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Hüberli/Brunner doivent rebondir pour la petite finale

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Nina Brunner (à gauche) et Tanja Hüberli (à droite) doivent réagir après leur cruel échec subi en demi-finale (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Tanja Hüberli et Nina Brunner bénéficient d'une deuxième opportunité de conquérir une médaille olympique vendredi en beachvolley.

Le duo alémanique devra vaincre la paire australienne Mariafe Artacho/Taliqua Clancy pour conquérir le bronze.

La Schwytzoise et la Bernoise devront démontrer toute leur force de caractère dès 21h à deux pas de la Tour Eiffel. Elles ont en effet dominé les débats pendant deux sets en demi-finale face à Melissa Humana-Paredes/Brandie Wilkerson, mais ont manqué une balle de match avant de s'incliner en trois manches.

Mariafe Artacho (30 ans) et Taliqua Clancy (32 ans), qui s'étaient parés d'argent aux JO 2021 à Tokyo, abordent cet affrontement avec un léger avantage psychologique. Les Australiennes avaient en effet battu Hüberli/Brunner dans le match pour la 3e place des championnats du monde 2019.

S'il est à portée de main des beachvolleyeuses, le podium semble en revanche hors d'atteinte pour Annik Kälin, 6e de l'heptathlon après la 1re journée, et pour le relais du 4x100 m féminin qui, emmené par Mujinga Kambundji, rêve d'exploit en finale. Ditaji Kambundji sera quant à elle en lice en matinée pour les demi-finales du 100 m haies.

Côté suisse, Morgane Métraux se retrouvera pour sa part sous pression à l'occasion du 3e tour d'un tournoi de golf dont elle occupe seule la tête après deux journées. Enfin, le Parc des Princes sera en ébullition dès 18h pour la finale du tournoi de football masculin. La France partira en quête de l'or face à l'Espagne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Près de 200 militants tués pour l'environnement tués en 2023

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En Asie, les Philippines restent le pays le plus dangereux, avec 17 meurtres de militants pour l'environnement, Global Witness mettant en évidence une tendance croissante aux enlèvements dans la région. (© KEYSTONE/EPA/FRANCIS R. MALASIG)

Près de 200 défenseurs de l'environnement ont été assassinés dans le monde en 2023, a annoncé l'ONG Global Witness dans un rapport publié mardi. La Colombie ressort une fois encore comme le pays le plus dangereux pour les militants

Environ 85% des 196 meurtres de défenseurs de l'environnement et des droits sur les terres commis l'année dernière ont été commis en Amérique du Sud. Global Witness en recense 79 rien qu'en Colombie, le nombre le plus élevé depuis que l'ONG a commencé à réaliser son rapport annuel en 2012.

La plupart de ces crimes se sont produits dans des régions situées au sud-ouest du pays, et des organisations criminelles sont soupçonnées d'avoir perpétré au moins la moitié d'entre eux.

Conférence de l'ONU sur la biodiversité

La Colombie doit accueillir en octobre et novembre la conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP16) dans la ville de Cali, suscitant des inquiétudes sur la sécurité des participants.

Le rapport souligne également le sombre bilan du Honduras, qui a enregistré 18 meurtres, soit le ratio d'homicide par habitant le plus élevé.

Meurtres est enlèvements aux Philippines

En Asie, les Philippines restent le pays le plus dangereux, avec 17 meurtres de militants pour l'environnement, Global Witness mettant en évidence une tendance croissante aux enlèvements dans la région.

"Depuis notre libération, les menaces n'ont pas cessé", ont témoigné dans le rapport Jonila Castro et Jhed Tamano, deux militantes opposées aux projets de poldérisation dans la baie de Manille aux Philippines.

Elles accusent l'armée de les avoir enlevées, bien que les autorités affirment que les deux femmes appartenaient à une insurrection communiste, qu'elles auraient ensuite quitté.

En Afrique, Global Witness n'a enregistré que quatre décès, mais a prévenu que ce chiffre était probablement "largement sous-estimé" compte-tenu de la difficulté à collecter des informations.

