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International

Guterres et Erdogan rencontrent Zelensky

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Les combats se poursuivent dans la région de Kharkiv (nord-est). Les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total. (© KEYSTONE/AP/Andrii Marienko)

Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide". Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec Volodymyr Zelensky.

"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.

Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".

Erdogan dit soutenir Kiev

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.

Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, dégageant un nuage radioactif qui s'est propagé sur toute l'Europe.

Occupée depuis début mars, cette centrale dans le sud du pays est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.

Le président ukrainien a estimé que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.

Retrait russe, préalable à des pourparlers

Il a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.

"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".

Pas d'"armes lourdes" autour de Zaporijjia

Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, contrairement à ce qu'affirme Kiev.

L'Ukraine reproche également à la Russie d'utiliser la centrale comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que Moscou dément.

A l'inverse, la Russie dit que les militaires ukrainiens veulent tirer avec leur artillerie sur la centrale pour ensuite l'accuser d'avoir causé un accident nucléaire.

De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être "prêt" à se rendre à la centrale à la tête d'une délégation. La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.

Combats meurtriers

Les combats se poursuivent pendant ce temps dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.

Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.

Dans le sud, une personne est morte et deux autres ont été blessées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.

Nouveaux appareillages

La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.

M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.

Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.

En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de reprendre ces exportations. M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec Vladimir Poutine.

Céréales ukrainiennes volées

Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23'000 tonnes de blé, a quitté mardi l'Ukraine, en direction de l'Ethiopie.

Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.

Au total, "plus de 600'000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont depuis transité par le "corridor céréalier" à partir des ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk, ont-elles ajouté.

Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le pape fustige les "blessures ouvertes" laissées par les guerres

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Des enfants attendaient le pape Léon XIV au Liban début décembre. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ALESSANDRO DI MEO)

Le pape a dénoncé jeudi dans son homélie de Noël "l'absurdité" des discours belliqueux et les "blessures ouvertes" laissées par les guerres dans le monde, évoquant notamment la situation humanitaire à Gaza.

"Fragile est la chair des populations vulnérables, éprouvées par tant de guerres en cours ou terminées, laissant derrière elles des ruines et des blessures ouvertes", a-t-il déclaré lors d'une messe célébrée dans la basilique Saint-Pierre au Vatican.

Le pape américain a dit penser aux "tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid", alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

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Johannes Hoesflot Klaebo espère bien enlever son 5e Tour de ski (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA SOLERO)

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.

Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.

Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.

Répétition olympique

C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.

Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.

Klaebo vise un 5e titre

Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.

Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang

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Outre en 2024 en Corée du Nord, Vladimir Poutine (de dos) et Kim Jong-un se sont rencontrés en septembre à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/ALEXANDER KAZAKOV)

Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.

Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.

"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.

Soldats nord-coréens au front

La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.

Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.

Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.

La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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