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International

"50" otages ont été tués dans les frappes israéliennes (Hamas)

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L'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, soumis aussi à "un siège total" qui les prive d'eau, de nourriture et d'électricité. Des images satellite publiées jeudi montrent des quartiers entiers rasés par les bombes. (© KEYSTONE/AP/Ali Mahmoud)

Le Hamas a estimé jeudi à "près de 50" le nombre d'otages tués dans les frappes menées depuis 20 jours par l'armée israélienne sur la bande de Gaza, en riposte à l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement islamiste palestinien dans le sud d'Israël.

Depuis le 7 octobre, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza où le Hamas affirme que plus de 7000 personnes sont mortes, en majorité des civils dont environ 3000 enfants.

Pendant la nuit de mercredi à jeudi, l'armée israélienne a mené un "raid ciblé" avec des chars dans le nord de la bande de Gaza, en prélude à une offensive terrestre annoncée à plusieurs reprises et confirmée mercredi soir par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a promis "d'anéantir" le Hamas.

L'armée a diffusé des images en noir et blanc du raid, montrant des véhicules blindés et des bulldozers passant au travers d'un grillage de protection, similaire à celui séparant Israël de la bande de Gaza.

Des vidéos tournées par l'AFPTV depuis Sdérot, dans le sud d'Israël, montrent un énorme nuage de fumée s'élevant au-dessus du nord de Gaza.

Enlèvements

Le 7 octobre, des centaines de combattants du mouvement islamiste se sont infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, lors d'une attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. Environ 1400 personnes, selon les autorités israéliennes, ont été tuées depuis le début de la guerre, dont un millier de civils morts le jour de l'attaque.

Selon l'armée israélienne, 224 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été enlevés au cours de cette attaque par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.

La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, "estiment que le nombre d'otages sionistes qui ont été tués dans la bande de Gaza à cause des bombardements et des massacres sionistes, a atteint près de cinquante", a déclaré jeudi le groupe islamiste sur Telegram.

Les autorités israéliennes n'ont pas confirmé ce chiffre, que l'AFP n'a pas pu vérifier de manière indépendante.

Inquiétudes pour les civils

Pendant le raid nocturne, les soldats ont "frappé de nombreux terroristes, leurs infrastructures et des positions de lancement de roquettes antichars", avant de "quitter la zone", a annoncé l'armée.

Une possible opération terrestre israélienne provoque l'inquiétude de la communauté internationale sur le sort des civils palestiniens de la bande de Gaza, où s'entassent 2,4 millions d'habitants dans des conditions humanitaires désastreuses.

Ce territoire pauvre de 362 kilomètres carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.

Des images satellite publiées jeudi montrent l'ampleur des destructions dans le territoire palestinien, où des quartiers entiers ont été rasés par les bombardements.

Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud. Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.

Toutefois, les frappes continuent aussi de toucher le sud, voisin de la frontière égyptienne, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils.

Jeudi, une adolescente a été sortie des décombres d'un immeuble de Khan Younès, une ville du sud du territoire. Elle a été transportée à l'hôpital après 35 heures passées sous les décombres.

"Aucun endroit n'est sûr à Gaza"

"Aucun endroit n'est sûr à Gaza", a affirmé jeudi la coordinatrice des affaires humanitaires de l'ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings.

"Où qu'on aille, on mourra", lâche Rahma Saqallah, qui s'apprête à quitter la région de Khan Younès. Cette femme avait quitté la ville de Gaza, bombardée par l'armée israélienne, vers le sud, avec son mari et ses quatre enfants.

Elle y est retournée jeudi avec sa fille seulement, les autres ayant péri dans une frappe contre une maison dans laquelle ils se croyaient en sécurité.

"J'ai survécu à cinq guerres et un million d'escalades", déclare Jawaher al-Aqraa, une professeur d'anglais réfugiée chez son frère dans le camp de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. "Mais avec cette guerre, j'ai l'impression de ne faire qu'attendre mon tour pour mourir".

Le président français Emmanuel Macron a jugé mercredi, au Caire, qu'une offensive terrestre israélienne, si elle devait être "massive", serait une "erreur". Son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a, lui, appelé à éviter une "invasion terrestre de Gaza".

Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a affirmé mercredi qu'Israël avait "le droit" et "la responsabilité" de se défendre, mais qu'il devait faire tout son possible "pour protéger les civils innocents".

- "Pauses" humanitaires -

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé mardi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et condamné les "violations claires du droit humanitaire" dans le territoire palestinien, provoquant la colère d'Israël.

