International
Au 100e jour de la guerre à Gaza, la situation humanitaire empire
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La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas est entrée dimanche dans son centième jour malgré des appels à une trêve du conflit. La bande de Gaza est plongée dans une crise humanitaire majeure, avec la crainte d'un embrasement régional.
"Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni 'l'Axe du Mal', ni personne d'autre", a martelé samedi Benjamin Netanyahu, alors que son pays fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye et saisie par l'Afrique du Sud.
Israël est en outre confronté, à sa frontière nord, à des attaques du mouvement islamiste libanais Hezbollah, qui fait partie de "l'axe de la résistance" mis en place par l'Iran et comprenant des groupes armés hostiles Israël et son allié, les Etats-unis.
"La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin massifs de ces 100 derniers jours entachent notre humanité commune", a déclaré le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU (UNRWA), Philippe Lazzarini, en visite dans le territoire côtier assiégé.
Selon lui, une génération entière d'enfants de Gaza est "traumatisée", les maladies continuent à se propager et la "famine" menace.
Nuage de fumée
Un nuage de fumée s'est élevé dimanche matin au-dessus de la ville de Khan Younès après un bombardement israélien, selon un photographe de l'AFP.
L'armée israélienne a dit ces derniers jours concentrer ses opérations sur cette ville du sud du territoire où sont massés des centaines de milliers de civils après avoir fui les bombardements massifs dans le nord du territoire au début de la guerre.
Elle a fait état dimanche de la mort d'un de ses soldats, portant à 188 le nombre de militaires tués depuis le début des opérations terrestres à Gaza le 27 octobre.
Samedi, des dizaines de personnes avaient prié autour de dépouilles de proches, devant l'hôpital al-Najjar de Rafah (sud). Bassam Arafa brandit la photo d'une fillette sur son téléphone: "cette petite fille, qu'est-ce qu'elle leur a fait? Elle est morte affamée, avec un morceau de pain dans la main".
Graves pénuries
Le blocus israélien, renforcé avec la guerre, provoque de graves pénuries de vivres et de carburant dans toute la bande de Gaza où le système de santé s'effondre chaque jour davantage.
Selon un journaliste de l'AFP à Rafah, les télécommunications semblaient être rétablies dimanche à Gaza deux jours après leur arrêt, signalé vendredi par Paltel, principal opérateur palestinien.
Mais la pluie et le froid rendent encore plus difficile la survie au quotidien des familles, qui campent dans la cour du complexe médical al-Nasser, à Khan Younès. "Mais où pouvons-nous aller", se lamente la quadragénaire Nabila Abu Zayed.
L'ONU estime que 1.9 million de personnes, soit près de 85% de la population, ont dû quitter leur logement. Nombreux sont ceux qui cherchent un refuge à Rafah ou dans d'autres localités du sud alors que le ministère de la Santé local répète qu'il n'y a pas d'infrastructures pour les accueillir.
Son porte-parole accuse Israël de "cibler délibérément les hôpitaux (...) pour les mettre hors service" et met en garde contre des "répercussions dévastatrices".
Les hôpitaux, pourtant protégés par le droit international humanitaire, ont été frappés dans le territoire à plusieurs reprises par l'armée israélienne.
Israël accuse le Hamas de se servir d'hôpitaux comme bases et d'utiliser les civils comme boucliers humains, ce que le mouvement palestinien dément. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), moins de la moitié des hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnent, et ce, partiellement.
Un embrasement redouté
En dehors de Gaza, les craintes d'un embrasement régional grandissent après de nouvelles frappes contre les Houthis, des rebelles yéménites soutenus par l'Iran qui multiplient les attaques en mer Rouge contre des navires qui seraient liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.
Les Etats-Unis ont déclaré que leurs forces avaient atteint un "site radar au Yémen" après que des sites de ces rebelles ont été touchés par des frappes américaines et britanniques.
L'armée israélienne a dit en outre dimanche avoir tué "quatre terroristes" qui s'étaient infiltrés depuis le sud du Liban en Israël.
Les échanges de tirs entre le Hezbollah et les forces israéliennes sont quasi quotidiens depuis le 7 octobre.
