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International

Harry à Londres pour tenter de récupérer sa protection policière

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Le prince Harry est apparu souriant mardi. (© KEYSTONE/AP/Jonathan Brady)

Le prince Harry a contesté mardi devant la cour d'appel de Londres la décision, "injustifiée" selon lui, le privant de protection policière systématique lors de ses visites au Royaume-Uni. Il a fait état par la voix de ses avocats de menaces sur sa sécurité.

Le fils cadet du roi Charles III, qui ne revient qu'occasionnellement au Royaume-Uni, a suivi les débats dans la salle d'audience de la cour chargée d'examiner jusqu'à mercredi cette affaire qui l'oppose au ministère de l'Intérieur.

Harry et son épouse Meghan ont déménagé aux Etats-Unis après leur rupture fracassante avec la famille royale en 2020, et perdu la protection systématique de la police aux frais du contribuable britannique prévue pour les membres actifs des Windsor, le Home Office ayant opté pour une protection au cas par cas.

"Ce recours concerne le droit le plus fondamental: la sûreté et la sécurité de tout individu", a déclaré l'avocate du prince, Shaheed Fatima, devant le tribunal.

Elle a déploré que son client fasse "l'objet d'un traitement différent, injustifié et inférieur" par rapport aux autres membres de la famille royale.

Dans des conclusions écrites soumises à la cour, les avocats de Harry font état de menaces pesant sur sa sécurité, indiquant qu'"Al-Qaïda a récemment appelé au meurtre" du prince.

Dans son autobiographie "Le Suppléant" parue en 2023, Harry avait raconté avoir tué 25 talibans lorsqu'il était en mission en Afghanistan, ce qu'il avait comparé au fait d'éliminer "des pièces dans un jeu d'échecs", des propos qui lui avaient attiré de nombreuses critiques.

"Course-poursuite"

Les avocats du duc de Sussex rappellent en outre que lui et Meghan ont été "impliqués dans une dangereuse course-poursuite avec des paparazzis à New York" en mai 2023.

Ils affirment qu'en janvier 2020, Harry et Meghan "se sont sentis contraints d'abandonner leurs rôles à plein temps de membres actifs de la famille royale car ils estimaient qu'ils n'étaient pas protégés par l'institution".

Pour le gouvernement, la sécurité de Harry doit être "examinée en fonction des circonstances", étant donné ce changement de statut. La décision de la cour d'appel sera rendue par écrit à une date qui n'a pas été précisée.

En février 2024, la Haute Cour de Londres avait donné raison au ministère de l'Intérieur, estimant que la décision ne relevait pas d'une "injustice" et que la stratégie de la police était "légalement fondée".

Ce sujet est sensible pour le prince de 40 ans, dont la mère, la princesse Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était pourchassée par les paparazzis.

En avril 2024, un juge avait rejeté un précédent recours de Harry, et lui avait ordonné de payer la quasi-totalité des frais de justice engagés par le ministère. Une somme d'environ un million de livres (1,17 million d'euros), selon le Times.

Le prince Harry avait, dans un premier temps, tenté d'obtenir une protection policière en proposant de la payer avec ses fonds personnels. Mais cette possibilité lui avait été refusée par la justice britannique en mai 2023.

Batailles judiciaires

En parallèle, le duc de Sussex a lancé plusieurs batailles judiciaires contre les puissants tabloïds britanniques, avec qui il entretient des relations houleuses.

Il a notamment conclu début janvier un accord financier avec le propriétaire du Sun.

Harry, en rupture avec sa famille depuis ses révélations explosives sur la monarchie et la publication de son autobiographie, se rend occasionnellement au Royaume-Uni, dans le cadre de ses activités caritatives notamment.

Il était revenu en septembre pour une remise des prix de l'association WellChild, qui soutient les enfants malades.

Son retour mardi dans son pays natal coïncide avec le déplacement en Italie de son père Charles et de la reine Camilla.

L'audience intervient quelques jours après un coup dur pour le fils cadet du roi, qui a annoncé fin mars avoir renoncé à être le parrain de son ONG Sentebale, fondée en 2006 au Lesotho pour venir en aide aux orphelins du sida, après un violent conflit interne.

Le régulateur britannique des organisations caritatives s'est saisi du litige le 3 avril en ouvrant une enquête. Ce dont Harry s'est dit "soulagé", dénonçant les "mensonges" de l'actuelle présidente, Sophie Chandauka.

Désavouée par les administrateurs de l'ONG, cette avocate zimbabwéenne de 47 ans avait accusé le prince de "harcèlement et d'intimidation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un automobiliste percute une garderie aux Etats-Unis: quatre morts

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L'accident s'est produit dans une garderie de Chatham, dans l'Illinois. (© KEYSTONE/AP)

Un automobiliste a percuté lundi une garderie dans le nord des Etats-Unis, tuant quatre personnes, a annoncé la police. Des enfants figurent parmi les victimes. Après avoir heurté le bâtiment, le véhicule l'a traversé et en est ressorti de l'autre côté.

"A l'heure actuelle, nous pouvons confirmer que quatre personnes âgées de 4 à 18 ans sont décédées", à Chatham, petite ville de l'Illinois, a indiqué la police de cet Etat dans un communiqué, qui ne précise pas s'il s'agit d'un acte intentionnel.

"Le conducteur et seul occupant du véhicule a été blessé et transporté dans un hôpital du secteur", a ajouté la police. Plusieurs autres personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital, dont une par hélicoptère.

Le gouverneur de l'Etat, JB Pritzker, s'est dit dans un communiqué sur le réseau social X "horrifié et profondément attristé".

