International
Grand oral sur l'IA générative pour Apple
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/si-lintelligence-artificielle-est-deja-tres-presente-dans-ses-iphone-ipad-ou-mac-depuis-de-nombreuses-annees-apple-na-fait-aucune-annonce-specifique-jusquici-ap-photo-andy-wong-file-1000x600.jpg&description=Grand oral sur l'IA générative pour Apple', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La semaine semble cruciale pour Apple, qui doit présenter, lors de sa conférence annuelle en Californie destinée aux développeurs, ses nouveautés intégrant l'intelligence artificielle (IA) générative et tenter de réduire le retard accumulé sur ses grands concurrents.
Un an et demi après le lancement de ChatGPT, l'interface d'OpenAI, en novembre 2022, la marque à la pomme apparaît, aux yeux du public et de Wall Street, en retrait de Microsoft, Google, Amazon ou Meta, qui tapissent leur communication d'IA générative.
Si l'intelligence artificielle est déjà très présente dans ses iPhone, iPad ou Mac depuis de nombreuses années, Apple n'a fait aucune annonce spécifique jusqu'ici.
"L'entreprise a toujours été obsédée par ce que ses produits apportaient à ses clients" et "non par les miracles de la numérisation et de la miniaturisation", rappelle Dipanjan Chatterjee, analyste de Forrester. "C'est pourquoi Apple répugnait à parler du coeur de la technologie qui alimentait ses appareils".
Mais au milieu du fracas post-ChatGPT, le "silence" d'Apple "est devenu assourdissant", ajoute-t-il.
Obnubilés par l'IA générative, les investisseurs ont chahuté l'action Apple, qui n'a gagné que 2,5% depuis le début de l'année, contre 13% pour Microsoft, 21% pour Amazon ou 25% pour Alphabet (Google).
Dès lors, la conférence annuelle dédiée aux développeurs (WWDC), qui se tient de lundi à vendredi, "représente l'évènement le plus important pour Apple depuis une décennie avec, en toile de fond, la pression de présenter aux développeurs et aux consommateurs un paquet d'IA générative", avance Dan Ives, analyste de Wedbush Securities.
Angelo Zino, de CFRA, s'attend, comme beaucoup d'autres, à ce que la firme à la pomme dévoile une nouvelle version de son système d'exploitation iOS, la 18ème, dopée à l'intelligence artificielle.
Selon plusieurs médias américains, Apple a noué, préalablement, un partenariat avec OpenAI, qui va lui permettre d'utiliser des modèles de langage de la start-up, ces bases de données gigantesques permettant de répondre à une question posée en langage courant.
Siri ressuscité ?
"Cela devrait rendre Siri beaucoup plus intelligent, avec la capacité de discuter et de décliner l'IA dans tout l'écosystème Apple, l'édition photo, la recherche sur Safari (le moteur de recherche), les notes, les courriels ou encore les émojis", anticipe Angelo Zino.
Lancé il y a plus de 12 ans, Siri est aujourd'hui une "aide étrangement peu utile", estime Dipanjan Chatterjee, dépassé, dans sa version actuelle, par la nouvelle génération d'assistants dopés à l'IA générative, comme le GPT-4o, présenté mi-mai par OpenAI.
Un partenariat entre Apple et OpenAI "pourrait faire les mêmes merveilles pour le languissant Siri", selon l'analyste.
Pour Carolina Milanesi, analyste de Creative Strategies, ces améliorations et nouvelles fonctionnalités doivent contribuer à renforcer l'attractivité des produits de la marque.
"La finalité, pour Apple, c'est d'amener les gens à remplacer leur iPhone", insiste l'analyste. "On verra si Apple leur donne des raisons suffisantes de le faire."
"Le moment est crucial pour Apple", martèle Gadjo Sevilla, analyste d'Emarketer, pour lequel la communication du WWDC est un "test décisif" de la capacité du groupe de Cupertino (Californie) à monétiser l'IA générative comme ont déjà su le faire Google et surtout Microsoft.
Quête de nouveaux succès
Ce nouveau défi intervient alors qu'Apple tente de renouer avec sa légende, celle d'une entreprise habituée à lancer des produits et des services susceptibles de provoquer une rupture dans les habitudes de consommation, du Macintosh à l'iPhone, en passant par l'iPod.
Elle a opéré un premier virage significatif, en février, avec la présentation de son casque de réalité "mixte" (virtuelle et augmentée) "Vision Pro".
Il s'agit néanmoins, dans sa version actuelle, d'un produit haut de gamme (3.499 dollars l'unité), qui ne s'adresse qu'à une part restreinte du public traditionnel d'Apple.
Outre l'avance prise par ses concurrents, cette quête de nouveaux succès est rendue plus urgente pour Apple par le tassement des ventes d'iPhone, qui ont baissé de 10% sur un an au premier trimestre 2024.
Avec l'IA générative, le groupe technologique investit, outre sur les appareils eux-mêmes, dans son activité de services, devenue le poumon de la croissance d'Apple.
