International
Imran Khan inculpé pour divulgation de documents classifiés
L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré depuis août, a été inculpé lundi de divulgation de documents classifiés. Une affaire pour laquelle il risque une longue peine de prison.
"Il a été inculpé aujourd'hui et l'acte a été lu à haute voix en sa présence", a déclaré le procureur Shah Khawar, de l'Agence fédérale d'investigations, devant la prison d'Adiala à Rawalpindi, au sud de la capitale Islamabad, où M. Khan, 71 ans, est détenu.
L'affaire concerne un câble diplomatique de l'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, que M. Khan a présenté comme la preuve d'un complot américain contre lui soutenu par les militaires pakistanais. Les Etats-Unis et l'armée pakistanaise ont démenti cette affirmation.
Shah Mahmood Qureshi, ancien ministre des Affaires étrangères et numéro deux du parti fondé par M. Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a également été inculpé dans cette affaire.
Selon les avocats de M. Khan, cette accusation est passible de 14 ans de prison, voire, dans les circonstances les plus extrêmes, de la peine de mort.
Procédure à huis clos
Les deux hommes ont été inculpés en vertu de la loi sur les secrets officiels, qui date de l'époque coloniale, lors d'une procédure "menée dans les locaux du tribunal, sans accès du public ou des médias", a déclaré un porte-parole du PTI.
"Nous allons contester cette décision", a déclaré à la presse l'avocat de M. Khan, Umar Khan Niazi. "Le public est derrière Imran Khan."
Imran Khan, une ancienne star du cricket, arrivé au pouvoir en 2018 et destitué par une motion de censure en avril 2022, jouit d'un immense soutien populaire au Pakistan.
Mais sa campagne de défiance à l'égard du puissant establishment militaire a été suivie d'un sévère retour de bâton.
Des milliers de sympathisants du PTI ont été arrêtés, et la quasi-totalité des dirigeants ont été contraints à la clandestinité. Nombre d'entre eux ont ensuite abandonné le parti.
"Il fait l'objet de poursuites judiciaires, mais l'intention du régime est très claire: il ne veut lui laisser aucune possibilité de s'en sortir, que les accusations soient réelles ou inventées", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Rasul Bakhsh Rais.
Plus de 200 affaires
M. Khan est poursuivi dans plus de 200 affaires depuis qu'il a été chassé du pouvoir par une motion de censure en avril 2022. Il considère que ces poursuites sont motivées par des considérations politiques.
Il accuse l'armée, qui l'avait aidé à accéder au pouvoir en 2018 mais dont il a depuis perdu le soutien selon les analystes, de chercher à l'empêcher de reprendre la tête du pays.
Il avait déjà été arrêté pour corruption en mai et détenu pendant trois jours avant d'être libéré. Son arrestation avait déclenché de violentes manifestations de ses supporteurs dans tout le pays contre l'armée.
Fin août, un tribunal d'Islamabad avait suspendu une condamnation à trois ans de prison pour corruption, qui avait mené à son incarcération et à son inéligibilité pour les prochaines élections. Mais M. Khan reste en détention provisoire pour l'affaire des documents divulgués.
Le Pakistan est actuellement dirigé par un gouvernement intérimaire. Des élections, repoussées de plusieurs mois, doivent en principe avoir lieu en janvier 2024.
A l'approche de ce scrutin, l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, principal adversaire politique d'Imran Khan, a fait son retour samedi à Islamabad après quatre ans d'exil auto-imposé à Londres.
Liberté sous caution
Il reste sous le coup d'une condamnation à sept ans de prison pour corruption datant de 2018, une peine qu'il n'a que partiellement effectuée. Un tribunal d'Islamabad lui avait accordé deux jours plus tôt la liberté sous caution, ce qui lui a évité d'être arrêté à son retour.
Le sort des dirigeants pakistanais dépend de leurs relations avec l'armée, et les tribunaux pakistanais sont souvent utilisés pour engluer les dirigeants politiques dans d'interminables procédures, destinées selon les défenseurs des droits humains à étouffer toute contestation.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gut-Behrami doit se reprendre à La Thuile
Un deuxième super-G est programmé vendredi à La Thuile en Coupe du monde dames. Lara Gut-Berhrami, 4e jeudi, doit se racheter pour reprendre le large au classement de la spécialité.
La Tessinoise ne compte en effet plus que 45 points d'avance sur sa rivale Federica Brignone (3e du super-G jeudi) dans la Coupe du monde de super-G, à deux courses de la fin. "LGB" reste néanmoins idéalement placée pour décrocher à la fin du mois son sixième petit globe dans la spécialité.
Federica Brignone aura quant à elle l'occasion de se rapprocher un peu plus du sacre au classement général. Sa marge sur Lara Gut-Behrami est de 332 points, alors que la Tessinoise n'a plus que quatre courses à son programme 2024/25. A noter que le deuxième super-G prévu à La Thuile pourrait être reporté à samedi en cas de mauvaises conditions météorologiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Cour suprême examinera le possible procès de Bolsonaro
La Cour suprême du Brésil examinera le 25 mars si doit s'ouvrir un procès contre l'ancien président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d'État, après le rejet jeudi par le parquet des arguments présentés par sa défense.
Si aucun délai n'est imposé aux juges pour déterminer s'il existe des éléments suffisants pour l'ouverture d'un procès devant la plus haute instance du pays, ils pourraient rendre leur décision le jour même, a expliqué une source de la Cour à l'AFP.
