International
Israël renforce son étau sur le nord de Gaza - Palestiniens chassés
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/11/une-femme-porte-le-corps-de-son-enfant-tues-dans-un-bombardement-israelien-sur-le-camp-de-refugies-de-khan-younes-dans-le-sud-de-la-bande-de-gaza-1000x600.jpg&description=Israël renforce son étau sur le nord de Gaza - Palestiniens chassés', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'armée israélienne renforce son emprise sur le nord de Gaza. Des milliers de Palestiniens fuient vers le sud dans l'espoir de trouver un abri, après plus d'un mois de bombardements et d'un siège qui les prive de nourriture et d'eau.
"Ils partent parce qu'ils comprennent que le Hamas a perdu le contrôle du nord et que la situation est plus sécurisée dans le sud", a affirmé mercredi soir le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari, ajoutant que le "couloir d'évacuation" ouvert pour quelques heures chaque jour depuis le 5 novembre vers le sud de Gaza serait de nouveau opérationnel jeudi.
Mercredi, près de 50'000 habitants ont quitté la ville de Gaza, selon l'armée israélienne, portant à 72'000 personnes le nombre de personnes parties depuis cette date, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha).
Milliers d'habitants acculés
Cependant, des centaines de milliers d'autres habitants se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d'eau qui traverse le territoire d'est en ouest, "dans une situation humanitaire désastreuse", souligne l'agence onusienne.
"Ils luttent pour obtenir les quantités minimales d'eau et de nourriture nécessaires à leur survie", ajoute cette source.
"Conférence humanitaire" en France
La France accueille jeudi une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide, rendue quasi impossible dans ce secteur par les bombardements ininterrompus israéliens.
Le gouvernement israélien ne sera pas représenté à cette conférence organisée à l'Elysée, et les pays arabes n'y enverront pas de représentant du plus haut niveau.
Tout le monde a "intérêt à ce que la situation humanitaire s'améliore à Gaza, y compris Israël", a estimé mercredi la présidence française.
Netanyahu exclut un cessez-le-feu
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre, lors de son attaque sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.
Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que des négociations menées par le Qatar étaient en cours pour la libération de douze otages, dont six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours dans le territoire soumis aux bombardements et à un siège total depuis plus d'un mois.
Selon un nouveau bilan des autorités israéliennes mercredi, 239 personnes sont retenues à Gaza.
Plus de 10'500 morts
Israël a juré d'"anéantir le Hamas" en représailles à l'attaque de combattants du mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien.
Les bombardements d'Israël dans la bande de Gaza ont fait 10'569 morts, en majorité des civils, dont 4324 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Combats au sol Gaza-Ville
L'armée israélienne a assuré mercredi qu'elle était entrée "profondément" à l'intérieur de la ville de Gaza où les combats au sol font rage. Trente-six militaires israéliens y sont morts depuis le lancement de l'offensive terrestre le 27 octobre.
Selon Israël, la ville abrite le "centre" du Hamas, retranché dans un réseau de tunnels de plusieurs centaines de kilomètres.
L'AFP a pu s'approcher mercredi de l'épicentre des combats dans le nord de Gaza lors d'une visite organisée par l'armée israélienne. Palmiers brûlés, lampadaires tordus, panneaux de signalisation déformés témoignaient de l'intensité de l'offensive le long de la route côtière en ruine.
"Nous avons perdu quelques soldats, nous avons subi quelques pertes, mais nous allons de l'avant", a assuré le commandant Ido qui menait la visite. "Nous sommes ici jusqu'à la fin".
1,5 million de déplacés entassés
Arrivée au sud, où s'entassent des centaines de milliers de réfugiés dans des conditions déplorables, la Palestinienne Ola el-Ghul a décrit un périple "effrayant". "Nous étions tellement nombreux. Nous tenions des drapeaux blancs. C'est vrai que nous avions peur, mais finalement nous avons réussi à passer", a-t-elle raconté à l'AFP.
Selon un pointage réalisé par l'ONU le week-end dernier, quelque 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés par la guerre.
La surpopulation dans les abris de l'ONU, avec pour corollaire la dégradation des conditions sanitaires, "reste une préoccupation majeure", selon l'Ocha, qui souligne que "les produits alimentaires essentiels tels que le riz, les légumineuses et l'huile végétale sont presque épuisés".
Aide toujours dérisoire
Le territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, et l'aide internationale arrive au compte-gouttes. L'Ocha a dénombré 756 camions depuis le 21 octobre et la réouverture partielle du passage de Rafah avec l'Egypte.
Gaza, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Par ailleurs, l'évacuation vers l'Egypte des blessés palestiniens et des binationaux a été à nouveau interrompue mercredi, selon un responsable palestinien.
"Pas de réoccupation", dit Blinken
Le gouvernement israélien a jugé mercredi "très prématuré" d'évoquer des "scénarios" futurs pour Gaza, où il veut rendre impossible tout retour du Hamas.
Israël devra alors "avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie", a déclaré Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques. Mais "il ne s'agira pas d'une occupation" du territoire d'où Israël s'est retiré en 2005, a-t-il assuré.