Selon le cabinet Canalys, 16% des smartphones livrés cette année seront équipés de fonctionnalités d'IA générative, une proportion qu'il s'attend voir monter à 54% en 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
McLaren quittera le championnat à la fin de la saison
McLaren quittera le championnat du monde de Formule E à la fin de la saison. Le constructeur britannique l'a annoncé vendredi, soit deux semaines après avoir confirmé son retour en endurance auto.
Cette décision de quitter le championnat monoplace 100% électrique a été prise "à la suite d'un examen stratégique de (ses) engagements en compétition", a écrit la marque anglaise dans un communiqué.
Actuellement engagée en Formule 1 et en IndyCar, McLaren avait annoncé début avril rejoindre à partir de la saison 2027 le Championnat du monde d'endurance auto (WEC), dont le point d'orgue est la course des 24 Heures du Mans.
"Le moment est venu d'explorer d'autres opportunités plus en phase avec l'orientation stratégique globale de McLaren Racing - dont notre entrée dans le Championnat du monde d'endurance", a réagi vendredi le patron de McLaren Zak Brown, cité dans le communiqué.
McLaren avait rejoint la Formule E lors de la saison 2022/23, succédant à l'écurie Mercedes qu'elle avait rachetée. Le championnat, qui se terminera le 27 juillet à Londres, accueillera à compter de l'an prochain une quatrième génération de voitures, dites "Gen4".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou
Un général de l'état-major de l'armée russe a été tué vendredi près de Moscou dans l'explosion d'une voiture, a annoncé le Comité d'enquête national. Il a ouvert une investigation pour "meurtre" causé par "la détonation d'un engin explosif improvisé".
Les autorités russes n'ont pour l'heure pas évoqué de potentiel commanditaire, mais Kiev a été accusé à plusieurs reprises d'avoir mené des attaques ciblées contre des responsables militaires russes depuis l'attaque à grande échelle du Kremlin contre l'Ukraine en février 2022.
Dans un communiqué, le Comité d'enquête russe précise que la victime est le général Iaroslav Moskalik, "chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l'état-major" des forces armées russes. Selon cette source, l'explosion a eu lieu près d'un immeuble résidentiel dans la ville de Balachikha, située à quelques kilomètres à l'est de Moscou.
"L'explosion s'est produite à la suite de la détonation d'un engin explosif improvisé rempli de mitraille", a précisé le Comité d'enquête. Il a ensuite publié une vidéo montrant un véhicule entièrement calciné et des enquêteurs entourant un objet flouté, vraisemblablement le corps de la victime, devant la porte d'entrée d'un immeuble.
Secours déployés
Des images de vidéosurveillance diffusées par le média russe Izvestia montrent la puissante explosion d'une voiture, projetant des fragments en l'air, et qui survient alors qu'une personne s'approche du véhicule.
Vers 14h00 (13h00 en Suisse), la scène de crime était bouclée par les forces de l'ordre, sans possibilité d'y accéder, selon un journaliste de l'AFP présent sur place. Des ambulances, pompiers et policiers étaient déployés dans la zone.
Série d'attaques ciblées
Selon le site du Kremlin, Iaroslav Moskalik avait participé en 2015 en tant que représentant de l'état-major russe à des discussions sur le conflit armé en Ukraine impliquant alors des dirigeants ukrainien et russe sous l'égide de la France et de l'Allemagne. Depuis 2022, Kiev a été accusé à plusieurs reprises d'avoir mené des attaques ciblées contre des personnalités et responsables militaires russes en Russie et dans les zones occupées par Moscou en Ukraine.
En août 2022, l'explosion d'une voiture avait tué Daria Douguina, la fille de l'idéologue ultranationaliste Alexandre Douguine. En avril 2023, un blogueur militaire russe, Maxime Fomine, avait lui perdu la vie dans la détonation d'une statuette dans un café de Saint-Pétersbourg.
Plus récemment, en décembre 2024, le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, a été tué par l'explosion d'une trottinette électrique piégée à Moscou, un assassinat qui avait été revendiqué par les services de sécurité ukrainiens (SBU).
Après ce meurtre, le président russe Vladimir Poutine avait admis, fait rare, une défaillance des services de sécurité russes. "Nous ne devons pas permettre de telles failles", avait-il déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bayer n'exclut pas de renoncer au glyphosate
Le chimiste allemand Bayer s'est interrogé vendredi sur le futur de la production de son herbicide controversé à base de glyphosate, toujours ciblé par une avalanche de procès, lors de son assemblée générale annuelle marquée par la nervosité des actionnaires.
"Nous approchons d'un point où +l'industrie du contentieux+ pourrait nous obliger à cesser de vendre ce produit vital" et "devons nous préparer à toutes les éventualités", a souligné Bill Anderson, président du directoire de Bayer, dans un discours.
L'urgence est palpable chez le géant de l'agrochimie, qui promet depuis plusieurs mois de réduire "significativement" les litiges liés au glyphosate d'ici la fin 2026.
Depuis le rachat de l'américain Monsanto en 2018, le groupe de Leverkusen croule sous le poids de procès aux Etats-Unis liés au Roundup, célèbre herbicide à base de glyphosate produit par sa filiale et accusé d'être cancérigène.