Pays européens aussi dénoncés

L'ONG dénonce également les législations britannique et américaine qui prévoient des peines plus sévères pour les manifestants et activistes, ainsi que les "niveaux de surveillance draconiens" dans les pays de l'Union européenne.

Pour la Grande-Bretagne, elle évoque notamment le cas de trois militants écologistes qui s'étaient vu interdire par la justice d'invoquer la crise climatique pour leur défense, et avaient été détenus pour être passés outre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Apple présente ses premiers iPhone dotés de son IA générative

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Apple joue gros sur ses iPhone 16. Son voisin Google et surtout le sud-coréen Samsung, numéro un mondial des smartphones, ont déjà lancé des combinés dotés d'IA générative (archives). (© KEYSTONE/EPA/PETER DASILVA)

Apple a présenté lundi sa nouvelle gamme d'iPhone, les premiers smartphones dotés d'Apple Intelligence, son nouveau système d'intelligence artificielle (IA) générative. Une technologie star de la Silicon Valley dans laquelle le groupe californien a pris du retard.

"Je pense que les gens vont adorer ce que nous faisons avec Apple Intelligence. Lorsque vous commencez à l'utiliser, elle change votre vie", a assuré Tim Cook, le patron de l'entreprise, à l'AFP.

Pour faire durer le suspense lors de sa conférence intitulée "C'est le moment de briller", Apple a d'abord lancé ses nouvelles montres connectées (Apple Watch), qui détectent l'apnée du sommeil, et ses nouveaux écouteurs sans fil (AirPods), dont certains comporteront des prothèses auditives.

La firme américaine compte ainsi percer encore un peu plus sur le marché de la santé, mais elle était surtout attendue dans l'IA générative et la mise à jour de son assistant vocal, Siri.

"Apple Intelligence marque le début d'une nouvelle ère pour Siri", a déclaré Craig Federighi, vice-président d'Apple, dans une vidéo diffusée au siège à Cupertino (Californie) et en ligne.

Selon lui, le nouveau système d'IA rend l'assistant "plus naturel, plus adapté au contexte dans lequel vous vous trouvez, et plus personnel".

Apple a dévoilé Apple Intelligence début juin, un an et demi après que la start-up OpenAI a lancé la vague de l'IA générative avec ChatGPT.

Grâce à cette technologie, les utilisateurs vont notamment pouvoir "transformer des notes en invitation bien rédigée" ou créer des illustrations sur simple requête, a expliqué M. Federighi.

Assistant personnel

Ils verront un résumé de chaque courriel au lieu des deux premières lignes et pourront également poser des questions plus compliquées à Siri, par exemple pour trouver une photo dans leurs albums en la décrivant à l'oral.

Apple joue gros sur ses iPhone 16. Son voisin Google et surtout le sud-coréen Samsung, numéro un mondial des smartphones, ont déjà lancé des combinés dotés d'IA générative.

"Ces nouveaux iPhone sont très importants. C'est la catégorie de produits la plus rentable d'Apple et le rouage essentiel de son univers en pleine expansion de services et d'abonnements, sa deuxième activité la plus rentable", a souligné Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer.

Meta (Facebook, Instagram), Microsoft (principal investisseur d'OpenAI) et Google proposent et commercialisent depuis des mois des outils similaires, qui permettent de produire des contenus de bonne facture sur simple requête en langage courant.

Mais "C'est une chose d'avoir les fonctionnalités, et c'en est une autre de les rendre personnelles et de les intégrer dans l'appareil", note Carolina Milanesi.

L'analyste indépendante pense qu'Apple a suffisamment innové dans les smartphones, avec une nouvelle puce et un nouveau bouton dédié à la caméra, et dans le système d'exploitation, avec l'intégration de l'IA générative, pour inciter de nombreux clients à acheter un nouveau modèle.

Tous les géants technologiques cherchent à mettre au point l'assistant IA parfait, une sorte de secrétaire personnel, bien informé et à disposition en permanence, facilement.

Mise à jour progressive

Apple, fidèle à ses principes sur la confidentialité des données - qui ont contribué à son succès - a insisté sur cet aspect crucial, d'autant que son nouveau système repose en partie sur un partenariat avec OpenAI.

