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International

Zelensky met la pression pour une adhésion à l'Otan

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Volodymyr Zelensky souhaite que l'Ukraine adhère au plus vite à l'Otan. (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi l'Otan à intégrer son pays dans ses rangs et à lui livrer plus d'armes pour combattre la Russie. Un chiffon rouge pour Moscou qui considère l'Alliance atlantique comme une menace existentielle.

L'Ukraine réclame depuis des années cette adhésion, et plus encore depuis l'invasion russe de février 2022, y voyant la seule réelle garantie de sa sécurité face à Moscou.

Favorable sur le principe à l'intégration de ce pays, l'Otan se montre en revanche très vague concernant le calendrier, son entrée dans l'organisation risquant de provoquer une escalade dans le conflit car la Russie considère un tel élargissement comme une ligne rouge.

"Le sommet de l'Otan à Vilnius (en juillet) peut devenir historique", a martelé M. Zelensky, jugeant "important que l'Ukraine (y) reçoive l'invitation appropriée" à rejoindre cette organisation. "Il est temps", a-t-il insisté.

"Que l'Ukraine l'emporte"

M. Stoltenberg a quant à lui réitéré le soutien de l'Alliance aux ambitions ukrainiennes mais n'a rien dit du calendrier, estimant que la priorité devait être de gagner la guerre.

"L'avenir de l'Ukraine est dans la famille euro-atlantique, l'avenir de l'Ukraine est dans l'Otan. En même temps, le principal objectif de l'Alliance, de ses membres, est de s'assurer que l'Ukraine l'emporte", a relevé le responsable.

Il a néanmoins assuré que la question de l'adhésion serait débattue au sommet du mois de juillet en Lituanie, auquel il espère voir M. Zelensky participer.

"Je reconnais bien sûr que le président Zelensky va soulever la question de l'adhésion, de garanties de sécurité, et ce sera tout en haut de l'ordre du jour", a-t-il dit.

Le Kremlin a répété, de son côté, jeudi par la voix de Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, qu'un des objectifs de son offensive était justement d'empêcher toute entrée de l'Ukraine dans l'Alliance atlantique car "cela constituerait une menace sérieuse pour notre pays et sa sécurité".

N'étant pas parvenue à remporter une victoire militaire rapide, la Russie présente désormais le conflit en Ukraine comme une guerre par procuration de l'Otan et l'invasion de ce pays comme une nécessité.

Zelensky demande des armes

Sur la question de l'aide militaire occidentale à l'Ukraine, Volodymyr Zelensky a pressé M. Stoltenberg d'en faire plus. Car Kiev dit avoir besoin d'urgence de chasseurs, de blindés, d'artillerie et de systèmes de tir de longue portée pour frapper les entrepôts russes, loin derrière la ligne de front.

Après avoir résisté tout l'hiver aux assauts russes sur le front de l'Est, les forces ukrainiennes préparent leur propre offensive pour le printemps ou l'été mais, pour cela, elles doivent faire le plein de munitions et d'armes.

M. Zelensky a d'ailleurs souligné que l'objectif restait "la libération complète des terres (ukrainiennes) de l'occupant russe".

"Quantités énormes de munitions"

Mais entre stocks insuffisants, crainte d'escalade et problèmes logistiques, Européens et Américains se sont montrés plus prudents que Kiev ne l'aurait voulu.

M. Zelensky a donc incité M. Stoltenberg à l'aider à "surmonter la réticence de nos partenaires concernant la livraison de certaines armes, à savoir (celles) de longue portée, une aviation moderne, de l'artillerie, des véhicules blindés".

En attendant, l'Ukraine paie avec "les vies de nos soldats, qui n'ont pas encore reçu les outils de défense indispensables", a souligné le président ukrainien.

La capacité de Kiev à monter une contre-offensive d'ampleur est le grand sujet de conjectures de ce début de printemps, après une longue phase de guerre d'usure destinée à épuiser l'ennemi russe.

Si la défense acharnée de Bakhmout - la ville épicentre des combats dans l'est - a coûté cher aux assaillants russes, l'armée ukrainienne a aussi enregistré des pertes importantes et consomme de précieux stocks de munitions.

M. Stoltenberg a dans ce contexte relevé que les discussions prévues pour vendredi avec les Etats membres de l'Otan sur la base militaire américaine de Ramstein en Allemagne allaient porter sur des livraisons d'armes supplémentaires, sans préciser lesquelles.

L'Alliance est focalisée sur les fournitures de munitions pour les systèmes déjà déployés en Ukraine, a-t-il précisé. "Je m'attends à ce que les alliés (au sein de l'organisation) et les partenaires de l'Otan fassent de nouvelles annonces concrètes de soutien militaire à l'Ukraine".

