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Immunité de Trump: la Cour suprême refuse de statuer en urgence

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Des tentatives similaires d'invoquer une immunité présidentielle de Donald Trump ont été rejetées par des magistrats. Mais le temple du droit américain n'a jamais directement dit si un ancien chef de l'Etat bénéficiait d'une immunité contre des poursuites pénales. (© KEYSTONE/AP/Reba Saldanha)

Donald Trump était-il protégé par l'immunité présidentielle lorsqu'il a tenté d'inverser les résultats de l'élection de 2020? La Cour suprême a refusé vendredi de statuer en urgence sur cette question, une aubaine pour Trump qui espère repousser le début de son procès

Le tempétueux milliardaire, inculpé dans quatre affaires pénales et candidat à l'élection de novembre 2024, doit être jugé à partir du 4 mars pour ses pressions lors de la dernière présidentielle.

Mais ses avocats tentent par tous les moyens de décaler le calendrier judiciaire afin qu'il ne coïncide pas avec celui de l'élection présidentielle. Les primaires républicaines débutent dès janvier et pourraient s'étirer jusqu'en juin.

Bras-de-fer autour du calendrier

Ses conseils ont ainsi, entre autres, invoqué l'argument selon lequel Donald Trump jouit d'une "immunité absolue" pour tous les actes qu'il a commis lorsqu'il était à la Maison Blanche. Et qu'il ne devrait pas, pour cette raison, être poursuivi.

La juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats de ce procès fédéral, a rejeté début décembre une première requête en immunité, considérant qu'aucun texte ne protégeait un ex-président contre des poursuites pénales.

Les avocats de Donald Trump ont fait appel de cette décision, réclamant à une cour d'appel de trancher sur le sujet. Cette étape supplémentaire, qui débutera le 9 janvier, pourrait toutefois prendre de longues semaines et risque, in fine, de décaler le début du procès de l'ancien président.

Mi-décembre, le procureur fédéral Jack Smith a saisi la Cour suprême des Etats-Unis, demandant à la plus haute juridiction du pays de statuer directement sur cette question, sans attendre la décision de la cour d'appel.

Ce que la Cour suprême, à majorité conservatrice après avoir été largement remaniée par Donald Trump, a donc refusé vendredi. Le temple du droit américain n'a jamais explicitement dit si un ancien président bénéficiait d'une immunité contre des poursuites pénales.

Localement, des tentatives similaires d'invoquer une immunité présidentielle de Donald Trump ont été rejetée par des magistrats de juridictions inférieures. La jurisprudence est d'autant plus floue que Donald Trump est le premier ex-président des Etats-Unis à être inculpé au pénal.

Trois affaires

Au total, cette cour, dont les arrêts sont régulièrement critiqués par les démocrates, pourrait être appelée trancher trois fois cette année sur le sort de Donald Trump.

En plus de cette question d'immunité présidentielle, le temple du droit a accepté de statuer sur une loi utilisée dans des poursuites contre l'ancien président et des centaines de ses partisans déchaînés qui avaient attaqué le Congrès des Etats-Unis le 6 janvier 2021.

Il y a aussi la question du Colorado: une cour a déclaré Donald Trump inéligible aux primaires républicaines de cet Etat américain en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole. L'ancien président crie à "l'ingérence électorale" et appelle la Cour suprême des Etats-Unis à lui donner raison.

Election, procès, élection, procès: le milliardaire républicain s'apprête à vivre une année en tous points extraordinaire, ponctuée d'allées et venues entre les tribunaux et les estrades de campagne. Ni un passage par la case prison, ni un retour à la Maison Blanche, ne sont pour l'heure à exclure pour le républicain -- une situation complètement hors normes sur laquelle il a capitalisé.

A chaque rebondissement de sa saga judiciaire tentaculaire, Donald Trump a jusqu'ici levé des sommes folles et grimpé dans les sondages, grâce à ses partisans, convaincus qu'il est victime d'une cabale politique. Il n'a d'ailleurs pas attendu pour faire campagne sur la décision de la Cour suprême: "En ce moment crucial, je vous demande votre soutien", a-t-il écrit à ses partisans dans un courriel d'appel aux dons.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Cristiano Ronaldo, l'étoile a pâli pour de bon

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Le déclin de Cristiano Ronaldo semble inéluctable (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Impuissant pour empêcher l'élimination du Portugal, Cristiano Ronaldo a encore été fantomatique vendredi en quart de finale de l'Euro contre l'équipe de France (0-0, 5-3 tab).

Son déclin a paru irrémédiable lors, peut-être, de sa dernière grande compétition internationale.

A l'issue d'une séance de tirs au but dans laquelle il a transformé son essai, il n'a pas fondu en larmes comme au tour précédent lorsqu'il avait manqué le pénalty de la gagne en prolongation face à la Slovénie. Il est juste resté éteint, avant de glisser quelques mots de consolation à l'autre vétéran Pepe, 41 ans, en pleurs lui.