"Nous proposons une intelligence qui vous comprend, d'une manière qui protège votre vie privé", a promis Craig Federighi. "Vos données ne sont jamais stockées ni partagées avec Apple. Elles ne sont utilisées que pour répondre à vos demandes".

Apple a besoin d'un argument de vente pour relancer ses téléphones, en légère perte de vitesse. Pour la période d'avril à juin, le chiffre d'affaires des iPhone a baissé d'1% sur un an, à 39 milliards de dollars.

Certains observateurs ont néanmoins exprimé des doutes sur la capacité d'Apple à capitaliser sur l'IA générative.

D'autant que la mise à jour avec Apple Intelligence va être déployée très progressivement, en commençant par certaines fonctionnalités en anglais pour les Etats-Unis le mois prochain, sur les appareils compatibles (pour les smartphones, les iPhone 15 Pro et tous les iPhone 16).

Dans l'Union européenne, le groupe a reporté sine die le lancement d'Apple Intelligence, du fait d'"incertitudes réglementaires" liées aux nouvelles lois sur les marchés numériques.

L'iPhone 16 d'entrée de gamme sera commercialisé à partir de 800 dollars (970 euros en France), comme le modèle de base l'année dernière, tandis que le modèle professionnel le plus onéreux, l'iPhone 16 Pro Max, coûtera au minimum 1.200 dollars (1.480 euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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EasyJet veut fermer sa base de Toulouse

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Easy Jet justifie la fermeture de la base de Toulouse par une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste (archives). (© KEYSTONE/PETRA OROSZ)

EasyJet souhaite fermer sa base de l'aéroport de Toulouse (Haute-Garonne) et lancer un plan de départs volontaires "limité". Ce dernier concernerait une trentaine d'employés en France, a annoncé mardi la compagnie aérienne britannique.

Présentée aux instances représentatives du personnel, "la proposition de fermeture de la base de Toulouse est due à une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste" qui affecte "la capacité d'easyJet à investir davantage en France", a expliqué le transporteur dans un communiqué.

"EasyJet s'engage à continuer de desservir Toulouse en tant que destination et à proposer des vols à Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l'international", a-t-elle promis.

Deux avions d'easyJet sont actuellement basés à Toulouse, desservant 20 destinations. La compagnie emploie 125 personnes sur place.

Le projet de fermeture, en mars 2025, prévoit de proposer "à chacun des employés" concernés "de poursuivre leur activité au sein d'une autre base française de la compagnie, et le transfert des deux avions easyJet actuellement basés à Toulouse vers d'autres bases de la compagnie en France", selon l'entreprise.

Plus largement, easyJet prévoit "le transfert d'un avion de Roissy à Orly et un plan limité de départs volontaires pour le personnel de cabine de trois des bases françaises de la compagnie", avec un objectif d'une trentaine de salariés sur un effectif actuel de 1.800.

"Notre proposition ne prévoit aucun départ contraint et au cours de cette consultation nos équipes resteront notre priorité", a assuré le directeur d'easyJet pour la France, Bertrand Godinot.

Dans le même temps, la compagnie "souhaite continuer à se développer en France et prévoit notamment une croissance de capacité de plus de 5% cet hiver", selon le communiqué.

Cette restructuration, a assuré easyJet, "fait partie intégrante de la stratégie à long terme de la compagnie pour pérenniser ses activités sur le marché français" et lui permettra "de saisir les opportunités de croissance et de maintenir sa place de deuxième compagnie aérienne en France".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Au Timor oriental, 600'000 fidèles réunis pour la messe du pape

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La messe à Dili représente un lourd défi physique pour le pape, qui doit rester sur place pendant près de trois heures et faire un tour de Papamobile dans la foule, par plus de 30°C, impression de fournaise rehaussée par une humidité tropicale. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Quelque 600'000 fidèles sont réunis mardi sous une chaleur étouffante à Dili, capitale du Timor oriental, pour la messe du pape François, un des temps forts de sa tournée marathon en Asie du Sud-Est et en Océanie.

