondages favorables à Trump

"Il y a eu beaucoup de spéculations dernièrement. Que va faire Joe Biden? Est-ce qu'il va rester dans la course? (...) Je suis candidat et nous allons gagner", a lancé un Joe Biden galvanisé à ses partisans à Detroit.

Tous les sondages depuis le débat indiquent que sa prestation calamiteuse, si elle fait flamber les inquiétudes des Américains sur sa capacité à gouverner encore longtemps, ne déplace pas beaucoup les lignes électorales.

Mais beaucoup semblent donner un avantage relatif au républicain pour novembre. La tendance la plus inquiétante pour le démocrate reste son retard persistant dans certains Etats décisifs.

Plus de 50% des démocrates pour un retrait

En outre, plus de la moitié des démocrates américains estime que Joe Biden devrait se retirer de la course à la Maison Blanche, selon un sondage jeudi.

Selon cette enquête Ipsos pour le Washington Post et ABC, 56% des démocrates et 67% des personnes interrogées jugent que le président, devrait retirer sa candidature.

Joe Biden et Donald Trump font toutefois jeu égal au niveau national, avec 46% des intentions de vote chacun.

Nouvelles "gaffes"

En amont d'une conférence de presse très attendue jeudi, le président américain avait annoncé le "président Poutine" alors qu'il voulait accueillir le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s'est aussitôt repris.

Face aux journalistes, il avait ensuite mentionné "le vice-président Trump", au lieu de sa vice-présidente Kamala Harris, pour la plus grande joie de son adversaire. "Beau boulot, Joe!", avait persiflé Donald Trump.

"Cela fait 40 ans que Joe Biden fait des gaffes. Il en a fait quelques-unes hier soir et il en fera probablement d'autres", a commenté son porte-parole Michael Tyler.

La France comme exemple

Bernie Sanders, candidat malheureux face à Joe Biden aux primaires démocrates en 2020, a tenu donc à afficher son soutien samedi, affirmant qu'il ferait "tout ce qui est en (son) pouvoir pour voir le président Biden réélu".

"Oui. Je le sais: M. Biden est âgé, coutumier des gaffes, a la démarche raide, et a eu un débat désastreux face à M. Trump. Mais je sais aussi cela : une élection présidentielle n'est pas un concours de divertissement. Elle ne commence ni se finit par un débat de 90 minutes", écrit-il.

Le sénateur prend également exemple sur les récentes élections législatives françaises: "Il est temps de tirer une leçon des forces progressistes et centristes en France qui, malgré leur profondes différences politiques, se sont unies cette semaine pour battre de manière franche l'extrémisme de droite".

Le président a-t-il gagné assez de temps pour véritablement se relancer ou n'a-t-il fait que repousser un retrait inéluctable? La réponse sera en partie financière: un brusque assèchement des levées de fonds serait difficile à surmonter pour Joe Biden.

Finances

Selon le New York Times, d'importants contributeurs ont suspendu des promesses de dons faites à l'une des plus grosses structures de financement de la campagne de Joe Biden. 90 millions de dollars se retrouveraient ainsi gelés.

Les yeux sont désormais rivés sur deux grandes figures du parti: l'ancienne cheffe de la chambre des représentants Nancy Pelosi et l'ex-président Barack Obama.

La première, politicienne d'une habileté redoutable, a demandé avec insistance cette semaine à Joe Biden de "prendre une décision", feignant d'ignorer sa détermination à rester en course. Le second, que l'on a vu faire campagne avec son ancien vice-président, est pour l'instant muet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le rêve de Thierry Henry prend forme

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Jean-Philippe Mateta: un doublé en demi-finale du tournoi olympique. (© KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo)

Le rêve de Thierry Henry de mener la France au titre olympique est toujours d’actualité. Les Bleus disputeront vendredi la finale du tournoi contre l’Espagne au Parc des Princes.

A Lyon, la France s’est imposée 3-1 devant l’Egypte après les prolongations. Auteur d’un doublé, Jean-Philippe Mateta a été le sauveur des Tricolores qui avaient concédé l’ouverture du score peu après l’heure de jeu. L’attaquant de Crystal Palace partage les lauriers avec son ancien coéquipier Michael Olise. Le futur joueur du Bayern Munich a scellé le score après avoir été à l'origine des deux premiers buts des siens.