L'ex-président d'extrême-droite (2019-2022) a ironisé sur X : "Il semble que le processus légal, par ici, fonctionne à la vitesse de la lumière".
Au total, 34 personnes, dont plusieurs anciens ministres et des militaires haut gradés, ont été inculpées en février, accusées d'avoir conspiré pour empêcher le retour au pouvoir de l'actuel président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, tombeur de Jair Bolsonaro à la présidentielle de 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sans l'Unrwa, une génération d'enfants sacrifiée, dit Lazzarini
Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en proie à d'importantes difficultés financières a prévenu que si celle-ci devait disparaître, une génération d'enfants serait privée d'éducation, "semant les graines d'un plus grand extrémisme".
Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a assuré jeudi que l'agence des Nations unies faisait face à une situation financière extrêmement tendue, soulignant qu'il existait un "risque réel d'effondrement et d'implosion de l'agence".
Si cela devait se produire, a-t-il déclaré à l'AFP, "nous sacrifierions définitivement une génération d'enfants, qui seraient privés d'une éducation correcte".
"Si vous privez 100'000 filles et garçons de Gaza, par exemple, d'éducation, et s'ils n'ont aucun avenir", a-t-il mis en garde, et "s'ils n'ont comme seule école que leur désespoir et une vie dans les décombres, je dirais que nous ne faisons que semer les graines d'un plus grand extrémisme".
"C'est la recette d'un désastre", a-t-il ajouté.
Six millions de réfugiés
Créée en 1949, l'Unrwa opère dans les Territoires palestiniens occupés en fournissant des services aux réfugiés, notamment dans les domaines de l'éducation, la santé et l'assainissement.
M. Lazzarini a qualifié l'agence de "bouée de sauvetage" pour près de six millions de réfugiés palestiniens à qui elle vient en aide à Gaza, en Cisjordanie occupée, au Liban, en Jordanie et en Syrie.
Mais les autorités israéliennes accusent des employés de l'Unrwa d'implication dans l'attaque du 7-Octobre.
Ces accusations avaient poussé d'importants donateurs à suspendre leur financement de l'agence. Une enquête onusienne avait établi en août que neuf membres de son personnel "pourraient avoir été impliqués".
Fin janvier, Israël a mis fin à l'action de l'Unrwa sur son territoire, conséquence d'une loi votée en octobre qui n'interdit en revanche pas son activité en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza.
Irremplaçable
M. Lazzarini avait estimé en début de semaine que l'Unrwa ne pourrait être remplacée, si elle venait à disparaître, que par des institutions palestiniennes. Il avait à cette occasion admis que d'autres organisations pourraient se substituer à l'Unrwa pour acheminer des camions d'aide humanitaire à Gaza.
Mais il a souligné que le champ d'action de l'UNRWA était beaucoup plus vaste. "Nous fournissons avant tout des services de type gouvernemental", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Je ne vois donc pas d'ONG ou d'agences de l'ONU se lancer soudainement dans la fourniture de services de type public".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La ville de Mexico veut des corridas sans cruauté animale
La ville de Mexico a proposé jeudi d'interdire les corridas avec mise à mort ou maltraitant les taureaux, une mesure visant à transformer ce spectacle controversé dans l'une des métropoles les plus importantes de la tradition tauromachique en Amérique latine.
La maire de la capitale, Clara Brugada, estime que sa proposition permettra d'appliquer la réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement en décembre, qui a interdit la maltraitance animale et garantit la protection des animaux.
"La grandiose ville de Mexico ne peut pas maintenir la cruauté comme spectacle, et encore moins la prolongation de la souffrance et la mort d'un animal pour le divertissement", a déclaré Mme Brugada en présentant publiquement mardi sa proposition, qui sera débattue en conseil municipal.
L'intention de la maire est d'interdire "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène" afin qu'une fois le spectacle terminé, l'animal retourne dans son élevage.
Pas d'objets tranchants
La proposition interdirait l'utilisation d'objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau", comme les épées, les lances ou les banderilles (bâtons munis de harpons que le matador plante dans le garrot du taureau), autorisant seulement la cape et la muleta (drap rouge), a précisé l'élue.
Les cornes du taureau devraient également être protégées pour éviter de blesser d'autres animaux ou des personnes. Chaque animal verrait son temps par corrida limité à 10 minutes, pour un maximum d'une demi-heure au total.
La maire créerait également la notion juridique de "spectacle de taureaux sans violence", qui vise à préserver l'activité économique et les emplois entourant la tauromachie.
Le temple des corridas dans la capitale, la Monumental Plaza de Toros Mexico, est le plus imposant au monde avec une capacité de 42'000 spectateurs.
Clara Brugada a assuré que les entreprises et les promoteurs ont accepté de "passer à un spectacle de taureaux sans violence".
Fin de saison
Cette annonce survient quelques jours après la dernière corrida de la saison célébrée dans l'arène de Mexico, où ont participé des matadors espagnols et mexicains.
Des litiges juridiques durent depuis des années entre les promoteurs des corridas et les défenseurs des animaux.
"La culture, la musique, l'art et les droits changent, évoluent, se transforment. Et les grandes villes ont l'obligation de se transformer en même temps", a estimé la maire.
Quatre des 32 États mexicains interdisent les corridas de taureaux.
D'autres pays d'Amérique latine ont débattu de cet enjeu. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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