Cette messe, célébrée sur une vaste esplanade côtière en bordure de la ville, représente un lourd défi physique pour le pape de 87 ans, qui doit rester sur place pendant près de trois heures et faire un tour de Papamobile dans la foule, par plus de 30°C, impression de fournaise rehaussée par une humidité tropicale.

François a été accueilli comme une rock star dans ce pays très catholique d'Asie-Pacifique, où sa visite, la première depuis l'indépendance en 2002, suscite une ferveur hors-normes.

Se protégeant d'un soleil de plomb sous des parapluies jaune et blanc, les fidèles ont convergé toute la journée vers l'esplanade poussiéreuse tandis que les pompiers rafraichissaient la foule avec des lances à eau.

Au total, quelque 600'000 fidèles sont réunis sur l'esplanade et ses alentours, a indiqué dans un communiqué le Vatican, citant une estimation des autorités locales.

"C'est comme si nous avions un nouvel élan pour notre vie, pour les habitants du Timor-Leste, pour la paix", a déclaré à l'AFP Natercia do Menino Jesus Soares, 33 ans, vêtue d'une casquettes, d'un T-shirt et d'un foulard à l'effigie du pape.

Dili a bénéficié d'une rénovation de 12 millions de dollars (10,8 millions d'euros) avant la visite, dont 1 million dépensé pour l'autel du pape, des dépenses qui ont suscité des critiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.

En 2023, environ un million de personnes avaient assisté à la messe du pape à Kinshasa (République démocratique du Congo). Le record est détenu par Manille, aux Philippines, avec six millions de fidèles réunis en 2015.

Bain de foule

Mardi matin, le convoi de François a fendu une foule compacte dans une ambiance délirante, avec des dizaines de milliers de personnes massées le long des routes.

Escorté par des agents de sécurité sur les dents, le pape a salué la foule sous les hurlements et les acclamations, au milieu d'une nuée de téléphones portables et des drapeaux des deux pays.

Cette liesse générale témoigne de l'enthousiasme suscité par l'événement dans ce pays à 98% catholique, où les habitants grimpent sur les toits et les poteaux pour recevoir une bénédiction ou apercevoir l'homme en blanc.

A Dili, le portrait du pape argentin est partout, sur les voitures, les panneaux d'affichage, les vêtements et les vitrines des magasins.

Dans la matinée, Jorge Bergoglio, longtemps pasteur de terrain à l'écoute des plus démunis, s'est rendu dans une école pour enfants handicapés où il s'est à nouveau vu remettre le Tais, écharpe tissée traditionnelle du pays.

Devant le clergé local dans la cathédrale, il a ensuite plaidé contre les "fléaux qui créent vide intérieur et souffrance, tels que l'alcoolisme, la violence et le manque de respect pour la femme".

"Ere de paix"

Cette visite papale dans le pays - évangélisé par les missionnaires dès le XVIe siècle - est la première depuis son indépendance après des siècles de colonisation portugaise et 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999).

Devant les autorités lundi, le pape a salué l'"ère de paix et de liberté" qui s'"est enfin levée" après "des jours sombres et difficiles".

Il a également exhorté les dirigeants à "agir de manière responsable pour prévenir tout type d'abus" contre les "enfants et adolescents", alors que l'Eglise locale est confrontée à un scandale de pédocriminalité qu'elle a longtemps dissimulé.

Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes et domestiques et le travail des enfants reste monnaie courante.

Des associations et ONG ont dénoncé le comportement de la police, qui selon un enregistrement vidéo, a brutalement évacué des étals de vendeurs ambulants puis interpellé une journaliste, ravivant leurs craintes concernant le respect des droits de l'homme dans le pays.

Avant François, Jean-Paul II était le seul pape à s'être rendu à Dili en 1989, lorsque le pays était encore sous occupation indonésienne.

Il s'agit de la troisième étape de la tournée de François en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui s'achèvera à Singapour où il est attendu mercredi. Le pape repartira vendredi pour Rome.

Malgré ses problèmes de santé et le rythme effréné de ce voyage, le chef de l'Eglise catholique est jusqu'ici apparu en bonne forme et souriant, défiant les pronostics et les doutes sur sa capacité à assurer un voyage aussi éprouvant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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