Comme la France, l’Espagne a dû courir derrière le score pour battre le Maroc 2-1 à Marseille. Un mois après l’Euro, le football espagnol peut cueillir un nouveau titre qui renforcera l’emprise presque totale qu'il exerce cette année. Mais pour y parvenir, la Roja devra impérativement neutraliser le duo maître formé par Mateta et Olise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Grand Palais victime d'une attaque par rançongiciel

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Le Grand Palais a confirmé avoir été visé par une cyberattaque (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le Grand Palais, un site des jeux Olympiques à Paris, et une quarantaine de musées en France ont été victimes d'une attaque par rançongiciel. Les auteurs du piratage ont réclamé une rançon et ont menacé de diffuser les données chiffrées, selon une source policière.

Les cybercriminels ont ciblé dans la nuit de samedi à dimanche le système permettant la "centralisation de données financières" d'enseignes situées au sein de ces lieux, a précisé cette source lundi.

Contactée par l'AFP, l'agence française de sécurité informatique (ANSSI) a confirmé avoir été "alertée de l'incident". Celui-ci "n'affecte pas des systèmes d'information impliqués dans le déroulement des jeux Olympiques et paralympiques", a-t-elle précisé.

Le Louvre pas touché

Du côté des musées, le Grand Palais a confirmé avoir été visé par une cyberattaque, mais n'a pas souhaité communiquer de détails à ce sujet. Initialement mentionné comme faisant partie des cibles pouvant avoir été touchées, le Louvre a de son côté démenti en soirée l'avoir été.

Selon la source policière, une enquête a été ouverte notamment pour atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée. Elle a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.

Un rançongiciel exploite des failles de sécurité d'une entreprise ou d'un individu pour chiffrer et bloquer ses systèmes informatiques, exigeant une rançon pour les débloquer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Record du monde pour Armand Duplantis, encore champion olympique

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Armand Duplantis a battu son propre record du monde à Paris, devant une foule en délire. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Armand Duplantis a réussi son pari fou. Le perchiste suédois s'est offert un deuxième titre olympique consécutif en battant son propre record du monde à Paris. Il a franchi la barre record de 6m25.

"Mondo" Duplantis a réalisé l'exploit qu'il avait manqué lors des derniers championnats d'Europe à Rome. Après deux essais manqués, il a finalement franchi la barre de 6m25 devant un public en délire lundi au Stade de France.

Ce record dépasse d'un centimètre celui qu'il avait établi à Xiamen le 20 avril. Le Suédois de 24 ans s'était déjà assuré son titre une demi-heure plus tôt lorsqu'il a été le seul à franchir 6m00. Il avait également effacé facilement une barre à 6m10 pour battre une première fois le record olympique.

Avant "Mondo", seuls l'Américain Bob Richards, en 1952 et 1956, et la Russe Yelena Isinbayeva, en 2004 et 2008, avaient obtenu deux titres olympiques au saut à la perche. L'argent est revenu à l'Américain Sam Kendricks (5m95) et le bronze au Grec Emmanouil Karalis (5m90).

L'or après l'argent

Médaillée d'argent il y a trois ans à Tokyo, la Britannique Keely Hodgkinson est devenue championne olympique du 800 m. Elle s'est imposée en 1'56''72 devant l'Ethiopienne Tsige Duguma et la Kényane Mary Moraa.

Le 5000 m féminin est revenu à la Kényane Beatrice Chebet (14'28''56). La médaillée de bronze des Mondiaux 2023 a battu au sprint sa compatriote Faith Kipyegon, championne du monde en titre. Cette dernière, d'abord disqualifiée, a finalement récupéré sa médaille d'argent après appel. Le bronze est revenu à la Néerlandaise Sifa Hassan.

L'Américaine Valarie Allman a quant à elle remporté son deuxième titre olympique consécutif du lancer du disque avec un jet mesuré à 69m50.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles

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Le montant de l'amende infligée à l'entreprise sera décidé lors d'une nouvelle audience (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/Alastair Grant)

Google a été reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles concernant son moteur de recherche, selon une décision rendue lundi par un juge de Washington. Cela concerne notamment les contrats l'imposant comme logiciel par défaut sur des appareils.

Selon les documents que l'AFP a pu consulter, le juge a estimé que, "après avoir étudié attentivement les témoignages et les preuves, la cour est arrivée à cette conclusion: Google est un monopole et il a agi de manière à maintenir ce monopole". Une nouvelle audience devra déterminer le montant de l'amende infligée à l'entreprise.