Les Etats-Unis ne veulent "pas de réoccupation de Gaza après la fin du conflit. Pas de blocus ou de siège de Gaza. Pas de réduction de territoire", a affirmé mercredi soir le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à l'issue d'une réunion du G7 à Tokyo.
"Pas de déplacement contraint"
L'administration américaine ne veut "aucun déplacement contraint des Palestiniens de Gaza. Pas maintenant et pas après la guerre", a assuré M. Blinken, dont le pays est un allié indéfectible d'Israël.
La communauté internationale craint une extension du conflit, notamment à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran. Selon un décompte de l'AFP, les violences ont fait 83 morts côté libanais, dont 11 civils.
L'aviation israélienne a également visé mercredi soir des positions du Hezbollah en Syrie, tuant trois combattants pro-iraniens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les Etats-Unis ont eux frappé mercredi une "installation de stockage d'armes" en Syrie liée selon eux à l'Iran, en réponse à des attaques contre des personnels américains qui se sont multipliées depuis le début de la guerre à Gaza. Selon l'OSDH, cette frappe a fait neuf morts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Suspension des trains Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles
La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi la suspension de "tous les trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles" jusqu'à nouvel ordre, après un double incident technique intervenu dans le tunnel sous la Manche.
"Il y a eu un problème d'alimentation électrique du tunnel sous la Manche suivi de l'arrêt d'une navette shuttle sous le tunnel", a expliqué une porte-parole d'Eurostar, "ce qui fait que tous les trajets en provenance ou à destination de Londres sont suspendus jusqu'à nouvel ordre en attente d'un déblocage".
La compagnie avait prévenu un peu plus tôt que la circulation de ses trains via le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent était très perturbée et conseillait à ses clients de reporter leur voyage.
"Merci d'éviter de vous rendre à la gare"
"Merci d'éviter de vous rendre à la gare, sauf si vous avez déjà un billet pour voyager aujourd'hui", indique la compagnie sur son site internet.
Eurostar propose mardi aux clients affectés d'échanger gratuitement leur billet, ou d'annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d'échange.
Un nombre record de 19,5 millions de clients avaient voyagé avec Eurostar l'an dernier, soit 850'000 de plus qu'en 2023.
Plusieurs entreprises ont annoncé leur intention ces derniers mois d'ouvrir des lignes concurrentes à l'Eurostar, aujourd'hui seul à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche reliant Londres au continent.
Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l'accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, jusqu'ici réservé à l'Eurostar et indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Restauration ratée d'un tableau du Christ: décès de la peintre
Devenue une insolite star mondiale en 2012 après la restauration totalement ratée d'un portrait du Christ, qui avait causé l'hilarité des internautes et attiré les curieux dans sa petite ville du nord-est de l'Espagne, Cecilia Giménez est décédée à l'âge de 94 ans.
"En août 2012, la célèbre restauration de l'Ecce Homo de Borja fut montrée; en raison du mauvais état de conservation de l'oeuvre, Cecilia, avec la meilleure intention du monde, avait décidé de repeindre l'oeuvre par-dessus", rappelle dans un message publié sur Facebook la fondation qui gère le sanctuaire où ce tableau est toujours visible, et qui a annoncé le décès de la nonagénaire.
"Cecilia Giménez devint ainsi l'un des personnages les plus célèbres de 2012 et continue encore aujourd'hui à susciter l'intérêt, non seulement des personnes qui se rendent au Sanctuaire de la Miséricorde, lieu que Cecilia adorait, mais aussi de différents médias", poursuit-elle.
En 2012, Cecilia Gimenez avait provoqué la consternation des protecteurs du patrimoine et l'hilarité chez les internautes du monde entier par son travail très personnel.
Curiosité touristique
Chevelure aux allures de pelage de singe, bouche effacée et nez maladroitement stylisé nés sous son pinceau n'avaient plus rien à voir avec l'original, un "Ecce Homo" aux traits fins coiffé d'une couronne d'épines peint par un artiste local, Elias Garcia Martinez. L'oeuvre, réalisée dans les années 1910, n'était pas classée.
Borja avait ensuite reçu en un an 57'000 visiteurs venus voir la peinture.
Partout dans le monde, le visage méconnaissable du nouvel "Ecce Homo" avait immédiatement inspiré de nombreuses versions détournées à partir notamment de photos du roi d'Espagne Juan Carlos en 2012, de Michael Jackson ou encore d'Homer Simpson, et même des masques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde
L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.
La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.
"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.
"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".
Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.
Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.
Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.
La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.
Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.
Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.
Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.
La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie
La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.
La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.
Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).
Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.
AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.
Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.
Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.
Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
LausanneIl y a 2 jours
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
CultureIl y a 2 jours
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
-
SuisseIl y a 3 jours
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
-
InternationalIl y a 2 jours
Washington a proposé à Kiev des garanties de sécurité pour 15 ans
-
InternationalIl y a 3 jours
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
InternationalIl y a 2 jours
Kosovo: le parti du premier ministre sortant arrive en tête
-
InternationalIl y a 2 jours
La science helvétique renoue avec ses succès passés en Europe
-
FootballIl y a 2 jours
Serie A: l'Inter reprend la tête à l'AC Milan