Lorsque l'on joue encore à 39 ans, c'est que l'on a soif de records, que l'on veut repousser les limites. Hélas pour les Portugais et lui, Cristiano Ronaldo ne gagnera pas un second Euro après 2016. Il ne battra pas non plus l'un des records qu'il était probablement venu chercher, le titre de plus vieux buteur dans un Euro.

En cinq matches de cette édition allemande, "CR7" n'a inscrit aucun but. Sa première chance était survenue contre la Turquie en phase de poules, mais il avait préféré, et c'est tout à son honneur, faire la passe à son lieutenant Bruno Fernandes, pour un but assuré de son équipe.

De rares traits de génie

Vendredi soir, il a livré l'un de ses matches les plus insipides depuis longtemps en sélection. Le public portugais avait pourtant encore de grands espoirs à entendre les encouragements dont il a bénéficié à l'échauffement. Et à certains moments, devant des restes de magie, comme un grand pont sur Eduardo Camavinga (51e), les fans se sont volontiers enflammés pour leur capitaine.

Mais ce fut bien maigre. A la mi-temps, Ronaldo qui dans sa carrière a toujours aimé attirer la lumière, n'avait touché que 11 ballons. Il n'était certes pas dans une position simple, en pointe face aux deux monstres que sont sur cette compétition les défenseurs William Saliba et Dayot Upamecano.

Et pour exister, Ronaldo a parfois dû faire le travail ingrat des faux appels et du "pivot gang", comme en avait plaisanté pour son propre cas Kylian Mbappé, son fan de la première heure.

Timide

Ses colossales cuisses l'ont aidé à tenir sur ses jambes pour remplir ce rôle, quand il était pressé dans le dos par les Français, mais les muscles ont semblé bien fatigués et ont nécessité un massage interminable avant que ne commence la prolongation.

Une image en disait long: au milieu du premier acte Cristiano Ronaldo a semblé se préparer pour frapper un coup franc, les jambes écartées et les bras tendus, mais a finalement laissé faire Bruno Fernandes. Une manière de battre sa coulpe? Lors du 8e de finale contre la Slovénie, le Portugais avait vendangé un nombre incalculable de coups francs.

Mais l'orgueil est revenu. Alors que le temps pressait, à la 85e minute, il a voulu se charger d'un coup franc dangereux, mais l'a tiré dans le mur.

Tout reste possible...

Et en tout début de prolongation, Ronaldo manqua ce qu'il n'aurait jamais manqué il y a cinq ans, en plantant dans le sol sa reprise sur un centre de Bernardo Silva. Francisco Conceiçao est tout de suite venu le consoler en lui prenant le visage. Le sélectionneur Roberto Martinez, qui s'était laissé aller à se prendre la tête, a vite applaudi pour rectifier. Pour ménager l'idole déchue.

Autre étrange image: lors des pauses de ce long match, alors que ses partenaires échangaient avec leur sélectionneur, Ronaldo restait par terre au milieu de leur cercle, écoutant avec un sourire timide, n'intervenant pas. La passation de génération était consommée. Même si on le sait, Cristiano Ronaldo serait capable d'annoncer dans 18 mois qu'il veut disputer le Mondial 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Mbappé méconnaissable, mais qualifié pour les demies avec les Bleus

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Mbappé est passé à côté du quart de finale, mais il aura l'occasion de se racheter (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Ce n'est pas seulement parce qu'il est masqué qu'on ne reconnaît pas Kylian Mbappé, méconnaissable lors du quart de finale France - Portugal (0-0, 5-3 tab).

Mais le no 10 aura une chance de lancer enfin son Euro 2024 puisque les Bleus sont en demies.

Le capitaine n'était même plus sur le terrain pour la séance de tirs au but, remplacé à la mi-temps de la prolongation par Bradley Barcola. C'est lui qui a demandé à sortir. "Je ne me sentais plus, j'étais trop fatigué", a raconté le joueur.

Didier Deschamps se privait ainsi de son tireur de pénalty numéro un, mais qui n'était vraiment pas dans son assiette. Et puis, n'avait-il pas manqué le dernier tir au but contre la Suisse en 8e de finale de l'Euro 2021 ?

En doudoune de survêtement, car la soirée était fraîche à Hambourg, Mbappé (83 sélection, 48 buts) a fêté les tirs au but réussis de ses coéquipiers et la frappe de Joao Felix sur le poteau. Il ne compte toujours qu'un seul but marqué en Championnat d'Europe en huit matches, le penalty transformé contre la Pologne (1-1).

"Le plus important c'est qu'on gagne"

"Le plus important c'est qu'on gagne, je n'ai mis qu'un but et on est en demi-finale et je suis toujours très content", a-t-il lancé dans un large sourire.

L'essentiel est dans la qualification, mais Mbappé n'a rien fait pour soigner l'inefficacité chronique des Bleus en Allemagne: trois buts au compteur et aucun marqué dans le jeu par des attaquants, puisque deux buts contre son camp complètent son penalty.