"Il est extrêmement important de s'assurer que les systèmes, les armes qui sont déjà en Ukraine fonctionnent comme il se doit, c'est-à-dire qu'il faut des munitions, des quantités énormes de munitions, des pièces détachées, de la maintenance", a dit M. Stoltenberg.

Les Occidentaux ont fourni plus de 150 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, dont 65 milliards dans le domaine militaire, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Suisse - Italie: Dan Ndoye piston droit

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Dan Ndoye rugira-t-il à nouveau aujourd'hui ? (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Fidèle à sa légende, Murat Yakin a réservé une surprise du chef avant le huitième de finale de l’Euro face à l’Italie ce samedi à Berlin ; la titularisation de Dan Ndoye comme piston droit.

Après avoir livré les quatre matches amicaux avant cet Euro comme piston gauche et avoir occupé le flanc de l’attaque lors des trois matches de la phase de poules, le Vaudois devra fermer le flanc droit. Il sera aidé dans sa tâche par Fabian Rieder qui évoluera, comme dimanche dernier face à l’Allemagne, plus haut dans ce couloir. Remplaçant dimanche, Ruben Vargas retrouve sa place de titulaire en attaque.

Dan Ndoye a, ainsi, été préféré à Leonidas Stergiou pour remplacer Silvan Widmer, suspendu. Pourtant, Murat Yakin avait annoncé dimanche dernier que le joueur du VfB Stuttgart devrait être aligné contre l’Italie. Les derniers entraînements l’ont très certainement amené à changer son fusil d’épaule.

Titulaire en défense centrale, Ricardo Rodriguez deviendra ce soir le troisième joueur suisse le plus sélectionné de l’histoire. Comme Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri, le Zurichois a dépassé Heinz Hermann et ses 118 sélections. Cette 119e cape sera sa 25e dans un tournoi final. Il n’a pas manqué une seule rencontre de l’équipe de Suisse en Coupe du monde et à l’Euro depuis le rendez-vous contre l’Equateur le 15 juin 2014 à Brasilia.

Ricardo Rodriguez est, par ailleurs, l’un des cinq joueurs sous la menace d’une suspension pour un éventuel quart de finale en cas de carton jaune. Ndoye, Remo Freuler, Vicent Sierro et Granit Xhaka sont les quatre autres joueurs qui font face à ce péril.

La Suisse évoluera dans la composition suivante face à l’Italie : Sommer ; Schär, Akanji, Rodriguez ; Ndoye, Freuler, Xhaka, Aebischer ; Rieder, Vargas ; Embolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Combats acharnés à Gaza, situation humanitaire "désastreuse"

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Une femme tient le corps de sa fille tuée dans un bombardement israélien sur un immeuble résidentiel du camp de réfugiés de Maghazi. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Des combats acharnés opposent samedi l'armée israélienne à des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Les conditions de vie des habitants y sont "désastreuses", indique l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la présente guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste en Israël le 7 octobre, ne connaît pas de répit à travers le territoire palestinien, et fait craindre un embrasement au Liban.

Les troupes israéliennes avaient lancé le 7 mai une offensive terrestre dans la ville de Rafah (sud), alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont regagné depuis en intensité dans plusieurs autres régions, notamment dans le nord.

Depuis jeudi, l'armée israélienne mène une opération à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville, où se trouvent selon elle des "infrastructures terroristes".

"Dizaines de milliers de civils" en fuite

La Défense civile a fait état vendredi de "nombreux morts" et de la fuite de "dizaines de milliers de civils", après un appel de l'armée à évacuer le quartier.

"Dans les rues, les gens paniquaient, ils étaient terrifiés (...) Tout le monde quittait Choujaïya", raconte Samah Hajaj, 42 ans. "On ne sait pas pourquoi ils (les soldats israéliens, ndlr) sont entrés à Choujaïya vu qu'ils y avaient déjà détruit les maisons".

Dans la nuit et samedi matin, des journalistes de l'AFP ont entendu des explosions, des frappes aériennes et des tirs provenant de ce secteur. L'armée israélienne a elle affirmé avoir éliminé vendredi "un grand nombre de terroristes et localisé un dépôt d'armes dans une école".

Toujours dans la ville de Gaza, la Défense civile a indiqué que quatre corps et six blessés avaient été dégagés des décombres d'un bâtiment touché par une bombe israélienne dans le secteur d'al-Sedra.

Centre médical détruit par une bombe

Dans le centre du territoire palestinien, où l'armée a dit avoir éliminé de "nombreux" combattants, des habitants déblayaient des gravats dans le camp de réfugiés de Maghazi après une frappe nocturne sur une maison qui a touché un centre médical.

"La pharmacie, le service d'ophtalmologie et le département des urgences ont été complètement détruits. Il ne reste plus que des débris", a indiqué Tarek Qandeel, directeur du centre.