Le groupe de Mountain View (Californie), qui va faire appel, était accusé d'avoir versé des dizaines de milliards de dollars, jusqu'à 26 milliards de dollars uniquement l'année dernière, pour s'assurer que son moteur de recherche était celui par défaut sur un certain nombre de smartphones et de navigateurs Internet, l'essentiel de cette somme étant versée à Apple.

"Les accords de distribution signés par Google préemptent une part importante du marché des moteurs de recherche et empêchent ses rivaux d'opportunités pour venir le concurrencer", a justifié le juge dans sa décision. Déjà malmené par la chute des marchés financiers au niveau mondial, le titre d'Alphabet, la maison-mère de Google, a renforcé ses pertes et a terminé en recul de 4,61% à la clôture de Wall Street, à 160,64 dollars.

Dans un communiqué, le ministre américain de la justice, Merrick Garland, a qualifié la décision de "victoire historique pour le peuple américain". "Aucune entreprise n'est au-dessus des lois, le département de la justice continuera à faire appliquer nos lois contre les pratiques anticoncurrentielles", a-t-il ajouté.

Google, par une déclaration de son président des affaires mondiales Kent Walker, a de son côté estimé que la décision reconnaissait "que Google propose le meilleur moteur de recherche, mais conclut que nous ne devrions pas être autorisés à le rendre facilement disponible". "Dans ces conditions nous comptons faire appel", a ajouté M. Walker.

"Universellement accessible et utile"

Le département américain de la justice estimait que cette pratique enfreignait le droit de la concurrence, considérant ces contrats comme illégaux, alors que son outil de recherche est déjà ultra dominant sur le marché. Durant le procès, qui s'était achevé début mai à Washington, le juge avait exprimé des doutes sur le fait que le gouvernement avait démontré que ces accords ne respectaient pas le droit à la concurrence américain.

Mais il avait également mis en doute la défense de Google, se demandant comment un moteur de recherche rival aurait la capacité de payer le prix fort à Apple pour obtenir une position privilégiée sur ses appareils. Google a par ailleurs assuré que les recherches effectuées sur Amazon, Facebook ou encore Expedia (voyagiste) relevaient de la concurrence à son moteur de recherche, une affirmation également questionnée par le juge.

Si l'activité sur ces sites en ligne était prise en compte pour définir le marché de la recherche sur Internet, cela mettrait à mal l'argumentation du gouvernement. Lors des audiences à l'automne dernier, le directeur de Google, Sundar Pichai, et d'autres cadres supérieurs ont été appelés à la barre. M. Pichai a mis en avant la mission de sa société selon lui: rendre l'information "universellement accessible et utile" à tous.

Pour les autorités de la concurrence, le marché pertinent est celui des recherches générales des internautes - Google en détient 80% aux Etats-Unis.

"Préjudiciable pour Google"

Selon le site Statcounter, le moteur de recherche de Google représente au début juillet plus de 90% du marché mondial et même plus de 95% des recherches réalisées sur smartphone. Le moteur de recherche est un élément important du modèle commercial du groupe, puisqu'il représentait en 2023 plus de 175 milliards de dollars de revenus publicitaires, sur un chiffre d'affaires global de 307 milliards de dollars.

Mais il sert également de porte d'entrée pour les services associés de Google et met en valeur les vidéos de sa plateforme YouTube, qui viennent ajouter 62 milliards de dollars de revenus publicitaires. "La défaite de Google est énorme. S'il y avait une obligation de désinvestissement, cela viendrait couper Google de sa principale source de revenus. Même interdire ces accords de distribution pourrait être préjudiciable pour Google", a estimé dans un commentaire l'analyste pour Emarketer Evelyn Mitchell-Wolf.

C'est la première fois que les autorités américaines de la concurrence affrontent une grande entreprise technologique devant un tribunal depuis que Microsoft a été pris pour cible, il y a plus de vingt ans. Ce procès contre Microsoft et la domination du système d'exploitation Windows avait contribué à définir juridiquement comment une plateforme technologique abuse illégalement de son monopole pour punir ses rivaux.

Il s'agit donc d'une victoire majeure pour le département de la justice alors que ce dernier a lancé une série de procédures contre d'autres géants du numérique, à commencer par Amazon, Meta (Facebook, Instagram) ou Microsoft, là encore pour dénoncer des pratiques anticoncurrentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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