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Hausse du niveau d'alerte sur plusieurs bases américaines en Europe

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Le niveau d'alerte est "Charlie", le deuxième le plus élevé, selon ABC News et CNN, citant des responsables sous couvert d'anonymat (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

L'armée américaine a relevé le niveau d'alerte sur plusieurs de ses bases en Europe, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains. Il s'agit du niveau "Charlie", le deuxième le plus élevé, selon ABC News et CNN, citant des responsables sous couvert d'anonymat.

Ce niveau s'applique "en cas d'incident ou de renseignements faisant état de la probabilité d'une forme d'action terroriste ou ciblant le personnel ou les installations", précise l'armée américaine sur son site en ligne. Le niveau le plus élevé est "Delta", quand une attaque terroriste est en cours ou "imminente".

Contacté par l'AFP, le commandement européen des forces américaines (USEUCOM) n'a pas confirmé ce changement de statut, mais a précisé: "Nous restons vigilants".

Conseil de prudence en Allemagne

Le Pentagone a quant à lui déclaré qu'"en raison d'une combinaison de facteurs susceptibles d'avoir un impact sur la sûreté et la sécurité des militaires américains et de leurs familles stationnés sur le théâtre européen, le commandement américain en Europe redouble d'efforts pour mettre l'accent sur la vigilance pendant les mois d'été".

Le département d'État américain conseille actuellement aux citoyens américains en Allemagne, où se trouve le siège de l'USEUCOM, de faire preuve d'une prudence accrue en raison de risques d'actes terroristes.

Les Etats européens sont en état d'alerte renforcée depuis que des hommes armés ont tué en mars près de 150 personnes à l'extérieur de Moscou, une attaque revendiquée par l'État islamique (EI).

La France a également renforcé son état d'alerte à l'approche des jeux Olympiques de Paris. L'Allemagne accueille, elle, actuellement l'Euro 2024 de football.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dernière ligne droite pour écarter l'extrême droite du pouvoir

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Le "front républicain" destiné à faire barrage au RN paraît plus fragile que jamais (archives). (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les tractations politiques sont dans leur dernière ligne droite en France pour empêcher l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Les partis ont jusqu'à mardi 18h00 pour décider s'ils retirent ou maintiennent leurs candidats au deuxième tour.

La poussée de l'extrême droite, qui pourrait diriger un gouvernement pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, est scrutée à l'étranger et suscite l'inquiétude des grands partenaires européens de la France.

Le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) et ses alliés ont engrangé 33,1% des suffrages au premier tour des législatives (29,25% pour le RN et 3,90% pour ses alliés) et comptent 39 députés élus dès le premier tour, dont la figure de proue du RN Marine Le Pen.

L'alliance de gauche Nouveau front populaire (NFP) a obtenu pour sa part 27,99% des suffrages et compte déjà 32 élus, alors que le camp présidentiel a sombré (20,8%).

"Front républicain"

Après plus de 165 désistements déjà annoncés, le casting du deuxième tour des élections législatives sera connu mardi soir, trois semaines après la désastreuse dissolution de l'Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron, consécutive à son échec aux élections européennes début juin.

Cette ligne de départ devrait confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le RN et ses alliés. "Contre le RN: désiste, prouve que tu existes", titrait mardi le journal de gauche Libération dans un clin d'oeil à la populaire chanson française "Résiste" interprétée par France Gall.

Autorité morale à gauche, l'ex-secrétaire général du syndicat réformiste CFDT Laurent Berger a mis en garde lundi contre tout "accroc dans le désistement républicain". Parmi ces désistements, qui concernent des circonscriptions où au moins trois candidats sont qualifiés et où le RN est en mesure de l'emporter, figurent une majorité de représentants de l'alliance de gauche ainsi que trois ministres.

Saut dans l'inconnu

L'objectif est d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue de 289 députés dimanche au soir du second tour. S'il était atteint, s'ouvrirait alors une période d'inconnue politique avec un risque de blocage de l'Assemblée.

Marine Le Pen a évoqué mardi une majorité relative de "270 députés" complétée avec des soutiens, pour que le président du parti, Jordan Bardella, 28 ans, accepte de diriger un gouvernement de cohabitation.

"Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", martelait dimanche soir le député européen social-démocrate Raphaël Glucksmann, appelant tous les candidats arrivés en troisième position à se désister.