Mbappé a notamment déçu par des frappes sans tonus vendredi. Après un bon appui avec N'Golo Kanté, il a tiré dans les bras de Diogo Costa (50e), et il était méconnaissable sur ses deux frappes du temps additionnel, une dans les nuages (93e), une de poussin alors qu'Ousmane Dembélé l'avait mis sur orbite (95e).

Sa seule contribution à la feuille de match est l'avertissement donné à Palhinha pour une faute sur lui (80e). Son gâchis le plus spectaculaire reste ce contrôle mal inspiré avant une frappe contrée par la défense portugaise alors qu'Ousmane Dembélé l'avait idéalement décalé en début de prolongation (97e).

"Pleine poire"

Mais cela aurait pu être pire. Une frayeur a saisi le camp français quand Kylian Mbappé a pris un coup sur son nez cassé, sur un fait de jeu malheureux, un ballon envoyé fort de la tête par Bernardo Silva (55e).

Mbappé est resté à terre, son masque ôté a laissé voir un nez un peu violacé par le coup. "Je l'ai pris pleine poire!" a-t-il plaisanté. "Après j'ai fini par terre, je ne voyais pas trop bien au début, mais après ça allait". Il a repris le jeu, sans jamais toutefois faire d'étincelles.

"Je n'ai pas retrouvé toutes mes jambes", avait admis le capitaine la veille du match. Sa première course du match avait déjà trahi cet état de fait, lui qui n'avait pas pu prendre de vitesse Joao Cancelo à la 16e. Mais il aura l'occasion de se refaire en demies face à l'Espagne, pays de son futur club, le Real Madrid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Venezuela: enquête sur un projet de "déstabilisation" de l'Etat

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Le Président Maduro (centre) a demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL GUTIERREZ)

Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête après les déclarations de paramilitaires colombiens affirmant avoir été sollicités pour "déstabiliser" le gouvernement du président Maduro, en quête d'une réélection le 28 juillet.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le groupe baptisé "Autodéfenses conquérantes de la Sierra Nevada" assure avoir été contacté pour "déstabiliser le gouvernement de la République du Venezuela", "porter atteinte à l'infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s'il était réélu en nous infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues".

"Le ministère public a désigné le 83e parquet national pour enquêter sur et sanctionner les nouvelles menaces de magnicide à l'encontre du chef de l'Etat", a écrit sur X le procureur général Tarek William Saab.

M. Maduro avait quelques minutes avant cette déclaration demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. "Ils ont été contactés par des membres de l'extrême droite vénézuélienne pour infiltrer un millier d'hommes afin de générer des violences dans les Etats frontaliers", a dit M. Maduro dans son émission radio.

Cette accusation s'inscrit aux côtés d'autres allégations formulées par le gouvernement depuis le début de l'année à propos de présumés plans conspiratoires de l'opposition, accusée de chercher à commettre des "fraudes" après le scrutin présidentiel.

M. Maduro a également accusé il y a deux semaines son principal rival à la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, de fomenter un coup d'Etat après que ce dernier a refusé de signer un accord de respect du résultat de l'élection proposé par le pouvoir.

M. Gonzalez a été désigné candidat par la coalition d'opposition à la place de la leader Maria Corina Machado, déclarée inéligible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le Canada écarte le Venezuela et retrouve l'Argentine en demies

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La joie des Canadiens, demi-finalistes de la Copa America (© KEYSTONE/AP/Richard Rodriguez)

Le Canada figure dans le dernier carré pour sa première participation à la Copa America.

Les hommes de Jesse Marsch sont venus à bout, dans le vacarme de l'enceinte d'Arlington au Texas, du Venezuela après une séance de tirs au but remportée 4-3. Ils avaient globalement dominé les 90 minutes d'un temps réglementaire animé (1-1).

Les joueurs à la feuille d'érable tenteront de prendre en demi-finale leur revanche sur l'Argentine de Lionel Messi, tenante du titre, qu'ils ont croisée en match d'ouverture (défaite 2-0).

L'entame des Rouges était idéale, avec l'ouverture du score à la 13e. Le joueur lillois Jonathan David a provoqué sur son côté droit, avant de glisser le ballon à Jacob Sheffelburg qui n'avait plus qu'à le glisser au fond des filets.

Le Canada a ensuite multiplié les occasions, dans une rencontre ultra-animée. A la 24e, Sheffelburg est ainsi passé près du doublé avec une frappe sauvée in extremis par le gardien vénézuélien. Mais les vénézuéliens ont poussé, avec une vague d'occasions en seconde période. Et à la 63e, la digue canadienne a cédé sur un lob du plat du pied de l'attaquant Salomon Rondon.

De quoi faire exulter les supporters vénézuéliens. Ceux-ci ont cependant été douchés en fin de soirée par une séance de tirs au but où les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Le sixième tir a fait la différence: le Venezuela a raté mais le Canada pas, Ismael Kone envoyant son équipe dans le dernier carré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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