"Les parents ont dit au revoir à leurs enfants ce matin sans savoir que ce serait la dernière fois. J'ai le coeur lourd pour ces familles et le chagrin inimaginable qu'elles éprouvent - quelque chose qu'aucun parent ne devrait avoir à endurer", a-t-il écrit.

Les autorités ont été alertées à 15H20 locales (20H20 GMT) après qu'un automobiliste est rentré dans une garderie avant de la traverser et de ressortir de l'autre côté.

Parmi les victimes, trois ont été percutées à l'extérieur du bâtiment et une à l'intérieur.

La police de l'Illinois a lancé une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Canada: les libéraux de Carney donnés vainqueurs des législatives

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Mark Carney a tenu un discours très ferme vis-à-vis de Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Christopher Katsarov)

Le parti libéral du premier ministre sortant Mark Carney est donné vainqueur des législatives canadiennes, selon les projections des médias lundi. Les résultats préliminaires ne permettent toutefois pas de déterminer s'il sera à la tête d'un gouvernement majoritaire.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir du libéral Justin Trudeau. Mais le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale, l'annonce de ces premiers résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche Dorothy Goubault, 72 ans, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente, car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

"Chaos"

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés. Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et du Royaume-Uni n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu. "Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place. Il a aussi annoncé vouloir développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Trump canadien

Pierre Poilievre aura souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Près de 29 millions des 41 millions d'habitants du Canada étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Un nombre record de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin.

"C'est une élection unique", lâche Hamza Fahri, qui est ingénieur à Montréal. "J'ai vraiment changé d'avis récemment. Avant, je voulais que les libéraux partent". "Mais finalement, je vais voter Carney, car c'est un homme fort, sérieux et pour faire face à Trump, c'est de cela, dont le pays a besoin", affirme l'homme de 28 ans.

A Ottawa, Heather McAlister parle d'"une période qui fait peur". Elle a voté "pour un dirigeant qui va nous permettre de la traverser".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation Internet

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Les 27 premiers satellites du réseau d'Amazon ont été transportés par une fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise américaine Amazon du richissime Jeff Bezos a lancé lundi les premiers satellites de sa constellation Kuiper, qui vise à proposer une connexion Internet à très haut débit depuis l'espace. Elle veut se poser en rivale du géant Starlink.

Avec plusieurs années de retard sur le groupe du milliardaire Elon Musk, le géant américain de la vente en ligne a envoyé à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la Terre les 27 premiers satellites de ce réseau censé en compter à termes plus de 3200.

Le décollage de la fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA) transportant les satellites a eu lieu à 19h01 locales (01h01 mardi en Suisse) à Cap Canaveral (Floride).

Les engins acheminés dans l'espace posent les jalons du "projet Kuiper", une infrastructure aux enjeux à la fois commerciaux, technologiques et géopolitiques.

Amazon, qui y a investi plus de 10 milliards de dollars, ambitionne de proposer grâce à ce maillage de satellites un accès Internet à très haut débit depuis tous les points du globe terrestre, y compris des zones reculées et des terrains de guerre ou sinistrés.

Le service devrait être mis en route dans le courant 2025. Son coût est encore inconnu, mais devrait toutefois être "accessible", selon Amazon, qui veut conserver la recette qui a fait son succès: les prix cassés.

Longueur d'avance

Cette promesse n'est pas sans rappeler celle d'Elon Musk. Avec sa constellation Starlink, l'homme le plus riche au monde domine le marché en plein essor de l'Internet par satellites et dispose d'une bonne longueur d'avance, comme dans le domaine des fusées où Jeff Bezos et lui se font concurrence.

Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink a réussi dans la nuit de dimanche à lundi son 250e lancement et dispose de plus de 6750 satellites en orbite.

Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d'un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.

Contrairement aux services de télécommunications satellitaires traditionnels, qui reposent sur des engins moins nombreux mais plus grands et situés à plus de 35'000 km de la Terre, ceux proposés par Elon Musk et Jeff Bezos fonctionnent en orbite basse, ce qui leur permet des échanges de données bien plus rapides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Etats-Unis ont perdu sept drones au Yémen depuis mars

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Les Etats-Unis ont déjà perdu sept drones MQ-9 Reaper, sur le cliché, et un avion F/A-18 au Yémen depuis de la mi-mars (archives). (© KEYSTONE/EPA U.S. AIR FORCE/SENIOR MASTER SGT. PAUL HOLCOMB HANDOUT)

Les Etats-Unis ont perdu sept drones MQ-9 Reaper dans la région du Yémen depuis la mi-mars, lors d'attaques aériennes menées contre les rebelles houthis, a déclaré lundi un responsable américain. Chacun d'entre eux coûte 30 millions de dollars.

Le responsable américain n'a pas précisé la cause de ces pertes, dont la plus récente a eu lieu le 22 avril. Utilisés à la fois pour la surveillance et l'attaque, ces drones représentent une valeur totale d'environ 210 millions de dollars.

A ces pertes, s'est ajoutée lundi celle d'un avion de combat qui a chuté du porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge, dans un accident qui a blessé un marin. L'appareil, un chasseur F/A-18 E de Boeing, coûtait 67 millions de dollars en 2021.

Les Etats-Unis pilonnent quasi quotidiennement les rebelles yéménites Houthis depuis le 15 mars pour tenter d'enrayer la menace qu'ils font peser sur les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Centre de migrants touché

Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont affirmé lundi que des frappes américaines avaient visé un centre de détention de migrants à Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Ces insurgés, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël.

Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël, qui dit les intercepter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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