Mais pour son allié de la gauche radicale La France insoumise (LFI), la règle ne s'imposera que là où le RN est arrivé en tête, selon son très clivant chef de file Jean-Luc Mélenchon.

Pas de consigne claire de Macron

Dans le camp présidentiel, la ligne n'est pas limpide. Lors d'une réunion de son gouvernement lundi, M. Macron n'a pas donné de consigne claire, selon plusieurs sources ministérielles. Mais selon un participant, il a affirmé que "pas une voix" ne devait "aller à l'extrême droite".

Plusieurs candidats macronistes ont annoncé qu'ils se maintiendraient malgré tout. Et la majorité sortante traîne des pieds quand il s'agit de soutenir un candidat LFI, repoussoir pour les électeurs centristes et pour certains de la gauche, en raison des outrances de Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est accusé d'antisémitisme.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a lui-même renvoyé mardi LFI et RN dos à dos, assimilant leurs programmes à "deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, ndlr) déguisés".

Inquiétudes

La situation en France est suivie de près à l'étranger. La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a avoué ne pas pouvoir "rester indifférente" au risque qu'un parti "qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête" chez son voisin et allié.

La dirigeante d'extrême droite italienne Giorgia Meloni s'est en revanche réjouie que la "diabolisation" ne fonctionne plus.

Prudent, Washington a indiqué avoir "pleinement confiance (...) dans les processus démocratiques de la France" et souhaiter poursuivre une "coopération étroite" avec Paris, alors que la guerre fait rage entre l'Ukraine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux actrices entrent dans le Garrick Club, réservé aux hommes

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L'actrice anglaise Judi Dench, connue pour son rôle de "M" dans James Bond, est entrée dans ce club londonien, jusqu'alors réservé aux hommes (archives). (© KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN)

Les actrices Judi Dench et Siân Phillips vont devenir les deux premières femmes membres du Garrick Club. Ce club privé, parmi les plus anciens à Londres, était de plus en plus critiqué pour être réservé aux hommes.

Selon le Guardian, le Garrick Club a nommé lundi soir Judi Dench, 89 ans, et Siân Phillips, 91 ans, "membres éminentes".

L'institution fondée en 1831, située dans le quartier de Covent Garden, dans le centre de Londres, compte parmi ses membres de nombreux juges et avocats, des journalistes, des hauts fonctionnaires ainsi que des responsables politiques.

Comme d'autres prestigieux clubs, le Garrick était réservé aux hommes en vertu d'une règle ancienne, régulièrement dénoncée comme archaïque et symbole d'un entre-soi masculin dans les lieux de pouvoir et d'influence. Selon une liste révélée en mars par The Guardian, le roi Charles III ou encore les acteurs Brian Cox (Succession) et Benedict Cumberbatch en font partie.

La publication de cette liste a accru la pression sur le club pour admettre des femmes. Le chef du Secret Intelligence Service (MI6) Richard Moore et le secrétaire général de Downing Street Simon Case, qui est le plus haut fonctionnaire du pays, ont alors annoncé quitter le Garrick Club. Puis lors d'un vote organisé en mai, les membres se sont prononcés en faveur de l'ouverture aux femmes.

Adhésion accélérée

Judi Dench, qui a d'abord brillé sur les planches, s'est fait connaître mondialement pour son rôle de "M", la patronne de James Bond. Elle est l'actrice anglaise la plus titrée avec deux Oscars, deux Golden Globes, dix Baftas (British Academy Of Film And Television Arts) et de multiples récompenses théâtrales.

Siân Phillips est une actrice galloise, surtout connue pour ses rôles au théâtre. Au cinéma, elle a joué à plusieurs reprises avec Peter O'Toole, dont elle a été l'épouse. Elle est apparue dans le film Dune de David Lynch en 1984.

Elles ont bénéficié d'une adhésion accélérée lors de la réunion annuelle des membres. Plusieurs autres femmes devraient rejoindre le club, comme l'ancienne ministre de l'Intérieur Amber Rudd, la journaliste de Channel 4 Cathy Newman. Mais l'adhésion classique peut prendre entre deux et cinq ans.