Tentes de déplacés visées

Plus au sud, cinq corps ont été découverts à la suite d'un bombardement sur des tentes de déplacés dans le secteur d'al-Mawasi, près de Rafah, d'après des médecins.

L'armée poursuit des opérations dans cette dernière ville, frontalière de l'Egypte, disant y avoir éliminé de "nombreux terroristes".

Des témoins ont fait état de morts et blessés parmi les déplacés du camp de Shakush, à l'ouest de Rafah, après une nouvelle incursion de l'armée israélienne et des tirs. Une source au centre médical Nasser de Khan Younès a dit avoir reçu quatre cadavres en provenance de l'ouest de Rafah.

Près de 38'000 personnes ont péri

Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Son offensive sur la bande de Gaza a fait jusqu'à présent 37.'34 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien assiégé de 2,4 millions d'habitants, dont plus de la moitié ont été déplacés: l'eau et la nourriture manquent et le système de santé est à genoux.

Hôpitaux détruits et aide insuffisante

Un total de 32 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Gaza ont été endommagés depuis le 7 octobre, et parmi eux 20 sont désormais hors-service, selon des chiffres communiqués vendredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de "désastreuses" les conditions de vie dans le territoire palestinien, où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes.

Dans les ruines au milieu des déchets

Des habitants vivent dans des ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre de la bande de Gaza.

"Il n'y a pas d'eau, pas d'assainissement, pas de nourriture", a-t-elle ajouté à propos de Khan Younès (sud).

Propagation au Liban?

Les craintes de voir le conflit se propager au Liban se sont récemment amplifiées avec une surenchère verbale entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas.

Depuis le 7 octobre, les deux camps échangent quasi quotidiennement des tirs dans la zone frontalière, des violences meurtrières ayant poussé à la fuite des milliers d'habitants de part et d'autre de la frontière.

Le Hezbollah a dit vendredi avoir lancé plusieurs attaques sur des positions militaires israéliennes près de la frontière, et annoncé la mort d'un de ses combattants, tué par un tir israélien.

Téhéran, son allié, a averti samedi Israël que "l'axe de la résistance", qui comprend l'Iran et ses alliés régionaux, pourrait se mobiliser s'il lançait une offensive "à grande échelle" au Liban.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé qu'Israël ne voulait pas de guerre avec le Hezbollah, mais averti que son pays avait "la capacité de ramener le Liban à l'Age de pierre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Victoire en sprint et pole pour Verstappen

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Max Verstappen a remporté les trois courses sprint disputées cette saison. (© KEYSTONE/AP/Darko Bandic)

Samedi de rêve pour Max Verstappen (Red Bull) sur le circuit de son écurie Red Bull à Spielberg.

Le triple champion du monde en titre a remporté la course sprint du Grand Prix d'Autriche avant de décrocher la pole position pour l'épreuve dominicale.

Le Néerlandais, qui a ainsi empoché les trois sprints disputés cette saison, s'est imposé sur le Red Bull Ring au terme des 23 tours de ce sprint. Il a devancé les deux McLaren d'Oscar Piastri et de Lando Norris, le Britannique George Russell (Mercedes) prenant quant à lui la quatrième place.

Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), seulement 10e sur la grille après avoir été incapable de réaliser un chrono en Q3 vendredi après un problème du système anti-calage, est parvenu à remonter au 7e rang pour grappiller deux points.

Max Verstappen a réalisé ensuite une démonstration dans les qualifications de la course principale du week-end. Il a devancé de 404 millièmes son dauphin Lando Norris pour décrocher sa 40e pole en Formule 1, la huitième en onze Grands Prix depuis le début de l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Législatives françaises: les bureaux de vote ouvrent en outre-mer

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Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon sont les premiers à avoir commencé à voter pour élire leurs représentants à l'Assemblée nationale (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Le premier tour de législatives à grand suspense a débuté samedi en France avec l'ouverture des premiers bureaux de vote à 08h00 (midi en Suisse) à Saint-Pierre-et-Miquelon, a indiqué à l'AFP la préfecture de cette collectivité d'outre-mer en Atlantique Nord.

Les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française et ceux vivant sur le continent américain voteront aussi samedi. Pour la plupart des électeurs, ceux établis en métropole, le scrutin commencera dimanche à 08h00. La France est suspendue à l'hypothèse de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir à l'issue du second tour le 7 juillet.

Sondeurs et politiques s'attendent à une participation en très forte hausse par rapport aux législatives de 2022, pour lesquelles 47,51% des électeurs s'étaient déplacés. Cette fois-ci, la participation pourrait atteindre voire dépasser les deux tiers des inscrits. Les premiers résultats sont attendus dès 20h00 dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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