Bayer a déjà du s'acquitter de 11 milliards de dollars pour régler à l'amiable plus de 100'000 procès, tandis que 67'000 sont toujours pendants devant la justice.
Pour en sortir, le groupe mise sur une décision de la Cour suprême des États-Unis, saisie début avril d'un recours lié au glyphosate.
Mais pour se donner une "marge de manoeuvre" afin de contenir les litiges, Bayer demande vendredi à ses actionnaires d'approuver une augmentation de capital allant jusqu'à 35%.
Annoncée début mars, cette proposition avait mal été reçue par les investisseurs à la Bourse de Francfort, alors que l'action est déjà mal en point. Le titre a reculé de moitié depuis l'arrivée de Bill Anderson à la tête de Bayer en juin 2023.
"Les enjeux sont vraiment importants, pour nous et pour les agriculteurs américains", a insisté le patron américain, se félicitant de succès juridiques récents dans les états de Géorgie et de Dakota du Nord.
Le glyphosate "pèse considérablement" sur la marge de la division agrochimie de Bayer, sans compter la concurrence croissance sur ce segment, assurait le PDG dans une interview au Handelsblatt mi-avril.
Depuis deux ans en poste, Bill Anderson fait face à l'hostilité croissante des actionnaires, comme le fonds d'investissement Deka, alors que son contrat court jusqu'en 2026.
"Le bilan de votre mandat est désastreux" et Bayer se trouve dans une "impasse stratégique", a déclaré Ingo Speich, représentant du fonds Deka, lors de l'assemblée tenue en mode virtuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Safran: bon démarrage en 2025, prudence sur les droits de douane
Le groupe français actif dans l'aéronautique et la défense Safran a réalisé 7,3 milliards d'euros (6,9 milliards de francs) de chiffre d'affaires au premier trimestre 2025, en hausse de 16,7% sur un an, soit au dessus des attentes d'analystes financiers.
Les prévisions des analystes interrogés par les plateformes financières Bloomberg et Factset donnaient un chiffre d'affaires de 7,0 milliards d'euros sur la période.
Safran a par ailleurs confirmé ses perspectives pour 2025 précédemment annoncées, tout en soulignant le "risque" que faisaient peser les droits de douane décidés par Donald Trump sur celles-ci.
"Safran s'emploie activement à atténuer l'impact des droits de douane, notamment en adaptant ses flux logistiques et en engageant le dialogue avec ses clients", a écrit le groupe dans un communiqué paru vendredi.
Il prévoit toujours notamment une hausse de 10% de son chiffre d'affaires sur toute l'année 2025, "hors impact potentiel des droits de douane qu'il serait prématuré de qualifier à ce stade."
Ces perspectives se basent également sur l'hypothèse de hausse de ses livraisons de moteurs Leap en 2025, qui équipent les avions les plus vendus d'Airbus et Boeing, après une année 2024 décevante pour ces derniers.
Villes écologistes boudées
Au premier trimestre, Safran n'a livré que 319 moteurs Leap, contre 367 au premier trimestre 2024. Un signe, selon Safran, du "démarrage progressif de la production en début d'année."
Safran a ajusté de 123 millions d'euros à la baisse son chiffre d'affaires pour notamment tenir compte de la "valorisation des instruments dérivés de change" et de la "variation d'impôts différés".
Sans ces ajustements le chiffre d'affaires consolidé de Safran s'est élevé à 7,38 milliards d'euros au premier trimestre, soit une augmentation de 17,5% par rapport à la même base il y a un an.
La division propulsion, qui représente la moitié des ventes de Safran, a connu une croissance de 16% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, "tiré par la croissance des pièces de rechange."
Safran vend ses moteurs à perte et tire le gros de ses marges des services après-vente et de l'entretien.
Le chiffre d'affaires de la division "équipements et défense" (38% des ventes du groupe sur la période), a crû de 10,8% sur la période, porté notamment par "les activités de nacelles, de systèmes d'atterrissage et d'avionique".
Safran a ainsi livré 155 nacelles d'Airbus A320neo sur la période, contre 135 au premier trimestre 2024, et 171 trains d'atterrissage d'A320 contre 167 au premier trimestre 2024.
La décision radicale du patron de Safran mi-avril de "bannir" tout investissement dans les villes françaises écologistes avait ravivé le débat sur la "réindustrialisation verte" de la France, les Ecologistes assumant leur défense d'un développement "durable" tandis que certains de leurs adversaires politiques tendaient les bras au groupe aéronautique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
OMS: licenciements sur fond de réduction des financements US
-
LausanneIl y a 21 heures
Les enfants peuvent tester leurs mouvements au Musée Olympique
-
HockeyIl y a 2 jours
Finale des play-off: Lausanne doit gagner trois matches de suite
-
InternationalIl y a 3 jours
La crise existentielle de Nissan exacerbée par les droits de douane
-
InternationalIl y a 3 jours
Musk consacrera moins de temps à l'administration Trump dès mai
-
InternationalIl y a 2 jours
Afflux de fidèles à Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape
-
InternationalIl y a 3 jours
Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine: Trump attaque à nouveau Zelensky