Le Garrick Club n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP. En 2015, un vote sur l'admission des femmes n'avait pas réuni au Garrick une majorité suffisante. En 2021, une pétition avait reçu le soutien de Cherie Blair, avocate de renom et épouse de l'ancien Premier ministre Tony Blair. Elle avait raconté comment en 1976, elle avait dû rester dehors alors que son futur mari avait été autorisé à y entrer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveau Premier ministre, ex-chef du renseignement, aux Pays-Bas

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Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas, sept mois après la victoire électorale du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

L'ex-chef du renseignement néerlandais Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas. Il prend la tête d'un gouvernement de coalition de droite chargé de mettre en oeuvre la politique d'immigration "la plus stricte jamais vue" dans le pays.

Plus de sept mois après la victoire électorale retentissante du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders, surprenant le pays et l'Europe entière, M. Schoof succède à Mark Rutte, au pouvoir depuis 2010. Ce dernier a été nommé secrétaire général de l'Otan.

M. Schoof a présenté ses ministres au roi des Pays-Bas Willem-Alexander sous les ors d'un palais royal de La Haye. Chacun a fait un pas pour prêter allégeance au souverain et à la constitution. M. Wilders a dû renoncer à son ambition de devenir Premier ministre, certains partis ayant menacé de se désolidariser à cause de ses positions notoirement anti-islam et eurosceptiques.

Au lieu de cela, les quatre formations de la coalition ont convenu que leurs dirigeants ne feraient pas partie du gouvernement et un compromis a été trouvé en la personne de M. Schoof, 67 ans, sans parti. Cet amateur de marathon aura besoin de toute son endurance et de son expérience dans les couloirs du pouvoir de La Haye pour maintenir debout une coalition fragile.

Il "aura beaucoup de travail à garder sous contrôle les conflits idéologiques et personnels", observe auprès de l'AFP Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l'Université d'Amsterdam. Selon un sondage Ipsos publié mardi, la confiance de l'opinion dans le gouvernement est remontée à 42%, après un plus bas de septembre 2022 à 29%.

Ex-chef de l'agence antiterroriste

M. Schoof a affirmé être "déterminé" pour mettre en oeuvre les plans de cette coalition, qui vise à instaurer "la politique d'admission en matière d'asile la plus stricte jamais réalisée" et un paquet de mesures "pour contrôler la migration".

L'accord de coalition de 26 pages, intitulé "Espoir, courage et fierté", appelle également à examiner l'idée de déplacer l'ambassade des Pays-Bas en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. M. Schoof veut être "un Premier ministre pour tous les citoyens néerlandais". "Je suis sans parti. Je ne me vois pas être tenu en laisse par M. Wilders", a-t-il déclaré.

"Compte tenu de sa vaste expérience à la tête d'agences gouvernementales, il saura sûrement comment défendre sa position", estime Mme De Lange. "La question reste ouverte de savoir comment il réagira si Wilders tente de le mettre sous pression en exprimant publiquement des critiques sur son fonctionnement sur X (Twitter)", estime-t-elle.

Dick Schoof a joué un rôle clé dans diverses situations de crises, notamment dans l'enquête après la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines en 2014 au-dessus de l'Ukraine. Il était alors à la tête de l'agence antiterroriste des Pays-Bas. Les 298 personnes à bord ont été tuées - dont 196 Néerlandais - par un missile BUK de fabrication russe tiré depuis un territoire tenu par des combattants pro-russes.

"Tourette"

Ancien membre du Parti travailliste, Dick Schoof a le soutien du leader de l'opposition de gauche Frans Timmermans, qui l'a néanmoins décrit comme "clairement le candidat de Wilders". Le virage à droite des Pays-Bas se fait sur fond de montée des partis d'extrême droite dans plusieurs pays européens, comme en France où le Rassemblement national (RN) est arrivé en tête dimanche du premier tour des élections législatives.

Aux Pays-Bas, la passation de pouvoir met un terme aux 14 années passées par Mark Rutte dans la "Tourette" - le bureau du Premier ministre à La Haye - un record de longévité aux Pays-Bas. Ses mandats de Premier ministre n'ont pas été sans accroc mais il a su rester au pouvoir, gagnant le surnom de "Téflon Mark" pour sa capacité à résister aux scandales.

Dans un discours d'adieu solennel dimanche, il a présenté ses excuses pour un scandale dans lequel des milliers de parents ont été accusés à tort - dans certains cas après un profilage racial - d'avoir touché frauduleusement des allocations familiales. Il s'est également dit désolé pour les tremblements de terre causés par l'extraction de gaz dans la région de Groningue, dans le nord du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bombardements israéliens dans la bande de Gaza

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Des déplacés de l'est de Khan Younès dormaient dans la rue à même le sol, selon des témoins. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a bombardé mardi la bande de Gaza. Cette attaque intervient après des ordres d'évacuation ayant contraint des centaines d'habitants à fuir de nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien dévasté par près de neuf mois de guerre.