Pour les Etats-Unis, un cessez-le-feu "à ce stade ne bénéficierait qu'au Hamas". La Maison Blanche a suggéré plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

Aide humanitaire limitée

Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, débattent quant à eux d'éventuelles "pauses" humanitaires.

Seuls quelques dizaines de camions d'aide humanitaire sont arrivés à Gaza depuis le 21 octobre via l'Egypte, alors qu'au moins cent camions par jour seraient nécessaires, estime l'ONU qui réclame d'urgence la livraison de carburant pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux, pomper et purifier l'eau.

Ce qu'Israël exclut, affirmant que cela profiterait au Hamas et à ses opérations militaires.

Selon Mohammed Abu Selmeya, le directeur de l'hôpital Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand du territoire, "dix hôpitaux sont déjà hors service" et "plus de 90% des médicaments et des produits sont épuisés".

Alors qu'une partie de la communauté internationale redoute un embrasement régional, les échanges de tirs se multiplient à la frontière entre Israël et le Liban, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.

La tension est très vive aussi en Cisjordanie occupée, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.

La Banque centrale européenne est "très attentive" au risque économique posé par la guerre, qui pourrait notamment faire grimper les prix de l'énergie, a déclaré jeudi sa présidente, Christine Lagarde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican

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Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich. (© KEYSTONE/AP/Kenny Holston)

Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s'entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Il célébrera ensuite Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.

Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07h45 à l'aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe".

Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d'Italia (FDI, post-fasciste), s'était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré au Financial Times.

M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

Trump invité à Rome

M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H00, au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne.

Le président américain s'est dit sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s'est aussi déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé.

Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Critiques et dialogue

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Des défaites sans conséquence pour les Suisses

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60 points cette saison pour Kevin Fiala. (© KEYSTONE/AP/William Liang)

Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.

Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.

Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Fin du moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques

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Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio (à gauche) a exprimé son impatience en quittant Paris, où il a rencontré ses homologues européens jeudi. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA / POOL)

Le Kremlin a considéré comme "expiré" le moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques, entré en vigueur en mars pour 30 jours. Quelques heures plus tôt, Washington a menacé de quitter la table des négociations si Moscou et Kiev tergiversent trop.

Cette annonce éloigne, à ce stade, la perspective d'un arrêt imminent des combats, après plus de trois ans d'invasion russe, alors que Donald Trump veut tout faire pour arracher "un deal" entre l'Ukraine et la Russie et obtenir la paix au plus vite.

En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et plusieurs dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.

"Pas d'autres instructions"

La Maison Blanche s'était félicitée en mars d'avoir obtenu, séparément, l'accord de Moscou et de Kiev pour un arrêt des attaques visant les infrastructures énergétiques du camp adverse. Environ un mois plus tard, il est remis au placard par la présidence russe.

Le mois de moratoire "a en effet expiré", a dit le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors de son briefing quotidien. "Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a-t-il ajouté, actant la fin, côté russe, de ce fragile accord, vu toutefois comme "un certain progrès".

Dans les faits, un certain flou persistait déjà sur ses conditions et la date réelle de son entrée en vigueur; les Russes disant le 18 mars, à l'issue d'un appel Poutine-Trump, et Kiev quelques jours plus tard, après des pourparlers avec les Américains.

De surcroît, Kiev comme Moscou s'accusaient presque quotidiennement de le violer, symbole de sa fragilité et de la difficulté à s'assurer de son respect.

Paix "faisable ou non" ?

Avant l'annonce de cette trêve limitée aux sites énergétiques, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev, mais écarté par Vladimir Poutine.

Vendredi, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a verbalisé l'impatience de Washington, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non".

Il a menacé de "passer à autre chose" si les Etats-Unis venaient à établir que la paix "n'est pas possible", contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures".

"D'autres priorités"

"Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant "des semaines et des mois".

Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour une nouvelle réunion. Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev la fin du précieux soutien militaire américain.

Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations lancées par Washington. Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi. Mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.

De son côté, Marco Rubio a appelé jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord", mettant ainsi la pression sur Kiev et Moscou.

Nouvelles attaques russes

En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et une centaine ont été blessées dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du maire Igor Terekhov.

A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale. Moscou a affirmé vendredi que ces frappes avaient visé des sites "militaires ukrainiens".

En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.

Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu'Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l'accord d'ici le 26 avril. La veille, Donald Trump avait assuré que l'accord bilatéral serait signé "jeudi prochain".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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