Grève de 100 minutes
En Israël, les familles et les proches d'otages restent très mobilisés pour obtenir le retour de leurs proches, tentant de faire pression sur le gouvernement.
La grande centrale syndicale Histadrout a annoncé une grève de 100 minutes débutant à 11h00 (10h00 en Suisse) pour marquer les 100 jours de détention des otages à Gaza.
Des milliers de personnes s'étaient rassemblées samedi à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages.
"C'est 100 jours de trop, tout le monde devrait être de retour", déclare Bashir al-Zayadna, 27 ans, dont l'oncle et le cousin, Youssef et Hamza al-Zayadna, 53 et 22 ans, sont retenus en otage.
Appelant à la fin de la guerre à Gaza et "du cercle vicieux de la violence", il ajoute: "Chaque heure, chaque jour" qui passent "mettent en danger mes proches, et tous les autres otages". Il n'espère qu'une chose: pouvoir serrer ses proches dans ses bras et "leur dire que tout est fini".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Festival de Cannes: les membres du jury ont été désignés
L'actrice américaine Halle Berry, l'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani et le cinéaste sud-coréen Hong Sangsoo font partie du jury du prochain festival de Cannes, présidé par la comédienne française Juliette Binoche, ont annoncé les organisateurs lundi.
Composé de neuf membres (cinq femmes et quatre hommes), ce jury, où figurent également l'actrice italienne Alba Rohrwacher et le comédien américain Jeremy Strong, devra notamment décerner la Palme d'or de la 78e édition, qui se tient du 13 au 24 mai.
La cinéaste indienne Payal Kapadia, Grand Prix l'an dernier, le réalisateur mexicain Carlos Reygadas et le documentariste de République démocratique du Congo (RDC) Dieudo Hamadi complètent ce panel très international qui devra départager les 21 films retenus en compétition.
Les frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne ("Jeune mères"), l'Iranien Jafar Panahi ("Un simple accident"), l'Américain Wes Anderson ("The Phoenician Scheme") ou la Française Hafsia Herzi ("La petite dernière") se disputeront les faveurs du jury, qui désignera notamment le successeur d'"Anora" de l'Américain Sean Baker, Palme d'or 2024, au sommet du palmarès cannois.
L'année dernière, le jury du festival était présidé par la cinéaste américaine Greta Gerwig ("Barbie") et comptait notamment parmi ses membres l'acteur français Omar Sy et le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Grosse panne d'électricité en Espagne: retour partiel du courant
L'électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 35% en début de soirée, après de longues heures d'une coupure de courant exceptionnelle, d'origine inconnue. Toute la péninsule ibérique a été touchée.
Au Portugal, le courant pourrait être rétabli dans tout le pays "cette nuit", selon le gestionnaire de réseau.
En fin de journée à Madrid, les bouches de métro fermées, les bus saturés, des milliers de personnes sont rentrées chez elles à pied. Dans le centre de la capitale, tous les véhicules ont été pris dans un embouteillage monstre au milieu duquel zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin. Mais dans la soirée, feux rouges et façades des magasins s'allumaient progressivement.
Peu après 20h30, le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 35% en Espagne.
Plus tôt, après avoir tenu une "réunion extraordinaire du conseil de sécurité national", le premier ministre Pedro Sanchez avait assuré que "l'Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations". "Il n'y a pas de problèmes d'insécurité. Notre système hospitalier marche correctement", a-t-il ajouté, en appelant les citoyens "à agir avec responsabilité et civisme".
"Nous n'avons toujours pas d'informations concluantes sur les causes" de la panne, a encore dit M. Sanchez, en appelant les habitants à "s'informer par les canaux officiels" de communication et ne pas spéculer.
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu'il n'y avait "pas d'indication d'une cyberattaque à ce stade".
La coupure de courant, d'une ampleur "exceptionnelle" selon REE, a débuté à 12h30, provoquant le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.
Lundi soir, 11 trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports.
L'approvisionnement a été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont "été réactivées dans tout le pays", selon M. Sanchez.