Victimes de bombardements israéliens à Khan Younès et Rafah (sud de la bande de Gaza), huit personnes sont mortes et plus d'une trentaine de blessés sont arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, ont rapporté des soignants du Croissant-Rouge palestinien ainsi qu'une source médicale au sein de l'établissement de santé.

Un journaliste de l'AFP et des témoins ont fait état d'une multitude de frappes israéliennes mardi matin contre Khan Younès et ses environs. L'armée israélienne a pour sa part indiqué que ses opérations se poursuivaient à Choujaïya (nord), Rafah et dans le centre de Gaza, après avoir ordonné lundi une nouvelle évacuation de secteurs du sud du territoire, où des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines.

Des témoins ont raconté que de nombreux habitants avaient quitté ces secteurs, et que des déplacés de l'est de Khan Younès, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, dormaient dans la rue à même le sol.

"Combat difficile"

Des images de l'AFP ont montré des familles de déplacés fuyant une nouvelle fois au milieu des ruines à Khan Younès, à pied ou entassées sur des remorques. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reconnu dimanche que l'armée livrait un "combat difficile" dans la bande de Gaza, près de neuf mois après le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre.

"Nous progressons vers la fin de la phase d'élimination de l'armée terroriste du Hamas", a-t-il toutefois déclaré lundi, après avoir affirmé il y a plus d'une semaine que la phase "intense" de la guerre touchait à sa fin.

"Nous avons entendu les Israéliens parler d'une baisse significative de leurs opérations dans la bande de Gaza. Cela reste à voir", a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Après avoir lancé une offensive terrestre le 27 octobre dans le nord du territoire palestinien, l'armée israélienne s'est progressivement dirigée vers le sud, ordonnant à la population d'évacuer les zones visées.

Le 7 mai, elle avait lancé une opération terrestre à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte, alors présentée comme l'ultime étape de la guerre contre le mouvement islamiste, poussant un million de Palestiniens à la fuite, selon l'ONU. Mais ces dernières semaines, les combats ont à nouveau gagné en intensité dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler, notamment dans le nord, tandis que l'offensive se poursuit à Rafah.

"Pas d'endroit où rester"

Les nouveaux ordres d'évacuation de plusieurs secteurs du sud du territoire sont intervenus quelques heures après la revendication lundi de tirs de roquettes vers Israël par le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. L'armée a indiqué mardi avoir visé l'origine des tirs de la veille, dans les environs de Khan Younès. Un entrepôt d'armes, des centres opérationnels et d'autres "infrastructures terroristes" ont été ciblés, selon la même source.

Dans le nord, l'armée israélienne a poursuivi mardi ses opérations lancées le 27 juin à Choujaïya, un quartier de l'est de la ville de Gaza où elle dit avoir éliminé de "nombreux terroristes". Un correspondant de l'AFP a fait état mardi de nouveaux bombardements sur ce quartier, ainsi que sur celui de Zeitoun également à Gaza-ville.

Entre 60'000 et 80'000 personnes, selon l'ONU, ont fui ces derniers jours l'est et le nord-est de la ville de Gaza. "Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n'avons pas d'endroit où rester. Nous continuons de chercher de l'eau, mais on n'en trouve pas", a raconté un Palestinien ayant trouvé refuge dans l'ouest de la ville de Gaza.

Accusations de "torture"

Lundi, des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya, ont été libérés par Israël et transférés vers des hôpitaux de Gaza, selon une source médicale. M. Salmiya a affirmé avoir été soumis "à de sévères tortures" pendant ses sept mois de détention.

En Israël, M. Netanyahu a dénoncé cette libération comme une "grave erreur", estimant que "la place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et retenus, est en prison", le Shin Beth (Sécurité intérieure) invoquant un moyen "de libérer des places" dans les prisons.

L'attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 37'900 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas. La guerre a provoqué des déplacements massifs de population et une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza assiégée, où l'eau et la nourriture manquent. Des milliers d'enfants souffrent de malnutrition, selon l'Organisation mondiale de la santé.

M. Netanyahu affirme vouloir poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, et la libération des otages. Au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, le Hamas réclame, lui, un cessez-le-feu définitif et un retrait israélien du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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