Piégés dans des ascenseurs
A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d'un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d'embouteillages monstres.
En fin de journée, rentrer chez soi a tourné à l'épreuve pour de nombreux Madrilènes. De longues files improvisées s'étiraient sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. "Regardez, la queue fait mille virages", se désespère Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. "J'ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu'à chez moi..."
La compagnie Telefónica a précisé qu'elle opérait "grâce à des générateurs et des batteries". Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l'arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d'électricité.
Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l'intérieur d'ascenseurs, selon les autorités régionales.
Lumières à Porto, Lisbonne dans le noir
D'après la radio publique RNE, la coupure n'a pas affecté les îles Canaries et les îles Baléares.
Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l'organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.
Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a annoncé en soirée avoir rétabli le courant chez quelque 750'000 consommateurs, sur un total de 6,5 millions.
"J'espère que nous parviendrons à équilibrer tout le système pendant cette nuit", a déclaré aux médias l'administrateur de REN Joao Faria Conceiçao.
Les stations d'approvisionnement de la région de Porto, la grande ville du nord du pays, sont de nouveau opérationnelles, mais la capitale Lisbonne était toujours privée d'électricité à la tombée de la nuit.
Problème de réseau, apparemment
"Il s'agirait apparemment d'un problème dans le réseau de transport (d'énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne", a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l'agence de presse Lusa.
Récemment, dans le monde, hors coupures d'électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d'électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l'Argentine et l'Uruguay en juin 2019, ainsi que l'Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d'un black-out géant.
En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d'électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d'une heure.
Trois ans, auparavant, l'Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d'électricité le 28 septembre 2003.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Iran: l'explosion mortelle dans le port résulte d'une "négligence"
Le ministre iranien de l'intérieur, Eskandar Momeni, a déclaré lundi que l'explosion survenue samedi dans le plus grand port commercial du pays était due à la "négligence" et au non-respect des mesures de sécurité.
"Certains coupables ont été identifiés et convoqués (...). Il y a eu des manquements, notamment le non-respect des mesures de sécurité et la négligence en terme de défense passive", a déclaré M. Momeni à la télévision d'Etat, ajoutant que les matériaux qui étaient stockés auraient dû être dispersés.
L'explosion samedi a provoqué la mort d'une quarantaine de personnes, tandis qu'un millier d'autres ont été blessées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le PAM de l'ONU va réduire ses effectifs de 25 à 30%
Le Programme alimentaire mondial de l'ONU, très touché par les coupes dans l'aide internationale des Etats-Unis, va devoir réduire ses effectifs de 25 à 30% dans le monde. Cela pourrait concerner jusqu'à 6000 personnes, selon un message au personnel vu par l'AFP.
"La prévision de contribution pour 2025 s'élève actuellement à 6,4 milliards de dollars, soit une réduction de 40 pour cent par rapport à l'année dernière", a écrit Stephen Omollo, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM) dans cet e-mail envoyé aux employés.
"A l'issue d'une série de réunions au cours desquelles l'équipe de direction a examiné tous les aspects de notre situation (financière), nous sommes parvenus à la conclusion que le PAM devrait réduire son personnel de 25 à 30 pour cent à l'échelle mondiale, ce qui pourrait concerner jusqu'à 6000 postes alors que nous nous préparons pour 2026", poursuit-il.
L'agence, bras armé de l'ONU dans la lutte contre la faim dans le monde, proposera notamment des mesures de départ négocié, réduira les contrats de courte durée à son siège de Rome, et intègrera les départs à la retraite dans ses réductions d'effectifs, mais cela risque "de ne pas suffire", a-t-il prévenu.
Un grand nombre d'agences et départements de l'ONU ressentent déjà les impacts des coupes sombres dans les contributions des donateurs, en particulier des Etats-Unis, les forçant à réduire des opérations vitales pour des millions de personnes à travers le monde.
L'administration du président américain Donald Trump a supprimé 83%, soit "des dizaines de milliards de dollars", des programmes de l'agence de développement américaine USAID, qui gérait à elle seule jusqu'à présent un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, soit 42% de l'aide humanitaire déboursée mondialement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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